Merci encore pour vos commentaires.
Voilà la suite.....
Je n'en dis pas plus
Bonne lecture !!!
Ah, et j'espère que ça vous plaira !
Et aussi, je ne sais pas quand la prochaine suite sera écrite.
Ni quand est-ce ce qu'elle sera postée.
Vous pouvez lire la suite maintenant !
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A mon réveil, je peine d’abord à ouvrir les yeux, il fait très clair, quelqu’un à sûrement ouvert les fenêtres. Une fois mes yeux habitués à la lumière du soleil, j’observe l’appartement et tout ce qui se trouve autour de moi.
« Je ne comprend pas… Où est Don ? » chuchotais-je, perplexe.
Et cet endroit, où suis-je ?
J’entends soudain des pas. Je bondis du lit en essayant de ne pas faire trop de bruit mais être rapide. Les deux à la fois, ce n’est pas mon fort. Ni de ne pas faire de bruit tout court. Et si en plus je cherche à ne pas me faire mal durant cet opération, qui consiste à descendre du lit sans me lever, pour ensuite me cacher dessous, c’est peine perdue !
Heureusement, je me fiche pas mal de me faire mal, j’ai tellement peur, qui est-ce que ça pourrait être ?
Après avoir eu toutes les peines du monde à me glisser sous le lit, qui semble être un canapé à la base, je retiens mon souffle et essaie de le faire le plus régulier et le plus discret possible.
Malheureusement, je ne suis pas très forte pour ça non plus… Mon cœur bat très très vite et je respire par la bouche pour récupérer l’oxygène qui me manque, et ça, ce n’est pas très silencieux…
Je vois tout d’un coup, juste en face de ma tête, de grands pieds nus sur la moquette. Je fais beaucoup d’efforts pour retenir ma respiration, mais après quelques secondes, je ne tiens plus et essaie de reprendre mon souffle et échappe un sanglot quand je vois l’inconnu (un homme, ça j’en suis sûr, je connais les pieds des hommes, ceux de Don y ressemblent sur quelques points, mais je saurai les reconnaître, ce n’est pas les siens) se baisser, et après les bras nus eux aussi, une tête apparaît.
Je pousse un cri avant de me rendre compte.
C’est Danny.
Mon respiration encore toute chamboulée, je n’arrive pas à prononcer le moindre son.
« - Qu’est-ce qui se passe ? … Oh… C’est moi qui t’ai fait peur ?
-…
- Je suis désolé. … Viens, je vais t’aider à te relever, attention à …
- Aïe !!! »
Je pousse un cri de douleur après m‘être stupidement cognée la tête en essayant de me redresser.
« - Attends, attends, je vais t’aider, met toi sur le ventre et tourne toi vers moi. … Maintenant essaye de ramper vers moi, sans redresser …
- Aaaïe !!
- Sans redresser la tête… Bon, je te mettrai un glaçon dessus tout à l’heure. Continue de ramper doucement, voilà comme ça. »
Je sors finalement, enfin, de sous le canapé-lit et me cale dans les bras de Danny, accroupit en face de moi.
« - C’est fini… C’est fini. Reprends ton souffle, respire doucement. Je suis désolé de t’avoir fait peur. C’était idiot de…
- Non, c’est… c’est pas de ta faute. C’est moi, j’ai… J’ai eu peur pour rien…Je… »
Et en pensant à la fin de ma phrase, je me met à pleurer.
« Je n’ai même pas reconnu l’appartement… »
Je me blottie plus encore dans les bras de Danny et, entre deux sanglots, lui dévoile toutes mes pensées.
« Je me croyais enc… je croyais que Don étais encore là… Enfin, à côté de moi… Et… Et je ne reconnaissais pas l’appartement et… et je … Je suis vraiment désolée… Je… Je ne me souvenais plus de la soirée d’hier. Plus du tout… »
Alors que je voulais continuer ainsi à me confier à lui, je me met à pleurer plus encore et n’essaie même plus de prononcer un ou deux mots, et me contente de pleurer la tête contre son torse. Et lui, me parle en murmurant, pour me consoler, et me caresse les cheveux.
« Chuuut… Ce n’est rien… Tu reverras Don. Nous le reverrons tous, bien vivant, je te le promet. Aller, pleure, pleure un bon coup. Je suis là, je ne t’en veux pas, et je t’aime. Je t’aime, mon ange… »
J’enlève ma tête de contre lui et lui fais un bisou sur la joue, avant de reposer ma tête contre son torse, et alors que je ne pleurais plus, je me remet à pleurer sans pouvoir m’arrêter.
Danny reste là, avec moi, me consolant et me rassurant.
Plus tard dans la matinée, il m’aide à me lever et me dit qu’il faut que nous allions au labo.
« - Oh, Danny, je… je suis vraiment désolée ! A cause de moi tu es en retard. Et…
- C’est rien, c’est rien… Mac va très bien comprendre, il ne m’en voudras pas… Et à toi non plus. Aller, … Euh… Merde, qu’est-ce que tu pourrais te mettre ?
- Euh… Bah, c’est pas grave, je remet mes vêtements d’hier, et puis…Oui, oui ça ira. »
Et alors qu’il allait répliquer, je vais prendre mes vêtements par terre et m’habille rapidement. Pendant que lui s’habille dans sa chambre, j’attends et essaye de ne surtout surtout pas penser à Don… Ce que je viens de faire à l’instant. Mais je me retiens de penser à des souvenirs de nous deux, je pense à Danny, à hier, les cauchemars avec Don remontent à la surface, je les chasse rapidement, les larmes aux yeux, et…
« - C’est bon, on peut y aller, je suis prêt.
- D’accord, je met mes chaussures et mon manteau.
- Oui… … Euh, attends voir… Tu n’as pas déjeuner ! Moi ça va, un café là-bas me suffira, mais toi, il faut que tu mange. Aller, installe toi ici, sur la chaise.
- Mais… ! »
Je tente de répliquer, alors qu’il m’installe sur un des tabourets de la cuisine et me sert un verre de jus d’orange avec une biscotte.
Je repousse les repousse et me lève.
« - Eh eh eh ! Tu te rassies et tu mange. Et tu bois aussi ce jus d’orange.
- Non, je n’ai pas faim.
- Tu mange au moins la moitié de la biscotte et tu bois la moitié du jus d’orange.
- Non.
- Mathilde, j’ai dis à Don que je m’occuperai de toi, alors tu manges, … si tu ne veux pas qu’il m’achève avec son arme de service. »
Je remonte sur le tabouret et mange rapidement, avant de me forcer encore et de boire le jus d’orange en entier.
« - Voilà, et … c’est pas cool de faire du chantage.
- J’avais pas le choix. Aller, viens. »
Et nous passons la porte.
Une heure après…
« - Dannyyy…
- Ouiii ?
- Est-ce que… Est-ce que je peux descendre au rez-de-chaussée et … Pour aller aux toilettes ?
- Bah… Pourquoi veux-tu descendre 34 étages pour aller aux toilettes, alors qu’il y en a à cet étage ?
- Pouur… Parce que souvent à cet étage…
- Je t’écoute…
- Euh… C’est comme ça, c’est une habitude. »
Et avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit d’autre, je me précipite aux ascenseur et prends le premier qui viens et appuie sur le bouton du rez-de-chaussée.
Et avant que les portes de l’ascenseur ne se referment, je le vois courir vers moi et m’appeler.
Une fois arrivée en bas, je cours à travers le hall et rejoins le bureau.
Le bureau de Don.
Je m’assieds sur ma chaise et attends.
Je sursaute en entendant la porte du hall s’ouvrir et je cours me jeter dans les bras de Don.
« Mathilde… C’est moi. »
Je lève les yeux, et vois le visage compatissant de Danny.
Je me dégage de ses bras et retourne à ma chaise en baissant la tête.
« Mathilde… En faite c’est pour attendre Don que tu voulais descendre ici, hein ? »
Je hoche la tête et regarde mes pieds.
« - Désolée de t’avoir menti…
- Je comprends, ne t’en fais pas. » Dit-il en hochant la tête.
Je me lève brusquement et m’assied sur la chaise d’à côté, celle de Don.
« - Danny… Tu crois qu’il va revenir ?
- … Evidemment ! Aller, t’en fais pas. Il … »
Et avant qu’il ne puisse finir sa phrase, la porte du hall s’ouvrit violemment.
Je cours alors voir qui arrive. Les policiers d’hier, ceux qui étaient partis avec Don, reviennent, le visage fermé. J’ai soudain très peur, peur que ce soit la mort de Don qui fasse cet effet là. Je regarde tous les visages cherchant du regard celui de mon Don adoré.
Quand soudain, alors que je regardais à gauche, on me serre dans ses bras. Je pense directement à Danny, puis je reconnais son odeur, l’odeur de Don.
Je le serre dans mes bras et me met à pleurer.
« - Ma puce… Tu m’as manqué.
- Tu m’as manqué beaucoup plus ! Je t’aime tellement, Don…
- Je t’aime moi aussi… Je t’aime énormément… »
Il me serre fort contre lui et m’embrasse le front. Je lève la tête vers lui et il comprend. Il me porte et cale mes jambes autour de sa taille, alors que je pose ma tête sur son épaule. Je l’embrasse longuement sur la joue et repose ma tête avec un soupir de soulagement.
« Je suis là, je suis là, ma puce… »
Nous restons ainsi longtemps avant de s’asseoir à son bureau, lui sur sa chaise et moi, sur ses genoux, face à lui.
« Don… Tu as l’air triste, ça ne va pas ? »
Il me fait un faible sourire, m’embrasse sur le front et me répond.
« Ce n’est rien, tout va bien. On est tous les deux maintenant. »
Mais j’insiste.
« - Don… Dis moi ce qu’il y a…
- …..
- S’il te plaît…
- … Un des policiers est mort. Durant la poursuite des suspects…
- Oh… Je suis désolée, Don…
- … T’en fais pas, ça va aller. Je vais m’en remettre. … Et toi, ça s’est bien passé ? Où est Danny ? Tu es restée ici ? Toute seule ? Non, Danny t’aurai pas laissée… Si ?
- Euh… Don, ça fais trop de questions là. Il étais ici tout à l’heure…
- Ah te voilà ! Alors, ça s’est bien passé ? » Dit Danny, en regardant Don, puis moi, et enfin à nouveau Don.
« - Pas trop mal… A part la mort d’un policier d’une autre équipe, il venait d’arriver.
- Oh… Désolé.
- Bon, et avec Mathilde ? Tout s’est bien passé hier ? Tu l’as…
- Arrête, attends au moins que je réponde à cette question. Alors c’est compliqué… Elle était triste que tu ne sois pas là, inquiète, et puis elle n’a pas arrêté de faire des cauchemars. Je l’ai ramenée chez moi pour la nuit et je l’ai forcée à manger ce matin. Elle est restée avec moi en haut jusqu’à ce qu’elle descende en courant et qu’elle vienne t’attendre, assise à ce bureau.
- Oooh… Ma puce… C’est fini, je suis avec toi maintenant. C’est fini… »
Et il me serre plus fort dans ses bras, avant de se lever et de me dire qu’il reviendra bientôt, qu’il doit interroger un ami des suspects, pour essayer d‘en savoir plus, pour les faire avouer. Je hoche la tête et lui fais un dernier câlin, avant de le laisser partir.
J’hésite quelques secondes, puis cours dans la direction où il viens de disparaître. Je m’arrête et le vois entrer dans une salle d’interrogatoire. J’attends une seconde, puis me précipite dans la salle juste devant, celle où on peut voir et entendre ce qui se dit et ce qui se passe dans la salle d’interrogatoire.
Je referme la porte tout doucement de peur qu’il n’entende. Avant de me rappeler qu’il n’entend pas, sauf si on appuie sur un bouton spécial… Mais je ne sais même pas de quel bouton il s’agit.
Je regarde Don s’asseoir face à moi - ou plus précisément, face au miroir, qu’il voit, contrairement à moi. Il commence alors à poser des questions à l‘homme face à lui. J’aime bien, ce n’est pas la première fois que je le vois interroger un suspect mais c’est sûrement la deuxième ou troisième fois, pas plus. Mais c’est toujours aussi bien ! Sauf que là ce n’est pas un suspect.
Je le regarde, heureusement, il n’y a personne ici, juste moi. Je commence à m’asseoir et…me rappelle qu’il n’y a pas de chaise en sentant le sol sous mes fesses, après être tombée, presque volontairement.
Je me relève et regarde la scène. Don est en train de poser une question très audacieuse, qui concerne les suspects, et qui souvent, énerve les proches de ces derniers… Quand tout d’un coup, la scène se transforme. Tout va alors très vite, Don se lève et va à côté de lui pour l’intimider, l’homme se lève de sa chaise en la faisant tomber par terre et frappe Don au visage en lui donnant un coup de poing. Don tombe à terre et se relève et alors qu’il allait le frapper pour le maîtriser, il se reçoit la chaise qui était tombée et que l’homme vient de lui lancer et ce dernier sort en courant de la salle.
Je reste pétrifiée sur place durant un demi seconde puis me précipite dans la salle d’interrogatoire.
« Doon !!! Don, ça va ? »
Je m’accroupie à côté de lui et essaye de l’aider à se relever. Il réussi finalement à se relever et me prends dans ses bras.
« - Mais qu’est-ce que tu faisais là ? Tu devrai être avec Danny… » Me dit-il tristement.
Je secoue la tête et lui dis :
« - Je veux rester avec toi, j’aime beaucoup Danny mais c’est toi mon tuteur, toi que j’aime plus que tout, avec toi que je me sens le plus en sécurité…
Oh, Don ! Ton nez, il saigne ! Et tu t’es cogné la tête ! Viens, on va voir Sheldon…
- Je comprends ma puce… Pas besoin d’aller voir Sheldon ni qui que soit d’autre, c’est rien du tout, ne t’en fais pas…
- Non, tu n’en sais rien ! Viens avec moi, on va le voir. Ne discute pas. »
Je lui fais alors un grand sourire et il finit par céder et nous allons voir Sheldon.
« - Don, qu’est-ce qui t’est arrivé ?
- Un homme qu’ il interrogeai l’a frappé au visage et lui a lancé une chaise.
- Wouaw ! On t’a lancé une chaise ? Ils sont de plus en plus violents !
- Elle exagère, je vais bien. T’inquiète pas…
- Non, Sheldon, ça s’est passé exactement comme je te le dis. Ne le crois pas, il ne veux pas que tu l’examine. »
Sheldon rigole de bon cœur devant la mauvaise foi de Don et je me met près de Don pendant qu’il l’examine.
A la fin, Sheldon nous fait un compte-rendu.
« - Bon, rien de bien grave, tu auras de gros bleus un peu partout et qui risquent de te faire mal mais il n’y a pas à s’inquiéter…
- Tu vois bien, je te l’avais dit…
- Oui, bah… J’ai le droit de m’inquiéter ! J’ai… J’ai eu très peur pour toi quand j’ai vu ça ! Tu ne comprends pas ?
- Si, si je comprends parfaitement.
-Hum, hum…
- Ah oui, excuse nous Sheldon, Mathilde oublie qu’il y a d’autres personnes autour de nous, elle est un peu rêveuse, tu comprends ?
- Eh ! Toi aussi, je te rappelle ! Tu peux demander à Danny même. Et il confirmera ! Et…
- Je voulais dire, excuse moi de te couper, ma belle, bon, je voulais dire qu’il faudrait tout de même du repos et appuyer un glaçon sur les endroits où tu risque d’avoir des bleus, et en priorité à la tête, et surtout, du repos.
Voilà, vous pouvez retourner à vos occupations.
- Très bien, puisque tu nous vire, on s’en va. Tu viens, Mathilde ?
- J’arrive. Au revoir Sheldon, merci.
- De rien… »
Et je rattrape Don, et alors qu’il se dirigeait vers le commissariat, je l’entraîne dans l’ascenseur.
Arrivé au bon étage, je l’emmène dans la salle de repos. Je lui appuie avec un glaçon sur la tête alors qu’il proteste et prend comme excuse le travail qu’il lui reste alors je l’embrasse et il proteste moins. Une fois fini, je m’assied sur ses genoux et très vite, alors qu’il me serre contre lui, je m’agrippe à son tee-shirt et ferme les yeux. Très vite, je m’endors. Et cette fois, pas de cauchemars, mais des rêves avec Don, Danny, Lindsay, … Toute l’équipe, quoi.
A suivre……