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| "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] | |
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Auteur | Message |
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eddie♥ '' Si ma folie n'est permise ; Elle n'en est que plus exquise ''
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mar 25 Juin - 10:26 | |
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| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
Perso(s) Préféré(s) : Don Flack ! Nombre de messages : 887 Age : 28 Date d'inscription : 15/11/2009 Réputation : 0 Points : 17339
| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mar 25 Juin - 10:28 | |
| Bientôt, promis ! Mais tu sais, cette partie est particulièrement difficile à écrire, car j'invente tout au fur et à mesure, difficile d'imaginer les péripéties, ce n'était pas prévu au tout départ (comme beaucoup de passages.... , j'ai l'impression d'en dire trop... ) Bref, ne t'inquiète pas, je sais comment ça se finit ! Mais tu ne le sauras pas tout de suite !! :P Bon aller, stop, j'arrête, je vais finir par en dire VRAIMENT trop Enfin, merci pour tous ces compliments ! Et oui, je suis sadique avec mes lecteurs ! | |
| | | eddie♥ '' Si ma folie n'est permise ; Elle n'en est que plus exquise ''
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mar 25 Juin - 10:33 | |
| comme beaucoup d'auteur ... Moi pour m'a première fic certains passages ne devaient pas être là, mais bon Franchement pour moi si t'en dis trop c'est pas grave !! c'est justement mieux !! tu donnes des détails il arrive plein de truc ! une histoire n'est pas super quand il n'y a pas beaucoup de péripétie non ? Et tu ne veux pas me le dire ? n'aie pas peur , dit ^^ (je tente le tout pour le tout ) J'ai remarquer que beaucoup de fics sur le forum sont sadique | |
| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mar 25 Juin - 10:39 | |
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Dernière édition par mathilde517 le Mer 26 Juin - 18:01, édité 1 fois | |
| | | eddie♥ '' Si ma folie n'est permise ; Elle n'en est que plus exquise ''
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| | | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mar 25 Juin - 10:46 | |
| Sache que les larmes et la corrution des photos de Don en cadeau.... ) ne marchent pas avec moi !!! J'écris quand j'écris et je poste quand je le veux (et le peux... ) Mais sinon... Pour ce qui est des photos de mon Don adoré.... J'ai remarqué que cela m'inspire ENORMEMENT Alors m'en offrir fait tout de même est tout de même bénéfique pour tout le monde... D'ailleurs, j'en ai reçu beaucoup de mes lecteurs, tu peux le voir sur des pages plus anciennes de cette fic. N'hésites pas ! | |
| | | eddie♥ '' Si ma folie n'est permise ; Elle n'en est que plus exquise ''
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mar 25 Juin - 11:27 | |
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| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mar 25 Juin - 18:01 | |
| Aaaaahhhh.... Merci, noble lectrice Voilà qui me contente amplement, surtout que je n'avais pas certaines... Merci bien, peut être que ceci pourra accélerer l'écriture de la prochaine suite et m'inspirer | |
| | | eddie♥ '' Si ma folie n'est permise ; Elle n'en est que plus exquise ''
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mar 25 Juin - 18:20 | |
| de rien !! et c'est normal j'ai des perles dans mes dossiers ^^ J'adore ta dernière phrase !! | |
| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mer 26 Juin - 17:59 | |
| Voilà une suite !!!! Mais la prochaine n'est pas commencée, et je ne l'écrirais pas aujourd'hui, il faudra attendre un peu... Je te préviens tout de suite, parce que j'ai besoin d'un peu de répit après ce travail intenssif ! Et je crois que vu la qualité du travail que je viens de fournir, je l'ai bien mérité ! Et peut importe ce que tu diras, je ne mettrais pas de suite aujourd'hui, non non ! Même pas une toute petite, le suspense restera tel quel ! Voici cette fameuse suite, fraichement finie !!! Un peu courte, peut être... Bonne lecture !!! ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Je me réveille en sursaut, les cheveux collés aux tempes, trempée de sueur et respirant à une vitesse folle. Il fait encore nuit noire, aucune lueur n’entre dans la pièce. Je calme un peu ma respiration, me demandant tout de même où je suis. Je me lève, malgré la peur que la pénombre provoque en moi, et tente de trouver une lumière ou une porte, pour enfin y voir quelque chose et essayer de savoir où je suis. La respiration haletante, je cherche en vain un interrupteur. Le noir complet commence à me peser énormément, et ma respiration accélère encore d’un cran lorsque je bute contre quelqu’un. Je retiens un cri de justesse et recule précipitamment, espérant l’impossible. Mais évidemment, des bruits de pas s’approchent, alors que je recule encore, jusqu’à me cogner à un mur. Je gémis et ferme les yeux, mon cœur battant à tout rompre dans ma poitrine, si fort que j’ai peur que l’inconnu l’entende aussi. Je me laisse glisser à terre, sans vraiment savoir moi-même si j’ai encore de l’espoir ou si je suis totalement désespérée. J’entends que la personne face à moi s’accroupi, tout près de moi. Je voudrais ne pas faire un bruit mais ma respiration est haletante. Une main me touche le bras. Je hurle et me débat tandis que l’individu s’éloigne rapidement. Je m’arrête, stupéfaite et ne bouge plus. C’est étrange… Tout d’un coup, la lumière se fait et devant moi, arrive l’agent Fint. Je pousse un long soupir de soulagement et mets quelques minutes à calmer ma respiration. « Excuses-moi, Mathilde, je ne voulais pas te faire peur, c’est juste que j’ai été surpris de te voir debout en pleine nuit. - D’a…d’accord. Je ne t’en veux pas, ne t’inquiètes pas. - Tant mieux. Alors, pourquoi est-ce que tu es levée à cette heure-ci ?, demande-t-il en me tendant la main. - Je… J’ai… j’ai peur du noir., lui avouais-je en me relevant avec son aide. Je me suis réveillée après avoir fait un cauchemar mais… je ne m’en souviens pas, je ne m’en souvenais pas à mon réveil. En tout cas, j’avais très peur et je ne voulais pas rester dans le noir. Mais je ne trouvais pas d’interrupteur ni de porte à ouvrir pour avoir de la lumière… Excuses-moi si je t’ai réveillé… - Ce n’est pas grave, ce n’est rien du tout, et puis ce n’est pas de ta faute. - Est-ce que tu es resté là toute la nuit ? - Oui, je n’ai pas quitté une seule seconde. J’avais peur que tu cherche à t’enfuir ou que tu prenne peur en te réveillant. - Tu as pu dormir un peu ? - Un peu, oui, c’est gentil de t’en inquiéter. Mais toute cette histoire m’a empêchée de bien dormir. C’est assez incroyable, et peu courant. - Oh, je suis désolée… Mais si je ne retourne pas dans leur maison, où est-ce que j’irais ? - Dans un foyer d’accueil ou dans une famille d’accueil, selon… - Quoi ? Non ! Non, s’il vous plait ! J’y suis déjà allée, quand une femme a fait croire aux affaires internes qu’il me maltraitait - ce qui est totalement faux, jamais il ne lèverais la main sur moi ! - mais je me suis enfuie et ils m’ont cherché à travers toute la ville ! Quand Danny m’a retrouvée, il m’a ramené au commissariat et Don est enfin arrivé et je suis restée avec lui, parce les affaires internes l’ont cru et il a été innocenté. Alors si vous m’envoyez là bas, je m’enfuirais ! - Et où iras-tu ? Ici ? - Non, ça je ne pense pas. Vous ne me croyez pas et c’est VOUS qui voulez m’envoyer là-bas ! - Moi ? - Vous, les policiers de ce commissariat. Je veux retourner avec Don ! Et avec Danny, Mac et tous les autres ! - Et où est-ce qu’ils sont ? - A New York, dans Manhattan. Ils doivent être inquiets, ce n’est pas un rêve, je le vois bien… On m’a kidnappée et on les a effacés du fichier du gouvernement pour me déstabiliser et pour que je perde tout espoir ! Et aussi pour qu’on ne me croie pas, ici ! Et peut être qu’on les retient prisonniers ! Don, Danny, et les autres, et même Ryan et Franck ! Tous ceux que je connais ! Tous ceux qui pourraient s’inquiéter pour moi ! Et ils ont envoyé un faux message aux patrons de chacun pour fausser les pistes et que personne ne s’inquiète à leur sujet ! Et ils ont effacé mon dossier et l’ont remplacé par un faux, relié à celui de ces femmes. Je ne sais pas pourquoi ils ont pu faire ça… - Et les photos qu’ils ont de toi ? - Ils ont pu les prendre quand j’étais endormie et les trafiquer, c’est facile ! Adam l’a fait une fois, il a même réussi à le faire sur une vidéo pour tromper un suspect ! - Mathilde… Tout ce que tu me raconte là est impossible, tu le sais, hein ? - Non ! Comment expliquez-vous tous mes souvenirs, sinon ? Et mon absence de souvenirs de la vie dont vous me parlez ? Vous n’avez aucune explication, c’est tout ! Et c’est plus facile de croire leur histoire que la mienne ! Je vous déteste ! » Avant qu’il ne puisse dire ou faire quoi que ce soit, je m’enfuis en courant en ouvrant vite la porte et en m’éloignant aussi vite que possible de lui. Il ne doit pas y avoir grand monde qui connaisse mon histoire, ici, je pourrais facilement sortir. Je ralentis face à l’ascenseur et prends un air naturel, en attendant que la cabine arrive à cet étage, comme si de rien était. Lorsqu’enfin les portes s’ouvrent, j’entre rapidement mais sans éveiller les soupçons. Je ferme vite les portes et appuie sur le rez de chaussée. Je soupire mais me redresse vite en me souvenant de quelques détails d’importance. J’appuie une nouvelle fois mais sur le bouton du parking à présent. Je risque moins de me faire attraper là-bas. Je croise les doigts pour qu’aucune personne qui connaît mon histoire n’appelle l’ascenseur entre temps. Finalement, lorsque j’arrive en bas, je me dis que j’ai eu beaucoup de chance. Je n’ai vu personne que j’ai déjà croisé hier et personne n’a rien soupçonné. Je sors vite de l’ascenseur et me dirige vers la sortie, indiquée clairement en haut du mur. Génial, je vais y arriver ! Par contre, où est-ce que j’irais ensuite ? Je ne peux pas prendre l’avion… Et le bateau ! Non… Je ne crois pas qu’on puisse aller de la Floride à New York par bateau… Mais en car, oui ! Il faut donc que je trouve un car en direction de New York ! Ça ne devrait pas être un problème… Je sursaute en voyant une voiture démarrer juste à côté de moi mais me détends lorsque je la vois s’éloigner dans la direction opposée. J’arrive enfin à la sortie du parking, et il fait à moitié jour. J’espère que je ne vais pas croiser des personnes mal intentionnées… J’ai tellement de chance que ça pourrait bien arriver ! Mais il ne faut pas que je soit défaitiste, non, je doit être optimiste pour réussir ce que j’entreprends ! Bon, ça ne doit pas être très compliqué, si ? Je m’avance au hasard dans une rue, à l’opposé de celle que j’ai pris pour arriver ici hier. Il est hors de question que je m’approche du lycée ou de la maison des inconnues qui disent être ma famille ! Bon, est-ce que je vais trouver un plan cette fois ? A suivre......
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| | | eddie♥ '' Si ma folie n'est permise ; Elle n'en est que plus exquise ''
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mer 26 Juin - 18:40 | |
| C'est pas un rêve Mais qui à bien pu faire ça ?? Et pourquoi ?? Et qu'est ce qu'il va lui arriver à la p'tite Mathilde ? Et Flack il est où ?? C'est une méga suite !!! J'attendrai que tu écrives la suite avec patience Et si tu veux | |
| | | ZazouloveFlack We do wrong but we do it well. We are sadistic
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Ven 28 Juin - 16:15 | |
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| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Sam 29 Juin - 18:38 | |
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Sam 29 Juin - 19:12 | |
| De rien Mathilde , prend ton temps surtout si c'est aussi bien pendant ce temps on réfléchit | |
| | | eddie♥ '' Si ma folie n'est permise ; Elle n'en est que plus exquise ''
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Sam 29 Juin - 20:14 | |
| De rien !! C'est normale ta fic est juste une perle ! *-* Je réfléchis mais je trouve pas Sadique!! Et je t'aime aussi chère auteure !! | |
| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Sam 29 Juin - 23:22 | |
| Tu as posté 2 fois ton message eddie En tout cas, merci beaucoup ! "une perle" ....... , c'est génial.... Merci, grande lectrice. Et puis... Oui, je suis sadique et j'adoooooore ça.... Et puis cherche encore, encore, encore, encore, encore, encore...... Et encore ! N'arrêtes que quand la suite sera postée, en tout cas cherche dès que tu penses à ma fic | |
| | | eddie♥ '' Si ma folie n'est permise ; Elle n'en est que plus exquise ''
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Dim 30 Juin - 12:40 | |
| y'a que moi pour faire ça quoi De rien !!! j'imagine que ça te fait plaisir de torturer l'esprit de tes chères lectrices Je chercherai beaucoup alors ... | |
| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Dim 30 Juin - 19:11 | |
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| | | eddie♥ '' Si ma folie n'est permise ; Elle n'en est que plus exquise ''
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Dim 30 Juin - 20:30 | |
| sympa mais bon comme tu n'es pas la seule sadique sur le fofo je peux pas t'en vouloir :p | |
| | | Framboise "In my darkest moment when all seems lost. You are at my side."
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mer 7 Aoû - 1:35 | |
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| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mer 7 Aoû - 9:26 | |
| - Framboise a écrit:
- J'ai adoré la suite de cette histoire qui m'est revenue en tête directe. La pauvre Mathilde n'est JAMAIS tranquille la pauvre, tu l'as maltraite
Exactement !! C'est ça ! Pour le retard, mieux vaut tard que jamais ! Même si je suis très contente de pouvoir mettre les suites que j'ai écrites Je suis super contente que ça te plaise Framboise ! Et ça me fait plaisir de savoir que tu as aimé le moment d'appréhension avant la rencontre avec Sam (quelle horreur ! , la pauvre ! .......... ) et aussi.... Le moment où elle est de nouveau ENFIN à New York ! Mais pas pour longtemps, comme vous l'avez remarqué !!! Un monde parallèle ??? Tu es sûre ? Je ne sais pas, ce n'est peut être pas ça....... Mais je ne dirais rien avant longtemps ! Vous allez vite avoir des suites !!! Mais pour le suspense, je n'en poste qu'une, sinon je pourrais au moins en poster 2, ou 3, je ne sais plus ! Merci encore Framboise, et re-merci à toutes les autres !!! Donc sans attendre......................... quelques mots tant attendus......................... Voici la suite !!!! En espèrant qu'elle vous plaira à toutes, qu'elle vous fera attendre impatiemment et... qu'elle vous fera pleurer peut être ? Angoisser ? Frissonner d'impatience ? Mais pas que d'impatience... Vous vous poserez beaucoup de questions aussi, beaucoup beaucoup.... Accrochez-vous bien !!! J'ai hâte d'avoir vos commentaires, pour savoir ce que vous en avez pensé Bonne lecture !!!! ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Trois rues plus tard, je vois ENFIN un plan de la ville ! A croire que ça n’arrive que quand on est vraiment désespérée…et totalement seule… Je vois le petit point marqué « vous êtes ici » et cherche une voie de cars. Finalement, je regarde la légende en bas et scrute de nouveau la carte. Brusquement, je regarde aux alentours, au cas où je verrais un policier, ou deux ou trois, ou une de leurs voitures, est-ce qu’ils en ont lancé à ma poursuite ? Même si je sais que je ne risque rien avec eux, je n’ai pas envie de revoir cette femme qui prétend être ma mère et la fille qui l’accompagne. Et puis il faut que j’aille à Manhattan, là-bas, je retrouverais sûrement le patron de Don et j’irai lui raconter ce qui m’arrive. Il faut absolument que j’arrive à une station de car longue distance avant la nuit, et je préfèrerais être dans le car pour passer la nuit… Si en plus il pouvait partir dès ce soir pour New York, ce serait parfait ! Mais il faut déjà m’y rendre. Lorsqu’enfin j’en trouve une non loin de ma position, il s’est écoulé une bonne vingtaine de minutes. A en croire l’échelle du plan, ce serait à environ 4 km, c’est pas génial, mais c’est largement faisable, c’est évident que ce genre de car ne part pas de n’importe où et que la ville n’a pas une vingtaine de stations de car longue distance… Je devrais mettre environ… une heure. En marchant vite et si je ne me perds pas… Oh, j’espère ne pas me perdre ! Je me dirige vers la rue indiquée par le plan et commence à avancer. Je ne sais pas si il y a des cars pour New York tous les jours, j’espère que oui. Sinon je crois que je n’aurais pas d’autre choix que de retourner au commissariat, je ne vais tout de même pas passer la nuit dehors ! Mais si j’y retourne, c’est sûr que je devrais y rester et qu’ensuite j’irais où ils m’enverront, sans pouvoir m’enfuir cette fois et puis… Oh, je ne veux pas y penser… J’aimerais tellement que tout se passe parfaitement bien, exactement comme je l’avais prévu… Face à un carrefour, j’hésite. Est-ce que je dois aller à gauche ou continuer tout droit ? Ne serait-ce pas pour le prochain carrefour que je dois tourner ? Je ne sais plus trop. Et si je demande mon chemin, je ne sais pas si… Je ne sais pas pourquoi mais il me semble soudain que je ne devrait pas demander mon chemin, mais pourquoi, ça je n’en sais rien. Toutefois, je suis mon instinct et ne demande rien à personne et me fie à ma mémoire. Je tente de continuer tout droit, puis de tourner à gauche, puis encore tout droit sur plusieurs rues… Finalement, deux heures plus tard, j’arrive enfin à destination. Ou bien est-ce une autre station ? Ou bien ai-je pris un chemin différent et plus long ? En tout cas, j’y suis. Je m’avance vers le petit bâtiment et pénètre dans une sorte de salle d’accueil. Je demande quand est-ce qu’il y a un car pour New York aujourd’hui et on me répond qu’il y en a un dans quelques heures. On m’indique sur quelle voie et je ressort après avoir remercié la réceptionniste. J’attends devant l’arrêt de bus et au bout de quelques minutes, je m’assieds par terre et commence à regretter de ne pas avoir de livre. Je n’ai rien à faire, il n’y a rien à explorer et je n’ai pas envie de penser à quoi que ce soit car mes pensées me ramèneront toujours à ma situation actuelle et à Don, qui me manque terriblement… Je pense vite à autre chose, à n’importe quoi, aux arbres, aux oiseaux, au car, au trajet d’ici à là-bas… Tout sauf à Don. Le temps passe lentement, il ne s’est écoulé qu’une demi-heure alors que je jurerais que je suis ici depuis deux ou trois heures. Si seulement j’avais quelque chose pour m’occuper l’esprit… N’importe quoi. Finalement, mon esprit se met à vagabonder, à inventer une histoire au moindre bruissement de feuille, au plus petit son de pas éloigné, à la vue d’un oiseau ou d’un insecte, ou… L’esprit s’adapte, l’esprit fait tout pour que tout aille pour le mieux. Lorsque je reviens à la réalité, le car arrive et on m’autorise à monter dedans. Le conducteur s’étonne de me voir sans le moindre bagage, je lui dit que j’ai tout ce qu’il me faut là-bas, je n’ai pas besoin d’emmener quoi que ce soit, j’ai tout là-bas et rien ici… Les yeux embués et des souvenirs mélancoliques plein la tête, je me dépêche de monter et d’atteindre un siège avant que les larmes ne coulent. Lorsqu’elles roulent sur mon visage, pas un sanglot ne s’échappe de ma gorge, pas un gémissement, pas un seul bruit. Je pleure silencieusement, jusqu’à ce qu’enfin le car démarre, avec une vingtaine ou une trentaine de voyageurs à son bord. Je me ressaisis en sentant le véhicule avancer, en voyant la rue changer ; j’y suis arrivée. J’ai réussi, j’ai atteint la station de cars longue distance et je suis assise dans celui qui va me ramener à New York, chez moi. Je pousse un soupir de soulagement. Je ne suis pas sûre de retrouver tout de suite ma famille, Don, Danny, Mac, Lindsay, Sheldon… Mais au moins, je serais dans une ville que je connais. Je connais vaguement quelques policiers qui travaillent avec Don, j’ai déjà vu son patron, un grand homme baraqué, l’air dur mais très gentil. Et eux, ils me croiront, car ils les connaissent, ils connaissent mon histoire, ils me connaissent, ils… Tout va bien se passer à présent, c’est sûr. Je me met à sourire, très légèrement, puis mon sourire s’étire jusqu’à être un très grand sourire. La dernière fois que j’ai souri, c’était quand j’ai vu mes cheveux ondulés de nouveau, je me sentais moi-même et j’étais moins déboussolée. A ce moment-là, je croyais encore que c’était un rêve. Mais un rêve, ce n’est pas aussi long, si ? Et puis… Oh, tout de même, c’est compliqué… Mon sourire s’évanouit une fois encore et je regarde le paysage urbain défiler lentement. Vivement qu’on s’éloigne d’ici, vivement qu’on arrive à New York… Vivement que je sois au commissariat de Manhattan. Le soleil se couche lentement, et je le vois clairement entre les maisons luxueuses des quartiers que nous traversons. Nous… Qu’ils traversent, les autres, et moi aussi, mais nous… Il n’y a pas de « nous » . Je me sens terriblement seule et même si je suis fatiguée, je ne dormirais pas, non, pas une seule seconde, même lorsque le soleil sera complètement couché et que les étoiles illumineront le ciel, ou bien que les nuages les masqueront, peut importe, je ne fermerais pas un œil de tout le trajet ; j’ai trop peur. Je ne me sens pas entourée, je suis avec d’autres personnes, mais je me sens seule, je n’ai pas assez confiance, je ne suis pas en confiance avec… Je ne sais pas, j’ai un mauvais pressentiment, je crois… Je déglutis avec difficulté, et espère me tromper. Mais si j’ai un mauvais pressentiment, alors cela veut dire que mon répit aura été de courte durée. Pourvu que ce ne soit rien, pourvu que je me trompe… Je sursaute lorsque le véhicule s’arrête, brusquement. Il reste un long moment arrêté et les gens commencent à s’agiter, à marmonner, à se questionner à voix haute, à s’impatienter… Moi, j’ai juste peur. Peur que ce soit lié au mauvais pressentiment que j’ai encore, peur que ce soit lié à mon « évasion », peur de ce qui pourrait se passer, peur de ce qui pourrait m’arriver, à moi. Terriblement peur. Je n’ose pas regarder à la vitre, j’ai peur de ce que je pourrais voir ou que l’on me voit. Je baisse les yeux et regarde mes pieds. Mes ballerines, enfin… Les ballerines que j’ai trouvé dans ce qu’ils disent être ma chambre, pourtant dans une maison inconnue et un quartier que je n’ai jamais vu. J’ai l’impression de récapituler dans ma tête tout ce qui m’est arrivé depuis mon réveil dans cette maison que je ne connais pas, comme s’il allait m’arriver quelque chose d’horrible, comme si… J’entends des voix qui viennent de l’extérieur du car, plusieurs voix, de nombreuses voix qui retentissent dans la nuit. Je ne comprends rien mais elles semblent se rapprocher. Je me tasse un peu, lentement, machinalement, presque inconsciemment. Les portes du car s’ouvrent, on monte à bord, des pas, plusieurs personnes marchent dans le car, au milieu de l’allée maintenant, puis de nouveau vers l’avant du car. Je ne regarde rien d’autre que mes pieds, je me force à ne pas dévier mon regard, de peur que tourner la tête ne montre mon visage et que tout soit joué à cause de ce petit détail, de ce petit geste machinal de curiosité. Puis les pas s’arrêtent, brusquement, non loin de mon siège, entre l’avant et le milieu du véhicule. Je respire sans bruit, lentement, essayant de garder mon calme, de ne pas avoir peur. Ce n’est peut être qu’une coïncidence, ou bien un contrôle habituel, qui n’a aucun rapport avec moi. Une main se pose juste devant mon visage, sur le dossier devant moi, me faisant brusquement lever la tête. Le souffle court, je regarde avec effarement la main d’homme qui n’est pas là par hasard. Ils savent qui je suis, du moins ils savent qu’ils faut me retrouver, que je ne dois pas partir. Je suis piégée. « Viens avec nous, Brenda. » C’est l’homme qui est juste à côté de moi qui vient de donner cet ordre. Sa voix ne m’est pas familière, et cet ordre ne m’est pas adressé. Je suis étonnée, plus surprise qu’effrayée à présent. Brenda… Ce prénom me dit quelque chose, vaguement, de façon lointaine… La main se pose sur mon bras, sans le serrer, juste posée là, pour me faire réagir. Mais pourquoi, je ne suis pas… « Je ne m’appelle pas Brenda, je m’appelle Mathilde., énonçé-je sans trembler, étrangement. - Mathilde, c’est ton deuxième prénom. Tu t'appelles Brenda, je le sais. Maintenant suis nous, on rentre au commissariat, c’est fini. - Non, je dois aller à New York, les gens que je connais sont là-bas, ils pourront… - Tu n’as jamais été à New York, tu as toujours vécu ici et tu n’as jamais quitté la Floride, on nous a tout raconté à propos de ton histoire. Maintenant, il faut rentrer. Viens avec moi., dit-il fermement. - S’il vous plait, croyez-moi, je ne connais personne ici, c’est une grande manipulation, je n’ai aucun souvenir, je dois retourner à Manhattan… » Il me prends le menton entre ses doigts, à l’aide de son autre main, sans violence mais fermement. Il tourne mon visage vers lui et en me regardant droit dans les yeux, il dit avec fermeté : « Maintenant, on s’en va. On retourne au commissariat et on t’emmène avec nous, et sans discuter. Sois gentille, je n’ai pas envie de t’emmener par la force… » Je me lève lentement, avec hésitation, et il m’entraîne à sa suite, me tenant toujours le bras. Je marche automatiquement, sans y penser. Je ne pense qu’à une succession de choses : Je vais retourner là-bas et je n’irais pas à New York, je vais rester piégée ici, je ne retournerais plus jamais chez moi, jamais je ne reverrais ma famille. Jamais je ne reverrai Don. Je pleure. Je marche derrière le policier que je ne connais pas et ma vue se brouille derrière le flot de larmes. Mes sanglots troublent le silence et je respire par à-coups entre deux sanglots. Je regarde mes pieds, j’entends des chuchotements, puis nous descendons du car et je trébuche sous l’effet de la surprise. Je tombe par terre et n’essaye pas de me relever. A quoi bon ? Je sanglote, gémis, sanglote de nouveau… Le policier me relève ferment, sans douceur ni violence mais brusquement. Je marche de nouveau, il a reprit mon bras dans sa ferme emprise et me force à avancer plus vite. Je continue de pleurer, mes jambes me font mal, je commence à être fatiguée, mes jambes sont fatiguées et mes yeux aussi. Je résiste à la fatigue, ne sachant pas comment va réagir le policier qui est venu me chercher. Je réprime les nouvelles larmes, les nouveaux sanglots, je force mes pieds à avancer alors qu’ils pourraient facilement s’arrêter et je le voudrait bien. Mais je dois continuer. Nous arrivons à une voiture, enfin, et j’ai l’impression d’avoir traversé des dizaines et des dizaines de rues, tout un kilomètre de rue, alors que le car est à quelques centaines de mètres de là quand je me retourne. Il me fait entrer dans la voiture, attache lui-même ma ceinture et monte à l’avant. La voiture démarre, il fait demi-tour et, après m'avoir lancé un regard compatissant et désolé dans le rétroviseur, quitte la zone envahie par les voitures et autres véhicules arrêtés, pour continuer à rouler et faire le trajet inverse de celui que je viens de parcourir. J’ai marché longtemps pour rien. Je reviens à la case départ, si ce n’est pire. La voiture roule à une allure modérée, je tombe de fatigue mais je m’interdis de dormir. Je ne peux pas, même si mes yeux et tout mon corps le réclament, je ne peux pas me laisser aller et m’endormir. Est-ce que je le pourrais ensuite ? Après tout, est-ce que je suis vraiment en sécurité dans ce commissariat ? Le policier m’ouvre la portière qu’il avait verrouillé pour qu’elle ne s’ouvre que de l’extérieur, comme pour les criminels… Je ne lui adresse pas un seul regard, de peur de ne pas pouvoir m’empêcher de pleurer en le regardant dans les yeux. Je ne comprends plus rien, plus rien du tout… Lorsque la porte du commissariat s’ouvre, un homme vient dans ma direction. Lorsqu’il est juste devant moi, je reconnais le capitaine, qui avait parlé à l‘agent Fint hier et qui m‘avait parlé aussi, très peu mais en tout cas, je le reconnais. Dans son regard, je ne vois pas de compassion, je n’arrive pas à décoder l’expression qui est peinte sur son visage… Je baisse les yeux et regarde de nouveau mes chaussures, tellement honteuse de m'être enfuie et qu'on m'ait retrouvée. Il doit m’en vouloir, ils doivent tous m’en vouloir. « Je suis désolée, capitaine, il fallait absolument que je retourne à New York, là-bas j’aurais pu vous prouver que… - Brenda, ça suffit maintenant., dit-il fermement. Personne ne te connais à New York, tu n’as jamais pris l’avion. Tu n’as jamais quitté la Floride, tu ne connais pas Manhattan, tu te serais perdue. - Je me suis perdue ici ! Je ne connais rien de cette ville, j’ai mis deux heures à rejoindre un endroit que j’aurais dû atteindre en une heure seulement ! Je me suis déjà perdue à Manhattan mais ça ne veut pas dire que je n’y ai jamais été ! Arrêtez de dire ça, je ne suis pas Brenda, je ne suis pas la personne que vous croyez !, dis-je entre deux sanglots, d'une voix triste et suppliante. - Et bien tu vas dire tout cela au psychologue. Elle veut te revoir, surtout après ce que tu viens de faire aujourd’hui. Elle va déterminer où tu dois aller maintenant, nous ne pouvons pas te garder ici éternellement… - Où est l’agent Fint ?, le coupé-je d’une petite voix. Il me croit, lui, il me l’a dit… S’il vous plait, demandez-lui comment ça s’est passé la dernière fois avec la psychologue, il vous dira que… Il me croit, il sait que je ne ment pas. - Il a été retiré de cette affaire, à la demande de ta mère, elle trouvait qu’il avait de drôles de réactions, qu’un policier ne devrait pas avoir… me répond le capitaine, avec un sourire désolé. - Mais de quoi parlez vous ?, répliqué-je, presque en murmurant. Et comment a-t-elle osé ? Je ne connais même pas cette femme et elle éloigne de moi la seule personne qui me rassurait, parmi toutes les personnes de cette fichue ville ! » A la fin, je pleure tellement que je peine à m’exprimer. « C’est injuste, je ne veux pas me retrouver toute seule avec cette femme ! Je veux que l’agent Fint vienne avec moi… - Il est déjà sur une autre affaire, et ta… madame Kertins a menacé de porter plainte contre le commissariat s’il s’approchait de toi, je suis désolé, je n'avais pas le choix. - Mais qui est madame Kertins ? - Et bien, c’est Olivia Kertins, ta mère…, m’annonce-t-il avec une mine perplexe. - Mais… Ce n’est pas ma mère ! Elle n’a pas le droit de décider de mon sort ! Faîtes des analyses de sang si vous voulez, elle n’est pas ma mère ! Ou même si elle l’était, ce qui est peu probable puisque j’ai vécu toute ma vie passée dans un orphelinat, jusqu’à il y a quelques mois, je ne l‘ai jamais vu avant, je ne la connais pas. Je ne connais pas cette femme !, m’exclamé-je. - La psychologue t’attends, tu pourras lui dire tout cela, elle te comprendra certainement mieux que nous. Aller, viens avec moi. - Non ! Je ne retournerais pas voir cette femme, jamais !, répliqué-je en m’écartant brusquement tandis qu’il s’avance vers moi. - Allons, Brenda, sois raisonnable… Il faut y aller, c’est comme ça. Ça va bien se passer, personne ne te fera du mal… - Laissez-moi ! Ne m’approchez pas ! Je ne m’appelle pas Brenda ! Et je ne veux pas aller la voir, je ne veux pas lui parler ! Elle refuse d’écouter ce que je lui dis ! Elle refuse d’essayer de comprendre, elle ne me crois pas ! - Tu n’as pas le choix, il faut qu’elle comprenne ce qui t’arrive…, insiste-t-il. - Mais ce qui m’arrive, je le sais ! Je vous le dis depuis hier déjà, il s’agit d’une horrible manipulation ! Tout ceci est une affreuse escroquerie ! Je m’appelle Mathilde et je ne vis pas en Floride ! Je vis à Manhattan, avec le lieutenant Don Flack ! - Non, ce n’est pas vrai., dit-il doucement, tristement. Tu ne le sais donc pas ? Tu ne te souviens pas ? - Je me souviens de tout ! Je me souviens de ma vraie vie ! Je ne me souviens pas avoir vécu ici parce que ça n’est jamais arrivé ! C’est faux, c’est ce que vous dîtes qui est faux ! Arrêtez de dire ça, ce n’est pas vrai ! - Et bien tu vas l’expliquer à la psychologue, je resterais avec toi et je la forcerais à écouter tout ce que tu diras, elle n'aura pas le choix, elle te laissera dire tout ce que tu as à dire, je te le promet. Et après tu pourras te reposer, d'accord ? Tu es très fatiguée. Aller, viens avec moi, c’est bientôt fini, d’accord ? - Très bien…, capitulais-je. De toute façon vous ne me laissez pas le choix. - Mais ça va bien se passer, tu vas voir. » Il m’entraîne à travers les couloirs jusqu’à la fameuse salle où je vais me faire interroger par cette horrible femme. Je n’en ai pas envie, je n’en ai vraiment pas envie… Deux heures plus tard…Oui, elle a écouté. Elle a tout écouté ce que j’avais besoin de clamer haut et fort, elle m’a écouté raconter quelques souvenirs de ma vie avec Don à Manhattan et des souvenirs plus anciens datant de l’orphelinat. Non, elle ne m’a pas interrompue, elle n’a pas dévié le sujet vers un sujet plus épineux tel que ma soi-disant vie ici, avec cette femme et sa fille. Elle a écouté en hochant la tête et sans dire un mot, sauf pour demander des précisions sur tel ou tel passage de ma vie ou pour m’interroger sur des détails de la vie quotidienne. Mais dans sa voix et dans ses yeux, je lisais de la pitié. La pitié qui disait qu’elle ne me croyais pas du tout, pas une seule seconde. Une pitié qui disait : « Mais quelle histoire tu nous invente là ? ». Une pitié qui me disait : « Ton histoire est absurde, ce n’est pas vrai, c’est ce que NOUS on dit, qui est vrai, c’est sûr, il n’y a aucun doute là-dessus. » Alors en sortant de là, j’étais épuisée, même s’ils n’avaient rien dit pour me persuader de croire à leur version, je l’avais lu dans les yeux de la psychologue, tandis que le capitaine était perplexe, je n’arrivais pas à comprendre ce que signifiait l’expression de son visage. Donc je me suis acharnée à essayer de les convaincre, de les persuader de me croire ! J’essayais de leur faire comprendre que je disais là vérité, qu’il n’y avait aucun mensonge là-dedans et que même si je ne comprends rien à ma situation actuelle, je suis sûre de moi, c’est bien arrivé ! Je ne vis pas ici ! La psychologue a finit par me dire, à la fin de « l’entretient » : « Ne t’inquiètes pas, tu ne comprends pas grand-chose à ce qui t’arrive en ce moment mais on va t’aider. Bientôt ça ira mieux, tu ne sera plus perdue. » Là j’ai paniqué dans ma tête, tout en gardant fermement une respiration plutôt calme. Qu’est-ce qu’ils vont me faire ? Où est-ce que je vais aller ? Qu’est-ce qui va se passer, maintenant ? Et là, en sortant de son bureau, je tiens à peine debout, tellement je suis fatiguée de toute cette histoire. Fatiguée de ma longue journée au niveau physique, c’est sûr, mais aussi fatiguée au niveau émotionnel à cause de tout ce qui m’arrive depuis hier. On me raccompagne jusqu’à la salle où j’ai dormi - peu de temps - hier soir. Sans un regard pour personne, je m’allonge dans le lit et m’endors, épuisée et apeurée. A suivre...... | |
| | | ZazouloveFlack We do wrong but we do it well. We are sadistic
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| | | | eddie♥ '' Si ma folie n'est permise ; Elle n'en est que plus exquise ''
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mer 7 Aoû - 13:46 | |
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| | | Framboise "In my darkest moment when all seems lost. You are at my side."
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mer 7 Aoû - 16:39 | |
| Oooh purée les questions qu'on a !! C'est pas possible de nous traité comme ça hein ! Et Mathilde non plus ! La psy va l'a mettre en HP c'est obligé ! La pauvre... T'es vraiment sans coeur Sa vie à Manhattan et avec Don ne peut PAS être un rêve ! Je refuse totalement cette hypothèse ! | |
| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mer 7 Aoû - 20:17 | |
| Petit rappel : C'est un bus longue distance Je suis super contente de vos commentaires !!! Merci beaucoup !!! Contente que ça vous plaise, que ça vous fasse réflechir, que ça vous fasse peur.... Je suis trop contente de l'effet que ça fait !!! J'en espèrais pas autant ! Mais c'est que vous êtes attachées à Mathilde, à sa vie, à ce qu'elle ressent.... C'est génial ! Et oui, je suis sadique et j'aime vous faire réflechir, je crois que je réponds à toutes vos questions comme ça :PEt comme je suis sadique, je ne dirais rien de plus. J'hésite à mettre la suite maintenant.... Rhaaaa, ça ferais monter le suspense de laisser comme ça.... Quoi que... Si je la met quand même.... Aller, une petite suite, bien flippante !!! Je l'ai coupée à un endroit stratégique, une fin digne des fin de saison dans les séries.... Juste pour vous ! :mred: Bonne lecture........ ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Je me réveille lentement, avec un léger mal de tête et le visage baigné de larmes. Mes yeux me piquent à cause de cette nuit, où je me suis réveillée plusieurs fois et à chaque fois, je ne pouvais m’empêcher de pleurer, pleurer encore et encore sans pouvoir m’arrêter, en repensant à Don, à Danny, à Mac et aux autres mais surtout à Don, qui n’est pas là, qui n’existe peut être que dans mon imagination et qui parait pourtant si réel dans mes souvenirs… A chaque fois, pourtant, je me suis rendormie, tellement j’étais fatiguée. A mon réveil, ce matin, je pleure encore et même si je sais que le cauchemar de cette nuit est faux, la réalité de ce matin et d’hier n’est pas des plus rassurantes. Et puis toutes les personnes que j’aiment n’existent pas, alors qu’est-ce qui me reste ? Je ne me lève pas, je n’ai pas envie de me lever. Pour qui ? Pour quoi ? Qu’est-ce qui m’attends durant cette journée ? Qu’est-ce qui va m’arriver ? Quelle autre partie de ma vie vais-je apprendre aujourd’hui ? Je voudrais juste retourner avec Don, même si ce n’est pas ma vie, même si ce n‘est pas réel, je préfère largement cela à ce qui m’arrive en ce moment. Mais qu’est-ce qui se passe ? Un policier vient me chercher et me dit gentiment de me lever, il pose des vêtements propres sur le lit et m’informe qu’il attendra derrière la porte que j’ai fini de m’habiller. Ils ont peur que je m’enfuient alors ils vont me surveiller en permanence maintenant… Je ne le remercie même pas, je n’ai pas envie de m’attacher à lui si c’est pour qu’ensuite on l’écarte de moi… Alors c’est ça qui va m’arriver ? On va faire en sorte que je sois seule et… et ensuite ? Pour quoi faire ? Et ce « on » que j’utilise si souvent, il désigne qui au juste ? Ma « mère », ou aussi les policiers ? Alors que dans mes souvenirs - ou ce que je crois être mes souvenirs -, les policiers sont un symbole de protection, ils ne m’ont jamais faite souffrir… Est-ce que ça aussi, je l’aurais imaginé ? Je n’y crois pas. Je n’ai pas envie d’y croire… Le policier toque à la porte sans l’ouvrir, doucement, comme s’il avait peur de casser la porte ou de me faire peur en faisant trop fort. « Bren…Mathilde, il faut vraiment que tu t’habilles, le capitaine veut te parler. Et puis tu porte ces vêtements depuis 2 jours au moins, il faut que tu te changes. Aller, ça va bien se passer… Dis -moi quand tu prête, d’accord ? - Oui, d’accord…, dis-je d’une toute petite voix, mais apparemment, il a entendu. - Très bien. Fais-moi confiance, il ne va rien t’arriver de mal. » Je ne réponds rien parce que comment lui expliquer que ce qui pourrait être pour mon bien selon eux, pourrait me faire beaucoup de mal, me faire atrocement souffrir ? Comme m’envoyer dans un hôpital psychiatrique, ou un truc dans le genre… Est-que je deviendrais complètement folle ? A contrecœur, je m’habille, sans perdre de temps. On m’a donné un jean tout simple et un tee-shirt vert tout aussi simple, ils ne les ont certainement pas trouvés dans « mon armoire » qui se trouve chez… Olivia, c’est ça ? Je déteste ça ! Pourquoi est-ce que tout est si compliqué pour moi ? Dans mes souvenirs - peut être faux, mais ce sont les seuls que j’ai -, tout était un peu compliqué aussi, c’est vrai, mais à présent j’avais trouvé une famille et au moins, je n’étais pas seule… Comment vais-je survivre complètement seule dans un endroit que je ne connais pas ? Comment vais-je survivre sans Don ? Et sans toutes les autres personnes que j’aime ? Lorsque le policier toque encore une fois, avec hésitation, ayant sûrement peur de me presser, je sors de la pièce avec hésitation moi aussi. Pour l’instant, rien de bien ne m’est arrivé, alors pourquoi serait-ce différent aujourd’hui ? Il me regarde gentiment, et m’adresse un sourire contrit, comme pour s’excuser de tout ce qui m’arrive en ce moment. Mais le pire est peut être à venir… Lorsque j’arrive devant le bureau du capitaine, celui-ci me regarde avec un sourire triste. Je jette un coup d’œil au policier à mes côtés, qui me regarde dans les yeux à son tour et me presse l’épaule, en signe d’encouragement. Mais qu’est-ce qui va m’arriver, encore ? Et que vais-je apprendre d’autre, de plus terrible encore que tout le reste ? Je n’ai pas le temps d’y penser plus longtemps car le capitaine me fait entrer. J’entre lentement, regardant derrière moi une ou deux fois. J’ai l’impression d’être prise au piège dans cette horrible vie, je ne contrôle rien, et tout ce qui m’arrive est contre moi… « Il faut que nous parlions de la conclusion qu’a faite la psychologue à ton sujet, tu veux bien ? - Euh… Mais, de quoi s’agit-il ? Est-ce… » Je suis interrompue par l’entrée soudaine et brutale d’un agent de police dans le bureau du capitaine. Il s’agit en fait du même policier que tout à l’heure, celui qui m’a réveillée et m’a accompagnée ici. Il se place face au capitaine, m’adresse un sourire serein et parle à toute vitesse : « Capitaine, le lieutenant Ryan Wolfe insiste pour vous voir, il a l’air très, très inquiet, et un peu en colère aussi… Il attend dans le couloir, tout près d’ici. Il a dit que si vous ne le faisiez pas entrer rapidement, il viendrait quand même, sans autorisation. Il dit que c’est très urgent. » Il me fait un clin d’œil et pose une main sur mon épaule. J’ai du mal à tout comprendre… Il a parlé tellement vite et puis j’étais ailleurs, je pensais à… Quoi ? Ryan Wolfe ? Je n’ai pas rêvé, il a dit Ryan Wolfe ? ! Je me lève brusquement et me tourne complètement face au jeune policier. « Vous êtes sûr ? Vous ne mentez pas, hein ?, lui demandé-je, perdue, mais voulant désespérément y croire, tout en ayant peur que ce ne soit faux. - Bien sûr que non !, dit-il en souriant. Ne t’inquiètes pas, c’est vrai. - Capitaine, laissez-moi lui parler, s’il vous plaît…, le supplié-je en me tournant vers lui. - Et bien… Dans ton état, je crois qu’il vaudrait mieux arrêter là les fausses joies, tu ne crois pas ?, m’annonce-t-il avec son sourire triste de nouveau. - Capitaine… Nous pourrions au moins la laisser lui parler, on ne sait jamais… Je pense que ce serait une mauvaise idée que de le lui interdire, après ce qui s’est passé hier… - Mais justement, après ce qui s’est passé hier, il ne faut pas la laisser espérer, ça lui ferait plus de mal qu’autre chose ! - Qu’est-ce que ça peut vous faire ? Vous vous en fichez !, m’exclamé-je, retenant mes larmes. - Non ! Non, c’est faux, je ne veux pas que tu souffre, en tout cas, j’aimerais éviter que tu ne souffre trop…, m’avoue le capitaine, l‘air sincère. - Alors laissez-moi lui parler, laissez-moi le voir. Et après, s’il ne se souvient pas de moi ou qu’il dit ne pas me connaître, je ne me ferais plus d’illusion, c’est promis., concluais-je d’une voix triste. - D’accord. C’est entendu, on va te laisser tenter cela, nous verrons bien. Après tout, on ne sait jamais… Et puis, tu en avais parlé à l’agent Fint, d’un certain Ryan Wolfe, ce serait une étrange coïncidence si ce n’était pas lui, une triste coïncidence, vraiment. Crois-moi, Mathilde, j’espère de tout cœur que ce sera le Ryan Wolfe que tu connais, celui dont-tu te souviens. J’en serais très heureux pour toi, crois-moi, parce que je pense qu’il serait mieux que tu sois avec des personnes dont tu te souviens, qui comptent réellement pour toi… peu importent les liens du sang. - Merci, capitaine. Vous êtes plus gentil que… Je vous suis très reconnaissante pour ce que vous faites, je n’aurais jamais cru après tout cela revoir Ryan ou… - Attention, souviens-toi, ce n’est pas complètement sûr., me rappelle le capitaine. - Je vais le chercher, nous le saurons très bientôt., intervient le jeune policier, avec un grand sourire. - Très bien, sergent Oden. Vous avez raison, n’attendons pas plus longtemps. » Ce dernier repart, non sans me lancer un dernier clin d’œil et me toucher l’épaule. Après qu’il soit sorti de la pièce, je me tourne face à la porte, attendant impatiemment de savoir. Est-ce que cette fois ça va être comme je l’imagine ? Est-ce je le connais vraiment ou l’ai-je imaginé ? Ce serait tellement étrange, c’est impossible, non ? Serait-ce possible qu'il existe vraiment mais qu'on ne se connaisse pas en vrai ? Je n'arrive pas à y croire.... Pourtant j'ai peur que ça soit vrai, c'est donc que c'est possible...... Je sursaute lorsque le capitaine pose sa main sur mon épaule, se plaçant à côté de moi. Il me rappelle que même si ce n’est pas celui que je crois, je retrouverais mes souvenirs petit à petit et que ce n’est pas grave, ma mère ne m’abandonnera pas et… « Capitaine, je n’éprouve rien pour cette femme. Je ne sais pas ce qui a pu se passer avant tout ceci mais ce que je sais, c’est que quand je me souviendrais de tout, je ne voudrais pas plus la voir que maintenant. Je ne l’aime pas, et je ne la déteste pas non plus, ce qui prouve bien que je ne l’aime pas, sinon… La seule rage que j’éprouve envers elle, c’est pour avoir éloigné de moi l’agent Fint, elle n’avait pas le droit… - Je sais, mais c’est tout de même ta mère… -Vous m’avez dit, « peu importent les liens du sang »…, le coupé-je. - Si tu rencontre quelqu’un que tu connais parmi les personnes dont tu te souviens, oui, parce que ça prouverais que tu tiens à eux mais si tu n’en retrouve aucune… Comprends-moi… Enfin, nous avons encore une chance. Tiens, je crois que le sergent Oden revient. » En effet, j’entends moi aussi des pas précipités qui viennent vers nous et vois vaguement sa silhouette derrière les vitres légèrement opaques du bureau du capitaine, ainsi qu‘une autre silhouette d‘homme, un peu plus grande. Mon cœur bat à tout rompre dans ma poitrine, je l’entends battre régulièrement dans ma tête. Lorsqu’enfin la porte s’ouvre sur le policier, je ferme instinctivement les yeux, la peur et l’appréhension prenant du terrain sur l’impatience de savoir et sur ma confiance en moi. Est-ce que… J’ouvre brusquement les yeux et regarde droit devant moi, tandis que l’émotion trop forte me fait tomber à terre. Ryan… ? « Ryan, c’est bien toi ? Tu me reconnais, hein ? Dis-moi que tu me reconnais…, le supplié-je en regardant ses yeux couleur noisette. » A suivre…….
Dernière édition par mathilde517 le Ven 9 Aoû - 0:07, édité 1 fois | |
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