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| "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] | |
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+7D&D_fan Framboise SAFIRA Petite Louve Mystique Myfanwi SayfreeNY mathilde517 11 participants | |
Auteur | Message |
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mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
Perso(s) Préféré(s) : Don Flack ! Nombre de messages : 887 Age : 28 Date d'inscription : 15/11/2009 Réputation : 0 Points : 17342
| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Dim 10 Fév - 17:19 | |
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| | | eddie♥ '' Si ma folie n'est permise ; Elle n'en est que plus exquise ''
Perso(s) Préféré(s) : DON <3 ! , Mac, Jo,Dany, Lindsay, Les jonas, Harry Potter, 1789, MOR, RDB Nombre de messages : 4883 Age : 25 Date d'inscription : 10/08/2012 Réputation : 0 Points : 18355
| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Dim 10 Fév - 17:29 | |
| je suis sûre que oui !!
Et de rien !
Et ta fic est géniale !! | |
| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
Perso(s) Préféré(s) : Don Flack ! Nombre de messages : 887 Age : 28 Date d'inscription : 15/11/2009 Réputation : 0 Points : 17342
| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mar 23 Avr - 19:58 | |
| Tout d'abord, excusez-moi pour cette longue absence, j'ai parfois des doutes sur certains passages ou de grosses hésitations sur telle ou telle scène... Ou parfois je manque d'inspiration ou de temps, tout simplement ! Je vous remercie de suivre encore ma fanfiction et j'espère que ce chapitre vous plaira et vous donnera envie de lire les suites qui viendront. Bonne lecture ! ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Le lendemain matin, il me faut quelques minutes pour retrouver mes repères - et aussi pour passer la phase d'angoisse et de tristesse vis-à-vis de l'absence de Don, mais je me rappelle ensuite rapidement que cette période est passée - et je souris en voyant une photo particulièrement parlante sur la table de nuit ; Danny l’a prise juste après les embrassades devant le tribunal, après avoir appris que Don était devenu officiellement mon tuteur, ma famille, et donc que plus personne ne pourra plus jamais nous séparer. On y vois Don et moi serrés l’un contre l’autre, heureux, lui en costume bleu marine - avec une cravate assortie, j’avais bien insisté ce matin-là -, moi en jean, bleu marine aussi, avec un pull gris - un de mes pull préférés, d’ailleurs. Je me souviens encore du sourire attendri de Danny, juste avant de prendre la photo. Les autres étaient derrière lui, nous allions ensuite manger au restaurant, mais ça je ne le savais pas encore - Don non plus, d’ailleurs ! - et j‘allais enfin découvrir l‘appartement de Don, mon chez moi maintenant. Je n’avais jamais vu cette photo avant aujourd’hui. « Danny me l’a donnée il y a quelques jours, il l’avait complètement oubliée, dit Don, posté dans l’encadrement de la porte, avec un sourire amusé. Je l’ai déposée ici en arrivant à la maison, et… finalement j’ai changé de côté du lit pour la voir en me réveillant. Tu me manquait énormément, tu sais… J’hésitais entre te faire revenir ou te laisser là-bas plus longtemps… Mais je n’en pouvais plus, moi aussi, j’avais envie que tout redevienne comme avant, que tu revienne vivre avec moi. » Je me lève, me rapproche de lui,… et pose une main sur son bras. Il parait remarquer mon hésitation et m’adresse un sourire triste, tandis que je pose ma tête contre son bras, tout en continuant de le regarder dans les yeux. « Par contre…, reprend-t-il d’un air sérieux. Tu ne pourras plus venir sur les enquêtes de l’équipe pendant un certain temps, y compris les miennes. Comme tu t’en doute, ça concerne la personne qui a laissé le message qui t’étais - non, qui nous étais destiné - sur une scène de crime, il y a quelques temps. Viens, on va s’asseoir, d’accord ? » Je le regarde hébétée et me contente de hocher la tête et de le suivre jusqu’au canapé. Il passe un bras autour de mes épaules et me prend la main. Je le regarde avec appréhension. « Je sens que tu vas m’apprendre quelque chose de triste, Don, dis-je d’une faible voix. Dis-moi que je ne vais pas encore te quitter, non, promet-le moi. S’il-te-plaît. - Non, ce n’est pas du tout ça, je te promet que plus jamais nous ne nous quitterons, crois-moi, ça n’arrivera plus. Je voudrais t’expliquer pourquoi il a fallut que je t’éloigne de moi, et aussi de toute l’équipe… » La sonnerie du téléphone portable de Don nous interrompt en me faisant sursauter. Il se lève d’un air las et décroche en se tournant de nouveau vers moi, comme s’il avait peur que je disparaisse. Je lui souris, me lève et m’approche pour lui tenir son autre main, sans trop savoir pourquoi. Je crois que ça me réconforte, et à son sourire je crois que lui aussi apprécie de me sentir près de lui. « Oui, entendu. …J’arrive. …Non, c’est bon, c’est gentil, je te remercie mais Danny ne travaille pas sur le terrain ce matin et puis… …Oui, c’est ça, t’as tout compris. Non, il y a pas de problème, t’inquiètes pas. Merci, à toute à l’heure. …Ouai, à toute à l’heure Elliot. » Il me caresse la joue et raccroche en souriant. « Tu vas passer la matinée au labo avec Danny et je passe te chercher à midi pour qu’on aille manger à côté du travail, rien que tous les deux. Ça te va ? - Evidemment, c’est chouette. Ton collègue te proposait de me garder ce matin, c’est ça ? - Oui, mais je me suis dis que tu préfèrerais sûrement rester avec des gens de l’équipe en ce moment, tu ne les a pas vu depuis longtemps, tu as été pas mal déboussolée ces temps-ci… Enfin bref, j’ai bien fait ? - Merci, Don. Et pour la conversation de toute à l’heure, on pourra la continuer à midi ? - Bien sûr, je comprends parfaitement que tu sois impatiente de tout savoir. Tu devrais aller t’habiller, je suis prêt, moi, contrairement à toi » ,se moque-t-il avec un sourire narquois. Je lui tape le bras en lui adressant une moue faussement indignée. Je retourne ensuite dans la chambre et inspire en souriant en découvrant mes affaires soigneusement rangées dans plusieurs tiroirs. D’ailleurs, dans la commode, mes affaires et les siennes sont mélangées dans les différents tiroirs ; mes sous-vêtements à côté de ses cravates, mes jeans et ses pulls ainsi que ses chemises sont côte à côte, mes tee-shirts et pulls - ceux qui ne sont pas pendus dans l’armoire - côtoient ses sous-vêtements et ses pantalons et jeans se trouvent dans le même tiroir que mes pyjamas. Je me retiens de rire, puis pouffe légèrement, et finis par éclater de rire, toute seule face à une commode. Don arrive et me fais un sourire amusé. « Je me suis dis que ce serait une façon de ne pas confondre ou mélanger nos affaires, comme les chaussettes. Bon, si ça te dérange, je peux essayer de répartir nos affaires dans des tiroirs séparés mais… - Laisse comme ça, ne change rien. Ça me plaît bien, c’est marrant. Et puis de toute façon, tu sais très bien que mes affaires ne pourraient pas te laisser assez de tiroirs vides pour tous tes vêtements. On peux très bien partager les tiroirs. - Alors tout va bien. Je te laisse, dépêche-toi de te préparer. - Oui, oui » , répondis-je pendant qu’il ferme la porte. « Et ne rêve pas surtout, sinon on sera pas au boulot avant midi, hein Mathilde ! », crie-t-il d’un ton amusé, juste derrière la porte. Je ris un long moment tandis que je l‘entends rire lui aussi, puis une fois calmée, m’habille rapidement et sors de la chambre en un temps record. Devant l’air surpris de Don, je tire la langue et dis en passant devant lui : « Je te préviens, je déjeune sans toi ce matin si tu ne t’excuse pas. - Oh, petite peste ! - Je n’ai rien entendu ! - Je m’excuses de t’avoir accusée de mettre du temps pour t’habiller, est-ce que je peux déjeuner en face de toi, s’il te plaît ? - Mmh, peut être… Bon, d’accord. Mais seulement ce matin. - Tu vas voir si c’est que ce matin ! Je suis sûr qu’au bout d’à peine deux jours, tu voudras absolument déjeuner sur mes genoux tellement je t’aurais manqué, dit-il sans modestie en mangeant sa tartine. - Bah on ne le saura jamais parce que finalement, j’ai changé d’avis, je t’autorise à déjeuner en face de moi tous les jours, si tu le souhaite. » Il éclate de rire et je suis gagnée moi aussi par l’hilarité. Vingt minutes plus tard, on court jusqu’à la voiture pour essayer de ne pas prendre plus de retard qu’on en a déjà. Il vérifie que je suis attachée et démarre la voiture et juste après, me prend la main et la garde jusqu’à ce qu’on descende de la voiture, devant le commissariat. « Je te dépose au labo et je redescends, ok ? Je ne reste pas plus longtemps, je suis déjà en retard. - Don, t’en fais pas, je sais encore où se trouve la labo…, lui confiais-je avec le sourire. Tu peux rester ici et te préparer, ça ne me dérange pas d’y aller toute seule, on se reverra à midi, ce n’est pas dans très longtemps. - Tu es sûre ? Si tu veux, je peux venir avec toi, personne ne m’en voudra, tu sais. - Je t’assure que ça va. Fais attention à toi. - Toi aussi, Mathilde, n’oublies pas que tu ne dois pas enlever une seule seconde les protections que te donne Danny, hein ? Tu me promet d’être attentive ? - Oui, c’est promis. E t’inquiètes pas. - Je ne peux pas ne pas m’inquiéter, ajoute-t-il en m’embrassant au front. Toi ne t’inquiètes pas. - C’est impossible pour moi aussi, tu le sais bien. Je t’aime fort » , répondis-je en lui envoyant un baiser, tandis qu’il s’éloignait à reculons. Après l’avoir vu me renvoyer un baiser, je me tourne vers les ascenseurs et marche sans crainte. Je suis chez moi ici, tout va bien. « Alors, ça ne te déranges pas trop ? …Je suis vraiment désolé de ne te l’apprendre que maintenant, ma puce, mais… Revenant au moment présent, je cesse de fixer mon assiette encore pleine et regarde Don dans les yeux. « Non, c’est bon. Ne t’inquiètes pas, ça ne me dérange pas du tout. - Génial !, s‘exclame-t-il en souriant. Alors je vais lui dire que c‘est bon. Tu verras, elle est très sympa.» Je suis sûre que si Don n’était pas aussi enthousiaste, il verrait tout de suite que je ne pense pas une seule seconde ce que je viens de dire… Plus tard dans la journée… Tandis que Don se douche dans la pièce d’à côté, je cherche sans conviction un vêtement qui conviendrait pour l’occasion assez spéciale de ce soir. Il est déjà presque 20 heures et je n’ai pas envie que l’eau s’arrête de couler, que Don sorte de la douche et soit prêt à partir,… parce que moi je ne le suis pas. Je ne me sens pas prête du tout à rencontrer sa sœur, Sam, sa sœur avec qui il a grandit, partagé de très bons moments, avec qui il a des tas de souvenirs, un amour naturel et qui ne s’effacera jamais, un passé la rattache à lui et les liens du sang les tiennent unis malgré toutes les disputes et les problèmes qu’il pourrait y avoir entre eux, parce que c’est sa sœur, tout simplement, sa vraie famille, celle qu’on ne choisit pas et dont on ne peut se séparer. Je chasse rageusement une larme qui coule sur ma joue, puis une deuxième, suivie d’une troisième… Je m’assied par terre contre le mur et laisse couler mes larmes, silencieusement, jusqu’à ce que des sanglots me montent à la gorge. Je sursaute en sentant des bras me soulever et me plaquer contre un torse familier. Malgré ma bonne volonté, je n’arrive pas à m’arrêter et continue de pleurer un moment, serrée dans les bras de la personne que j’aime le plus au monde. Mais est-ce que, lui, il m’aime plus que tout au monde ? « Qu’est-ce qui se passe, ma puce ? Hein, qu’est-ce qui ne va pas ? - Rien, je suis juste fatiguée. - Mathilde, dis-moi ce qui te rend si triste… Tu crois que je que je te connais si mal que ça ? - Ce n’est rien, je t’assure… Ryan me manque un peu, c’est tout. » Il soupire, me serre plus fort contre lui puis m’écarte un peu et me lève doucement le menton pour me forcer à le regarder dans les yeux. - …Alors tu ne me fais plus confiance maintenant ?, me questionne-t-il avec une tristesse indescriptible dans les yeux et dans la voix. - Si, mais… Je ne veux pas te perdre... » J’éclate de nouveau en sanglots et cette fois, m’écarte moi-même de son étreinte et m’appuie contre le mur, face à celui-ci. Je n’entends que mes sanglots, Don ne bouge pas, ne dis rien mais ne s’éloigne pas non plus. Je sursaute en entendant sa voix, et tandis que mes sanglots étaient déjà plus calmes, je cesse totalement de pleurer, mis à part quelques larmes qui continuent de couler silencieusement le long de mon visage, contre le mur et à l’abri des regards. « Ecoute, quoiqu’il se passe, peu importe ce que tu aurais fait, ou pas fait, ce que tu aurais dis ou non, je ne t’abandonnerais jamais, jamais tu m’entends ? Mathilde, réponds-moi… - Pourquoi est-ce que je te croirais ? Tu m’a fait partir et gardée éloignée de toi pendant des mois et si je n’avais rien fait, tu aurais bien pu me laisser là-bas si longtemps que tu aurais oublié mon existence !, répliquais-je, furieuse à présent. - Mais est-ce que tu entends ce que tu dis ? Tu veux que je te répète ce que je t’ai longuement expliqué ce matin ?, demande-t-il d’une voix où je sentais l’agacement monter. - C’est facile de dire que tu m’aime, mais je sais très bien que tu aurais pu m’oublier, je le sais ! Mais tu n’as jamais oublié ta sœur, et jamais tu ne pourra l’oublier, même si elle me tuait de ses propres mains puisque c’est ta sœur et que tu la connais depuis toujours ! » Une seconde de silence suit ces derniers mots. J’avais dis - ou plutôt crié - tout ça le plus rapidement possible pour qu’il ne puisse pas m’interrompre mais je n’avais pas pris le temps de réfléchir avant. D’un côté, au moins c’est dit, il ne peut plus me reprocher de ne pas lui dire ce que j’ai sur le cœur. « Je suppose que j’ai raison puisque tu ne trouve rien à redire. Tu vois, voilà pourquoi je ne voulais pas te le dire, parce que je veux rester avec toi puisque tu es ma famille et que je t’aime. Mais tu as une famille, toi, tu n’es pas orphelin et sans frère ni sœur comme moi, tu as quelqu’un à qui te rattacher, un passé joyeux, des souvenirs… - Je t’arrête tout de suite., m’interrompt-il d’une voix calme mais non sans colère. Tu dis n’importe quoi et tu le sais. Je ne comprends même pas que tu me dises tout ça, après tout ce qu’on a vécu, tout ce que je t’ai dis… Non, ne me coupe pas. Laisse moi finir. Je pensais que tu avais enfin compris qu’une famille ne se limite pas aux personnes liées par le sang ou liées par des souvenirs lointains. - Il soupire et parle calmement - Une famille c’est aussi celle que l’on crée parce qu’on aime une personne, qu’elle nous aime, que l’on veut vivre avec elle et ne jamais être séparé d’elle, que l’on veut prendre soin d’elle et lui faire vivre ce qu’elle n’a pas encore vécu dans sa vie et aussi, et surtout, parce qu’on ne peut pas vivre sans elle maintenant qu’on a appris à la connaître. On peut avoir une famille de sang à côté, avec qui on partage des souvenirs, de l’amour… Mais avec cette personne que l’on aime, qui n’a aucun lien de sang avec nous mais que l’on aime plus que tout au monde, des souvenirs vont se créer aussi, peu à peu. Ce ne sera pas les mêmes souvenirs et l’amour n’est pas le même, mais c’est aussi une famille. …Bah, regarde, un bon exemple ! : certaines personnes adoptent pour avoir une famille, d’autres élèvent l’enfant de leur conjoint ou d’un ami comme leur propre enfant et l’aime tout autant et pourtant… - Ne me fais pas croire que c’est pareil pour nous ! Je sais très bien que c’est très différent. Tout simplement parce que les parents qui adoptent un enfant désirent ce dernier depuis très longtemps, que les personnes qui élèvent l’enfant d’un proche sont liés à lui par le parent décédé… Et toi, tu n’as pas eu le choix. Tu ne désirais pas adopter une gamine qui a déjà dix-sept ans et qui pourtant ne peut pas rester seule plus d’une journée - et encore même pas une journée parfois. Ça t’est tombé dessus, j’ai débarqué dans ta vie et tu m’as gardée avec toi et… - Mathilde, c’est vraiment ce que tu crois ?, dit Don d’une voix douce en me regardant dans les yeux. Tu pense que j’ai passé une nuit près de toi parce que je suis lieutenant de police ? Tu sais ce qu’ils font les policiers face à ce genre de cas de maltraitance ? - Je me contente de secouer la tête et il poursuit - Ils appellent les services sociaux sans attendre et ils ne s’occupent de l’enfant ou de l’adolescent que jusqu’à ce qu’un assistant social arrive et se charge de lui trouver une famille d’accueil. Tant qu’ils n’ont pas trouvé de famille d’accueil où le placer, c’est l’assistant social qui s’occupe de l’enfant, du matin au soir, et il va à l’école comme tout le monde. Est-ce que ça c’est passé comme ça pour toi ? Et tu ne vois vraiment pas pourquoi ça ce serait passé différemment ? - Parce que tu m’aime ?, demandais-je d’une petite voix en baissant la tête. - Evidemment. Je t’ai aimée dès le premier soir, celui où tu es entrée dans le commissariat et qui s’est fini à l’hôpital. Pourquoi est-ce que tu penses toujours que je ne t’aime pas autant que je le dis ? - Parce que… Je… Je ne sais pas. J’ai l’impression de ne pas être normale… - Mais personne ne l’est ! Une norme c’est un critère idiot qui sert aux sociologues et aux philosophes mais personne n’est totalement identique à un autre, tout le monde est différent et heureusement ! Je t’aime comme tu es et le reste de l’équipe aussi. Ta famille t’aime telle que tu es, c’est l’essentiel non ? - Vous… Vous m’aimez vraiment… avec mes défauts ? - Evidemment, on en a tous !, ajoute-t-il en souriant tendrement. - Je crois que Sam va nous attendre, on va être en retard… - Sam est ma sœur, elle peut attendre toute la nuit ! C’est ça l’avantage de dîner chez de la famille, les horaires ne comptent pas !, répond-t-il en riant. - Oh, mais c’est que tu es très impoli en fait ! Elle serait verte de rage si elle t’entendait !, répliquais-je en riant moi aussi. - C’est pour ça que je n’habite pas dans le même immeuble qu’elle ! », me dit-il à l’oreille. Nous partons dans un fou rire interminable et après s’être calmés, je m’habille et après m’avoir prise dans ses bras, Don me chuchote à l’oreille : « Je t’aime vraiment plus que tout au monde, ma puce. » Deux minutes plus tard, nous refermons la porte de notre appartement derrière nous. Malgré la grande discussion que nous venons d’avoir, il subsiste en moi une certaine anxiété vis-à-vis de la réaction de Sam, à propos de Don et moi. C’est sa sœur, comment va-t-elle réagir ? Et moi, qu’est-ce que je vais ressentir en voyant elle et Don ensemble ? A suivre...
Dernière édition par mathilde517 le Mer 24 Avr - 16:36, édité 2 fois | |
| | | eddie♥ '' Si ma folie n'est permise ; Elle n'en est que plus exquise ''
Perso(s) Préféré(s) : DON <3 ! , Mac, Jo,Dany, Lindsay, Les jonas, Harry Potter, 1789, MOR, RDB Nombre de messages : 4883 Age : 25 Date d'inscription : 10/08/2012 Réputation : 0 Points : 18355
| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mar 23 Avr - 22:15 | |
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| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
Perso(s) Préféré(s) : Don Flack ! Nombre de messages : 887 Age : 28 Date d'inscription : 15/11/2009 Réputation : 0 Points : 17342
| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mer 24 Avr - 16:51 | |
| Merci beaucoup eddie !!! Ton commentaire me fait très plaisir et je suis contente que cette suite te plaise autant ! Je l'aime beaucoup moi aussi ! Mon secret pour faire passer les émotions au lecteur - je ne devrais pas le dire, mais bon - c'est d'essayer de vivre dans ma tête l'histoire que j'écris, des émotions aux sentiments, l'amour, la haine, la crainte... Et aussi les situations, ça marche tellement bien que quand j'écrivais l'histoire au moment où mon héroïne était séparée de Don, je ressentais moi-même un manque, parce que Don me manquait ! Et puis j'aime bien cette technique, je l'applique aussi depuis longtemps avant cela pour les livres que je lis, on rentre encore mieux dans l'histoire Voilà, j'écrirais la suite quand je le pourrais ( temps, inspiration, motivation... ) et j'espère que cette histoire continuera de te plaire autant, encore merci pour ton commentaire . | |
| | | eddie♥ '' Si ma folie n'est permise ; Elle n'en est que plus exquise ''
Perso(s) Préféré(s) : DON <3 ! , Mac, Jo,Dany, Lindsay, Les jonas, Harry Potter, 1789, MOR, RDB Nombre de messages : 4883 Age : 25 Date d'inscription : 10/08/2012 Réputation : 0 Points : 18355
| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mer 24 Avr - 16:55 | |
| - mathilde517 a écrit:
- Merci beaucoup eddie !!! Ton commentaire me fait très plaisir et je suis contente que cette suite te plaise autant ! Je l'aime beaucoup moi aussi !
Mon secret pour faire passer les émotions au lecteur - je ne devrais pas le dire, mais bon - c'est d'essayer de vivre dans ma tête l'histoire que j'écris, des émotions aux sentiments, l'amour, la haine, la crainte... Et aussi les situations, ça marche tellement bien que quand j'écrivais l'histoire au moment où mon héroïne était séparée de Don, je ressentais moi-même un manque, parce que Don me manquait ! Et puis j'aime bien cette technique, je l'applique aussi depuis longtemps avant cela pour les livres que je lis, on rentre encore mieux dans l'histoire
Voilà, j'écrirais la suite quand je le pourrais ( temps, inspiration, motivation... ) et j'espère que cette histoire continuera de te plaire autant, encore merci pour ton commentaire . De rien Moi j'essaie de faire pareil mais j'arrive pas toujours à décrire les émotions donc j'ai plus de mal à les écrire, mais bon ^^ moi je lis pas beaucoup de livres donc c'est un certains désavantage ... Oki ! Prend ton temps surtout !! si c'est pour nous sortir des perles comme ça | |
| | | mactaylor23 ''Gary,what else???''
Perso(s) Préféré(s) : TOUS!!!!mais surtout Mac Nombre de messages : 2404 Age : 24 Date d'inscription : 26/12/2012 Réputation : 0 Points : 15458
| Sujet: re Mer 24 Avr - 18:14 | |
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| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
Perso(s) Préféré(s) : Don Flack ! Nombre de messages : 887 Age : 28 Date d'inscription : 15/11/2009 Réputation : 0 Points : 17342
| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mer 24 Avr - 19:23 | |
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| | | ZazouloveFlack We do wrong but we do it well. We are sadistic
Perso(s) Préféré(s) : Don Flack, Hook, Rumpelstilskin, Neal, Peter Pan, Neal Caffrey, Mozzie, Lucas North, John Porter, Ichabod Crane, Le cavalier sans tête, Flinch, John Snow Nombre de messages : 6767 Age : 26 Date d'inscription : 11/09/2012 Réputation : 0 Points : 20201
| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mar 14 Mai - 22:11 | |
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| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
Perso(s) Préféré(s) : Don Flack ! Nombre de messages : 887 Age : 28 Date d'inscription : 15/11/2009 Réputation : 0 Points : 17342
| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mer 15 Mai - 19:51 | |
| Merci beaucoup ZazouloveFlack, contente que ma fic te plaise autant ! Et pour le compliment, merci, c'est gentil | |
| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
Perso(s) Préféré(s) : Don Flack ! Nombre de messages : 887 Age : 28 Date d'inscription : 15/11/2009 Réputation : 0 Points : 17342
| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mar 18 Juin - 18:25 | |
| Voilà une courte suite : ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Pendant le trajet en voiture, qui devrait durer encore une vingtaine de minutes environ, je me lance enfin et lui demande : « Don, est-ce que tu veux bien m’expliquer pourquoi j’ai dû te quitter et quitter toute l’équipe, maintenant ? - Je ne préfère pas te le dire maintenant, tu comprend, c’est assez compliqué et pas très agréable… Je pense que rencontrer ma sœur, apparemment, suffira pour ce soir. Tu sauras tout demain, promis. - Mais… Tu devais déjà me le dire ce matin, puis ce midi… Ne repousse plus le moment, s’il te plait. - Demain, promis. Mais pas ce soir. En plus, je n’aurais pas le temps de tout t’expliquer. Et puis je n’ai pas envie que tu sois bouleversée avant même d’arriver chez Sam, tu étais déjà tellement triste toute à l’heure… N’insiste pas, me dit-il fermement en me voyant ouvrir la bouche. Demain, c’est tout, je ne reviendrais pas là-dessus. J’ai mes raisons, crois-moi. - D’accord… - Et pour ce soir, ne t’inquiètes pas, tout va bien se passer. Et puis je suis là, tu n’es pas toute seule. Tu me fais confiance ?, demande-t-il en prenant ma main dans la sienne. - Oui… Evidemment… » Mais je me sens mal, je ne sais même pas exactement pourquoi, mais c’est le cas. Je me concentre sur des souvenirs particulièrement heureux avec Don, les plus récents possibles. Je me rends compte alors que récemment, il a peu de moments très gai. Je soupire et me demande si enfin, tout va redevenir comme avant, avant que Don ne m’envoie à Miami, loin, si loin d’ici… Sa sœur comprendra-t-elle ce qui se passe entre nous ? Critiquera-t-elle tout ça ? Lui demandera-t-elle de m’abandonner ? Je frissonne à cette pensée. Non, ça ne peut être possible, non, ce n’est pas croyable, c’est inimaginable. Enfin, je l’espère… Arrivés en bas de l’immeuble, Don me regarde et m’adresse un sourire confiant. Il est joyeux, sûrement parce qu’il a hâte de revoir sa sœur. Mon appréhension monte de plusieurs crans lorsqu’il appuie sur l’interphone. Mon cœur bat à tout rompre, j’ai l’impression qu’il se trouve directement dans ma tête, il résonne si fort que j’entends Don comme s’il était loin de moi. « …Oh, ça va, on a quelques minutes de retard seulement !, rit-il. …Une demi-heure ? Bah… Tu me connais, j’ai dû commencer quelque chose à la dernière minute avant de partir et puis il a fallut finir avant de venir ! …Haha, non, tu ne saura rien !… » Il continue à parler, tellement joyeux, tellement heureux de lui parler. Comme s’il la voyait tous les jours. Comme s’ils vivaient dans la même maison. J’ai soudain l’impression claire et nette d’être de trop. Cette horrible impression que je n’existe plus, que je devrais être ailleurs, loin, très loin de leur vie à eux, que ce n’est pas normale que je sois là, que je ne devrais pas, vraiment… Je fais un pas en arrière et un autre, et encore un autre… Soudain je m’arrête et ne bouge plus d’un millimètre, tous les sens en alerte. « …Attends, laisse-moi en placer une ! Je n’ai même pas encore eu le temps de te dire que Mathilde est là. …Oui, je t’en ai souvent parlé, surtout ces derniers jours… Oui, elle est revenue, je te l’ai dis hier ! Tu perds la mémoire, ma parole ! Bon, on monte, je te la présenterais en personne, de vive voix, dans un instant. …Ok, ça marche. A tout de suite. » Il se tourne vers moi et me regarde, interloqué. « Bah, Mathilde, qu’est-ce qu’il y a ? Viens, on monte. Tout va bien se passer, je t’assure. Aller, viens avec moi. - Est-ce que tu aurais préféré aller voir ta sœur sans moi ? Si je n’étais pas encore revenue de Miami, tu aurais préféré ? Tu préfèrerai que je sois ailleurs qu’ici ? - Mais qu’est-ce que tu raconte ? Je t’ai tout expliqué tout à l’heure… Je t’aime plus que tout au monde et pour rien au monde je voudrais que tu sois ailleurs qu’avec moi ! C’est évident, je t’aime et tu le sais ! …Tu le sais, que je t’aime, hein ? Tu n’en doute pas, hein ? - Je… Je ne sais plus… Tu sais, c’es tellement compliqué en ce moment…, bredouillais-je, les larmes aux yeux. - Oh, Mathilde ! Non, s’il te plait, crois-moi. Je t’aime très, très fort. Jamais je me demande si je voudrais que tu sois ailleurs ou que tu sois différente ! Je t’aime comme tu es et je veux être avec toi ! Tu n’as pas à en douter, je t’aime autant qu’avant toute cette histoire de départ de séparation, rien ne changera jamais entre nous, je t’aimerais toujours autant, tu comprends ? - C’est vrai ? Tu le penses vraiment ? - Mais oui, je le pense ! Quelle drôle d’idée ! Mathilde, tu es avec moi maintenant, et même lorsque tu étais loin de moi, je ne t’en aimais pas moins ! Tu ne m’aimes plus, toi ? - Bien sûr que non ! Enfin… Bien sûr que je t’aime ! Comment peux-tu penser une chose pareille ? - C’est exactement la même chose pour toi… Arrêtes de te poser ce genre de question, je suis très heureux et très fier de te présenter à ma sœur. Tu fais partie de ma vie. » Il tend sa main vers moi en souriant et attend patiemment que je sois prête. Je m’essuie les yeux, effaçant du mieux que je peux les dernières larmes. Des larmes d’un malentendu, d’incompréhension, je ne comprends plus grand-chose ces temps-ci, j’espère que ça va bientôt changer, que tout redeviendra comme avant… En regardant Don dans les yeux, je vois la même chose qu’avant la séparation, de l’amour, comme avant, le même, à la moindre étincelle près. Je prends sa main sans hésiter et comme grâce à une étrange magie, je ressens au plus profond de mon cœur son amour, le mien aussi, évidemment, mais aussi le sien, intense et sans limites. Je lui souris franchement et me rapproche de lui. Il passe son bras autour de mes épaules et me presse contre lui, brièvement, et je sais très bien pourquoi. Sa sœur doit nous attendre. Il ouvre la porte et nous entrons ensemble. Je regarde l’ascenseur et y vois un espace assez étroit, peu éclairé, moins inquiétant que celui de Miami, mais beaucoup moins rassurant que celui du boulot de Don, Danny, Mac… Et tout le reste de l’équipe. Néanmoins, je le regarde sans trembler, et regarde Don avec aplomb, lui indiquant avec le regard que j’en suis capable, je n’aurais pas peur comme les précédentes fois avec un ascenseur de ce genre. Don est avec moi, il ne peut rien m’arriver, et il m’aime. Cette certitude me fais du bien, c’est comme si avant je n’en étais plus tout à fait sûre, depuis longtemps… Depuis que j’ai appris qu’il voulait que je parte, le doute s’est insinué en moi. Mais là, c’est comme si c’était définitivement fini, j’en suis convaincue, je me sens mieux. Je monte dans l’ascenseur et il m’y rejoint. Sa sœur vit au cinquième étage. Pourtant, cela passe plutôt vite. Peut être même trop vite à mon goût… Après tout, il m’aime, oui, mais elle ? C’est sa sœur ! Si elle lui demande de choisir entre elle et moi, il n’hésitera pas longtemps. Mon cœur prend une cadence folle et je serre fort la main de Don. Il me regarde sans comprendre et deux secondes après, il a l’air de lire dans mes pensées et me serre fort la main en retour. Il me chuchote aussi à l’oreille : « Si je devais choisir entre toi et elle, je n’hésiterais pas, ce serait toi. Les liens du sang ne font pas tout. C’est comme ça, je ne peux pas l’expliquer, mais c’est certain. Et puis, de toute façon, elle ne me demanderais pas de faire ce choix. Mais tu es rassurée à présent ? - Oui. Merci, Don. Je t’aime très, très fort. - Oh, mais moi je t’aime plus encore ! - Pas plus que moi. » Il secoue la tête en souriant largement et je lui souris aussi, le cœur léger. Il sonne à la porte et on ouvre presque aussitôt. A suivre...... | |
| | | eddie♥ '' Si ma folie n'est permise ; Elle n'en est que plus exquise ''
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| | | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Ven 21 Juin - 20:10 | |
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Ven 21 Juin - 23:35 | |
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Dim 23 Juin - 14:33 | |
| Voici une très longue suite, qui n'est pas finie mais j'ai coupé maintenant, c'est déjà très très long... La suite viendra plus tard. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Lorsque je me réveille ce matin, je suis étonnée de toucher le mur. Je ne sens aucune présence à côté de moi et… J’allume la lumière, paniquée. Je dois m’y prendre à plusieurs reprises mais lorsqu’enfin la lumière éclaire la pièce, je regrette mon geste. Je suis dans une chambre assez luxueuse, mais seule. Mon lit est un grand lit une place, je vois face à moi une commode et une penderie, et plus loin - étrange, pas de bibliothèque, ni de livres… -, un large bureau, où sont disposés des affaires scolaires et des tas de dessins, par centaines. Je me lève brusquement, piquée par la curiosité. Je vois de drôles de dessins. Des vêtements, que des vêtements mais très précis, avec tout un tas de détails… Ah, non, là, il y a des coiffures, et là, des sacs… Je vois avec stupeur que c’est ma signature en bas de chaque page. Mais… C’est impossible ! J’en suis incapable… Et puis, ce n’est pas mon style de dessin… Je ne dessine que très rapidement, ou à de rares exceptions, en prenant plus mon temps, mais jamais je ne ferais ce genre de dessins, presque réalistes… Et puis je ne dessine pas ce genre de sujets ! Puis je vois autour de moi des dessins d’animaux familiers, avec leur nom à côté, écris d’une belle écriture. Je suis incapable de reproduire réellement et dans un si grand format des copies de personnes ou d’animaux en particulier, et si précisément ! Et de façon si réaliste… Je n’aime pas dessiner de façon réaliste, pourquoi il y a-t-il tout ceci dans ma chambre ? Mais j’oublis vite ce souci mineur en voyant des photos sur le mur. Des tas et des tas de photos. On y voit des filles un peu prétentieuses et superficielles - comment se fait-il que je sois avec elle, elles ne peuvent être mes amies, je suis tellement différente d’elles… - et au milieu… Moi ? Mais, non ! Ce doit être une erreur ! J’ai les cheveux lisses sur ces photos ! Jamais je ne lisserais mes cheveux, je les aime tellement tels qu’ils sont ! Ondulés, avec des boucles, des anglaises… Un joyeux mélange, un peu fouillis qui a toujours été… « Aaaahhhhhhh ! » Une voix venant d’en bas m’interroge, inquiète : « Ma chérie, tout va bien ? » Je réponds rapidement, même si je suis totalement perdue, déboussolée et troublée. Je réponds pas l’affirmative, évidemment, mais sans conviction… « Oui, oui… » Bon sang ! Mes cheveux ! Je croise mon reflet dans un miroir collé contre la penderie. Quelle horreur ! Pourquoi aurais-je fais ça ? Ou bien on m’a fais une farce, voilà ! Je ne vois pas d’autre solution… En tout cas, il est temps d’y remédier ! Et immédiatement ! Je sors de la chambre, qui doit être la mienne, évidemment, et cherche la salle de bain. Je croise une fille en peignoir, un peu plus grande que moi, en train de sécher ses longs cheveux noirs et lisses avec une serviette rose bonbon, assortie à son peignoir d‘ailleurs. J’ouvre une porte, puis une autre… « Mais qu’est-ce que tu fais ? Tu es tombée sur la tête ?, m’interroge la fille au peignoir. - Je cherche la salle de bain, je ne peux pas sortir comme ça ! Je n’arrive même pas à croire que je suis restée comme ça aussi longtemps… - Euh… Tu cherche la salle de bain ?? Je te rappelle qu’elle est là - elle m’ouvre une porte derrière elle et me regarde de la tête aux pieds. -, tu avais oublié où se trouve notre salle de bain ? Tu perds la tête, ma parole ! Bref, dépêche toi ! Moi, je suis déjà maquillée depuis longtemps, juste après le petit-déjeuner, il ne faudrait pas que ça enlève mon gloss ! Mais ne prends pas tout ton temps cette fois, on va être en retard ! Tu n’es pas maquillée, pas habillée, pas coiffée ! Mais qu’est-ce que tu as fais ce matin ? - Pas maquillée ??? Je ne me maquille jamais, je déteste ça… Qu’est-ce que tu racontes ? - …Ok, j’abandonne. Maman ! Il faudra envoyer Brenda chez le médecin, ce soir ! …Parce qu’elle perd la tête, voilà pourquoi ! Ha, quelle famille… » Et elle s’en va en fredonnant une chanson qui m’est totalement inconnue. J’entre dans la salle de bain, encore plus perturbée qu’avant. Bon sang, elle m’a appelée « Brenda » ?? Mais… Et elle… Donc ce serait ma sœur et elle aurait parlé à notre mère et… Je ne comprends plus rien !!! La salle de bain est étrangement luxueuse… On se croirait dans un palais… Je regarde une nouvelle fois avec effarement mes cheveux. C’est horrible ! Est-ce que je vais réussir à leur rendre leur forme originelle ? Je les mouille abondamment et les ébouriffe, puis les sèche un peu avec une serviette. Normalement, ils devraient reboucler en séchant. Ce que je ne comprends pas, c’est comment ils ont fait pour rester comme ça, j’ai bien dû me les laver, non ? Je soupire et me dirige vers ma chambre, résignée. D’un coup, je me met à sourire. Suis-je bête ! Je rêve, c’est tout ! Rien de dramatique ! Quel étrange rêve, tout de même… En farfouillant dans ma penderie et dans ma commode, je ne trouve rien qui soit à mon goût, un comble pour un rêve ! Ou alors c’est fait exprès et cela à une signification particulière… Finalement, je finis par dénicher une robe plutôt simple comparée au reste et je l’enfile rapidement, ainsi que des ballerines, la seule paire de chaussure sans talons que j’ai trouvée. Etrange… Moi qui ne porte pas de talons d’habitude… Je jette un regard à mon reflet, de nouveau, mais je vais devoir patienter encore un moment, mes cheveux ne sont pas encore secs, pas du tout même ! Mais vu le soleil que je vois dehors, ils risquent de vite sécher. Je me dirige vers la grande fenêtre et le paysage me semble familier… Tiens, on dirait la Floride ! Mais oui, c’est ça ! Avec les marécages, et ce soleil ! Et puis ces maisons luxueuses ! Dont celle où je me trouve ! Vivement que je me réveille, tout ceci est trop étrange pour moi… Lorsque j’arrive à l’école, je me suis résignée à faire semblant d’être la personne qu’ils attendent de moi. Même si cela ne me plaît pas du tout, autant essayer que le rêve ne se transforme pas en cauchemar… Finalement, en voyant toutes les filles déguisées comme pour un défilé de mode et ces garçons qui semblent tous faire partie d’une grande équipe de football, je suis prise d’une étrange envie de fuir. Mais de toute façon, pourquoi y résister ? C’est un rêve, tout simplement ! Un rêve qui commence mal - enfin, ça pourrait être pire ! Mais ça ne me plaît pas beaucoup… - et lorsque je me réveillerais, je pourrais en rire avec Lindsay ! Elle a vécu dans une petite ville du Montana toute son enfance alors elle est aussi simple que moi, elle va être étonnée en entendant mon rêve ! « Mais où est-ce que tu es allée chercher tout ça ? » me dira-t-elle sûrement. Oh, vivement que je me réveille. En tout cas, une chose est sûre, je ne me réveillerais pas parce que je le souhaite mais parce que ce sera le moment de se réveiller, sinon je ne serais plus dans ce rêve depuis longtemps ! Bon, autant que ça soit le moins désagréable possible ! C’est donc en robe, avec un sac bandoulière passé à l‘épaule et des ballerines aux pieds que je m’enfuie et tente de m’éloigner le plus possible du lycée et par la même occasion, de la maison où je suis sensée vivre. Ces deux endroits sont peu éloignés l’un de l’autre, alors il suffit d’aller dans la direction opposée et de m’éloigner de l’un pour m’éloigner de l’autre ! Pourquoi est-ce que je pense à ça ? C’est évident ! Je ne suis pas comme d’habitude, ça se voit… Plus loin, dans la devanture d’un magasin, mon reflet est visible. Génial, mes cheveux sont de nouveau ondulés ! Si ça se trouve, personne ne me reconnaîtra ! Ce serait super ! Au moins, je serais tranquille ! Pourvu que ce rêve ne dure pas trop longtemps… Il s’est déjà écoulé trois heures depuis que j’ai quitté les abords du lycée. Le temps passe lentement, tandis que je regarde les petits jouer avec leurs parents, un peu plus loin dans le parc. Assise sur un banc, j’observe les autres vivre. C’est tellement ennuyeux de n’avoir rien à faire… J’ai soudain une idée. Je souhaite de toutes mes forces me trouver juste devant le commissariat de la ville. Je marche, quelques minutes seulement, pour aider un peu. Mais rien. La rue ne change pas. Pas de commissariat en vue. Je m’aventure plus loin, mais toujours rien. Pas de doute possible, il n’y a que des boutiques. Je déteste faire du shopping ! Pourquoi n’y a-t-il pas une bibliothèque ? Je souhaite très fort en avoir une juste au coin de la rue et ferme les yeux. Lorsque je les rouvre, rien n’a changé, et mon souhait n’a pas été exaucé. Je peste tout haut et me lamente sur mon sort. « A quoi est-ce que ça sert de ne rien faire en rêve ? C’est stupide ! », m’exclamais-je. Les passants me dévisagent, la plupart me croient sûrement folle, d’autres approuvent d’un hochement de tête - ces dernièrs s’avèrent être des personnes âgées, uniquement des personnes âgées… Quel étrange rêve tout de même ! Puis une sombre idée me vient à l’esprit ; et si mon rêve durait tellement longtemps que la nuit tomberai ! Je ne pourrais tout de même pas rester dehors, toute seule et en pleine rue ! Mais je ne vois pas comment je pourrais rentrer dans « ma maison », même si je le souhaitais - ce qui n’est pas le cas, c’est trop bizarre là-bas… - étant donné que je me suis éloignée au hasard, tournant ici, continuant tout droit par là, puis traversant le parc… Est-ce que ce rêve étrange va finalement se finir en cauchemar ? Attends une minute ! Il suffit que je demande mon chemin ! J’ai comme l’impression de revenir en arrière dans ma vie… J’ai déjà vécu ce genre de situation… J’accoste finalement une dame élégante promenant un tout petit chien en laisse au bord du parc. « Excusez-moi, madame, est-ce que vous pourriez m’indiquer le chemin pour aller au commissariat, s’il vous plaît ? » Alors que je m’attends à une réponse idiote ou totalement hors propos, comme souvent dans les rêves, ou une réaction inattendue ou je ne sais quoi d’autre d’anormal, elle me répond tout naturellement : « Mais bien sûr ! Vous devez tourner à droite à ce carrefour, puis continuer tout droit sur deux avenues, puis tourner en direction du centre ville, tout est indiqué après, tu ne peux pas te tromper. Mais pourquoi veut-tu te rendre là-bas ? Est-ce qui t’est arrivé quelque chose ? Tu as été témoin d’un meurtre ?, me demande-t-elle, avec une curiosité non dissimulée. - Oh, euh… Et le centre ville est indiqué aussi ? - Euh… Oui, bien sûr, mais… Tu ne connais pas la ville ? Tu n’habite pas ici ? Les vacances sont finies, je ne comprends pas… - Oh, je suis… chez ma tante, je vais rester quelques mois. Je ne suis venue que quand j’étais petite, et je n’ai pas beaucoup de souvenirs, improvisais-je rapidement. - Oh, formidable ! Si tu as le temps, il y a des boutiques uniques comme… - Je n’aurais pas le temps, désolée, et puis je n’ai besoin de rien. Merci quand même. Au revoir ! - Mais tu n’aime pas faire du shopping ?, m’interpelle-t-elle au loin alors que je suis déjà engagée sur la route, à quelques mètres de là. - Si, si ! », mentais-je. Ouf, enfin seule ! C’est dingue, j’aurais dû m’en douter, il y a toujours un problème dans les rêves. J’ai bien cru qu’elle n’allait jamais me laisser partir… J’arrive rapidement au niveau des panneaux et enfin, j’en vois un qui indique le commissariat. Mais quand même, j’espère ne pas me perdre… On doit s’attendre à tout, en rêves. Au bout d’un certain temps, très longtemps après la rencontre avec l’étrange dame au petit chien, la nuit commence à tomber et j’arrive enfin à proximité du commissariat. Un panneau indique : « Commissariat tout droit ». Je lève les yeux vers le haut de l’avenue, plus loin, et vois qu’il me reste encore une bonne centaine de mètres à parcourir. Qu’est-ce que je suis fatiguée… Je n’ai pas arrêté de marcher pendant toute la journée ! J’aurais mieux fait de rester au lit… Quoi que, je ne sais pas si on m’aurait laissée faire… Qui sait, ils ont peut être une femme de ménage, qui les aurait prévenu que je faisais l’école buissonnière et… Oh, n’y pensons pas. Je suis trop fatiguée, j’ai juste envie de m’asseoir près de Don, de le serrer dans mes bras et de l’embrasser. Ensuite, je le regarderais travailler, peut être que j’irais aussi voir Mac et Danny, et même Lindsay et Sheldon si je peux. Mais pour l’instant, je veux arrêter de marcher ! Lorsque j’arrive enfin juste devant les grandes portes du commissariat, je m’aperçois qu’il ressemble à celui de Miami. Oh, non… Qu’est-ce que je vais trouver à l’intérieur ? Et qui est-ce qu’il y aura pour m’accueillir ? Oh lala, quel rêve… J’ai hâte qu’il se finisse. J’entre avec appréhension, et m’avance parmi les bureaux, cherchant celui de Don, qui se trouverait par magie à Miami - et oui, tout est possible dans les rêves ! -, ce que j’espère ! Je m’arrête brusquement, ferme les yeux et me focalise sur cette pensée, sur ce souhait : Le bureau de Don est là, juste devant moi, à quelques pas de là. Je me la répète plusieurs fois et ouvre les yeux. La déception est la seule chose qui m’atteint. Don n’est pas là, nulle part. Et je dois l’admettre, les bureaux ressemblent tous à ceux de Miami. Je soupire et cherche celui de Franck, un collègue de Ryan, que j’ai rencontré durant mon séjour forcé à Miami. Si je le trouve, je lui demanderais s’il n’a pas vu Ryan, ou même Don ! On ne sait jamais ! Je repars avec un peu plus d’entrain mais j’ai l’impression de tourner en rond. Et finalement, je ne trouve même pas Franck ! Je m’approche du bureau d’un homme en uniforme et lui demande s’il n’aurait pas vu l’agent Franck Tripp. Il dit ne pas le connaître. J’insiste et lui suggère d’appeler quelqu’un qui saurait où il se trouve. Il reformule sa phrase ; il n’y a pas de Franck Tripp ici. Je me laisse tomber sur la chaise, face à lui. Il me demande si tout va bien. Je ne réponds pas. Si Franck n’est pas là, est-ce que Ryan pourrait être là ? « Et le lieutenant Don Flack ? Ou bien le policier Ryan Wolf ? - Je suis désolé, ma petite, aucun de ces hommes ne travaillent ici. - Et Mac Taylor, ou Lindsay et Danny Messer ?, tentais-je, sans espoir. - Non plus, tu m’en vois désolé. Mais qu’est-ce que tu voulais leur dire ? Tu peux me parler à moi, tu sais. Je peux peut être t’aider. - Non, je… je crois que je suis complètement perdue… Et vous ne pouvez rien y faire. - Est-ce que tout va bien ? Tu veux que j’appelle tes parents ? - Je suis orpheline. - Et bien un tuteur alors., insiste-t-il avec compassion. Tu habite loin ? - Je ne sais plus… Je…Je suis vraiment perdue, je ne sais pas d’où je viens… » Ma voix se casse sur un sanglot et des larmes commencent à couler. Je déteste ce rêve ! Je ne comprends rien ! Je… Je ne veux pas retourner dans cette famille, et ma vraie famille n’existe pas dans ce monde ? « Monsieur ? - Oui, qu’est-ce qu’il y a, mon ange ? » Oh, Danny, pourquoi n’es-tu pas ici ? Je me retiens pour ne pas fondre en larmes et ne plus pouvoir dire quoi que ce soit. « Je… Je me demandais si vous pourriez chercher Don Flack. C’est le lieutenant Don Flack. Il doit s’inquiéter… C’est… C’est mon tuteur. - Très bien. Je vais essayer de le contacter pour qu’il vienne te chercher, d’accord ? - Oui, merci. - Tu connais son numéro ? - Je… Oui, bien sûr… » Mais j’ai beau chercher, ma mémoire est vide. Aucun numéro ! Ni celui de son travail, ni celui de son bureau, ni celui de Mac, ni celui du portable de Don… Je les connais par cœur normalement ! « Tu as oublié ?, me demande-t-il doucement. - Oui, je ne comprends pas… D’habitude je le connais par cœur… - Ce n’est pas grave, tu sais, ça arrive. Tu es fatiguée, je le vois bien. Comment est-ce que tu t’appelle ? - Mathilde. - Mathilde comment ? - Et bien, je ne sais pas si j’ai pris le nom de famille de Don… Peut être… Je ne sais vraiment pas… - D’accord, ce n’est pas grave. Ne t’inquiètes pas on va trouver le lieutenant Flack. Tu vas bientôt rentrer chez toi. - Merci… - Je reviens, d’accord ? Je dois aller voir des collègues pour qu’ils préviennent mes supérieurs. Je n’en n’ai pas pour longtemps., me rassure-t-il en se levant et en s’éloignant du bureau. - D’a… D’accord. » J’aurais préféré qu’il reste. Mais bon, je me voyais mal le retenir alors qu’il fait tout ça pour que je puisse retrouver Don. J’ai l’impression d’être redevenue une petite fille, qui aurait perdue de vue sa maman et se serait éloignée. Finalement, je me met à pleurer comme une madeleine, inconsolable, même lorsque le charmant policier revient et m’assure qu’ils ne tarderont pas à trouver mon tuteur dans leur base de donnée. Mais je n’ose pas lui dire ce que je pense : et si Don n’existait pas dans ce rêve ? Comment je ferais alors ? Où est-ce que j’irais ? Je me recroqueville sur ma chaise et pleure longtemps sans pouvoir m’arrêter. Tous les policiers me regardent et demandent à celui qui s’est occupé de moi ce que j’ai. Il ne cesse pas une seconde de tout faire pour me consoler et me rassurer mais rien n’y fait. Il ne peut pas savoir ce que j’ai en tête, et il ne peut pas imaginer ce qui pourrait m’arriver. Lorsqu’un policier haut gradé l’interpelle au sujet de Don, je lève les yeux vers lui et le supplie du regard. Il m’adresse un triste sourire et m’emmène avec lui jusqu’à son collègue. Je n’arrive pas à tout entendre, je suis ailleurs, j’ai trop peur que ce ne soit une mauvaise nouvelle… Si ça se trouve, il est mort ! Ou bien il m’a abandonné ? Même dans un rêve, ce serait horrible… J’oublie parfois que c’est un rêve… Quand se finira-t-il ? Mais il est étrangement long, ce rêve... Et si ce n'était pas un rêve ? Mes jambes me lâchent et je tombe par terre. Les policiers me parlent mais je n'entends rien. Je respire de plus en plus vite, j'entends mon coeur battre dans ma tête, fort, tellement fort ! J'aimerais tellement que Don soit là ! Ou Danny ou Mac ! Mais je suis toute seule... Ma vision se brouille et je me remet à pleurer, si bien que j'ai du mal à reprendre mon souffle entre mes sanglots. Je n'avais jamais fait de crise dans mes rêves... Ce n'est pas pour me rassurer. Mais qu'est-ce qui m'arrive ? A suivre.....
Dernière édition par mathilde517 le Jeu 18 Juil - 23:08, édité 1 fois | |
| | | eddie♥ '' Si ma folie n'est permise ; Elle n'en est que plus exquise ''
Perso(s) Préféré(s) : DON <3 ! , Mac, Jo,Dany, Lindsay, Les jonas, Harry Potter, 1789, MOR, RDB Nombre de messages : 4883 Age : 25 Date d'inscription : 10/08/2012 Réputation : 0 Points : 18355
| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Dim 23 Juin - 16:19 | |
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| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
Perso(s) Préféré(s) : Don Flack ! Nombre de messages : 887 Age : 28 Date d'inscription : 15/11/2009 Réputation : 0 Points : 17342
| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Dim 23 Juin - 16:44 | |
| Merci beaucoup eddie, ça me fait plaisir !! Je suis très contente si cette suite t'a plut et si elle te donne envie de découvrir la suite Encore merci. | |
| | | eddie♥ '' Si ma folie n'est permise ; Elle n'en est que plus exquise ''
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Dim 23 Juin - 16:48 | |
| ben de rien !! Merci à toi d'écrire une fic comme ça !! | |
| | | mactaylor23 ''Gary,what else???''
Perso(s) Préféré(s) : TOUS!!!!mais surtout Mac Nombre de messages : 2404 Age : 24 Date d'inscription : 26/12/2012 Réputation : 0 Points : 15458
| Sujet: re Dim 23 Juin - 18:24 | |
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| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
Perso(s) Préféré(s) : Don Flack ! Nombre de messages : 887 Age : 28 Date d'inscription : 15/11/2009 Réputation : 0 Points : 17342
| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Dim 23 Juin - 19:23 | |
| Merci mactaylor, contente qu'elle te plaise. Voici une courte suite qui va avec. Bonne lecture. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Lorsque j’ouvre les yeux, ma vision est tout d’abord floue puis lorsqu’elle est complètement nette, je vois un visage d’homme penché au dessus du mien, inquiet. Au bout de quelques secondes, je reconnais le policier qui s’est occupé de moi dès le début. Je suis un peu plus rassurée mais lorsque la scène me revient en mémoire, je sens mon ventre se contracter sous l’effet de la peur. Le policier m’aide à me relever et je reste assise par terre, à le regarder, lui et aussi son supérieur. « Est-ce que vous avez appelé Don ? - Non, nous n’avons pas pu l’appeler. Nous avons cherché dans notre base de donnée et nous n’avons pas trouvé de lieutenant Don Flack., m’explique le policier haut gradé. - Quoi ?, soufflais-je, tout bas. C’est impossible, ça ne peut pas être ainsi… C’est un horrible cauchemar… Je veux me réveiller maintenant… - Que dis-tu ?, m’interroge le gentil policier. - C’est un rêve. Enfin, plutôt un cauchemar… Mais tout ceci n’est pas réel, c’est impossible. - Mais, Mathilde… Sois raisonnable, tu sais bien que tu es réveillée, hein ?, tente le premier policier. - Non, c’est vraiment impossible. J’ai une tonne de souvenir de ma vie, ma vraie vie. Des souvenirs tristes de mon enfance et des souvenirs joyeux, ou parfois effrayants, ou parfois tristes, de la période présente de ma vie, et Don Flack est mon tuteur, il a signé des papiers ! On est allé au tribunal pour ça, vous devez me croire ! Je n’ai pas inventé tout ça ! - Mathilde… On a pris tes empreintes et…, commence le rassurant policier. - Nous n’avons pas trouvé un dossier au nom de Mathilde., finit son supérieur. - Mais je vous dis la vérité ! Je vous assure ! - Sur ton dossier, nous avons découvert que tu vivais avec ta mère et avec ta sœur. Tu n’es pas orpheline, tu as une famille. - Mais je vous dis que c’est un rêve ! Je me suis réveillée ce matin dans un lit, une chambre, une maison que je ne connaissais pas ! Avec des personnes qui me sont inconnues ! Et je ne me souviens de rien, je ne me souviens pas de la vie que j’aurais soi disant vécu jusque là, ici. Comment est-ce que vous expliquez tout ça ? - Nous allons te confier à un psychologue de notre équipe. Il va essayer de comprendre ce qui t’arrive, d’accord ? - Laissez-moi dormir… Je suis sûre que si je m’endors, lorsque je me réveillerais, je ne serais plus ici, je serais dans la vraie vie, avec Don… - Mathilde, s’il te plait. Viens avec moi. - Ensuite, occupez-vous de contacter sa mère, agent Fint., l’informe son supérieur. - Bien, capitaine. » Lorsqu’il veut me laisser et repartir, je le supplie de rester avec moi, lui avouant avoir peur. Il accepte de rester, sous le regard désapprobateur de la psychologue, déjà présente dans la pièce avant notre arrivée. Elle me pose ainsi toutes sortes de questions sur ma vie, auxquelles je réponds sans hésiter, parlant de Don, de l’orphelinat, de Mac, Danny, Lindsay… Mais lorsqu’elle me demande qui est Julia, je lui dis que je l’ignore. Elle me repose la question plusieurs fois, jusqu’à ce que, des larmes de frustration au bord des yeux, je lui crie que je n’en sais rien et que je n’en connais aucune. Elle me regarde avec un étonnement sans limite, puis m’informe que c’est le prénom de ma « sœur ». Et je réplique immédiatement en lui disant que je n’ai pas de sœur. Elle refuse de comprendre. Je finis par me recroqueviller sur moi-même et ne plus répondre, même lorsque l’agent Fint me le demande gentiment en posant sa main sur mon épaule. Je me tourne vers lui et lui dis avec peine que je ne ment pas, que je dis la vérité et qu’il faut me croire. La psychologue insiste et continue de me questionner mais je ne réponds plus. Longtemps après, elle m’accorde enfin le droit de me reposer et indique au policier qu’elle a finit. Il m’accompagne en dehors de la salle et immédiatement, de loin, je vois la fille que j’ai croisée ce matin dans le couloir. La femme qui l’accompagne se précipite vers moi et veut m’enlacer, alors je me cache derrière l’agent de police. La femme me regarde sans comprendre, avec une émotion indéchiffrable peinte sur le visage. Sa fille, Julia, me regarde d’un air perplexe. Je dis à voix basse : « Agent Fint, s’il vous plait, emmenez moi ailleurs, je ne veux pas les voir. Je ne les connais pas. » Il se retourne vers moi et me regarde avec inquiétude. Je pousse un long soupire de soulagement lorsqu’il me dit qu’il est d’accord. Il leur répète ce que je lui ai dis et je ne vois pas leur réaction car je regarde fixement le dos du policier. Il m’emmène ensuite dans une salle de repos qui ressemble vaguement à celle que je connais bien, à Manhattan. Je m’assied sur un des lits et il s’assied à côté de moi. « Vous me croyez, hein ? - Je sais que tu penses tout ce que tu dis. Mais tu n’es pas dans un rêve, tu es dans la réalité. - Et pour ce qui est de cette femme ? Et de la fille ? - Quoi donc ? - Est-ce que vous me croyez quand je vous dis ne pas les connaître ? Je n’ai aucun souvenir d’elles. - Je te crois. J’ai vu ta réaction face à la psychologue, je sais que tu ne mens pas. - Alors je ne retournerais pas dans leur maison, hein ? - Je ne sais pas, il faut attendre la décision du capitaine, qui aura d’abord un entretient avec la psychologue et qui lira son compte-rendu. Donc pour cette nuit, c’est sûr, tu restes ici. - D’accord. …Et vous ? - Et moi quoi ? - Est-ce que si on vous demandais votre avis, vous voudriez me renvoyer là-bas, dans leur maison ? - Non. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée pour toi. Mais ce n’est pas moi qui décide. - Si on me renvoie là-bas, je m’enfuirais., déclarais-je. - Mathilde… - Vous ne comprenez pas ? Ça me fait peur, tout ça ! Je ne comprends rien ! Ce n’est pas ma vie. - Tu dois tout d’abord te reposer. Mais avant cela, tu vas manger quelque chose. Cela fait combien de temps que tu n’as pas mangé ? - Je ne sais pas. Je n’ai pas mangé ce matin parce que je n’avais pas le temps et je n’ai rien mangé à midi parce que je n’avais pas d’argent. Mais je n’ai pas faim. Ça prouve bien que c’est un rêve, non ? Je serai morte de faim en vrai, et là je n’y pensais même pas. - Tu as peur, alors tu oublies le reste, voilà tout. Il faut que tu manges. S’il te plait, n’insiste pas… - Très bien. », capitulais-je. Il me mène ensuite jusqu’à une autre salle de repos, où il m’installe à une table et pose devant moi une assiette de pommes de terres à l’eau encore fumantes accompagnées d’un bifteck. Je mange les pommes de terres avec gourmandise mais sans faim et laisse tel quel la viande. Il prend une chaise et s’assied à côté de moi mais je refuse avant même qu’il insiste. Il me fait de nouveau un triste sourire et se lève pour me servir à boire. Je bois l’eau rapidement et pose ma tête entre mes bras croisés. Il me caresse affectueusement les cheveux et je lui suis reconnaissante de ce geste. J’ai besoin d’un peu de réconfort après la dureté des évènements. Il me ramène dans l’autre salle de repos avant que je ne m’endorme et je me couche rapidement dans un des lits, sans arriver à fermer les yeux à présent. J’ai peur, je ne sais pas de quoi, mais j’ai peur. « J’ai peur…, avouais-je timidement. - Je sais. Mais je suis là, ne t’inquiètes pas. Tu as besoin de te reposer. - Mais je n‘y arrive pas… » Je me tourne et me retourne sans arrêt et je finis par m’endormir, vaincue par l’épuisement, autant physique qu’émotionnel. Mais au moment de m’endormir, je ne peux m’empêcher de penser à la personne qui compte le plus pour moi, celle que j’aime plus que tout au monde et qui n’est pas là. « Oh, Don… » A suivre...... | |
| | | eddie♥ '' Si ma folie n'est permise ; Elle n'en est que plus exquise ''
Perso(s) Préféré(s) : DON <3 ! , Mac, Jo,Dany, Lindsay, Les jonas, Harry Potter, 1789, MOR, RDB Nombre de messages : 4883 Age : 25 Date d'inscription : 10/08/2012 Réputation : 0 Points : 18355
| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Dim 23 Juin - 20:15 | |
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| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Lun 24 Juin - 19:26 | |
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| | | eddie♥ '' Si ma folie n'est permise ; Elle n'en est que plus exquise ''
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mar 25 Juin - 10:10 | |
| j'aime pas les mystères je vais attendre la suite !! je suis impatiente De rien !! | |
| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mar 25 Juin - 10:23 | |
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Dernière édition par mathilde517 le Mar 25 Juin - 10:27, édité 1 fois | |
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