Une peine innacceptable [ White Collar ]

De rien   

Encore désolée pour l'attente  

Un nouveau chapitre, il est petit, mais il fait transition.

Chapitre 23 :

Le jour suivant Peter était de retour au pénitencier, plus souriant que les autres fois, il venait ici pour une bonne raison et c'était elle qui le rendait si heureux, il patienta quelques minutes sur le parking devant la grande porte, et puis Neal finit par sortir, de la même façon que le jour où leur partenariat a commencé. Il se tenait immobile, les yeux fermés et la tête relevée vers le ciel, ces quelques jours seulement avaient suffit à lui faire oublier à quel point il aimait cette liberté. Toujours souriant, Peter s'avança vers lui, il était content de le voir ainsi mais ils avaient bien des choses à faire.

«  C'est une sensation agréable.

- Quoi donc ?

- La liberté.

- Et bien allons veiller à ce que tu la gardes. »

L'escroc haussa les sourcils, pour quelles raisons cette fraîche liberté serait elle menacée ? Bien sûr, il avait une idée très précise de ce qui pourrait provoquer cela, mais son partenaire n'était pas censé en savoir autant.

« Je t'expliquerai, se contenta de répondre Peter.

- Cela a suffit alors ? Sourit-il pour changer de sujet.

- Oui, encore une fois tes talents ont payé. Je ne sais pas encore comment tu as fait pour qu'elle te fasse confiance, et ne me dis pas que tu as su choisir tes mots car je les ai entendu ! »

Neal esquissa son sourire mille watt en guise de réponse ce qui fit soupirer l'agent.

« Non, c'est bon, j'ai compris... Allons retrouver notre voleur d’œuvres d'art.

- On ne s'occupe pas de l'agent Honey ? Elle doit bien avoir d'autres alliés que nous devrions démasquer.

- Non, ce n'est pas notre domaine, j'ai convaincu Reese de donner l'affaire à une autre équipe. Et puis, je te veux avec moi sur cette affaire. Mais d'abord passons chez June, je suis sur que tu serais ravis de pouvoir enfiler d'autres vêtements. »

Neal s’inquiéta de plus belle, non seulement Peter se doutait de quelque chose mais cette phrase signifiait bien plus, il n'allait pas rester sans rien faire, non Peter allait creuser et Neal allait devoir brouiller les pistes, il devrait mentir ouvertement à son partenaire pour se couvrir et il n'aimait vraiment pas ça.

Neal resta silencieux pendant le trajet, évitant les questions de l'agent Burke et ainsi les doubles sens qu'il pouvait y avoir. Enfin arrivé chez June, il monta se prendre d'autres affaires, alors que Peter patientait tranquillement que le jeune homme revienne, ce qui fut assez long, mais l'agent n'en fit rien lorsque son ami revient identique à l'authentique Neal Caffrey qu'il connaissait : Un costume deux pièces blancs avec une cravate et un fédora bleu comme la nuit.

Ils prirent ensuite la route vers le siège du FBI, même si Neal ne le voulait pas, Peter allait le faire travailler sur cette affaire sachant parfaitement qu'il y était impliqué jusqu'à ce qu'il les mène à lui même ou qu'il craque, ce serait dur, mais Peter souhaitait que l'escroc provoque sa propre perte.

TBC

Je sais, je rend Peter un peu plus méchant qu'à son habitude à la fin de ce chapitre...

Très joli chap

zat a écrit:

Très joli chap

 

Merci les filles, promis le suivant sera mieux  

De rien Zazou   

Désolée pour cette attente, décidément à chaque fois j'essaye de pas être trop longue mais ... vraiment désolée.

Je ne possède rien, White Collar ne m'appartient pas.



Chapitre 24 :

De retour au siège du F.B.I, Neal et Peter avaient repris leur enquête, mais il y avait quelque chose de tendu entre les deux hommes, Peter avait perdu un soupçon de sa confiance envers son partenaire, il jouait avec lui.

« Récapitulons, nôtre criminel se déplace avec un 4x4 noir, sans plaques, il évite les caméras des musées en passant par les angles morts et ne dérobe qu'une seule œuvre : la plus chère. Il est assez sur de lui pour avoir reproduit son coup 3 fois, et nous sommes certain qu'il n'agit pas seul, résuma l'agent Burke.

- J'ai essayé de trouver quelque chose sur le 4x4. Mais aucun moyen de savoir qui était au volant ou à qui il appartient. Ajouta l'agent Barrigan.

- Il ne nous apprend rien alors ? Questionna Jones.

- Pas tout à fait, j'ai pu retracer son chemin de repli lors des 3 braquages grâces aux caméras routières et à divers témoins. Nous nous retrouvons donc avec ses 3 itinéraires, continua la jeune femme en affichant une carte, et avec cette route : Cliffin road. Notre véhicule est toujours passé dans cette rue, à chaque fois, que ce soit pour se rendre au musée ou pour se replier.

- Pour quelles raisons ferait-il ça ? Demanda Clinton.

- Nous pensons que la planque où ils cachent les œuvres est située sur cette route. Répondit Peter.

- Il y a 2 bâtiments abandonnés reliés à cette avenue par des ruelles toutes aussi désertes.

- Les 2 bâtiments en question sont les suivants, repris l'agent Burke en affichant de nouvelles images à l'écran, un entrepôt servant autrefois au stockage de matériel pour une société de recouvrement de sol et un ancien garage qui a fait faillite il y a quelques années. Neal ?

- Mmh, Oui ? Répondit l'escroc fraîchement arraché à ses pensées.

- En tant qu'expert, lequel de ses bâtiments te semblerait le mieux placé pour un groupe de criminel ?

- Le garage abandonné, finit par lâcher le jeune homme, il est vide, personne n'a jamais fait de demande pour récupérer les lieux, l'allée est à l'abri des regards et suffisamment large pour le 4x4... Il n'y pas trop de voisinage et des issues de secours, notamment sur le toit... Il est parfait !

- Caffrey, grinça Diana en voyant le sourire de l'escroc à l'idée de posséder une telle cachette.

- Oh, euh, et en plus personne ne inquiéterai de voir le véhicule aller et venir dans un garage. »

Il savait qu'il venait de mentir ouvertement à Peter en déclarant choisir le garage, mais il devait détourner Peter du bon chemin, ne serait-ce qu'un instant, car oui, le garage aurait pu être un excellent choix, mais c'était dans l'entrepôt de stockage que Neal et ses complices avaient caché le véhicule, les œuvres, et donc, les preuves.

Ils ne pensaient pas qu'ils seraient trouvés si vite, aucun d'entre eux, ils prévoyaient encore un jour ou deux de répit avant de devoir bouger. Maintenant il restait environ une heure à Caffrey pour sonner l'alarme et prévenir ses associés qu'ils devaient se mettre à l'abri et cacher les preuves ailleurs.

« Bien ! S'exclama Peter, il nous faudra un certain temps avant d'obtenir le manda, alors profitez-en pour aller manger quelque chose. J'aurais besoin de vous en pleine forme. »

Clinton et Diana se levèrent et sortirent de la pièce, sûrement pour aller manger un en-cas rapide digne d'un agent du F.B.I. Neal y a vu l'occasion rêvé, une heure pour effacer les preuves, il n'en demandait pas moins, mais l'agent Peter Burke n'était pas dupe, surtout en sachant que Neal était impliqué.

« Neal ? L'interpella t-il avant que celui-ci ne puisse sortir.

- Oui ? Répondit l'escroc en affichant son faux sourire.

- El et moi dînons au restaurant, tu veux te joindre à nous ?

- Je ne voudrais pas vous déranger.

- Je suis sur que El serait ravie.

- Une autre fois peut-être, Peter.

- Bien, c'est comme tu veux. Mais tu rates quelques chose. »

Peter aussi affichait un faux sourire, il savait très bien que Neal refuserait, comme il savait que Neal allait sûrement tenté quelque chose pendant que tous mangeraient pour se couvrir. Le manda qu'allait demandé l'agent ne serait pas pour le garage, mais bien pour l'entrepôt. Il désirait toujours piégé Neal à son propre jeu.

TBC


Cliffin road : Ne cherchez pas, j'ai mis un nom de rue au hasard, je ne sais même pas si elle existe.

Je sais que c'était court, mais je vais surement faire la suite d'ici peu, et cette fois c'est vrai je ne serais pas si longue !

J'aime beaucoup cette suite  

Très belle suite Zazou

Et ne t'en fais, prends le temps qu'il te faut. Ca ne sert à rien de se précipiter :)

Merci beaucoup Eddie   
Merci beaucoup Zat   

De rien   

Une toute petite suite, j'espère qu'elle vous plaira     


Peter rejoignit Elizabeth au restaurant, un des meilleurs de la ville, un peu de temps avec sa femme lui ferait sûrement du bien, d moins c'est ce qu'il espérait.

« Chérie, salua t-il en la voyant.

- Hey.

- Comment vas tu ?

- Je meurs de faim.

- Alors entrons.

- Il y a une raison particulière à tout cela ?

- Ai-je besoin d'une raison pour faire plaisir à la meilleure femme du monde ? »

Ils rentrèrent ensemble, souriant, les sièges étaient recouvert de velours rouge et les tables nappées d'un fin mais délicat tissu blanc. Ce lieux valait sans aucun doute sa réputation et le couple se délectait d'avance d'en goûter les plats.

Peter , tout comme El, avait choisi le plat du jour, un met coûteux mais qui paraissait des plus exquis, et ils prirent le meilleur vin de la carte pour aller avec.

Pendant toute la durée du repas, Peter n'avait cessé de sourire, ce qui agaçait son épouse, ce n'était un ''vrai sourire'', cela ressemblait plus à son sourire qu'il affichait quand il cachait quelque chose.

« Bon, finit par lâcher Elizabeth, ça suffit, qu'est ce qu'il a encore fait ?

- Quoi ?

- Je connais cette tête, qu'est ce que Neal a fait ?

- Mais rien, rien du tout.

- Peter.

- Je t'assure que tout va bien.

- Non, Peter, je vois bien que ça ne va pas. Je croyais que tu avais innocenté Neal, que c'était un coup monté, que tout était fini.

- Nous l'avons fait, s'en était bien un.

- Alors où est le problème ? »

Peter céda et lui raconta tout en détails, de la vidéo, à la perquisition qu'il allait faire et même son plan visant à laisser l'escroc se prendre à son propre jeu.

« Non, tu ne vas pas faire ça.

- Pourquoi ? Je devrais le laisser aller librement ?

- Ce n'est pas ce que j'ai dit. Mais le piéger comme ça, non, ce n'est pas toi. Ce petit jeu là ne peut pas continuer.

- Oh si, il le peut, et j'ai bien l'intention qu'il dure jusqu'à ce que Neal s'aperçoive qu'il s'est piéger tout seul !

- Peter, tu n'aurais jamais fait ça avant. L'homme que j'ai épousé, n'aurait pas été comme ça envers un ami.

- Et je devrais faire quoi selon toi .

- Confrontes le. Fais ta perquisition comme tu le pensais, mais d'abord parles lui, montres lui les preuves et vois s'il a une justification, et après tu verras bien.

- Je ne sais pas si...

- Essayes au moins. Parles lui, obliges le à te dire la vérité. »

Elizabeth se leva juste après ça et dépose un baiser sur les lèvres de son mari qui lui demanda de rester plus, clamant qu'ils n'avaient pas eu de dessert, mais c'était trop tard, elle était déjà partie. Décidément Caffrey lui avait même pris jusqu’au seul bon moment de sa journée, il avait intérêt a avouer ou à avoir une bonne excuse car un dîner avec Elizabeth gâché n'en valait pas moins.


Pendant ce temps, Neal passait un appel important.

« C'est moi, code rouge, le F.B.I sera là dans une heure pour fouiller le bâtiment d'en face. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai un très mauvais pressentiment, il vaut mieux tout bouger. Je ne sais pas si je pourrais venir vous aider, il faut que je les éloigne un peu pour le moment.

- [...]

- Bien, je t'y rejoindrais dès que possible. »

« Rejoindre qui ? »

Neal venait à peine de raccrocher mais eu bien du mal à retenir un frisson lorsqu’il reconnut la voix qu'il venait d'entendre.

« Peter, dit-il en se retournant avec son célèbre sourire d'escroc.

- Tu comptes partir ?

- Quoi ?

- Le coup de fil.

- Aaah, non. C'était Mozzie, il jurerait avoir trouvé la base de Cheyenne Moutain et la porte des étoiles dans les égouts de New York. »

Peter savait parfaitement que c'était un mensonge mais il ne put cependant éviter d'ouvrir de larges yeux surpris, c'était quelque chose que Mozzie pourrait très bien affirmer.

« Comment tu m'as trouvé ?

- Tu es équipé de la fonction GPS, tu te souviens ? Répondit l'agent Burke en pointant la cheville de son partenaire.

- Oui, c'est vrai... Soupira Neal. Et que me vaut ta venue ? Tu ne devais pas manger avec Elizabeth ?

- Non, tu as gâché mon dîner. »

Neal fut très étonné par la réponse de Peter, mais il n'eut pas le tant d'ouvrir la bouche pour répondre que l'homme avait déjà repris sa phrase.

«  Et si je suis là, c'est parce que j'ai à te parler... Et j'aimerais  que tu viennes avec moi aux bureaux.

- Aux bureaux ? Tu comptes me faire passer un interrogatoire ?

- Neal, s'il te plaît. Ne compliques pas les choses.

- Et si je refuse ?

- Je t'obligerais à me suivre, s'il le faut j’appellerai des renforts et je te menotterai.

- Peter, tu n'es pas sérieux ?

- Si, Neal, je suis très sérieux. »

TBC

J'adore cette suite Zazou !

!!!!!!!!!!! !!!!!!!!!!!

Merci les filles     La suite sera peut être un peu plus longue, je me bat avec 2 idées différentes pour une même issue   

De rien    

Ne t'en fais pas Zazou, prends ton temps pour choisir celle qui te convient le mieux

Piioouuuffff, quelle poussière ici, voici une petite suite, pas trop trop satisfaite, mais je crois que je ne le saurais jamais.

Chapitre 26

Peter et Jones étaient de l'autre côté de la vitre, ils observaient Neal en attendant leur mandat, qui n'allait sûrement pas tarder.  Peter en avait profité pour expliquer clairement ses doutes à Diana et Clinton, mais il n'avait pas dit tout ce qu'il pensait à l'homme concerné. Il préférait attendre, attendre d'avoir fait cette fameuse perquisition, cela ne changerait rien à ce qu'il pensait car il savait déjà qu'il n'allait rien trouver à l'emplacement indiqué par l'escroc, mais il pensait trouvé quelque chose dans l'autre, qui ,selon Neal, n'était pas celui qu'auraient choisis des criminels.

« Patron. Nous sommes prêt à y aller. »

Peter rehaussa la tête et regarda Jones qui semblait lui aussi avoir été perturbé dans ses pensées, et ensemble ils détournèrent leurs yeux de Neal pour se retourner vers Diana, le moment tant attendu était enfin arrivé. Peter redoutait quand même son retour aux bureaux après, il savait qu'il aurait a parlé à Neal, et cette conversation briserait à coup sur une complicité qu'ils ont mit bien longtemps à bâtir.

«  Alors allons y » soupira l'agent Burke.

Lorsque les agents arrivèrent sur place, Peter sépara le groupe en deux parties : un petit nombre d'agents pour fouiller le garage et les autres avec lui pour le hangar.

A peine fut-il entré l'agent Burke sentit la colère monter en lui, vide. Le hangar où il était certain que Neal et ses complices se cachaient était désert. Un appel de Mozzie, c'est ce qu'il lui avait dit, Peter n'y croyait déjà pas, maintenant il en était sûr, Neal lui avait encore menti, il avait appelé pour les prévenir. Il cherchait une preuve, quelque chose qu'ils auraient oublié, qui confirmerait ce qu'il pensait. Mais ce n'est pas lui qui trouva, mais Diana qui coupa à nouveau le cours de ses pensées.

« Patron ! Ces marques ne vous semblent pas, étranges ?
- Hhm ?
- Là, reprit-elle en pointant une zone du doigt, on peut nettement voir un carré formé par la poussière, cela ne prouve rien juridiquement parlant, mais …
- Mais ça me suffit amplement, je sais parfaitement ce qu'il y avait là. Une caisse contenant un des objets volés ! Je crois qu'il est temps que j'ai une conversation avec Neal. »

Diana regarda Jones, tous les deux voulaient trouver le moyen de défendre leur ami, mais ils ne pouvaient rien, pas cette fois, Peter était trop déterminé, et il y avait trop de preuves.

Peu de temps après l'autre groupe revint, il n'avait rien trouvé de suspects dans le garage. Peter laissa les agents continuer de faire des recherches et rentra au siège du FBI, il allait avoir une longue discussion avec son ''partenaire''.


Neal était toujours assis dans la salle d'interrogatoire, les bras croisés sur la table, il regardait les menottes autour de ses poignets, comme s'il se demandait à quoi elles pouvaient bien servir. Même si l'on pouvait pensé qu'il était coupable ou qu'il tenterait de s'échapper, elles n'étaient d'aucun utilité avec lui, elle n'était là que symboliquement, pour lui faire comprendre qu'il n'était plus l'ami ou le partenaire, mais un simple criminel. Peter fut d'abord surprit de voir qu'il ne les avait pas déjà enlevé mais il oublia bien vite ce détail et entra.

« Peter. »Se risqua à sourire l'escroc. Mais pour seule réponse il eu un regard des plus menaçants.

«  Je veux que tu me dises exactement tout, tu entends ? Tout !
- Peter, écoutes, ...
- Non ! Je ne veux pas de «  je suis innocent » ou quoi que ce soit ! Je ne veux que la vérité !
- …
- Commences au moins par me dire la vérité sur ces bâtiments. Tu savais qu'on ne trouverait rien dans le garage ?
-Je...
- Tu le savais ! Tu nous a induit en erreur ! Et moi qui espérais encore que tu ais un brin d'innocence dans cette affaire !
- Il y en a un !
- Alors prouves-le !
- Je ne peux pas.
- Tu ne peux pas parce que tu n'es pas innocent dans cette affaire !
- ….
- Ne fais pas cet air innocent !
- Tu es entrain de m’accuser d'avoir commis ces crimes et de te mentir et tu voudrais que je soit pas comme ça !
- Oui, parfaitement ! Parce que je pense que tu es coupable !
- Tu le penses c'est tout. Maintenant c'est à toi de prouver ce que tu dis !
- Oh ! Mais je le peux, moi je le peux. Commences par regarder ça, lança Peter en envoyant à Neal l'image de son traceur prise par une des caméras de surveillance.
- Et tu te bases sur ça ? Pour toi il n'y a pas de possibilité que je sois juste aller faire un tour au musée ?
- Non, Neal. Pas avec toi. Avec n'importe qui il aurait pu y avoir une coïncidence, mais toi je te connais, et cela ne peut pas être le fruit du hasard. Et dois-je te rappeler que les données manquantes de ta cheville correspondent à nos vols ?
- On a déjà traité ce point, je n'y suis pour rien, on a voulu me piéger !
- Ce piège n'était peut être qu'une diversion.
- J'aurais pris le risque de finir en prison simplement pour brouillé les pistes? Peter, tu penses vraiment que j'aurais pris ce risque ?
- Peut être que tu aurais tout simplement du mieux choisir tes complices. Après tout, ils ont peut être voulu d'écarter. »

L'escroc ouvrit la bouche pour répondre, mais il la referma et se tut, il continua cependant de fusiller l'agent Burke du regard. Laissant l'homme faire le choix de s'il voulait continuer ou s'arrêter là.

« Neal, essayes au mois de nous prouver qu'on a eu raison de croire en toi toutes ses années...
- Tu ne comprendrais pas.
- Laisses-moi en douter.
- Non. Je suis désolé, je ne peux pas.
- Dans ce cas je ne peux plus rien moi non plus. Tu seras transféré d'ici peu, en cellule. Et nous verrons pour la suite, nous découvrons peu à peu des indices mais j'ai le sentiment que nous ne sommes qu'au début de l'iceberg. Et qui sait, peut être que de revoir ces 4 murs autour de toi te fera changer d'avis.
Quand je pense à tout ce que tu as fait pour m'en faire sortir. Alors que tu savais parfaitement que tu allais m'y renvoyer. J'aurais espéré mieux de toi.
- J'avais toujours un brin d'espoir. Et puis, je ne l'ai pas fais que pour moi ou pour toi. Tu sais, elle, elle avait vraiment l'espoir que tu n'y retournes pas. Ça lui fera de la peine.
- Je ne veux pas la faire souffrir...
- Alors parles.
- Non.
- Bon, j'ai tout essayé, mais apparemment tu ais une cause perdu. Je ne vois même pas pourquoi je m'en tête. »

Peter ne laissa même pas le temps à Neal de protester cette fois, il sortit, tout simplement et laissa deux agents emmener l'escroc. Un convoi de sécurité l'attendait déjà en bas du bâtiment.


Le véhicule transportant Neal était à mi chemin lorsque l'inévitable se passa, ils savaient tous que Caffrey risquait de tenter quelque chose, mais ce qu'il ne savait pas, c'est qu'il réussirait.
En une fraction de seconde il avait enlevé ses attaches, ouvert la porte arrière et sauté sur la voie.
Il se releva difficilement au milieu des autres véhicules et des klaxons tandis que les agents chargés de son transport se lançaient à sa poursuite. Mais l'escroc était bien trop habille pour eux, et parvint à leur filer entre les doigts. Cela avait été si simple qu'il se demanda même si quelqu'un du service, inconsciemment ou non, n'avait pas fait en sorte qu'il puisse réussir si jamais il l'essayait.

Une fois à l'abri des fédéraux il téléphona à son ami, New York n'était plus un endroit sur pour lui.

« Mozzie ?
- Neal ? Où es tu ? Tout le monde est à ta recherche. Que s'est il passé ?
- Une chose à la fois, ils veulent m'enfermer, encore, je me suis échappé, il va falloir que je m'en aille.
- Partir ? Laisser New York et ta nouvelle vie derrière toi ? Tu es sur que tu n'as pas d'autre choix ?
- Tu es avec moi ou avec eux ?
- Neal, je sais qu'il a des personnes à qui tu tiens ici. Tu as pensé à June ? Et à la rouquine des assurances ? Tu es sur de vouloir les perdre ?
- Je penserais que tu serais le premier à être avec moi.
- Je le suis, Neal, mais s'il y a encore une chance que tout ne soit pas perdu.
- Je serais à l'avion, je l'avais déjà préparé, au cas où. Rejoins moi là-bas si tu le veux, sinon je décollerais sans toi. »

A l'autre bout du fil, Mozzie était des plus perplexes, cela ne ressemblait pas à l'escroc, il faisait une erreur, Neal tenait trop à la vie qu'il avait ici, il ne pouvait pas tout laisser tomber, pas maintenant, il devait y avoir une autre solution, il y en avait toujours une, et pour une fois, Mozzie avait décidé de faire confiance à l'agent et sa femme pour la trouver. Il prit son téléphone d'urgence et appela le dit agent. Si Neal partait, tout ça ne serait plus qu'un souvenir.


Les agents Jones et Barrigan étaient installés autour de la grande table, une carte devant eux, ils recherchaient les endroits où aurait pu et où pourrait être Neal Caffrey quand l'agent Burke fit son entrée.

« Je sais où est Neal.
- Quoi ? Répondit la jeune femme, surprise.
- Mozzie a appelé et m'a dit où il se trouvait.
- Cela ne vous semble pas un peu facile ? Poursuivit Clinton.
- Nous verrons bien, nous devons nous dépêcher, selon lui il compte quitter la ville par les airs. »

Les trois agent réunir des équipes et partirent en toute hâte là où Mozzie avait dit qu'il trouverait Neal.


Arrivés sur place, les fédéraux ne virent pas l'ancien consultant mais ils repérèrent de loin le dit avion, un bi-plane tout à fait apte à décoller à tout moment. Ils se rapprochèrent et aperçurent enfin l'homme qu'il cherchait, non loin de l'entrée de la piste, il semblait attendre quelqu'un. Mozzie pensa Peter, il devait attendre Mozzie.

Mais alors que les agents avançaient lentement vers leur cible, Caffrey les vit et courut en direction de son échappatoire. Comment pouvaient-ils être là ? Il n'avait plus de traceur, on le lui avait enlevé pour son transfert, il n'avait prévenu personne, et Mozzie était bien trop discret pour avoir pu être suivit. Mozzie, ce nom résonna dans la tête de l'escroc, non, il n'avait pas pu, il ne faisait pas confiance aux fédéraux, il lui faisait confiance à lui, il était de son côté. Du moins c'est ce que Neal pensait. Il se sentit trahi, mais alors qu'il allait atteindre l'appareil quelqu'un cria son nom. C'était Peter, Neal devina qu'il y avait aussi des armes pointées vers lui prêtes si jamais il montait dans cette avion.

L'escroc écouta encore et encore l'agent Burke l’appeler dans son dos, se forçant à rester de marbre, mais il ne le put, et fini par répondre.

« Neal!
- J’y retournerai pas Peter.
- On trouvera une solution, une  autre solution !
- Il n’y en a pas d’autres ! Je dois partir.
- Je ne peux pas te laisser faire ça Neal.
- Qu’est-ce que tu vas faire ? Me tirer dessus ?
- Moi non, mais il y a des hommes ici qui n’hésiteront pas un instant. Laisse-moi te ramener, tu ne peux pas fuir. Cette fois il n’y a aucune échappatoire.
- Je suis désolé Peter, j’avais une vie ici, avec vous. »

A peine eu-t-il achever sa phrase, Neal passa sa main dans l’intérieur de l’avion puis se retourna vers ses anciens coéquipiers, en braquant une arme vers leur position. La tension était montée d’un cran et les fédéraux devenaient de plus en plus menaçants.

« Pose cette arme Caffrey ! Hurla Diana, ne m’oblige pas à tirer !
- Non, intervient Peter, c’est ce qu’il veut, c’est ça son plan. Il préfère la mort à la perpétuité ! »

Puis il se tourna vers son ami, visiblement désespéré.

« Ne fais pas ça Neal, je sais que tu détestes les armes, tu ne veux blesser personne, et surtout pas l’un d’entre nous.
- Non Peter, tu ne sais pas ce dont je suis capable.
- Peu importe les enjeux, je te connais assez bien pour savoir que tu ne tiras jamais sur l’homme qui t’as offert une nouvelle vie, et une famille, dit-il en rangeant lentement son arme. Tu ne vas pas me tuer, je le sais.
- Tu as raison Peter, j’en serai incapable … Au revoir Peter.  »

Les événements qui suivirent furent si rapide que Peter ne réalisa pas immédiatement. Il n’avait fallu qu’une seconde à Caffrey pour changer sa cible et retourner son arme contre sa tempe, dans l’instant suivant un coup de feu résonna et l’escroc tomba à terre …

TBC

Vilà, retour à début, maintenant vous allez enfin connaitre le reste dans les prochains chapitre  

Bah perso, je la trouve super chouette cette suite   

d'accord avec Zat j'ai bien aimé cette suite =D !

merci beaucoup les filles    

De rien    

Milles excuses pour cette longue attente... Le temps ne m'aime toujours pas...

Attention, ceci est très court, mais c'est une transition nécessaire. Je pense...

Merci à ma gentille beta lectrice qui m'a beaucoup aidé à corriger ce chapitre qui au départ était une catastrophe. Et qui n'est malheureusement pas sur le fofo.

White Collar n'est pas à moi, je ne touche rien pour mes écrits.



Et l'escroc tomba à terre...

… sous le regard tétanisée de Peter, qui courut dans un cri d'effroi dans la direction de son ami et vit, à sa grande surprise, deux corps. Il stoppa net à cette vision. Comment cela pouvait-il être possible ? Il ne savait que faire, il aurait dû continuer son chemin, vérifier l'état de Neal, mais il resta de marbre, alors que sous ses yeux Mozzie se relevait difficilement, le regard horrifié.

« Appelez une ambulance ! Mr Costume, vite ! »

Ne cessait de crier l'escroc qui s'agenouilla à côté de Neal tentant de stopper l' hémorragie de toutes ses forces. Son placage héroïque avait dévié la balle de sa trajectoire initiale, évitant ainsi la mort de son ami, qui n'en fut pas moins touché.

Quelques instants plus tard on pouvait entendre les sirènes arriver au loin, ils avaient la chance d'avoir un hôpital proche d'eux. Peter et Diana, quant à eux avaient, poursuivit leur route en direction des deux escrocs.

Neal avait ouvert les yeux, le temps d'une seconde, d'un murmure, un murmure que seul Mozzie déjà présent avait pu entendre .

À peine les ambulanciers furent ils arrivés, que Neal refermait les yeux et plongeait dans un profond sommeil alors qu'il était emmené d'urgence dans une ambulance.

La jeune agente jeta rapidement un regard sur Mozzie et sur son patron et comprit que ce serait sa responsabilité d'accompagner l'escroc. Elle monta donc à contre cœur dans le véhicule, elle aurait aimé savoir ce que les deux hommes allaient se dire.

Peter se rapprocha de Mozzie jusqu'à voir clairement son visage. La couleur pâle de celui-ci le laissa pour la seconde fois de marbre, son regard était aussi empli d'une certaine tristesse, il semblait blessé mais pas dans sa chair. Voyant qu'il ne semblait pas disposé à parler, l'agent Burke prit la parole.

« Vous venez de lui sauver la vie...

- Oui, mais à quel prix ? coupa le faussaire. Je lui ai peut être sauvé la vie mais cela n'a d'importance que s'il peut en profiter.

- Je sais ce que vous voulez dire, mais cela ne dépend plus de moi, j'ai déjà fait mon possible. Il savait très bien à quoi s'attendre en venant ici. Dit-il en se retenant de crier.

- Alors j'aurais peut être dû le laisser faire son choix. »

Peter était plus que jamais troublé par l'escroc : Il les avait prévenu, il était intervenu et pourtant il semblait regretter ses actions.

« Que vous a t-il dit ? Se risqua t-il à demander.

- Que j'avais fait une erreur »

Répondit tristement Mozzie, laissant à nouveau Peter en pleine perplexité. Cette réponse ne paraissait n'être que la moitié du problème. Mais les réponses viendraient, plus tard, pour le moment il se devait lui aussi d'aller à l'hôpital, rejoindre Neal.

TBC


Voilà, comme je vous l'avez dit c'est très court, mais j'espère que c'était quand même bon. La suite peut être avant Lundi...

En effet, ce chapitre est court, mais il n'est en aucune façon dépourvu d'intérêt.

Vivement la suite !

Merci beaucoup !     

De rien