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| "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] | |
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+7D&D_fan Framboise SAFIRA Petite Louve Mystique Myfanwi SayfreeNY mathilde517 11 participants | |
Auteur | Message |
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mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
Perso(s) Préféré(s) : Don Flack ! Nombre de messages : 887 Age : 28 Date d'inscription : 15/11/2009 Réputation : 0 Points : 17342
| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Sam 5 Oct - 16:00 | |
| Voici enfin la suite !!! Toujours pleine de suspense...... Bonne lecture !!!! ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- En ouvrant les yeux, je ressens immédiatement toutes les sensations en même temps. Le froid du sol carrelé du couloir. La violente et aveuglante lumière venant du plafond. La douleur dans le bas du dos causée par ma position inconfortable et le mur contre lequel je me trouve. L’engourdissement dans mes jambes qui sont toujours repliées contre moi. Et enfin le bruit autour de moi, comme un intense bourdonnement continu. Lorsque mes yeux peuvent enfin s’ouvrir complètement sans que je sois aveuglée, je distingue des visages, de plus en plus nets. Mac, Danny, Lindsay et Sheldon. Immédiatement, je me mets à pleurer. Ils m’ont tellement manqué ! Ils semblent inquiets et perplexes, peut être face à ma réaction. Mais s’ ils savaient tout ce que j’ai vécu en quelques jours ces temps-ci, ils comprendraient le soulagement que j’éprouve de les revoir. Mac est le premier à s’accroupir près de moi et il se contente d’effleurer ma joue avec sa main, comme s‘il avait peur de m‘effrayer. Je me précipite dans ses bras et pleure de plus belle. Après quelques secondes de surprise, il me serre contre lui . Sentir son odeur rassurante et familière est une sensation tellement incroyable ! J’ai l’impression que cela fait des siècles que je ne l’ai pas vu. Lorsqu’il m’écarte de lui doucement, il semble encore plus inquiet et je vois tellement d’amour dans son regard... Il parle à Danny, je n’entends pas vraiment ce qu’ils se disent, ce n’est pas très net. Je regarde Danny longuement, sans le lâcher des yeux, et il s’accroupit à son tour puis me prends dans ses bras. Il me serre fort contre lui et me chuchote à l’oreille des mots que je ne comprends pas. Je suis ailleurs, je ne me rends pas bien compte de ce qui m’arrive. Lorsqu’il m’écarte un peu de son torse pour me regarder, quelques larmes coulent sur son visage. Je passe une main sur sa joue et efface ces larmes en essayant de lui sourire, mais d’autres larmes coulent le long de mon visage. Ce que je ressent est tellement intense ! Je n’arrive pas à déterminer ce que je ressent vraiment. Joie, tristesse, mélancolie… De la surprise ? Danny et Mac restent à mon niveau tandis que Lindsay et Sheldon se baissent à leur tour, tous deux en même temps. Lindsay me caresse le bras et semble me demander quelque chose. Peut être me demande-t-elle ce qui m’arrive ? Ou si je vais bien ? Sheldon me prend la main et la caresse doucement. Tout d’un coup, ça me revient. Oui, je suis contente de les revoir. Mais triste de devoir les quitter. Et je ne les reverrais plus jamais ! Parce que Don ne veut plus de moi et que Don était ma famille et eux l’étaient par association. Donc si je ne fais plus partie de la vie de Don, alors je ne peux plus faire partie de la leur… Non, ça ne peut pas être vrai ! Je me redresse brusquement et, alors que des sanglots me montent dans la gorge et qu’un flot de larmes commence à couler le long de mon visage, je m’éloigne d’eux en courant. Je vais au hasard à travers les couloirs et continue de courir, malgré ma vue qui se brouille avec les larmes qui jaillissent. C’est trop injuste ! Rien ne va jamais bien pour moi ! Pourquoi ? Pourquoi… ---------------------------------------------------------------- Nous la voyons tous s’éloigner, mais c’est comme si on était dans un état second, hébétés et stupéfaits. Quelques secondes plus tard, alors qu’elle n’est plus en vue, je réagis en premier avec Mac. « Danny, elle ne va pas bien, on doit la retrouver tout de suite., me dit ce dernier. Je ne sais pas où est Don mais tout ceci m’inquiète beaucoup. - Moi aussi, je me souviens très bien de ce qu’a dit Don la dernière fois. Mathilde lui semblait complètement perdue et bouleversée, et… Et apparemment elle n’était pas comme d’habitude. …Mais je ne vois pas comment la trouver dans un hôpital aussi grand !, répondis-je. Mac, elle peut être n’importe où ! - Calme-toi, Danny., intervient Lindsay. On doit procéder méthodiquement. Il faut absolument qu’on arrive à la rejoindre, je ne sais pas ce qui lui arrive mais ça a l’air d’être grave. Je pars dans cette direction, toi Sheldon tu cherche de ce côté, toi Danny par là, et Mac, vous allez juste derrière. - Oui, c’est la meilleur solution. On s’appelle dès qu’on l’a retrouvée., répond Sheldon. » Je pars en courant dans la direction prévue et espère qu’elle n’a pas fait beaucoup de chemin. Il y a tellement de couloirs, tellement d’étages… Comment pourrions nous la retrouver dans cet immense labyrinthe ? Je commence à désespérer mais continue de courir, demandant toujours aux personnes que je croise s’ ils l’ont vu, essayant du mieux que je peux de faire d’elle une description objective. Je l’aime tellement, elle m’inquiète, qu’est-ce qui lui a pris ? Elle n’est pas du genre à nous fuir d’habitude ! Sauf quand elle est en colère mais là… Ou que NOUS nous sommes en colère contre elle. Je ne comprend pas… Lorsqu’enfin je la trouve, appuyée contre un mur, essoufflée, je la prends fermement dans mes bras et la tourne face à moi. Mac arrive en face. Il est soulagé lui aussi ; ça y est, on l’a enfin retrouvée. « Mathilde, mais qu’est-ce qui t’a pris ?, m’énervé-je. On était drôlement inquiets pour toi ! Tu étais en pleurs et tu t’enfuyais dans cet immense hôpital ! Pourquoi, Mathilde, pourquoi ? Et bien, dis-moi. - Danny… Doucement., me prévient Mac, le téléphone contre l‘oreille. - Je… Je suis désolée, Danny. C’est juste que…que… » Elle se remet alors à pleurer par à-coups, de plus en plus essoufflée, et tandis qu’elle pleure de plus en plus fort, elle me semble de plus en plus désespérée. Je me sens brusquement coupable de l’avoir mise dans cet état. Je n’aurais pas dû m’énerver comme ça contre elle, elle a réagit comme elle a pu, elle ne va pas bien, elle est complètement déboussolée d’après Don et moi… Il nous a raconté que quand elle est revenue à elle, elle pensait être en train de rêver et que tout ceci n’était pas la réalité. Est-ce que les médecins ont enfin compris ce qui lui arrive ? En attendant, elle est devant moi, désemparée et fragile, complètement déboussolée et surtout, surtout, très malheureuse. Je l’embrasse longuement sur la joue et la serre contre mon torse, en y mettant autant d‘affection que possible. Mac est déjà en train d’appeler Sheldon et Lindsay, pour les prévenir. « Calme-toi, respire doucement. Oh, excuses-moi, mon ange. Tu nous a fait très peur, voilà tout. Mais je n’aurais pas dû te crier dessus comme ça, je suis désolé, Mathilde. Chuut, calme-toi, tout va bien. Mais qu’est-ce qui t’arrive ? Pourquoi est-ce que tu t’es enfuie ? Tu es en colère contre nous ? - Non, non…, essaie-t-elle entre deux sanglots. Mais… C’est… C’est Don ! Il ne…veut plus de… de moi. Il a dit qu’il… qu’il a fait une erreur et qu’il n’aurait jamais dû faire ça. Et il…il est partit ! Il ne veut plus de… moi ! - Mais qu’est-ce tu raconte ?, intervient Mac avec une voix douce. Mathilde, Don t’aime énormément, il a autant besoin de toi que toi de lui. Il ne t’abandonnerait jamais, jamais tu comprends ? Tu es fatiguée, tu ne te rends pas compte de ce que tu dis… - Si ! Mac, il est partit ! Il…Il a dit qu’il devait mettre fin à tout ça avant qu’il ne soit trop tard ! Mais je ne veux pas le quitter ! Et je ne veux pas vous quitter vous non plus !, sanglote-t-elle dans mes bras. - Eh, mon ange, dis pas ça… Tu n’auras pas à nous quitter, crois-moi. Ni nous, ni Don !, la rassuré-je. Tu fais partie de notre famille, on ne t’abandonnera jamais ! Et Don encore moins. Tu as dû mal comprendre ce qu’il voulait dire. Aller, t’inquiètes pas, d’accord ? Ça va aller, mon ange, ça va aller, on est là. » Elle s’agrippe à moi et je sens qu’elle pleure de nouveau, silencieusement, calmement. Lorsque les autres arrivent, ils sont à bout de souffle mais soulagés et pleins d‘affection à revendre. Sheldon l’embrasse au front et lui caresse doucement la joue. Lindsay la prend dans ses bras et secoue la tête en signe d’incompréhension. Après cela, nous décidons d’un commun accord que Mac la raccompagnerait jusqu’à sa chambre pendant que Lindsay appellerait Don sur son portable et que Sheldon et moi le chercherions dans l’hôpital. Avant de m’éloigner, j’embrasse une dernière fois Mathilde sur la joue et lui promet de lui ramener Don rapidement. Elle hoche la tête, mais sans y croire, je le vois bien. Je lui adresse un sourire triste et un signe de la main en partant, mais elle semble dans ses pensées ; elle croît dur comme fer que Don ne veut plus d‘elle, et donc qu‘elle ne verra plus ni lui, ni nous. J’ai hâte de pouvoir lui prouver le contraire ; mais où est-il, bon sang ? Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? -------------------------------------------------------------------------- Agrippée au bras de Mac, je traverse les couloirs jusqu’à ma chambre d’hôpital et m’assieds sur le lit, tel un automate, tandis qu’il allume la lumière puis vient me rejoindre sur le bord du lit et m’attire contre lui. Je me blottie dans ses bras, les yeux fixés dans le vide, pensant et repensant à ce qui m’est arrivé ce matin. Qu’est-ce qui se passe avec Don ? Je ne comprends rien… Serait-ce possible que Mac et Danny aient raison ? J’aimerais tellement que ce ne soit qu’un malentendu… Don, mon Don adoré, je ne veux pas le perdre… « Mathilde, qu’est-ce qui se passe ? Tu crois encore que tu vas nous quitter ?, m’interroge-t-il en levant ma tête vers lui. - Mac, j’en suis sûre., approuvais-je en hochant la tête, le regard fixé sur le sien. Don me l’a dit. - Don a dit clairement qu’il voulait que tu nous quitte tous, et lui le premier ? Tu en est bien sûre ? - Non, il a dit les choses autrement mais… ça lui paraissait sûrement évident et il… Oh, Mac mais où est-il ? Je n’ai même pas pu lui parler, il est parti tellement vite après cela… Il était même un peu fâché contre moi !, sanglotais-je. Je n’ai pas pu l’embrasser une dernière fois ! Et peut être que je partirais loin d’ici sans même avoir pu lui dire au revoir ! Oh, Mac… Pourquoi est-ce que tout est toujours compliqué pour moi ? » Pleurant alors franchement, je m’allonge sur le côté, me recroqueville sur le lit et ferme les yeux, si fort que j’en ai presque mal. Comment est-ce que ça va se finir tout ça ? Ma vie semble vouée au malheur, au désespoir, et aux déceptions. Celle d’aujourd’hui en est une grande, et c’est la première fois que je souffre autant, parce que c’est la première fois que je suis à peu près sûre de quitter toutes les personnes que j’aime et qui m’aiment, d’un seul coup, sans savoir pourquoi. Lorsque j’en ai mal aux yeux d’avoir autant pleuré, j’essaie de toutes mes forces d’arrêter le flot de larmes et de me calmer. J’ai l’impression que c’est pire, cette sensation de tristesse si profonde, cette sensation que ce qui m’attend est pire que la mort et que je ne peux rien y faire, que je ne sais pas quand est-ce que ça aura lieu, ni pourquoi surtout. Mac me redresse en position assise et me presse contre sa poitrine. Etonnée, je ne réagis pas tout de suite. Quelques secondes après, je passe doucement mes bras autour de son torse. Mac soupire et me caresse le dos, puis m’embrasse sur le front. « On va le retrouver, je te le promet, mon cœur. Oh, je déteste te voir comme ça… Fais moi confiance, Don ne voudrait jamais t’abandonner, même si tu serais plus en sécurité sans lui, il ne le ferais pas, il t’aime profondément. Mathilde, ça va aller, je t’assure que tu vas bientôt le revoir, Danny et Sheldon vont le retrouver, tu peux en être sûre. - …C’est la première fois que tu m’appelle « mon cœur », dis-je après un long silence. - C’est vrai. Et pourtant je t’aime très fort depuis longtemps, tu le sais ? - Oui. Et tu sais, moi aussi je t’aime, Mac…,annonçais-je les larmes aux yeux. - Oh, Mathilde, oui, je le sais, je le sais… Non, ne pleure plus, ça va aller, je te le promet. On va encore rester longtemps ensemble, ainsi que tous les autres de l’équipe. On ne va pas se quitter, fais-moi confiance. Et je pense que tu ne devrais pas attendre beaucoup de temps avant de revoir Don, alors ne t’inquiètes pas, mon cœur. - Mais il était très sérieux tout à l’heure, tu peux me croire !, répondis-je en m’efforçant de ne pas pleurer. - Tu as forcément mal compris ce qu’il voulait dire, c’est la seule possibilité. Mathilde, tu es déboussolée et pas totalement rétablie, tu as sûrement du mal à comprendre tout ce qui se passe, c’est tout. Mais ça va passer, ne t’en fais pas. », me rassure-t-il. Mais j’ai tellement peur de tous les perdre ! Et si c’était vrai, et si j’étais destinée à les quitter et être de nouveau seule au monde ? Je déglutis péniblement et Mac semble s’en apercevoir. Il se met alors à me bercer doucement, tout doucement. A suivre.........
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| | | eddie♥ '' Si ma folie n'est permise ; Elle n'en est que plus exquise ''
Perso(s) Préféré(s) : DON <3 ! , Mac, Jo,Dany, Lindsay, Les jonas, Harry Potter, 1789, MOR, RDB Nombre de messages : 4883 Age : 25 Date d'inscription : 10/08/2012 Réputation : 0 Points : 18355
| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Sam 5 Oct - 16:21 | |
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| | | ZazouloveFlack We do wrong but we do it well. We are sadistic
Perso(s) Préféré(s) : Don Flack, Hook, Rumpelstilskin, Neal, Peter Pan, Neal Caffrey, Mozzie, Lucas North, John Porter, Ichabod Crane, Le cavalier sans tête, Flinch, John Snow Nombre de messages : 6767 Age : 26 Date d'inscription : 11/09/2012 Réputation : 0 Points : 20201
| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Sam 5 Oct - 16:32 | |
| pauvre Mathilde Faut croire Mac, il voulait pas dire ça Don, il veut encore qu'elle soit avec lui, faut pas croire ça Mathilde hate d'avoir la suite !! | |
| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Sam 5 Oct - 20:45 | |
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| | | ZazouloveFlack We do wrong but we do it well. We are sadistic
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| | | | eddie♥ '' Si ma folie n'est permise ; Elle n'en est que plus exquise ''
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Sam 5 Oct - 21:15 | |
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| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Dim 13 Oct - 20:28 | |
| Une petite suite qui, je l'espère, vous plaira ! Et toujours autant de suspense ! Danny et Sheldon ne reviennent toujours pas et il est déjà plus de midi. Lindsay est partie se renseigner auprès du chef de Don. Avec Mac, qui est avec moi en ce moment, ils étaient tous venus me voir et prendre de mes nouvelles et étaient arrivés vers 9h, et cela fait déjà presque 3h qu’ils recherchent Don. Cet hôpital est si grand que ça ? J’ai l’impression que c’est fichu, jamais ils ne le retrouveront. Pas avant qu’il ne l’ait décidé, pas avant que je ne quitte leur vie pour toujours, me retrouvant avec des étrangers qui me détesteront peut être autant que tous ceux qui se trouvaient à l’Orphelinat… A cette pensée, instinctivement, je me tourne vers Mac et lui lance un regard apeuré. Qu’est-ce qui va m’arriver, maintenant ? Est-ce que ce sera pire qu’avant ou mieux ? Mieux qu’avant, je n’y crois pas trop, mais pire… ça me semble possible. « Mathilde, il faut que tu manges, maintenant. Ça va aller, mon cœur, il va revenir. Mais t’affamer ne le fera pas revenir plus vite. Tu n’as pas déjeuné et là tu n’as encore rien mangé non plus. S’il te plaît, fais-moi plaisir, Mathilde, manges un peu. Juste un peu. - Je vais bien, Mac. Je t’assure., insisté-je. Je veux l’attendre, c’est tout. - Et s’il ne revient que dans la fin d’après-midi ? Non, maintenant tu vas manger, s’il te plaît. Et sans discuter, d’accord ? - Oui, oui…, me résigné-je, en commençant à manger sans envie, en picorant ce qui se trouve sur mon plateau. - Bien, enfin ! Il aura fallut que je me fâche pour que tu manges, tu te rends compte ? Mathilde, franchement, est-ce que tu trouve que c’est bien raisonnable ? - Non, excuses-moi, Mac. Je n’ai vraiment pas faim, c’est tout. Ça ne passe pas, je m’inquiètes pour Don, tu sais. Comment se fait-il qu’ils ne l’ont toujours pas retrouvé ? Moi, je pense qu’ils ne le trouveront que quand il le voudra lui, et qu’à ce moment-là, je serais très loin… - Mathilde, arrêtes de dire des bêtises…, dit-il plus gentiment. Tu connais bien Don, il n’est pas du tout du genre à faire ça. Et tu n’iras nulle part, je te le promet. Même si un jour il arrivait quelque chose à Don, tu ne nous quitterais pas, tu peux me croire, c’est sûr. - Comment ça ?, demandé-je, interloquée, lâchant ma fourchette qui cliqueta en tombant sur le sol. - Sur les papiers, s’il arrivait malheur à Don, tu serais confiée à un des membres de l’équipe, forcément., m’informe Mac en ramassant ma fourchette. C’est prévu, Don y a pensé, tu sais, il n‘avait pas envie que… - Tu es en train de me dire qu’il est mort ?, crié-je avec désespoir, le coupant en plein milieu de sa phrase. - Chuut, non, mon cœur !, me rassure-t-il en posant sa main contre ma joue. Non, je te dis ça pour que tu le sache, mais il va bien, ne t’inquiètes pas. - Tu n’en n’es pas sûr !, hurlé-je en m'écartant et en posant le plateau sur la table de nuit pour ensuite me lever et marcher de long en large dans ma petite chambre d’hôpital. Tu ne comprends pas ? Don n’a jamais voulu de moi, il a été attendri, d’accord, mais c’est moi qui me suis imposée dans sa vie ! Je ne voulais pas le quitter - je le veux encore moins maintenant - et il a accepté, mais il ne se rendait pas compte, il ne savait pas dans quoi il s’engageait ! Je savais que ça arriverais, je le savais ! Il ne voulait pas me croire, mais moi j’en étais certaine., crié-je sans m’arrêter. Je voudrais tellement être vraiment de sa famille ! » Et avant que Mac ne réplique, je secoue la tête et sors en trombe de la chambre. C’est trop injuste, j’ai l’impression que ma vie ne sera jamais joyeuse et agréable, ou pas très longtemps. C’est d’ailleurs ce qui se passe depuis un certain temps, lorsque les choses vont bien, et même très bien, tout change d’un coup et devient encore pire qu’avant, puis l’espoir revient et… La solution serait peut être de ne plus y croire ? De ne plus avoir cet espoir enfantin et surréaliste qu’un jour, ma vie changera et que je serais heureuse pour longtemps… ? Mais c’est tellement triste, tellement démoralisant. Je ne demande pas grand-chose, pourtant. A suivre...... | |
| | | eddie♥ '' Si ma folie n'est permise ; Elle n'en est que plus exquise ''
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Dim 13 Oct - 20:58 | |
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| | | ZazouloveFlack We do wrong but we do it well. We are sadistic
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| | | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Dim 13 Oct - 22:26 | |
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| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Jeu 17 Oct - 18:54 | |
| Coucou tout le monde !!! Voici une longue suite rien que pour vous, j'espère qu'elle va vous plaire ! Personnellement... Je l'adore ! Mais ça ne veut pas dire que tout se passe bien... Voyez par vous-même... Bonne lecture ! ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Je me réveille en ayant étrangement très mal au dos, et les jambes engourdies. Lorsque j’ouvre bien les yeux, je ne vois qu’un couloir. J’ai dormi dans le couloir ? Ça me semble impossible, en plus d’être idiot et irréaliste. Les personnels soignants font des rondes, non ? A cet instant, une image s’impose à moi : Mathilde. Où est-elle et pourquoi ne suis-je plus auprès d’elle ? Elle ne va pas bien, pas bien du tout, je ne peux pas la laisser seule - et je ne le veux encore moins. D’ailleurs je ne sais même pas où est la chambre par rapport à ce couloir, pensé-je en m’étirant. En parcourant les couloirs infinis, blancs et déprimants de l’hôpital, je repense à cet étrange rêve que j’ai fais cette nuit ; j’étais sur une scène de crime, je parlais à Mac et lui expliquais la situation quand je reçois un appel. C’est Ryan. Apparemment, Mathilde est à l’hôpital, elle a tenté de se suicider car elle pensait que je ne viendrais jamais la chercher si elle n’attirait pas mon attention. J’ai alors couru à travers le quartier pour retourner à ma voiture, laissant Mac en plan sans explications aucune, et sans passer par le bureau, je file à l’aéroport pour aller la chercher, et c’est là que je me réveille, or je ne suis pas à l‘aéroport, mais à l‘hôpital. Donc heureusement, ça n’était qu’un rêve. Mais Mathilde ne va pas bien, malgré tout. Il faut que je la retrouve, elle doit s’inquiéter… Lorsqu’enfin je trouve un ascenseur, il me faut encore plusieurs minutes avant de me souvenir de l’étage de la chambre de Mathilde. Je monte ensuite sans tarder et me dirige à grandes enjambées dans ce que je crois être la bonne direction. Mais je n’en suis pas sûr, après tout… --------------------------------------------------------------------- « Bon, il va bien finir par revenir, autant qu’on reste tous avec toi pour que tu te sente moins seule. Ça te va, mon ange ?, m’interpelle Danny encore assez loin de moi dans le couloir, parlant fort pour que je l’entende. - S’il vous plaît, parlez moins fort, vous êtes dans un hôpital, jeune homme., le rabroue une femme en blouse blanche. - Excusez-moi mais certaines fois, un peu plus de gaieté ne fait pas de mal dans un hôpital et ma filleule en a bien besoin. Ce n’est pas ça qui va déranger les personnes dans le coma qui entourent sa chambre », réplique-t-il en continuant son chemin, face à elle. En arrivant face à moi, tout près de moi, il paraît alors tout étonné, sans raison apparente. « Tu n’es pas avec Mac, à l’intérieur de ta chambre, à te reposer ?, me demande-t-il. - Non, je… je me suis énervée contre lui, je m’inquiétais pour Don et… Il me disait que si Don mourait, je ne quitterais pas l’équipe et je serais confiée à un des membres de l’équipe. Et ça m’a inquiété encore plus et je me suis énervée…, avoué-je, toute honteuse. Mais il a insinué que Don pourrait être mort ! - Mathilde, soit compréhensive, Mac a essayé de te rassurer, il ne savait pas trop comment s’y prendre, c’est tout. Il n’a jamais voulu insinuer une chose pareille, j’en suis sûr. Je suppose qu’il ne voulait pas que tu croie une seule seconde qu’en cas de malheur, tu pourrais un jour, comme ça, du jour au lendemain, nous quitter tous. J’espère que ça n’arrivera pas, mais si ça devait arriver, tu resterais auprès de nous, c’est ce qu’il a voulu te dire. Et vraisemblablement, étant donné que je suis ton parrain, ce serait probablement à moi que tu serais confiée. Mais je t’assure que Don va bien, il ne lui est rien arrivé, j’en mettrais ma main au feu. - Alors tu perdrais peut être ta main, pas pratique pour un scientifique…, dis-je en esquissant un faible sourire. - Content de voir que tu as gardé ton sens de l’humour !, rit-il de bon cœur. - Je suis sûre qu’elle était nulle et que tu n’as ri que parce que je suis triste., répliqué-je. - Mais non, elle était très bien. Bon, est-ce que tu en veux toujours à Mac de t’avoir inquiétée ? - Non… Je comprends ce qu’il a voulu dire maintenant, mais j’ai imaginé la situation, tu comprends, et l’idée était insupportable. Je veux revoir Don, même si ensuite il décidait de se séparer de moi. Je veux le revoir une dernière fois et puis… Je ne veux pas qu’il meurt, même si je ne vis plus avec lui. - Mais qu’est-ce que tu me raconte-là ? Ça va bien, oui ?, s’exclame-t-il soudain, d’un air très sérieux. Je peux savoir en quel honneur il voudrait se séparer de toi ? Tu en as de ces idées, aujourd’hui ! Je croyais que c’était fini, cette histoire. Mathilde, Don t’aime énormément et il veut te garder auprès de lui, il ne veut pas te savoir loin de lui, il veut veiller sur toi, te voir heureuse, te serrer dans ses bras, manger avec toi… Bon sang, mais comment peux-tu y croire réellement ? - Tu… tu en es sûr ? Il veut vraiment être avec moi ? J’ai parfois l’impression qu’il ne voulait pas de moi, au début… - Si. Dès qu’il t’a vue en détresse, il a voulu prendre soin de toi, puisque personne ne comptait le faire. Puis il s’est vite attaché à toi, et la preuve est qu’il s’est battu pour avoir ta garde. Mathilde… Tu as déjà oublié cette histoire ?, demande-t-il tout en sachant la réponse. - Non, bien sûr que non. Mais j’ai pensé qu’il regrettait peut être… Tu sais, ce qu’il a dit faisait pensé à cela, je t’assure. Enfin… Je suppose que vous devez avoir raison, tous. Mais j’ai hâte de l’entendre de sa bouche. S’il revient… - Il va revenir, mon ange, c’est sûr. Il est peut être juste perdu… En tout cas, je crois que Mac a droit à des excuses. - Oui, évidement. » J’entre avec Danny dans ma chambre, toute penaude et toute honteuse en me rappelant la scène. Pauvre Mac, il voulait juste me consoler, me rassurer… Certainement pas m’inquiéter d’avantage. Je m’avance lentement vers lui et me glisse dans ses bras, qu’il serre rapidement autour de moi. « Je te demande pardon, Mac. J’ai fais n’importe quoi, toute à l’heure. Tu n’as pas fais exprès, tu voulais que je m’inquiètes moins, que je ne pense pas que je vous quitterais, au moins. Mais je n’avais pas compris les choses comme ça. J’espère que tu ne m’en veux pas trop… - Oh, mais non, Mathilde, bien sûr que non. Je te pardonne facilement cela, je sais bien que tu n’est pas rassurée et que tu t’inquiètes énormément pour Don. J’aurais dû faire attention. - Bon, et bien si tout est réglé, je vais prévenir Sheldon et je pense que nous pourrions tous rester auprès de Mathilde aujourd’hui, à tour de rôle. Aller, c’est mon tour. On va voir si je vais réussir à lui faire finir son assiette, moi, fanfaronne-t-il en adressant un clin d’œil à Mac. - Oh, et bien bonne chance !, plaisante celui-ci. J’ai même dû me fâcher pour qu’elle en mange quelques miettes, alors toi… Non, soyons sérieux, laisses-la, c’est pas si grave, elle a mangé un peu. Je n’ai pas envie qu’elle se force et qu’elle ait mal au ventre. - D’acc, tu as raison, on va faire ça. On se voit plus tard, Mac. - Oui, à tout à l’heure, Danny. A plus tard, mon cœur. Ça va aller, d’accord ? - Oui, oui, approuvé-je sans conviction. - Je compte sur toi pour lui remonter le moral !, » ajoute Mac avant de partir. J’entends Danny dire à voix basse : « Je vais essayer, mais c’est pas gagné… » Je m’approche et le serre dans mes bras. « Désolée, Danny. - Nan, Mathilde, t’excuses pas, c’est pas de ta faute. Aller, on va jouer à un jeu de société, ça te dit ? J’en ai emmené un sympa. - Euh… D’accord., hésité-je. - Mais si ça ne te dit rien…, dit-il finalement, un peu déçu. - Mais non, c’est pas ça, c’est sûrement super, Danny. Je veux bien y jouer, ne t’inquiètes pas. C’est juste que je n’ai pas l’habitude. - Tu vas vite la prendre cette habitude avec moi ! », réplique-t-il avec un clin d’œil et un sourire malicieux. Après lui avoir souri, je ne peux m’empêcher de tourner la tête vers la porte. Est-ce que Don va vraiment revenir ? Et quand ? ------------------------------------------------ Finalement, au bout d’une heure ou deux, je me renseigne auprès d’une infirmière que je croise dans le couloir. « Quel numéro de chambre, monsieur ?, me demande-t-elle. - Je n’en sais rien, rien du tout, sinon je m’aiderais des panneaux qui indiquent où se trouvent les chambres tant à tant, je vous dis que je cherche la chambre de Mathilde Flack, c’est pas si compliqué, si ? Vous n’avez pas un registre ? - Du calme, monsieur, je suis un être humain moi aussi, pas une machine. Je n’avais pas compris votre problème. Très bien, alors suivez-moi, nous allons regarder le registre. Oui, nous avons un registre. Un peu de politesse ne fait jamais de mal, vous savez. Je comprends que vous soyez inquiet, mais ce n’est pas de ma faute, d’accord ?, énonce-t-elle calmement et en se contenant. - Oui, excusez-moi, je suis fatigué et j’ai passé une très mauvaise nuit, répondis-je tout en la suivant dans le couloir. Et je m’inquiète pour ma petite protégée, c’est comme ma petite sœur, vous savez, je l’aime énormément et… Et je devrais être avec elle en ce moment, elle ne va pas bien… Vous vous en doutiez, je pense, sinon elle ne serait pas ici… Je n’aurais pas dû la quitter, déjà, je ne comprends pas parce que je ne me souviens même pas être sorti de sa chambre… Oh et puis ces médecins qui ne savent pas ce qu’elle a, qui ne comprennent pas ce qui lui arrive et qui ne savent même pas quoi me dire pour me rassurer ! Je ne sais même pas pourquoi je vous dis tout ça, d’ailleurs, vous vous en fichez sûrement. - Pas du tout, je compatis à votre peine et croyez-moi, vous n’êtes pas le premier ni le dernier à me parler de ce qui vous préoccupe. Ça fait aussi partie de mon travail, vous savez. Et à propos, vous pouvez me croire, on fait parfois des tas de choses dont on ne se souvient pas lorsque l’on est fatigué, ajoute-t-elle avec un clin d’œil. Bon, voyons ça. Donley, Durstein… Epolse… Ah, Flack, Mathilde Flack. Chambre…253. Flack… C’est aussi votre nom, n’est-ce pas ? Je suis sûre de vous avoir vu hier et vous vous êtes présenté comme… le capitaine Flack, c’est ça ? - Lieutenant Flack., précisé-je. Oui, ça me revient, on s’est vu hier après-midi. Justement, je cherchais le médecin qui s’occupait de Mathilde, et vous avez fini par le trouver. En fait, elle n’avait pas de nom de famille puisqu‘elle est née sous X, elle a vécu dans un orphelinat lugubre qui ne s’en est pas soucié… Et finalement, j’ai pu lui donner le mien. Mais je ne l’ai pas adoptée, je sais que c’est long et parfois ça n’aboutit pas, et avec mes horaires compliqués, le fait que je vis seul… Cela avait peu de chance d’être accepté, je le savais dès le début. J’ai pensé que ce serait un bon compromis de la prendre sous ma tutelle. Je suis son tuteur officiellement, mais je suis un peu comme son grand frère. Plus un grand frère qu’un père parce que… Parce que je crois que le symbole du « père » sera toujours un peu sombre pour elle… Elle m’avait raconté un jour, avant que je ne devienne son tuteur, que le directeur de l’orphelinat - un sinistre bonhomme - disait souvent qu’il était comme un père pour eux et qu’ils lui devaient respect, obéissance, servitude… Et ce n’était pas que des mots pour lui. Donc je trouve ça très bien qu‘elle m‘appelle par mon prénom, c‘est tout aussi bien. C’est un peu complexe, je le sais… Mais la vie n’est pas toujours simple, vous ne croyez pas ? - L’essentiel, c’est l’amour qui vous lie, pas le nom par lequel vous vous appelez. Mais ce n’est pas un peu compliqué pour la présenter à quelqu’un et inversement ?, rit-elle. - Un peu, c’est vrai. Mais je résume souvent : « C’est ma petite sœur ». Je ne peux pas vraiment dire ça à un médecin, ou à une infirmière comme vous ou bien à un professeur, cela créerait des situations embarrassantes et des incompréhensions… Mais je peux tout à fait dire cela à un commerçant, ou bien une personne dont je fais la connaissance ou d‘autres personnes… Vous savez, on s’y fait facilement et plutôt vite. Mais comme vous le dites, le plus important c’est que je l’aime et qu’elle m’aime, et que je puisse m’occuper d’elle et l’avoir auprès de moi, sans être dans l’illégalité, comme au début… ça aussi c’était compliqué, mais je ne pourrais pas vous le raconter. En tout cas, maintenant la question est réglée, elle peut vivre avec moi, sans que personne ne puisse le contester. - Ah, quelle histoire, au final !, s’étonne-t-elle. Enfin, vous semblez heureux, et je suis sûre qu’elle l’est tout autant. Vous avez l’air de former une belle famille. Tout de même, c’est rare des histoires pareilles ! Elle a beaucoup de chance de vous avoir trouvé. Et bien, voilà, nous sommes arrivés, c’est ici. Je vais vous laisser. - Merci beaucoup, sans vous j’aurais continué à chercher encore pendant des siècles avant de retrouver cette fichue porte. - Oh, vous savez, j’ai l’habitude. C’est un hôpital, c’est grand, tout se ressemble… J’espère que l’état de votre chère protégée va vite s’arranger. Avec vous, je pense qu’elle devrait vite aller mieux. Bonne journée à vous. - Je l’espère aussi. Bonne journée. » J’attends un peu, j’entends ses pas s’éloigner, puis je ne les entends plus. Je pose ma main sur la poignée et m’apprête à ouvrir la porte, tout en ne sachant pas ce que je vais trouver derrière. Mathilde sera-t-elle furieuse ? Inquiète ? Triste ? Heureuse ? Ira-t-elle mieux que lorsque je l’ai quittée ? Ou bien son état aura empiré ? Comment va-t-elle me recevoir ? Et surtout… Sera-t-elle consciente lorsque je vais entrer ? En inspirant profondément, j’ouvre la porte. A suivre........
Dernière édition par mathilde517 le Dim 20 Oct - 17:50, édité 1 fois | |
| | | ZazouloveFlack We do wrong but we do it well. We are sadistic
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Jeu 17 Oct - 19:04 | |
| haha !!! j'ai hate de voir comment elle va réagir !!!! je veux la suite !!!!!! | |
| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Jeu 17 Oct - 19:42 | |
| Merci Zazou !! Et qu'est-ce que tu penses de cette suite ? Un moment préféré ? Un petit détail qui te plaît particulièrement ? | |
| | | ZazouloveFlack We do wrong but we do it well. We are sadistic
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Jeu 17 Oct - 19:55 | |
| Cette suite ? et bien tout simplement géniale comme toujours ! Un moment en particulier, hum, je dirai bien le début ! C'est très... mystérieux qu'est ce qui lui ait arrivé à Flackounet ? | |
| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Jeu 17 Oct - 20:03 | |
| - ZazouloveFlack a écrit:
- Cette suite ? et bien tout simplement géniale comme toujours !
Un moment en particulier, hum, je dirai bien le début ! C'est très... mystérieux qu'est ce qui lui ait arrivé à Flackounet ? Ah, je préfère quand tu en dis plus comme ça ! Et bien je suis contente qu'elle te plaise et... C'est vrai que le début est mystérieux, c'est fait exprès ! En fait,.... Tu ne croyais quand même pas que j'allais tout t'expliquer, si ?? Et j'espère que c'est une question rétorique car sinon... Tu risque de devoir attendre plus longtemps pour la suite, comme punition.... Merci, c'est gentil. "Géniale" ? Vraiment ? Oh, c'est trop d'honneur, je me serais contentée d'un "super" ou "très bien" Mais "géniale" ça me plaît bien ! Encore merci pour tes charmants commentaires Zazou ! | |
| | | eddie♥ '' Si ma folie n'est permise ; Elle n'en est que plus exquise ''
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Jeu 17 Oct - 20:07 | |
| Ahhhhhhhhhhh j'adore cette suite !!! Comme Zazou hâte voir ce qui va se passer avec Don et Mathilde Par contre le début m'embrouille un peu Et Danny et les jeux de société juste extra je trouve !!! | |
| | | ZazouloveFlack We do wrong but we do it well. We are sadistic
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Jeu 17 Oct - 20:09 | |
| Tu préfères que j'en dise plus c'est vrai ? alors promis la prochaine fois je te fais un beau pavé avec toutes mes nombreuses impressions Heureusement que tu n'expliques pas tout ! où serait le plaisir du suspense ? Oui je trouvais génial plus approprié Mais de rien c'est un plaisir et toujours hate d'avoir la suite .... | |
| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Sam 19 Oct - 18:18 | |
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| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Dim 20 Oct - 19:18 | |
| Une nouvelle suite, toujours pleine de suspense et... Je vous laisse voir par vous-même et n'en dis pas plus ! Bonne lecture ! ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- « Coucou, Mathilde… » essayé-je timidement, en espérant qu’elle ne m’en veuille pas et qu’elle ne s’énerve pas trop. Elle accourt vers moi et s’arrête net, se poste devant moi à quelques pas seulement et me bombarde de questions, les bras le long du corps, les poings serrés : « Don ! Don, tu es revenu ! Mais qu’est-ce que tu as fait ? Où étais-tu ? Pourquoi est-ce que tu m’as dit que tu voulais mettre fin à tout ça ? Qu’es-ce qui t’a pris ? Qu’est-ce que j’ai fais pour que tu t’en ailles comme ça, sans m’embrasser ou m’expliquer quoi que ce soit ? J’avais peur moi ! J’ai cru qu’il t’était arrivé quelque chose, ou que tu m’avais abandonnée ! Pourquoi est-ce que tu es parti ? - Excuses-moi, la coupé-je. … je… je ne me souviens de rien. Je sais juste que je me suis endormi auprès de toi et je me suis réveillé en plein milieu d’un couloir, excuses-moi, je ne… je ne comprends pas, je ne sais rien du tout, désolé., lui avoué-je, honteux. Je suis désolé de t’avoir fait souffrir mais… crois-moi, je n’ai pas voulu ça, je n’aurais jamais fait ça, je ne t’aurais jamais fait ça, je t’assure… - Mais c’est ce que tu as fait, Don !, crie-t-elle. J’étais morte de peur… - Mathilde, qu’est-ce qui se passe ? », s’écrie Danny, en sortant de la salle d’eau. Il court vers elle et reste sans bouger en me voyant comme ça, l’air tout honteux. Il paraît stupéfait, mais est-il furieux ? Me trouve-t-il monstrueux de l’avoir abandonnée dans l’état où elle est ? Je ne comprends pas, je ne me souviens de rien, je crois que… « Don, pourquoi es-tu parti ? Tu voulais me punir, c’est ça ? Qu’est-ce que j’ai fais ?, crie-t-elle d’une voix étranglée, d’une voix où percent les sanglots qu’elle réfrène, tandis que des larmes coulent sur son visage, sans qu‘elle fasse un geste pour les effacer. Est-ce que j’ai fait quelque chose qui t’a rendu triste ? Furieux ? Tu aurais dû t’expliquer avant de partir, j’était folle d’inquiétude ! J’ai cru à un moment que tu étais mort ! Et puis… » Suivant mon instinct, franchissant les quelques pas qui nous séparent, je m’approche d’elle et la serre dans mes bras. Elle ne réagit pas et arrête de crier, elle ne dit plus un mot. Puis elle se met à tambouriner contre mon torse, furieuse comme jamais. « C’est la deuxième fois que tu m’abandonne, la deuxième fois ! Et cette fois pas un au revoir, pas un baiser, pas une explication, rien ! J’ai cru que je ne te reverrais plus jamais ! J’ai cru que tu voulais te débarrasser de moi, que tu allais modifier les documents pour que je ne sois plus avec toi et plus avec aucun membre de l’équipe, j’ai cru que tu ne m’aimais plus, que tu me détestais ! Je te hais, je te hais, je te hais ! Pourquoi est-ce que tu m’as ait ça ? J’ai attendu des heures et des heures ! Je te déteste !, hurle-t-elle en continuant de tambouriner contre mon torse, mais sans chercher à s’écarter ni à s’éloigner. - Chuuut, excuses-moi, je t’assure que je ne sais pas ce qui c’est passé, je ne me souviens pas de cette nuit, expliqué-je en retrouvant de l’ assurance. A vrai dire, je ne me souviens de rien entre le moment où je me suis endormi auprès de toi et le moment où je me suis réveillé dans le couloir, loin de toi. J’ai essayé de revenir ici le plus vite possible mais j’ai eu du mal à retrouver mon chemin, je t’assure que c’est vrai. Calme-toi, ma puce, calme-toi, je suis revenu, d’accord ? Je ne te quitterais plus, je reste avec toi, c’est promis. - C’est ce que tu m’as dis avant que je m’endorme ! Et tu m’as menti !, crie-t-elle en pleurant. Je ne veux plus vivre ça, je ne veux plus me sentir abandonnée ! - Tu ne vivras plus jamais ça, je te le promet ! Crois-moi, Mathilde, s’il te plaîîît ! - Mais tu te rends compte de ce que j’ai vécu aujourd’hui ? Je me suis réveillée en plein milieu d’un couloir et Mac, Danny, Sheldon et Lindsay étaient là, mais pas toi ! Et puis j’ai cru que… - Je sais, je sais. Je n’ai pas fait exprès, d’accord ? Je ne sais pas ce qui s’est passé cette nuit, mais… - Mais tu m’as laissée toute seule ! - Ho, stop ! », hurle Danny. Nous nous figeons brusquement et tournons notre regard vers lui. On avait tous deux oublié sa présence. « Je ne sais pas ce qui s’est passé cette nuit, moi non plus, mais j’aimerais bien le savoir. J’aimerais comprendre pourquoi vous vous êtes tous deux retrouvés dans le couloir à votre réveil et pourquoi vous vous êtes disputés hier, mais apparemment, nous ne saurons pas puisque personne ne s’en souvient, alors cessez de vous crier dessus. Vous étiez tous deux très inquiets l’un pour l’autre, non ?, s’énerve-t-il. Alors pourquoi est-ce que vous vous disputez ? - Je me souviens parfaitement de ce qui s’est passé hier, Danny !, se défend Mathilde, ses yeux lançant des éclairs à Danny et à moi. C’est lui qui a oublié, parce que ça l’arrange ! Je me souviens très bien qu’il ait dit… - Et tu n’étais pas « morte d’inquiétude » pour lui ? Tu ne voulais pas plus que tout au monde le revoir, par hasard ?, continue à crier Danny. - Si, mais… - Alors arrêtes de crier et oublies ce qui s’est passé hier. Il dit ne pas s’en souvenir, tu crois vraiment qu’il ment ? Est-ce qu’il a l’air de mentir ? Tu ne le connais pas si bien que ça, finalement ?, l’interroge-t-il toujours aussi furieux. - Mais si, évidemment que si ! Pourquoi est-ce que tu me crie dessus, au fait ?, lui demande-t-elle avec agacement. - Peut être parce que tu as passé la journée à t’inquiéter pour lui, à espérer le revoir, à pleurer sur sa disparition, à souhaiter qu’il revienne, à te demander s’il allait revenir et finalement tu t’énerve contre lui et tu dis le détester !, réplique Danny avec colère. Est-ce que c’est vraiment ce que tu ressent ? Est-ce que tu veux qu’il s’en aille ? - Non !, crie-t-elle, avec désespoir cette fois, s’agrippant soudain à moi et se collant contre moi. Je ne pas qu’il parte ! Je veux qu’il reste, je… Pourquoi voudrais-je qu’il parte ? Je… Je… - Vous êtes dans un drôle d’état tous les deux., conclut Danny d’une voix calme et sans colère. Je pense que le médecin devrait vous examiner tous les deux. Et il semblerait qu’il faille que quelqu’un reste ici cette nuit pour vérifier que tout se passe bien. Vous m’inquiétez, là. Bon, est-ce que finalement vous êtes réconciliés oui ou non ? - Oui… Moi, en tout cas, je lui pardonne. » Puis se tournant vers moi, elle ajoute : « Je… Je suis désolée Don, je ne voulais pas te dire tout ça, je ne sais pas ce qui m’as pris. J’étais très très inquiète quelques secondes avant que tu entre, très triste aussi et puis… Après j’étais furieuse contre toi, je… Je suis désolée Don, excuses-moi., répète-t-elle en posant sa tête contre mon torse sans me lâcher des yeux. - Je ne t’en veux pas, je comprends, tu as eu peur et puis… ça t’as fait un choc, je comprends ça. Je suis désolé de t’avoir fait du mal, tu dois me croire, je n’ai pas fait exprès, absolument pas, je n’ai jamais souhaité m’éloigner de toi ni me débarrasser de toi, je t’aime, Mathilde, je t’aime plus que tout au monde et je me souviens seulement m’être endormi contre toi, dans la chambre d’hôpital, et puis après je me suis réveillé dans le couloir et j’ai cherché à te rejoindre, c’est tout, vraiment. Je m’en veux, tu ne peux pas savoir à quel point…, lui raconté-je avec tristesse et en caressant son visage d’une main et la serrant contre moi de l’autre. Je t’aime tellement, tellement fort… Je ne voulais pas te faire de mal, je t’assure… - Je te crois. Je vois bien que tu es triste et que tu pense sincèrement ce que tu dis. Je me demande bien ce qui s’est passé hier soir… - Mathilde, n’en parlons plus, d’accord ? Il ne vaut mieux pas essayer de comprendre, cette nuit je resterais ici, et puis nous verrons bien si ça se reproduit, d’accord ?, annonce Danny. - Oui, d’accord., répond-elle d’une petite voix. - Eh, ça va, ma puce ?, m’inquiété-je. Tu te sens bien ? - Oui, oui, c’est juste que… Je…je suis fatiguée, Don. J’aimerais bien dormir un peu. Tu restes là, hein ? - Mais bien sûr, je ne te quitte pas une seule seconde. Je vais m’allonger à côté de toi, ça te va ?, lui demandé-je en l’aidant à s’allonger sur le lit. - Oui, oui je veux bien, Don. Tu ne t’en vas pas Danny, hein ? Je veux bien que tu restes ici, vraiment. Ce n’est pas que j’ai peur de toi Don, hein, c’est juste que… Je ne veux plus jamais vivre ça, j’ai eu trop peur… - Je sais, ma puce, je comprends, la rassuré-je en m’installant près d'elle sur le lit, allongé sur le côté, face à elle et en caressant doucement sa joue. Ça ne me dérange pas que Danny reste ici, surtout si ça peut te rassurer, Mathilde, tu sais bien que je veux que tu te sente bien, même si pour cela tu dois être loin de moi… - Don, on n’en est pas là, arrêtes. Mathilde, Don ne vas pas partir, ne crains rien. Il ne sait plus trop ce qu’il dit, explique-t-il avec empressement en me lançant un regard noir. Il veut dire qu’il souhaite que tu ailles aussi bien que possible parce qu’il t’aime très fort, c’est tout. Ça va aller, mon ange, tu peux t’endormir, sois tranquille, je veille, d’accord ? Et plus tard, ce sera Mac qui me remplacera, d’accord ? - D’accord… Ne vous disputez pas tous les deux, s’il vous plaît, je sais que vous vous adorez…, dit-elle en commençant à s’endormir. Je t’aime très fort Don, et je t’aime aussi énormément Danny, et vous direz à Mac, Sheldon et Lindsay que je les aime, d’accord ? Vous avez été très gentils avec moi aujourd’hui… Sauf toi, Don, mais tu es excusé, je ne t’en veux pas, et je t’aime toujours autant… - Moi aussi je t’aime, mon ange. Et je leur dirais, c’est entendu., lui dit Danny avec un sourire tendre, puis il l‘embrasse au front. Repose-toi, Mathilde, tu n’as pas à t’inquiéter pour Don, je ne le quitte pas des yeux, et je te surveille toi aussi. - Aller, dors, ma puce. Je t’aime très très très fort, moi aussi. Excuses-moi encore pour aujourd’hui. - Je t’excuses, je t’ai dis que je t’aime plus fort que tout. Et puis ce n’est pas de ta faute, je vois bien que tu ne ment pas. Ce n’est pas grave, tu es revenu et tu ne voulais pas ma quitter, donc ce n’est pas grave. Et puis tu m’aime toujours, donc je ne t’en veux pas. - Oh, je t’adore, ma puce… , lui dis-je avant de l’embrasser longuement sur la joue. Ça n’arrivera plus, crois-moi. Ne t’inquiètes pas, tu peux dormir tranquille, je serais toujours là à ton réveil. » Elle murmure alors : « Je l’espère. » Danny s’installe sur la chaise face à moi, au bord du lit et me lance un regard qui veut dire « Oh, oui, il ne s’en ira pas ce soir, c’est sûr, je veille, il ne peut rien arriver ». Je lui adresse un franc sourire et articule « merci ». Il hoche la tête pour me signifier qu’il a compris et je ferme les yeux, épuisé moi aussi par cette journée forte en émotions et en complications. Pourquoi est-ce que ça s’est passé ainsi ? Je ne me souviens de rien… Qu’est-ce qui s’est passé ? Qu’est-ce qui m’est passé par la tête ? Heureusement pour Mathilde et pour moi, cette nuit, Danny, puis Mac, veillera à ce que rien n’arrive, à ce que tout se passe bien. A suivre…… | |
| | | ZazouloveFlack We do wrong but we do it well. We are sadistic
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Dim 20 Oct - 19:31 | |
| Mais mais mais ? Mais si personne ne se souvient de rien comment on va savoir ce qui s'est passé On veut savoir nous ! et puis Danny aussi il veut savoir ! on veut tous savoir ! Sinon j'ai adoré le passage où Danny met fin à la dispute Et bien sur, j'ai adoré le tout | |
| | | eddie♥ '' Si ma folie n'est permise ; Elle n'en est que plus exquise ''
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Dim 20 Oct - 21:03 | |
| Je veux savoir ce qu'il sait passé !! :guns: :guns: !! Danny qui s'énerve j'adore !! !! Et Don qui est tout confus Et Mathilde qui s'énerve contre Don je sais qu'elle a eu peur la pauvre !! J'adore !! je voudrais bien la suite !! !! | |
| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Dim 20 Oct - 23:10 | |
| Merci Zazou ! Merci eddie ! Contente de savoir que ça vous a plu !! J'en suis ravie ! Oui, je comprends que vous aimiez ces passages, je les imaginais très bien, en fait ils me sont vraiment venux à l'esprit instinctivement, comme ça, comme si c'était arrivé en vrai, d'un coup j'imagine Mathilde s'énerver, puis Danny s'énerve et les stoppe. Et puis le reste m'est venu tout aussi naturellement. Je suis honorée que vous vouliez tant savoir ce qui s'est passé et ce qui va arriver ! Il va falloir attendre ! Merci encore pour vos charmants commentaires. | |
| | | ZazouloveFlack We do wrong but we do it well. We are sadistic
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| | | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
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| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Lun 21 Oct - 17:56 | |
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| | | mathilde517 " Si tu touche à Mon Don gare à toi ! Miss Don"
Perso(s) Préféré(s) : Don Flack ! Nombre de messages : 887 Age : 28 Date d'inscription : 15/11/2009 Réputation : 0 Points : 17342
| Sujet: Re: "Mystèrieuse adolescente" [ Générale ] Mar 29 Oct - 13:19 | |
| Voilà la suite.... Bonne lecture !!! ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Un bruit me réveille en sursaut. Je vois sans peine que le soleil n’est pas levé et que nous sommes au beau milieu de la nuit. Je cherche à me blottir contre Don mais il n’est pas dans le lit. Je me redresse rapidement et vois Mac et Don debout tous les deux, juste devant la porte de la chambre, encore à l’intérieur. Je me lève avec empressement et encore un peu ensommeillée, me dirige vers eux pour tenter de comprendre ce qui se passe. Je n’entends plus un bruit, et seule une faible lumière venant du couloir fait qu’il ne fait pas complètement noir dans la petite chambre. Mac semble essayer d’empêcher Don de sortir, et Don essaye de le repousser. Mac semble se contenir et se retient de parler, sans doute n’a-t-il pas remarqué que j’étais réveillée. Brusquement, Don le repousse sans ménagement en disant : « Mais lâche-moi, bon sang ! Je dois aller la retrouver, je n’ai pas de temps à perdre ! » « Mac !!! », crié-je en le voyant tomber au sol. Je me précipite alors auprès de lui et lui demande : « Ça va, Mac ? Tu n’as rien ? - Oh, tu es réveillée, mon coeur. Non, je vais bien, ça va. Je suis désolé, j’ai essayé de ne pas faire de bruit pour ne pas te réveiller et que tu ne t'inquiètes pas... mais je ne comprends pas ce qu’il lui arrive, il ne réagit pas, sauf quand on le tient et alors… Si, si je vois ce qui se passe. Ses yeux, ils sont ouverts mais ses pupilles sont dilatées. Il semblerait qu’il soit somnambule. C’est rare mais parfois les somnambules parlent. - Mais alors… - Je pense que dans son rêve tu es toujours loin de lui et qu’il doit aller te chercher. - Nous aussi, il faut aller le chercher, Mac, vite !, m’écrié-je. Je ne veux pas qu’il lui arrive quelque chose ! Il ne connait pas le bâtiment par cœur et les choses bougent dans un hôpital ! - Du calme, Mathilde, ça va aller., dit posément Mac. J’y vais moi, d’accord, et toi tu préviens les soignants que tu verras… - Non ! Je viens avec toi. Don a besoin de moi, je vais le retrouver et… - Ne discute pas., m’ordonne-t-il avec un ton ferme que je ne lui connais pas. Il vaut mieux que j’y ailles moi et toi tu dois prévenir quelqu’un parmi le personnel soignant afin qu’on le retrouve plus vite et qu’il ne lui arrive rien, c’est entendu ? Mathilde, est-ce que c’est clair ? - Oui, Mac. Très clair., capitulé-je avec tristesse. Ne t’énerves pas, s’il te plaît… - Excuses-moi, mais c’était une chose non négociable, je ne peux pas te laisser vagabonder longtemps dans un hôpital en pleine nuit, même avec moi., m’explique-t-il gentiment. Bon, va prévenir quelqu’un - la première personne que tu verras - et reviens ici. Moi, je vais le chercher et je le ramènerai. » Partant chacun de notre côté, je me retourne une dernière fois pour le voir s’éloigner à grands pas. Il ne jette pas un regard en arrière. Est-il si énervé que ça ? Contre moi ? Oh, quelle nuit… Je traverse plusieurs couloirs sans croiser une seule personne. Je regarde fixement vers les sources de lumière - panneau lumineux, sortie de secours, rares lumières allumées…- et essaie de ne surtout pas m’attarder sur les coins sombres. Oh, je déteste être dans le noir, je déteste ça… Mais malheureusement, il y a parfois des zones complètement sombres... Je me concentre sur mon objectif et pense fort à Don, m’encourageant intérieurement et surtout, accélérant l’allure. Lorsqu’enfin je trouve plusieurs soignants, je me dirige vers l’homme le plus proche. Il semble surpris en me voyant, puis légèrement inquiet. Il vient à ma rencontre, plus vite que moi je n’arrive à lui. « Est-ce que tout va bien ? Quelque chose ne va pas, jeune fille ? Comment tu t‘appelles ?, m’interroge d’un air inquiet le médecin - à en juger par le badge sur sa blouse. - Je m’appelle Mathilde. Ce n’est pas moi qui vais mal, c’est Don, mon grand-frère ! Enfin, mon tuteur, enfin… C’est lui qui s’occupe de moi, mais nous n’avons aucun lien du sang…mais ce n’est pas important. Il est somnambule, c’est un collègue à lui, qui a veillé cette nuit, qui a découvert ça ! Il est en danger, il faut le retrouver !, le supplié-je en tentant de ne pas éclater en sanglots. Il…Il peut tomber, ou bien se cogner ou… - Tout va bien se passer, je te le promet. On va le retrouver et te le ramener sain et sauf. Ne t’inquiètes pas, ça va aller. A quoi il ressemble ton « grand frère » de cœur ? - Il est grand, brun, il a les yeux bleus et les cheveux coupés courts, il est mince et assez musclé. Mac le cherche aussi, il est déjà parti à sa recherche… Vous êtes sûr que vous allez réussir à le retrouver ?, m'inquiété-je. - Bien sûr, Mathilde, ne t’en fais pas pour ça. Maintenant, je vais aller le chercher et toi tu vas retourner te coucher, d’accord ? Tu arriveras à retourner toute seule jusqu’à ta chambre ? - Je crois… Je pense que ça devrait aller., hésité-je. Je m’inquiète surtout pour Don, je ne veux pas qu’il lui arrive quelque chose. - Je sais, mais il ne lui arrivera rien, c’est promis. On va aller le chercher. Aller, retourne dans ton lit, jeune fille, on va te le retrouver ton « grand frère ». - Merci. Vous ferez attention à lui, hein ?, insisté-je. Il paraît que si on réveille un somnambule il peut paniquer ou bien faire une attaque ou… - Je le sais bien, Mathilde, je ferais attention, ne t’inquiètes pas. Tu peux retourner te coucher sans crainte, j’ai déjà eu affaire à des somnambules. Et tu sais ce que l’on va faire pour le retrouver au plus vite ? - Non, quoi donc ? - On va prévenir tout le monde dans les différents bâtiments., m'explique-t-il gentiment. Comme ça, dès que quelqu’un le repèrera, il me préviendra et je le raccompagnerai doucement jusqu’à ta chambre, d’accord ? - D’accord. Ma chambre c’est la numéro 350. - C’est noté. Aller, va te reposer. - Oui, oui, j’y vais. », accepté-je à contrecœur Il m’adresse un dernier sourire d’encouragement avant de poser brièvement sa main sur mon épaule, toujours pour essayer de me réconforter, de m’encourager, de me rassurer. Mais lorsqu’il disparaît de ma vue, j’ai juste envie de partir en courant pour chercher Don moi aussi. J’ai l’impression de manquer à mon devoir en ne faisant rien… Je retourne malgré tout jusqu’à ma chambre, avec peine, en trainant des pieds et en essayant de me repérer dans les couloirs sombres. Je déteste le noir, bon sang ! Puis, d’un coup, toutes les faibles lumières s’éteignent, et pas un seul panneau lumineux, pas une seule sortie de secours à l’horizon. Me voilà dans le noir complet. « Aaaaaaaahhh ! » Les larmes aux yeux, je me met à courir pour essayer de retrouver une zone éclairée, même faiblement, mais pas le noir complet, je ne veux pas être dans le noir complet, comme ça, toute seule ! Toujours pas de lumière. Un autre couloir, toujours pas de lumière, un autre couloir, toujours pas… Puis une faible lueur apparaît au coin du couloir, encore loin de moi. Je marche lentement et me rapproche enfin de cette lumière. Il s’agit d’une chambre dont les lumières sont allumées, le patient semble à première vue dans un état assez grave, peut être dans le coma : son moniteur affiche un rythme régulier - mais pas constant non plus !, il est encore en vie - mais il a un masque sur le visage, sûrement relié à un appareil qui l’aide à respirer - ou le fait respirer totalement, sans aide de sa part. Un médecin et une infirmière se trouvent dans sa chambre, je vais en profiter pour leur demander mon chemin quand ils sortiront, peut être que l’un deux me proposera de me raccompagner… J’ai l’impression d’attendre depuis au moins une heure. Ils sortent enfin ! Je me rapproche et sous leur regard médusé, je leur demande : « Est-ce que vous pourrirez me dire où se trouve la chambre 350, s’il vous plaît ? Je suis perdue., annoncé-je timidement. - Ne t‘inquiètes pas, je vais te raccompagner jusqu’à ta chambre., acquiesce immédiatement l’infirmière. Qu’est-ce que tu fais dans les couloirs à cette heure ? Tu devrais être en train de dormir, tu dois te reposer. Comment tu t’appelles, jeune fille ? - Mathilde., lui répondis-je. J’étais allée prévenir un médecin que Don est somnambule et qu’il est parti dans les couloirs je ne sais où. Je m’inquiète tellement pour lui, et s’il se cognait, ou s’il sortait de l’hôpital ! Mac aussi est parti à sa recherche, et le médecin à qui j’ai parlé, mais j’aurais voulu y aller, moi aussi, il va s’inquiéter pour moi s’il se réveille dans le couloir ou dans la rue… - Du calme, du calme, tout va bien, d’accord ? Qui est ce « Don » ? Ton copain ?, m'interroge-t-elle en commençant à marcher. - Non. C’est mon tuteur., déclaré-je, comme si c’était évident - mais il est vrai qu’elle ne pouvait pas savoir… - D’accord. Et tes parents ne sont pas avec toi ? - Ils sont morts, je ne les ai jamais connu, c’est pour ça que j’ai un tuteur., expliqué-je avec une légère impatience. - Oh, oui, c’est évident, c’est vrai, excuses-moi, dit-elle sincèrement. Tu as l’air de bien l’aimer, ce Don. - Oui, c’est comme un grand frère pour moi. Il n’a pas été désigné d’office comme mon tuteur, c’est lui qui voulait s’occuper de moi, et moi je l’aimais beaucoup alors je le voulais aussi, voilà., résumé-je - en espèrant qu'elle ne me posera plus de questions de ce genre. - C’est bien que ça se soit passé ainsi, c’est rare. Qu’est-ce qui t’est arrivé pour que tu te retrouve ici, à l’hôpital ? - Je ne sais pas. Je n’ai pas trop eu le temps d’en parler avec Don et je n’ai pas encore vu mon médecin, répondis-je, génée mais ne laissant rien en paraître. - Voilà, tu es arrivée à ta chambre. Tu veux que je reste un peu avec toi, le temps que ton tuteur revienne ? - Non, ça va aller maintenant, merci., dis-je prestement. - Très bien alors, bonne nuit. - Merci. » Je me force à sourire et m’assied sur mon lit pour lui montrer que je vais me coucher et que je ne vais plus sortir. Elle acquiesce d’un hochement de tête et d’un sourire puis s’en va. Pfiouuu. J’ai cru qu’elle n’allait jamais me laisser tranquille ! Elle m’en posait des questions ! Alors que je suis morte d’inquiétude pour Don - encore une fois, en deux jours ! Pourvu qu’il ne lui arrive rien ! Assise sur mon lit, je n’ai rien à faire, et je ne peux penser à autre chose : Don est somnambule et il a disparu dans cet immense hôpital, je suis toute seule, Mac est parti à sa recherche et Don peut se montrer violent dans l’état dans lequel il est - le fait qu’il a poussé Mac tout à l’heure en est la preuve. Je n’ose pas me laisser aller à pleurer, je suis beaucoup trop anxieuse et nerveuse, mais j’ai la gorge nouée et les larmes aux yeux. Bon sang, Don, qu’est-ce qui t’arrive ? A suivre..... | |
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