"Mystèrieuse adolescente" [ Générale ]

Alors ? Ryan stp dit que tu l'as connait !!! Sinon je viens te régler ton compte     

                  j'adore trop !! j'ai trop envie de savoir !! Bravo Mathilde !!

Merciiiiii !      Je ne savais pas que j'écrivais si bien, moi ça me faisait de l'effet, évidemment, mais je ne savais pas que vous réagiriez autant, c'est super !

Merci eddie, pour cet adorable commentaire !    
Je suis contente que tu sois à cran et impatiente de connaître la suite. Mais bientôt, bientôt....

Ohhhh tu as un incroyable talent pour l'écriture crois moi !!

Adorable ? tu trouve ça adorable que je suis sur les nerfs et que si Ryan ne reconnait pas Mathilde je le tue ? Non t'a raison c'est mimi ,mais bon ...

j'attends avec impatience !!!       

Et de rien     

      Ahahaaaaa ! Motus et bouche cousue !   

Tu verras bien ! Ce qui est mignon, c'est que tu réagisse fortement, et ça me plaît !!!      


Et merci, un talent pour l'écriture ?
C'est vrai qu'on me l'a déjà dit pour les rédactions, mais je sais pas si c'est pas plutôt l'histoire qui me convient bien. Et puis... Je n'ai pas un super talent pour l'écriture parce que je n'arrive pas à inventer un personnage... Une histoire, des aventures, oui, mais le personnage, c'est un peu moi.
   

--''

je sais ^^

c'est normal. On est toujours plus inspiré quand l'histoire nous prend, nous interresse.
t'a vraiment du talent !!

AAAAAAARGH !   
Tu est vraiment... cruelle !
Il FAUT que Ryan la reconnaisse, sinon je l'égorge !
La suiiite !

    J'attendais votre réaction avec impatience !!! Deux, c'est le minimum qu'il me fallait, il faut bien que plus d'une personne souffre de l'attente  

Demain, une suite....
Merci Framboise, je suis contente de savoir que tu es toujours aussi attachée au personnage de Mathilde  
 Et oui, je suis TRES cruelle !   Niark niark niark !!!

Et voilà la suite !
Très bonne lecture !!!         

J'ai vraiment vraiment hâte d'avoir votre avis sur celle-ci !   

 J'espère que ça vous plaira  

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«  Mathilde ! Mais évidemment que je te reconnais ! Qu’est-ce qui t’arrive ? Tu vas bien ?, répond-t-il précipitamment en s’agenouillant près de moi.

- Alors ce n’était pas mon imagination, tu es bien réel et je te connais ! J’ai eu tellement peur ! Oh, si tu savais comme je suis contente de te revoir !, expliqué-je en me blottissant dans ses bras.

- Mais bien sûr, ma princesse… Oh, tu m'as fait une de ces peur ! J'étais drôlement inquiet pour toi ! Pourquoi est-ce que tu ne m’as pas rappelé ? Ce doit être plus grave que ce que je croyais… Tu devrais être à l’hôpital, on ne sait jamais, tu sais, ce n’était pas rien…

- De quoi tu parles, Ryan ?

- Mais de l’accident. Tu as été percutée par une voiture, il y a trois jours de cela. …Tu ne t’en souviens pas ? Est-ce que tu as mal quelque part, princesse ? Hein, dis-moi., demande-t-il en plongeant son regard dans le mien et en me caressant le visage.

- Et bien ceci explique cela, intervient le capitaine, nous parlerons un peu tous les deux plus tard, si vous le voulez bien, lieutenant Wolfe. Je suis ravi que vous ayez retrouvé Mathilde, elle a vraiment besoin de vous. Je serais juste à côté, dans la pièce principale.

- Entendu, je passerais vous voir après. Merci, merci beaucoup capitaine, pour avoir retrouvé ma petite Mathilde. J’étais très inquiet à son sujet. Et puis, je sais depuis un certain temps qu’elle a besoin de moi, heureusement je l’ai retrouvée maintenant. Je vous en suis très reconnaissant.

- C'est tout à fait normal, c'est mon métier après tout. Je vous laisse tranquilles tous les deux.

- Merci capitaine, vraiment., dis-je en me tournant vers lui. Et, capitaine ?

- Oui, Mathilde ? Qu'y a-t-il ?

- A présent, que va-t-il se passer pour moi ? Est-ce que je vais devoir retourner là-bas ?

- Et bien… Ceci change tout évidemment mais après… Il va falloir que nous reparlions de tout cela, après que j’ai parlé au lieutenant Wolfe seul à seul. Il faudra faire venir ta mère et… Nous verrons cela plus tard, d’accord ? Pour l’instant, ce qui compte, c’est que vous vous soyez retrouvé.

- D’accord. Vous avez raison, j’en suis très heureuse. Mais j’aimerais vraiment être sûre de ne pas retourner là-bas, je ne veux pas retourner dans cette maison…

- Mathilde, qu’est-ce qui se passe ? On t’a fait du mal ?, m’interroge Ryan.

- Non, c’est juste que… Je ne reconnais pas cette femme, je n’éprouve rien pour elle et… Tout ça me perturbe énormément et je ne me sens pas bien dans cette maison, ce n’est pas chez moi et pourtant tout le monde le pense… Et puis elle réagit bizarrement et elle a éloigné la seule personne qui me rassurait ici et… C’est une longue histoire, ce qui m’est arrivé en deux jours…

- Je comprends, nous en reparlons plus tard avec le capitaine et avec ta mère, d’accord ?, me propose Ryan.

- Oui, je veux bien. Capitaine, vous essaierez de faire en sorte que je n’y retourne pas ?

- Evidemment, si c’est ce que tu souhaite. J’essaierais, c’est promit., m’assure ce dernier.

- Merci beaucoup. »

Il quitte la pièce en nous regardant une dernière fois avec compassion, ou bien… En tout cas, il semble vraiment content pour moi.

« Alors ma princesse, dis-moi ce qui t’arrive.

- J’ai des souvenirs de choses et de personnes qui n’existent pas… Je ne me souviens pas de tout ce qui est ici mais je me souviens être venue chez toi et… Mais du coup, je ne sais pas si c’est vrai parce que c’est lié à de souvenirs faux… Je suis complètement perdue, Ryan…

- T’inquiètes pas, ça va aller, je suis là. Ça va te revenir, tu vas voir. Et oui, tu es venue chez moi un jour. Tu étais trempée en venant me voir après le lycée, tu t’en souviens ?

- Oui, ça me revient… Je…J’étais trempée des pieds à la tête pourtant il n’y avait pas un seul nuage… Et… Tu avais l’air inquiet et tu m’as emmené jusque chez toi… Oui, j’ai le même souvenir de ton appartement que dans ma vie imaginaire… Et puis… Tu m’as donné une serviette pour me sécher et tu m’a prêté un peignoir le temps que mes vêtements sèchent un peu, sur le bord du balcon…

- Oui, exactement ça, c’est bien, tu vois, tu te souviens., me rassure-t-il en souriant.

- Et après… Je me suis rhabillée et… et…

- Je t’ai ramenée chez toi avec ma voiture de service. Je ne t’ai pas déposée juste devant chez toi à cause de ta mère mais pas très loin.

- Et elle n’était même pas inquiète alors qu’il faisait nuit lorsque je suis rentrée, finis-je d‘un ton brut.

- Oui, souffle Ryan avec tristesse, je me souviens que ça t’avais troublée pendant longtemps, tu ne comprenait pas, même si tu n’aurais pas voulu qu’elle t’empêche de me voir, tu me disais vouloir qu’elle te gronde de temps à autre, mais pour une autre raison que ta façon d’être…

- Oui, je me souviens de ce jour-là. J’étais restée des heures aux téléphone à te parler et à pleurer… Tu me manquais terriblement, je voulais être avec toi plutôt que là-bas… Personne n’est venu dans ma chambre, ni ma sœur ni ma mère, pourtant je criais presque. Je faisais exprès je crois, pour les tester…

- Exactement.

- Mais pourquoi étais-je trempée ? Qu’est-ce qui s’était passé ?

- Tu n’en a aucun souvenir ? Vraiment rien ?

- Non, dis-moi, raconte-moi ce qui m’est arrivé.

- Je ne crois pas… Je pense qu’il vaut que nous en reparlions une autre fois, d’accord ? Ce n’est pas très agréable comme souvenir…

- D’accord, je comprends. Quel étrange souvenir… C’est vraiment arrivé ? Tout ça ?

- Oui, je suis désolée de t’avoir fait te souvenir de cela mais je me suis dis que ce serait mieux pour toi, que ce serait plus clair… Excuses-moi, je sais que ce ne sont pas des souvenirs faciles à entendre et que tu aurais préféré ne pas t’en souvenir et… Je n’aurais pas dû, excuses-moi.

- Non ! Non, Ryan, au contraire. Je me fiche bien de ces femmes, elles ne comptent pas pour moi. Mais ce souvenir me lie à toi et ça me rappelle à quel point tu compte vraiment pour moi, et je ne veux pas oublier les moments que j’ai passé avec toi ! Je veux me souvenirs de tous ces moments, même les plus tristes et les plus douloureux ! Je suis contente de m’en souvenir maintenant, vraiment !

- Tu as raison, c‘est vrai. …Je te reconnais bien-là, ça me rassure, tu n’as pas changée !

- Alors finalement, je suis moi-même, je ne suis pas la fille superficielle et… Pfou, ça me rassure ! Enfin…, on verra ça plus tard… Est-ce que je peux rester avec toi ? Je ne veux plus te quitter, je me souviens de ce que je ressentais à chaque fois que je partais et que je devais te dire au revoir pour… pour ensuite retrouver des gens qui ne m’aiment pas alors que toi… Et quand je ne pouvais pas te voir j’avais l’impression d’être seule au monde, complètement perdue et… Ces derniers jours, j’ai cru que j’étais complètement seule au monde, exactement comme dans ces moments-là sauf que depuis quelques jours, j‘étais perdue, je ne savais pas si c‘était vrai et… et à cet instant, je me rends compte que je ne t’avais pas inventé, tu es bien réel et je te connais autant que dans mes souvenirs… Mais pas de la même façon. Mais là, grâce à toi, depuis que tu es là, plein de souvenirs me reviennent alors que… Tu veux bien, hein, dis ?

- Oui, bien sûr que je veux que tu reste avec moi ! Mais tu sais, c’est tellement compliqué, avec ta mère, la loi… Comment va-t-elle réagir à ton avis ?, dit-il sans vraiment me poser la question, comme s’il la connaissait par cœur.

- Je n’en sais rien, elle s’en fiche pas mal de moi, non ? Mais pourtant, elle a éloigné un policier de moi parce qu’il était gentil avec moi, c’est compliqué, comme histoire… Et puis, elle a voulu me serrer dans ses bras quand elle est venue au commissariat, hier ou avant-hier… Je ne comprends rien.

- Je sais, c’est compliqué. Mais tu n’es plus toute seule maintenant, je ne t’abandonnerais jamais, crois-moi. Je crois que je devrais aller parler avec le capitaine, à propos de tout ce qui t’es arrivé ces derniers jours, ça m’inquiète tout ça., m’explique-t-il en se relevant. Tu ne te souviens vraiment de rien ?

- Non, rien du tout. Sauf quelques images, quelques flashs, depuis que tu es là. Oh, heureusement que tu es avec moi, maintenant ! J’ai cru… J’ai cru que…

- Eh, ça va… Tout va bien, maintenant, c’est fini…

- Je veux rester avec toi quand tu parleras avec le capitaine, je me ferais toute petite ! Je ne dirais rien, promit !

- Tu vas avoir du mal à ne rien dire, toi !, dit-il en riant. Mais d’accord, je vois bien que tu es bouleversée par ce qui arrive ces temps-ci. J’ai hâte de savoir ce qui se passe et ce qui t’es arrivé, ça m’intrigue tout ça. Aller, viens, on y va. »

Il m’aide à me relever et me serre à nouveau contre lui, très fort. J’inspire profondément et sens son odeur si rassurante, qui m’est brusquement familière plus que n’importe quelle odeur. Alors ça y est ? Tout ira mieux pour moi maintenant ? J’aimerais tellement que ce soit le cas, mais j’ai peur que ça ne se passe pas comme ça, ce serait trop beau… J’ai compris maintenant que j’ai inventé Don parce que je savais que ma mère m’empêcherait toujours d’être avec Ryan, de toute façon s’était impossible, j’avais une famille, je n’étais pas orpheline. Donc j’ai inventé cette histoire en peu de temps juste parce que c’était plus simple et moins douloureux ? En tout cas, je crois que tout ce que je ressentais vis-à-vis de ce « Don Flack » se rapporte en fait à Ryan. Et peut être ai-je imaginé que je vivais à Manhattan pour rendre tout ceci plus crédible et plus éloigné de ma vie actuelle… Mais après tout ce qui vient de m’arriver, peut être que je pourrais être avec Ryan comme je l’ai été avec Don…

Arrivés devant le capitaine, je ne lâche pas le bras de Ryan et il lui demande de me laisser rester avec lui, lui expliquant que je retrouve peu à peu des souvenirs de moments passés ensemble et que je suis encore sous le choc, et enfin que je lui ai demandé de rester avec lui, de vivre avec lui, tout le temps. Le capitaine est très étonné mais en me regardant, on dirait qu’il fait le lien entre plein de choses et que tout ceci lui parait évident maintenant. Il me sourit et nous fait entrer, en nous expliquant qu’il y a plein de choses à propos desquelles nous devons parler ensemble.

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Ils parlent tout d’abord tous deux seulement, le capitaine commence par lui raconter tout ce qui vient de m’arriver durant ces 3 derniers jours. Je regarde Ryan de temps en temps et il semble très triste pour… il semble triste que tout ceci me soit arrivé, il est triste pour moi. Comme l’aurait été Don, exactement comme lui, sauf que Ryan existe vraiment. Sinon, le reste du temps, je dessine pour me focaliser sur autre chose, pour ne pas risquer de revivre dans ma tête les moments qu’ils abordent ou bien être tentée d’intervenir dans la discussion. Je sais que je pourrais m’exprimer après, ce n’est qu’une question de minutes. Ryan a fait demandé pour moi des feuilles et un crayon à papier, ainsi que les indispensables gommes et taille crayon. Etrangement, je ne lis pas beaucoup, d’après lui, mais je dessine énormément. Et pour ce qui est des dessins que j’ai vu à mon réveil, je les avait fait très récemment - le souvenir me revient et je me vois très bien, dans un accès de rage, jeter au feu tous les autres, ce qui n’avait pas déplut à ma sœur et à ma mère, qui les trouvaient tous trop… bizarres - pour essayer de ressembler aux autres, pour ne plus être une marginale, la fille différente. J’avais d’ailleurs changé beaucoup de choses chez moi, comme l’apparition du maquillage, que je n’aime pas, mais… mais je ne réfléchissais pas, je voulais juste m’intégrer… Et pourtant, je ne me sentais pas mieux, pire qu’avant même ! Ces « amies » ne me semblaient pas sincères et malgré mes efforts, je ne les aimais pas, pas du tout. Mais je pensais que ça passerais, en tout cas c’est ce que je disais à Ryan. Cette phase a durée un mois, un long mois qui s’est achevé le jour où je me suis réveillée après l’accident de la veille, le premier jour dont je me souvienne, il y a trois jours. Evidemment qu’il a raison, je ne veux pas ressembler à ces filles, je veux rester moi-même, tant pis si elles se moquent de moi, ainsi que les autres… Ryan soutient que plus tard, ce sera différent. Il a sûrement raison, les adultes ne sont pas comme ça, enfin, sauf exceptions…

J’ai eu du mal à comprendre que je n’étais pas à Miami mais à Fort Lauderdale, qui fait partie de l’agglomération de Miami, qui est tout près d‘ici. Ryan travaille bel et bien à Miami, ainsi que Franck Tripp, ses autres collègues que j’avais rencontré et même Horacio Caine. Ryan a pris le temps de clarifier certaines choses de ce genre avant de parler au capitaine, et je lui en suis infiniment reconnaissante. J’ai l’impression d’être moins perdue maintenant, je sais qui je suis et je comprends mieux mon passé à court terme, nous n’avons pas eu le temps de remonter bien loin… Il m’a ainsi raconté que j’allais le voir tous les jours, ou presque, après les cours ou le week-end, et que je faisais entre autres mes devoirs à côté de lui, et qu’ensuite je restais autant que je le pouvais, et plus encore le week-end. Mais je me demande comment est-ce que j’ai pu inventer un Don torse nu, ainsi que Ryan ! Et aussi en caleçon ! Je ne l’ai jamais vu comme ça, en tout cas il ne m’en a pas encore parlé si c’est le cas… Certains points restent encore flous, mais bizarrement, j’ai appris qu’Horacio Caine avait eu pitié de moi et me laissait aller et venir à ma guise dans les locaux de la police scientifique. Mais alors, qu’a-t-il fait pour me faire peur et pour que je le déteste ? Puisque c’est ce que je ressentais pour lui dans cette vie imaginaire… J’ai tout de même une drôle d’impression en repensant à tout ceci, comme si j’étais folle, en plus, je ne me souviens pas de ma vraie vie ! C’est tellement étrange…

Un tigre réinventé apparaît sur ma feuille et je suis en train de lui dessiner un mystérieux cavalier lorsque j’entends une phrase qui me fait frissonner.

« Nous allons devoir parler de tout cela à la mère de Mathilde, et si elle n’accepte pas, peut être que nous n’auront pas gain de cause face à à un juge. Les motifs que nous mettons en avant ne relèvent pas de la maltraitance, c’est un peu plus compliqué que ça… »

Je stoppe tout mouvement et déglutis avec peine. Je regarde tour à tour Ryan puis le capitaine et encore Ryan, tandis que ce dernier me prend ma main dans la sienne et la caresse tendrement. Je ne sais pas quoi dire, j’hésite à dire tout haut ce qui me vient à l’esprit mais qui, je pense, ne va pas suffire. Mais je me lance tout de même, avec appréhension.

« Et ce que je ressent vis-à-vis de Ryan et le fait que je ne ressente rien pour ma mère, ça ne va pas suffire ? Et le fait que je ne me souvienne que de Ryan ?

- Je ne sais pas, Mathilde, les liens biologiques sont privilégiés dans la justice, et puis tu as vécu de nombreuses années avec elle, depuis ta naissance !, me rappelle le capitaine. Ce n’est pas comme si tu ne la connaissait vraiment pas. Mais le sujet des souvenirs après ton accident pourrait faire pencher la balance du côté de Ryan, c’est possible. Et peut être que les sentiments que tu éprouve aideront aussi le juge dans sa décision. Nous verrons cela plus tard, d’accord ? Essayons d’abord de s’arranger entre nous, avec ta mère, si tu le veux bien.

- Vu comment elle a écarté l’agent Fint de tout ce qui me concerne et surtout de moi, je doute qu’elle accepte, même si je ne vois pas pourquoi elle réagit comme ça… Le peu dont je me souvienne, grâce à Ryan, me montre qu’elle ne m’a jamais aimé. Alors pourquoi voudrait-elle diriger ma vie et m’avoir auprès d’elle ? Je ne comprends rien…

- Peu importe les raisons, nous ne les sauront peut être jamais, ce qui compte, princesse, c’est que nous feront tout - vraiment tout - ce qui est en notre pouvoir pour que tout se passe bien. Tu passeras peut être la semaine chez elle et le week-end avec moi ou peut être même l’inverse…

- Non ! Je ne veux pas ! Je veux être avec toi, entièrement, pas de temps en temps ! Je refuse de retourner là-bas, avec elles ! Ryan, je ne veux pas te quitter, pourquoi devrais-je vivre avec des personnes qui ne m’aiment pas et me séparer de toi pour retourner avec elles ?

- Mais Mathilde, c’est peut être la seule solution… Et puis, tu n’avais jamais réagit comme ça avant, je sais qu’elles ne sont pas très gentilles avec toi mais… Qu’est-ce qui se passe, ma princesse ? Je ne comprends pas, dis-moi…

- Je ne sais pas, je n’ai pas de souvenirs, ou très peu, des flashs, des images, qui me viennent de temps en temps depuis que tu es arrivé. Je sais juste que je n’accepterais pas de retourner là-bas, jamais ! Je le sens au fond de moi, je ne sais pas pourquoi mais c’est comme ça.

- D’accord, je te crois., me rassure Ryan en me prenant la main. Je te fais confiance, je sais que ton instinct ne te trompe pas. On va appeler ta mère dès maintenant, inutile de perdre du temps. Tu veux sortir le temps qu’on lui parle ?

- Non… merci Ryan mais je préfèrerais rester avec toi. Et puis… Je tiens à m’exprimer quand elle sera là, pour qu’elle sache ce que je ressent. Et puis, comme ça, peut être que d’autres souvenirs me reviendront.

- Je comprends, tu as bien raison. Bon, je vais aller l’appeler, j’ai son numéro.

- Tu ne peux pas l’appeler ici ?, le supplié-je.

- Et bien, je ne sais pas si…, répond-il en interrogeant du regard le capitaine.

- Bien sûr, restez ici et appelez-la, il n’y a aucun souci., accepte celui-ci.

- Merci, capitaine. », disons en chœur Ryan et moi.
Je suis la première à en rire et Ryan et le capitaine m’imitent peu de temps après. Je n’avais pas ri depuis longtemps, je crois. Une fois calmée, je regarde Ryan, sans qui rien de tout cela ne serait possible, et le capitaine, qui m’a offert une chance de retrouver cet homme qui compte tant pour moi. Il a hésité mais il a accepté de laisser une chance à mon histoire, aux souvenirs que j’ai et aux personnes que j’ai citées. Il a cru en moi, finalement ! Tandis que, à côté de moi, debout, Ryan téléphone, je me lève et rejoint le capitaine pour ensuite le serrer dans mes bras. Ce dernier est surpris et ne réagit pas pendant quelques secondes avant de m’enlacer lui aussi, en se levant de son siège.

« Merci. Merci pour tout. Vous m’avez permis de retrouver Ryan, vous avez cru en moi, malgré tout, et vous me soutenez alors que vous me connaissez à peine., lui expliqué-je. Alors vraiment, merci beaucoup, capitaine.

- Je suis content que tu sois heureuse et il ne me paraît pas juste de te priver d’un bonheur tel que celui-ci. Alors c’est tout naturel. Et puis, tu me remercieras quand tout sera fini.

- Je voulais déjà vous remercier maintenant parce que vous avez déjà fait beaucoup. »

En me tournant vers Ryan, je me met à sourire et ajoute à l’attention du capitaine :

« Dans mes souvenirs, je comprenais pourquoi il m’aimais, il avait une bonne raison de le faire. Mais là, j’ai une famille, que je n’aime pas mais j’en ai une, et pourtant il est là, pour moi, à s’inquiéter et à vouloir me prendre avec lui. Je ne comprends pas pourquoi, même si je suis heureuse et que je l‘aime. Mais pourquoi m’aime-t-il autant ?

- L’amour n’est pas une histoire de raisonnement ni de logique, Mathilde. Des personnes s’aiment, de différents manières, sans savoir pourquoi. Et d’autres personnes devraient s’aimer mais ce n’est pas le cas, sans raison parfois, et parfois il y a une explication, mais la logique n’a rien à voir là-dedans. On ne choisis pas et on ne contrôle rien, c’est ça l’amour. », m’explique le capitaine.

Je lui souris, comprenant un peu mieux tout ce bazar qui m’entoure. Je retourne m’asseoir à ma place, à côté de celle de Ryan et il revient s’asseoir lui aussi.

« Elle va bientôt arriver, me dit-il. »

Je n’ai pas envie de la voir, j’aimerais tellement qu’elle n’existe pas… Suis-je un monstre de vouloir une chose pareille ? Il faudra que j’en parle à Ryan après tout ça.


A suivre.........

CRISE CARDIAQUE !!! Elle a inventé Don !!!!!!!!!!!!!!??????????       
Non mais c'est pas possible !!


Elle serait pas orpheline ????

J'ai le cerveaux en compote ....   

Je veux la suiiiiiiiiiiiiiiiite !!! S'il Vous Plaît !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Mon petit   souffre    

     (rires machiavéliques) Merci eddie, j'adooooooore ton commentaire !!!     

Ahaaaaaaah.... Tu verras, tu verras, je ne dirais rien, motus et bouche cousue !   

    Et la suite arrivera plus tard dans la journée........
    

parce que ça te fait rire ? O_o

dans la journée !! Ca va je serais attendre !!!        

Je ris parce que je connais la suite et pas vous !    

--'' c'est méchant pour moi --''

Meuh non !!! C'est sadique, mais je t'aime quand même, ma petite lectrice ! Toi et toutes les autres !  

ça va je te pardonne de ton sadisme ^^ moi aussi je t'aime O' grand auteur de fic sadique avec suspense pour vous faire faire une crise cardiaque !!

Wow ! ça c'est des suites comme je les aime !     
Contrairement à Eddie, mon petit cœur ne souffre pas, il se délecte de tout ce sadisme !   j'adooooorree ce que tu as fait là !
Déjà Ryan existe et elle le connais c'est déjà ça !   et pour Don, elle l'aurait inventé ? j'y crois pas... mais il est peut être mort depuis très longtemps ?    et elle a inventé la suite de leur histoire... 


J'ai vraiment hâte d'avoir la suite de tout ça ! 

    Aaaaaah... J'adore vous faire réflechir, vous provoquer une crise cardiaque ou vous donner des envies de meurtres....       Et..... Voici la dernière suite avant mon départ en vacances.....     La dernière qui soit écrite, d'ailleurs... 

J'ai hâte de voir votre réaction !!!!        

Bonne lecture !!!!!!     



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Ma mère quitte enfin la salle et elle quittera bientôt le commissariat. Je m’affale sur mon siège et pose ma tête entre mes bras croisés, bien calés sur la table. Un mal de tête persistant vient d’apparaître, sûrement dû à la « conversation » que l’on vient d’avoir avec le capitaine, Ryan et ma mère.
Elle est devenue hystérique lorsque Ryan lui a apprit ce que je désirais. Elle m’a alors traitée de folle, tellement de fois que je ne pourrais les compter… Et elle a menacé de me faire soigner. C’est à ce moment-là que j’ai eu le plus peur, je crois. Parce que je doutais de moi, j’avais peur qu’elle dise vrai et que finalement, on m’envoie dans un asile psychiatrique et que… Je ne sais pas exactement comment c’est là-bas, je ne pense pas que ce soit comme autrefois mais tout de même, je ne pense pas que ce soit très… rassurant. Et puis, est-ce qu’il serait possible que je sois vraiment folle ? Mais je n’ai pas envie de quitter Ryan ! Il passerait sûrement me voir quelques fois, au début, pour avoir bonne conscience, mais il serait sûrement ensuite effrayé par la situation et ne reviendrait plus, pensant que je l’aurais oublié. Mais jamais je ne pourrais l’oublier.
Je me suis fortement attachée à Ryan, oui ;  sans raison, oui ; ayant pourtant une famille, oui ; une famille que je n’aime pas et qui ne m’aime pas, oui ; mais je ne me suis pas attachée à tout un tas d’hommes ! ; je ne suis pas agressive envers ma famille ! Même si je la déteste ; et… je me pose la question « Suis-je folle ? », un fou ne ferais jamais cela, n’est-ce pas ?

Cela prouve bien que je ne suis pas folle,   hein ? Dès lors, il est hors de question de laisser qui que ce soit croire ou laisser croire à autrui que je suis folle. Je me battrais pour qu’ils reconnaissent que ce n’est pas de ma faute ; ma famille ne m’aime pas, je ne l’aime pas, Ryan m’aime, je l’aime… Où est le mal ? Et puis, les sentiments, ça ne se contrôle pas. Et… Ryan s’accroupi à côté de moi et me caresse le bras.

« Mathilde, ça va ?

- Oui, j’ai juste un peu mal à la tête, ce n’est rien. …Ryan, je ne suis pas folle, j’en suis sûre, affirmé-je en levant la tête vers lui.

- Je sais, je n’en ai jamais douté, ma princesse., répond-t-il, interloqué. Comment peux-tu penser à une telle chose ?

- Ma mère le crois vraiment, tu penses ?

- Je n’en sais rien, vraiment, je suis désolé, Mathilde… Mais je suis sûre que tu ne l’es pas, d’accord ? Et je ne laisserais personne croire cela, tu comprends ?

- Oui, merci Ryan. Où est-ce que je vais maintenant ?

- Tu vas venir dormir chez moi, c’est déjà arrivé une fois, tu t’en souviens ?

- Non… Pas du tout.  Quand est-ce que c’est arrivé ? Pourquoi ? Et comment a réagit ma mère ? »

Il me fait un grand sourire et me caresse la joue tout en me racontant ces moments :

« Il y avait de l’orage ce jour-là, de violents orages, beaucoup, beaucoup de vent, du tonnerre et même des éclairs de temps à autre. Il faisait très sombre, pourtant nous étions encore en plein après-midi. Tu sortais du lycée et tu venais me voir, à mon travail. Il était beaucoup plus tôt que d’habitude, j’ai cru qu’il s’était passé quelque chose à l’école et que tu t’étais enfuie de là-bas pour venir me rejoindre. Je savais que tu ne sécherais jamais les cours sans raisons, juste pour le plaisir de rater des cours ou par fainéantise, tu n’es pas comme ça. Tu m’as vite rassuré en me disant que les professeurs vous avaient laissé sortir pour rejoindre votre famille, s‘inquiétant de la violence de l‘orage qui ne cessait d‘augmenter de minutes en minutes. Tu m’as raconté que tu t’es précipitée au bâtiment où je travaille, et que tu avais eu peur…

- Qu’il te soit arrivé quelque chose. Alors j’ai monté les escaliers en courant, sans prendre l’ascenseur pour ne pas perdre de temps à l’attendre et pour ne pas risquer de rester piéger dedans, à cause de l’orage. J’étais en sueur quand je suis arrivée, surtout qu’en plus des escaliers, il y avait la chaleur pesante de l’orage et puis la peur, la peur qu’il te soit arrivé quelque chose, à toi, par un cruel hasard et même, que je t’aurai perdu… Je me souviens bien maintenant, de toute cette scène, et surtout des émotions que j’ai ressenti. J’avais tellement, tellement peur pour toi !

- Tu te souviens du reste ?

- Non, je me souviens seulement de cela. Avant et après, c’est le trou noir…

- Et bien je t’ai prise dans mes bras, et je t’ai serrée contre moi, très fort, très longtemps, parce que moi aussi j’avais eu peur de te savoir loin de moi, et j’ai eu peur d’un coup en apprenant que tu avais traversé 1 km et demi sous l’orage pour venir près de moi alors que ta maison n’était qu’à cinq minutes de ton lycée. Après cela, je t’ai demandé pourquoi, pourquoi tu étais venue ici au lieu de rentrer chez toi, comme il était plus prudent de faire. Tu m’as répondu sans hésiter que chez toi, ce n’était pas important, que tu étais venue auprès de moi instinctivement, tout naturellement, parce que c’est moi que tu aimais, parce que j’étais la seule personne qui comptait pour toi, et la seule personne qui t’aimais. Après que l’orage se soit un peu calmé, je n’ai pas voulu prendre de risque en te ramenant chez toi, la trêve ne devait pas durer et l’orage menaçait encore énormément, et j‘avais peur que tu essaie de revenir me voir…parce que tu m‘avais dis vouloir rester près de moi, que tu avais très peur, mais un peu moins avec moi. Alors je t’ai ramenée chez moi, je t’ai donné des vêtements secs, tu as mangé avec moi et tu t’es endormie, sur le canapé. Mais…


- Mais j’ai fait des cauchemars, et tu es venu me voir, et quand je me suis réveillée, tu étais auprès de moi.

- Non… Non, je ne me suis pas réveillé, l’orage faisait beaucoup de bruit, je n’entendais pas tes cris et tes pleurs. Tu as couru dans le noir et tu as déboulé dans ma chambre complètement paniquée et en larmes, et c‘est là que je me suis réveillé. J’ai eu la peur de ma vie ! Tu es venue dans mon lit et t’es blottie contre moi, ensuite tu m‘as raconté tes cauchemars et ton angoisse du noir. Je t’ai rassurée et tu t’es rendormie, sans plus faire de cauchemars. Le lendemain, c’était vendredi. Je t’ai réveillée, nous avons pris le petit-déjeuner ensemble et nous nous sommes tous deux préparés. Je t’ai amenée au lycée, et avant de partir…

- Je t’ai dis que j’étais très fière que tu m’emmène au lycée, que j’étais très contente que tu puisse me souhaiter une bonne journée avant que je n’entre en classe et je t’ai embrassé.

- Oui, et je t’ai embrassée moi aussi, et je suis partit travailler,… bien plus heureux que d’habitude. Et en grande partie parce que TOI tu étais heureuse… J’ai appelé ta mère pour la prévenir et pour qu’elle ne s’inquiète pas mais… Elle ne s’était pas inquiétée et ça ne la dérangeait pas du tout que tu sois ailleurs, elle…

- Elle s’en fichait complètement.

- Oh, Mathilde…

- Je ne suis pas triste pour elle, ne t’inquiètes pas. Je suis triste de ne pas avoir pu être avec toi dès le début. Pourquoi est-ce que je n’ai pas toujours vécu avec toi ? J’aurais préféré, je n’aurais pas voulu échanger ma situation avec n’importe quelle autre, même une famille, sans hésiter. Alors j’espère que maintenant, je pourrais être avec toi, vraiment, tout le temps, comme une famille, une vraie famille.

- Oh, ma princesse… Moi aussi, c’est ce que je voudrais, bien sûr… Le passé ne changeras pas, c’est passé, ce n’est pas important, d’accord ? On sera ensemble, on vivra tous les deux comme une vraie famille, je te le promet.

- Vraiment ? Tu me le promet ?

- Mais oui ! J’en suis sûr parce que je ne permettrais pas qu’il en soit autrement. Jamais, tu m’entends ? Jamais… »

Il me serre fort dans ses bras et je pose ma tête sur son épaule, le visage contre son cou.

« Ryan…

- Oui, princesse ?

- Comment est-ce qu’on s’est rencontrés ? Je ne m’en souviens pas… C’était il y a longtemps ?

- Et bien… Tu cherchais ton chemin, tu étais en plein milieu de Miami et tu cherchais à rentrer chez toi - même si tu n’en avais pas très envie, je l’ai vite vu, c’était flagrant. Tu étais allée voir le coucher de soleil sur la plage et, comme tu ne savais pas comment revenir chez toi, tu t’es aventurée un peu dans la ville pour demander ton chemin. Finalement, tu es retournée sur la plage et tu as attendu, tu regardais autour de toi, tu avançais un peu, dans une direction, dans une autre, tu revenais sur tes pas… J’étais dans une rue qui donnait sur la plage et je t’ai vue, perdue, un peu apeurée aussi, et la nuit tombait peu à peu. Je me suis approché de toi et t’ai demandé ce qui n’allait pas, j’ai été surpris par la détresse que je lisais dans ta voix quand tu m’as avoué que tu étais perdue. Tu étais plus effrayée que je ne l’avais pensé en te voyant de loin… Alors je t’ai ramenée chez toi, après être repassé avec toi au commissariat de Miami pour prendre ma voiture de fonction. Au bout d’un moment, tu m’as paru plus rassurée, plus sereine. Mais plus nous approchions de chez toi, plus tu te fermait sur toi-même. J’ai essayé de savoir ce qui n’allait pas mais tu ne voulais pas me le dire. Grâce au GPS, je n‘ai pas eu à te demander le chemin et je te regardais souvent, tandis que tu étais de plus en plus triste, il faisait nuit quand nous sommes arrivés devant chez toi. J’ai voulu descendre pour t’accompagner jusqu’à la porte et rassurer tes parents ou leur demander de ne pas t’en vouloir mais… tu m’as rapidement interrompu et tu m’as dis qu’il ne fallait surtout pas faire ça. Et que de toute façon, ta mère ne se serait sûrement pas inquiétée beaucoup, voire même pas du tout. Je t’ai alors demandé, en te regardant droit dans les yeux, si ça pourrait te rassurer que je t’accompagne jusque chez toi. Tu as hésité, tu t’es blottie contre moi, alors j’ai cru que tu allais dire oui, mais finalement, tu as dis non, presque en murmurant, comme si tu regrettais ou que tu voulais dire oui. Mais je n’ai pas insisté, je t’ai donné ma carte, au cas où, et puis l’adresse des bureaux de la police scientifique. Et tu y es venue de plus en plus souvent, jusqu’à venir tous les soirs après les cours… C’était il y a… six mois, environ.

- J’aimerais bien m’en souvenir comme toi… Je ne me souviens que de quelques images, des flashs, complètement désordonnées…

- Sois patiente, ça te reviendras, tout doucement. On a le temps, ne t’inquiètes pas.

- D’accord. On rentre ?

- Oui, ma princesse, on va rentrer. Capitaine, commence-t-il en se relevant, j’aimerais vous remercier une fois encore, pour tout ce que vous avez fait pour elle. Ça compte beaucoup pour moi.

- C’est tout à fait normal. J’espère que vous pourrez rester ensemble, pour de bon. On voit bien que vous vous aimez énormément, ça saute aux yeux. Et pardonne-moi, Mathilde, de ne pas avoir cru à…

- Je ne vous en veux pas, Capitaine., le coupé-je gentiment. Comment auriez-vous pu y croire ? Tout n’était pas vrai, en plus, beaucoup était inventé, mais je ne l’ai pas fait exprès ! Et puis vous m’avez cru puisque vous avez accepté que je vois Ryan.

- C’est vrai, en fait, je voulais que ce soit vrai, je voulais que tu ait raison, je ne voulais pas que tu souffre encore, que tu sois malheureuse… Prends soin de toi, Mathilde. Et, lieutenant Wolf…

- Oui, Capitaine ?

- Continuez de la protéger et de l’aimer comme vous le faîtes si bien.

- Vous pouvez me faire confiance pour ça, je serais toujours là pour elle.

- Peut être au revoir, Mathilde.

- Oui, au revoir… », lui répondis-je.

Nous traversons et quittons le bâtiment avec une drôle de sensation. J’ai l’impression que ma vie change, qu’enfin, peut être, je pourrais être avec Ryan et vivre avec lui, et bien sûr être heureuse. C’est tellement dur à croire… En fait, ça paraît surréaliste.

Devant la porte, sitôt celle-ci franchie, je m’arrête brusquement et prends la main de Ryan. Il me regarde, sans comprendre, certainement puisque je commence à l’attirer à l’intérieur du bâtiment que nous venons de quitter…

« Mathilde, mais… Que se passe-t-il ? Qu’est-ce que…

- Ryan, le coupé-je, il faut absolument que je vois l’agent Fint. Il a été si gentil avec moi… Et puis… Bref, tout ce que tu dois savoir pour l‘instant, c’est qu’il m’a protégée et que… Je dois absolument le remercier ! Viens, s’il te plaît.

- Très bien, évidemment que…, commence-t-il, un peu perdu.

- Non, non, chut, s’il te plaît, lui ordonné-je en souriant, il faut se dépêcher.

- Très…très bien » , finit-il.

Je me précipite jusqu’au bureau du capitaine et demande à voir l’agent Fint de toute urgence.

Et, en effet, je n’ai pas eu à attendre très longtemps… Le capitaine l’a appelé et lui a dit qu’il fallait qu’il vienne ici, « de toute urgence », sans lui donner plus de détails.
Lorsqu’il passe la porte, je me poste devant lui et lui adresse un grand sourire, rayonnant du bonheur que j’éprouve, et tout ceci, je sais que c’est grâce à lui. S’il n’avait pas retrouvé Ryan, comme celui-ci me l’a raconté, et s’il ne lui avait pas tout expliqué et… Je lui dois tout ce que je retrouve, Ryan et aussi tout ce que je vais avoir de plus beau, comme la chance de pouvoir vivre avec Ryan.
Il est un peu perdu, je le vois bien. Le capitaine lui dit que ma mère ne sera même pas au courant de tout ceci. Il semble se détendre. Je me précipite vers lui et le serre dans mes bras. Il me serre immédiatement contre lui et me caresse le dos, affectueusement. Au bout d’un moment, je m’écarte doucement et le regarde droit dans les yeux.

« Je voulais vous remercier, agent Fint. Pour tout ce que vous avez fait pour moi… et pour Ryan, aussi. Avant de savoir que vous aviez contacté Ryan pour lui permettre de me retrouver, je souhaitais déjà vous remercier car vous avez fait beaucoup pour moi en moins d’une journée. Enfin… En une soirée et une nuit. Tout d’abord, vous vous êtes occupé de mon cas avec une grande gentillesse, puis vous avez essayé de me réconforter du mieux que vous le pouviez, puis vous m’avez accompagné auprès de la psychologue - qui n’était pourtant pas de cet avis…- et vous m’avez là aussi réconfortée. Ensuite, vous vous êtes assuré que je mange et boive, alors que personne ne vous y obligeait et… et vous avez été très gentil avec moi, vous avez encore une fois essayé de me rassurer, de m’apporter un peu de réconfort. Et ensuite, vous avez passé la nuit à veiller sur moi, sans beaucoup dormir… Et bien sûr, vous avez fait en sorte que Ryan puisse me retrouver, vous l’avez mis au courant de toute cette histoire. Sans vous, je ne sais pas ce que je serais devenue… Alors merci, agent Fint, pour avoir été si gentil avec moi.

- Mais… C’est normal.

- Non, je pense que c’est exceptionnel, et très,  très admirable de votre part. Je suis contente d’avoir croisé votre chemin. »

Et avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit, je l’enlace à nouveau, en essayant de lui transmettre toute l’affection que je ressent pour lui. Puis, toujours blottie contre son torse, je lui murmure :

« Si vous saviez comme j’aurais aimé vous voir quand on m’a ramené ici, après mon escapade d’hier… J’avais peur toute seule et j’étais perdue… Et très triste aussi…

- Je suis désolé, crois-moi, je regrette de ne pas avoir désobéis et d’avoir accepté de rester loin de toi…

- Ce n’était pas de votre faute, je n’aurais pas voulu que vous sacrifiez votre poste pour moi, j’en suis sûre. Et puis vous avez tout de même prévenu Ryan ! C’est beaucoup pour moi !

- Oui, mais j’aurais pu le faire sans rester à l’écart de l’enquête qui te concernait. J’aurais dû rester avec toi, tu étais toute seule dans ce poste… Et tu sais, j’avais de quoi défendre mon poste, ce n’était pas si risqué. Mais je n’ai pas réfléchi à ça. J’ai obéit, sans réfléchir, sans penser une seconde que je pouvais me rebeller.

- Je ne vous en veux pas, vous savez. J’en veux à ma mère, que je ne considère pas comme telle, d’ailleurs, mais apparemment, c’est un fait. Elle n’avait pas le droit de faire ça, c’était injuste…

- C’est vrai, parfaitement injuste. Je suis désolé pour toi, j’aimerais que ce soit autrement…

- Oh, mais vous savez, ça va peut être s’arranger pour moi ! Je vais peut être pouvoir vivre avec Ryan ! Et seulement avec lui, et peut être aussi être sous sa garde ! Et ça, c’est grâce à vous !

- C’est génial ! Ce serait bien, très bien même ! Je souhaite de tout cœur que ça marche, et j’appuierais la demande si je le peux, j’apporterais mon témoignage.

- Oh, merci, agent Fint ! Merci beaucoup !

- Et arrête de m’appeler agent Fint, rit-il, appelle-moi Dean. Et puis tu peux me tutoyer, aussi.

- D’accord, Dean. Merci encore… Tu ne m’oublieras pas, hein ? Tu as beaucoup compté pour moi, alors moi, je ne t’oublierais jamais ! Je ne sais vraiment pas ce que je serais devenue sans toi…

- Oh, mais non, je ne t’oublierais pas, jamais ! Ma petite Mathilde… On restera en contact, d’accord ?

- D’accord. Ça me va. »

Il me serre plus fort encore contre lui et dépose un baiser sur mon front. Il me caresse les cheveux et dit, en riant doucement :

« Comment pourrais-je t’oublier, hein ? Je t’aime bien, va, je ne t’oublierais pas, fais-moi confiance. »

Avant que je ne le quitte avec Ryan, Dean me donne son numéro et m’embrasse une dernière fois. Je le serre fort et longuement dans mes bras et l’embrasse moi aussi.

Après tout cela, nous n’allons pas tout de suite chez lui, il repasse d’abord à son bureau.
En entrant dans les locaux qui me sont familiers, il me vient à l’esprit ceux de Manhattan. Ces derniers existent-ils comme dans mes faux-souvenirs ? Ai-je imaginé le bâtiment de toute pièce ? Ou bien est-ce un hasard ? Ou peut-être l’ai-je vu à la télé ?

En voyant Frank, Calleigh, Natalia, Eric et même Horacio, qui m’accueillent et m’attendent - avec un soulagement sur leur visage qui prouve que je les connais bien et qu‘ils me connaissent bien aussi, - je repense à ma famille, à Manhattan. Mac, Danny, Lindsay, Sheldon et Don bien sûr… Alors, cette famille, je l’aurais inventée ? Ces personnes qui me sont si chères et que j’aime tant, seraient-elles imaginaires ? Et ce que j’ai vécu avec eux ?  Et, …et…. et……………..

Avant que quiconque n’ait eu le temps de dire quoi que ce soit ou de m’approcher, la tête me tourne, d’un seul coup un voile noir se forme devant mes yeux, et je tombe brusquement au sol. J’entends des voix lointaines, je reconnais Ryan à sa façon de me caresser le dos, le visage, puis me serrer contre son torse et son odeur me parviens, avant que je ne perde totalement connaissance.




A suivre..........

celui que je vais tuer c'est Don... même si il existe apparemment pas ... je vais le tuer pour m'avoir fait croire qu'il aurait pu etre papa :'( avec Mathilde.  

j'adore vraiment !
Mais je comprend toujours pas comment elle aurait pu inventer tout ça !  

Si ça se trouve Ryan et tout les autres sont dans le complot !  

Merci Zazou, ça me fait extrèmement plaisir si tu adore !  
Alors comme ça tu vois Ryan comme un méchant.... Je ne dis rien, peut être pas, peut être que si....     
Et......... Que penses-tu de la fin de ce chapitre ?  

la fin du chapitre, franchement, je sais pas quoi en pensé, c'est très mystérieux je trouve  

j'avais loupé le dernier chapitre    

Il est super comme d'hab !!!

Mais la rencontre me fait pensé un peu près la rencontre avec Don donc, elle l'aurait inventé en reprenant un peu près les même éléments ?

Et pourquoi elle demande pas à Ryan si il connait pas un beau policier New-Yorkais aux yeux bleu , Don ? ok y'aurai moins de suspense mais bon ^^

j'attends la suite avec impatience !!     plus que 17-J à attendre ^^

Elle peut PAS avoir inventé l'équipe à Manhattan !!! Je refuse ! CATAGORIQUEMENT   
Purée je veux revoir Dooon !

  

Me revoilà !!!!!    Bonjour à toutes !!!! (et à tous ?)

Merci beaucoup Framboise pour ton charmant commentaire, plein d'émotion et d'impatience.... J'adore !    
 
Tu verras bien, Framboise, la suite ne devrait pas tarder....


   Et bien vous verrez, vous verrez.... Je ne vais quand même pas vous dire la suite !    

Et.... Normalement, cette suite devrait arriver très prochainement, mais il faut me laisser le temps de l'écrire, je ne l'ai pas encore commencée, mais j'ai un bon plan en tête, bien rempli, avec quelques détails... Une partie du travail est déjà fait !

Et j'adore ces idées !!!!          

J'ai hâte de voir vos commentaires !!!


EDIT : Voilà, je l'ai écrite, cette petite suite suspense !  J'espère qu'elle vous plaira et.... que vous serez impatient(e)s d'en connaître la suite ! Et que vous vous poserez des questions.......    

Bonne lecture !!!!!!!!      


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J’aperçois une forte lumière mais rien de plus car je suis obligée de fermer les yeux immédiatement après les avoir ouvert. Je tente de nouveau de soulever mes paupières mais mon corps semble de pas être du même avis et j’ai beau essayer et encore essayer, mes efforts sont vains et mes yeux restent clos. J’entends un sifflement irréel, en permanence et, étrangement, ça ne me fait pas mal. Je laisse mes yeux se reposer un certain temps et retente l’expérience. Je peine à lutter contre la fatigue qui fait tomber mes paupières et plisse les yeux à cause de la lumière crue, mais au moins, j’arrive enfin à les ouvrir. Peu à peu, je commence à sentir une odeur familière, sans arriver à définir son origine ni ce qu’elle représente dans mon esprit, quels souvenirs y sont liés… C’est étrange, et pourtant, je me sens rassurée par cette odeur, j’ai l’impression… d’avoir besoin de la sentir, de ne pas pouvoir vivre sans. Comment une odeur pourrait m’être indispensable ? Ça n’a pas de sens… Enfin mes yeux s’adaptent à cette étrange luminosité et je peux les ouvrir complètement. Une machine avec des courbes qui bougent et changent sans interruption, des murs blanc-gris, un lit une place sur lequel je me trouve allongée… Tout ça me dit quelque chose…

Une chambre d’hôpital. Oui, c’est exactement ça. Je me rappelle avoir fait un séjour à l’hôpital il y a quelque temps… Mais était-ce réel ou imaginaire ?

Je ressent une douleur sur le côté gauche de mon dos, je me tourne sur le dos, puis sur le côté droit et…

Quelqu’un est assit sur une chaise près de mon lit. Je tourne la tête sans essayer de voir de qui il s’agit. Je ne sais pas si je veux le savoir… Brusquement, le sifflement cesse et je me met à entendre toutes sortes de bruits : des pas, plus ou moins éloignés, des voix lointaines, des bips provenant de la machine, à laquelle je suis apparemment reliée, par trois fils se terminant par des pastilles collées sur mon torse... Mais qu’est-ce qui m’arrive ? Qu’est-ce que je fais ici ? Qu’est-ce qui se passe ? Ma respiration s’accélère et les bips de la machine deviennent de plus en plus forts et de moins en moins espacés. J’entends alors des pas qui approchent, très vite. Je ferme les yeux et avant que je fasse un geste, une main se pose sur mon bras droit.
Je pousse un crie de stupeur et instinctivement, me retourne pour voir ce qui m’a touché.

Don… Don !

Je suis surprise de le voir là, à côté de moi, je ne comprends pas ce qui se passe... Je devrais être avec Ryan, à moins que....
Malgré toutes ces questions et ma grande stuppeur, ma respiration se calme peu à peu et les bips de la machine redeviennent supportables et plus espacés. Les pas s'éloignent, à mon grand soulagement.

Je regarde Don dans les yeux :
« Je rêve encore, hein ? Don, je sais que tu n’existe pas, je sais que j’ai imaginé tout ça mais tu sais,… »

Il m’interrompt rapidement :

« Non, ma puce, non, c’est ce que tu viens de vivre qui est un rêve… Oh, j’ai eu tellement peur de te perdre, Mathilde !, s’exclame-t-il brusquement en me serrant dans ses bras. J’ai cru que… Mais tu es réveillée maintenant ! Oh, je suis désolé, Mathilde, tellement désolé… Tout est de ma faute, je… »

Ma tête me tourne et ses mots deviennent lointains et incompréhensibles. De nouveau le sifflement se fait entendre et ma vision se trouble avant qu’un voile sombre l’envahisse de nouveau et je perds connaissance.


J’ai l’impression qu’il ne s’est écoulé qu’un court instant depuis que je me suis évanouie en vrai, à Miami, mais peut être que ce n’est pas exactement comme ça que ça s’est passé. En tout cas, lorsque j’ouvre les yeux, il fait sombre et des lumières sont allumées dans la pièce. Je reconnais la salle de repos de Miami, où l’on mange et regarde la télévision. Je suis sur un des canapés et je sens qu’on me tient la main. Je cesse de regarder le plafond et tourne la tête.

« Ryan… », murmuré-je.

C'est avec un immense soulagement que je le vois. Il est auprès de moi, accroupi, silencieux, l’air inquiet, sa main caressant la mienne et l’autre posée contre ma joue.
Les larmes me montent aux yeux, je me redresse pour passer mes bras autour de son cou et les larmes coulent doucement, silencieusement.

« Tu te sens mieux, ma princesse ?

- Oui, mais je suis perdue… J’ai encore rêvé de cette vie imaginaire, j’étais à l’hôpital et Don me disait qu’il était désolé, il le répétait, il disait que c’était de sa faute, qu’il avait eu peur de me perdre… Ah, et il affirmait que j’étais réveillée, que ce que je vivais avec toi était un rêve et que j’étais réveillée, avec lui, reliée à cette machine…

- Du calme, du calme, tout va bien, Mathilde, c’est fini. Tu es là, bien réveillée, avec moi. Tu as mal quelque part ?

- Non. Tu sais, dans ce rêve, j’avais du mal à ouvrir les yeux, mes paupières étaient si lourdes… Je ne comprends pas…

- Ce n’est qu’un rêve, princesse, juste un rêve, d’accord ? Ne t’inquiètes pas, je suis là, je ne te quitte pas une seule seconde.

- Merci, Ryan. Merci. …Je t’aime très, très fort.

- Moi aussi, princesse, je t’aime plus fort que tout. »

Il dépose un long baiser sur mon front et me serre plus fort contre lui.
Quelques minutes plus tard, une fois calmée, je lui demande :

« Quelle heure il est ? Il fait sombre d’un coup…

- Oh, c'est que tu es restée longtemps inconsciente. Il est déjà 19 heures, princesse. On a appelé un des médecins légistes de l'équipe peu de temps après ton malaise, pour qu'il vérifie que tu ailles bien, j’avais peur que ce soit grave, que ce soit lié à l’accident d’il y a quelques jours… Mais il m’a rassuré et m’a dit que tu étais seulement fatiguée et que les évènements de ces derniers jours t’avaient profondément bouleversé. J’ai demandé aux autres de nous laisser seuls et je suis resté près de toi à attendre que tu te réveille. Ne t’inquiètes pas, bientôt tu iras mieux, ce n’est que passager. Ce ne sera plus qu’un souvenir dans peu de temps. Rendors-toi, tu as encore besoin de te reposer, tes yeux se ferment tout seuls. Ne lutte pas, je reste près de toi, tu ne risques rien, d’accord ?

- Mais Ryan… J’ai peur de me retrouver de nouveau dans cette vie imaginaire, avec ces personnages imaginaires, que… excuses-moi, Ryan… j’aime ces personnes, même si elles sont imaginaires, je les aime tellement… Je ne comprends pas ce qui se passe et je n’ai pas envie de revivre ça…

- Ce n'est pas grave, princesse, je ne t'en veux pas, je comprends. Et tu sais, ce ne sont que des mauvais rêves, Mathilde, il ne peut rien t’arriver… Ecoute, si tu as très très peur, tu n’as qu’a te pincer, comme ceci. »

Il me pince le bras en disant ces derniers mots.

« Aïe ! Et… Et ça marche vraiment ? Je me réveillerais ? Tu en es sûr ?

- Sûr de chez sûr, promis. N’aie pas peur, je reste là. Et si je vois que tu fais un mauvais rêve et que tu ne te réveilles pas, je te réveille moi-même, ça te va ?

- Oui, c’est d’accord. Merci, Ryan.

- De rien, ma princesse. Dors bien. »

Je l'embrasse une dernière fois sur la joue, longuement, avant de laisser retomber ma tête sur le canapé et malgré quelques appréhensions, je me rendors vite.




A suivre..........

Attends je suis un peu perdu !

J'ai quelques théories.

1:Si j'ai bien compris elle serait tombé dans un coma dans sa vie avec Don. Ce qui expliquerait du'n côté ses longues rêves avec Ryan et sa mère très antipathique ! Et ce serait une très bonne nouvelle...

2:A moins que ce soie le contraire comme tu essayerai de nous faire croire. Que Don est un rêve et que Ryan et la mère antipathique soie la réalité... ce qui n’est pas si bon que ça

3: Ou alors ,mais c'est tordu par les cheveux : dans les deux cas ,c'est un rêve ,ce qui serai encore pire !

4: Et si Don était quelqu'un d'autre dans la vie avec Ryan et qu'il existait mais pas sous le nom de Don et qu'il travaillerai bien dans la police mais pas NY... Ce qui pourrait être une sorte de rêve mais avec de vrai personne ( ce qui est e,core plus tordu par les cheveux...)

Et là, j'ai plus d'idée...

Mais j'attends la suite avec impatience pour enfin tout comprendre!