Une peine innacceptable [ White Collar ]

scuzzi du double post

Chapitre 13

Neal hésitait toujours malgré sa dernière phrase, de son côté Peter et Mozzie murmuraient en rythme un « Tic-Tac » incessant, les voir s’accordaient comme ça, Mozzie, la victime du complot et le grand comploteur au service de Big brother, l’escroc avait vraiment du souci à se faire.  Ces murmures n’avaient qu’un seul but, lui rappelait que ses cinq minutes s’écoulaient peu à peu. Neal regardait tout autour de lui, les murs, ses mains, le plafond, Diana, Mozzie, et Peter. Il était inquiet, il voulait leur dire, il le voulait, mais il avait peur.

Cependant, ce n’était pas donner la réponse qui lui faisait peur mais les questions et les conséquences qu’elle engendrerait.

«  Cinq minutes, annonça la jeune femme.

- Tu n’es donc pas décidé au nous répondre, continua l’agent Burke.

- Je m’attendais à mieux de toi Caffrey, repris Diana tristement, beaucoup mieux, surtout contre ta liberté…

- Neal ! cria Mozzie, la liberté Neal ! Tu n’auras plus d’autres chances comme cela !

- …

- Je croyais que ça n’avait pas de prix pour toi… Apparemment je me trompais… »

Les trois visiteurs se levèrent, le regard triste, tous espéraient beaucoup mieux de la part de leur ami. Après avoir tourné le dos au faussaire, alors qu’ils étaient prêts à sonner le gardien, un murmure les coupa net.

C’était Neal, il avait marmonné quelque chose mais aucun d’entre eux n’avaient réussi à déchiffrer un seul mot. Ils se regardèrent mutuellement et retournèrent à leur place. Ils attendirent un instant et Caffrey répéta une deuxième fois sa réponse.

«  Alex.

- Alex ? S’étonna Mozzie.

- Oui, ce week-end je suis allé retrouver Alex devant la galerie d’art qui organise l’exposition annuelle de sculptures antiques. »

Le regard accusateur de Peter traduisait toutes ses pensées.

«  Ce n’est pas ce que tu crois Peter, commença le faussaire.

- Non ! Bien sûr que non !  Deux vieux amis experts en escroqueries et vols en tout genre se retrouvent devant la seule galerie de la ville à faire une importante exposition qui vaut des millions mais nous n’avons pas à nous inquiéter !!!

- Peter…

- Tu vois ça Neal ? C’est exactement ce que tu me dis quand tu as quelque chose à te reprocher !

- …

- Mon envie de te faire sortir c’est soudainement amoindris !

- …

- Je m’attendais à tout tu vois ! Que tu me dises que tu faisais du repérage pour un prochain coup ! Que tu étais allé voir quelqu’un qui pouvait enlever ton traceur ou même que tu préparais un plan foireux avec lui ! hurla Peter en pointant Mozzie du doigt.

- Hé ! Je vous prie, monsieur l’agent, de ne pas m’impliquer dans vos conflits avec Neal.

- Mais qu’est-ce que ça change ? Repris Neal à bout lui aussi.

- Ce que ça change ? Mais ça change tout ! Faire du repérage ne fait pas de toi un criminel tu peux toujours revenir en arrière ! Mais quand tu travailles avec elle c’est du sérieux !

- Que veux-tu dire par ‘‘sérieux’’ !

- Que tu iras jusqu’au bout ! lui hurla l’agent.

- …

- Ce silence ne peut en être que la preuve ! Vous irez jusqu’au bout j’en suis sûr !

- Sauf si ils y sont déjà allés, pointa Diana.

- Peter. Je n’ai rien fait et je ne ferais rien. Si je sors je ne tenterais rien qui pourrait me faire revenir.

- C’est la seconde fois que tu me mens ouvertement Neal… Je crois que nous en avons fini.

- Que vas-tu faire ? S’inquiéta l’escroc.

- Si tu es libéré dans les jours suivants c’est que j’aurais pensé que tu pourrais changer d’avis, sinon…

- Sinon je n’aurais même pas le droit à une visite de ta part chaque semaine… Je comprendrais, dit-il. »

À la manière dont Peter le regarda, il savait qu’il était tombé juste en finissant la phrase de son ami.
Diana se leva en première et les deux hommes la suivirent sans attendre plus longtemps, ils le laissèrent là, seul, encore une minute avant qu’il ne soit raccompagné dans sa cellule.

Il avait joué avec le feu : il avait trompé, mentit, manipulé, manigancer et maintenant son sort reposait sur un homme qu’il avait trahi.

To Be Continued…

Mais Neal pourquoi tu étais là au mauvais moment hein ?!! Passe plutôt du temps avec moi et t'aura pas le FBI après toi ! (enfin je crois..)

qui a dit qu'il s'était retrouvé là mauvais moment par hasard ?   

la suite, je sais pas quand, peut être dimanche ...

QUOI ??!!       

je sais pas comment je dois le prendre ce quoi   

bien fait !     

Neal, tu l'as bien cherché là !!!

Ouh, j'ai hâte de voir ce qui va se passer maintenant.

Eddie : Ceci sera vengé

Zat : Tu es passée par tout là, tu avais de la peine pour lui à un moment, maintenant tu l'enfonces  

Vœu exaucé ! voilà la suite. J'ai profité d'un petit trou dans ma journée pour écrire un peu   J'espère qu'elle va vous plaire

  les [...] correspondent à une voix au téléphone qu'on entend pas puisqu'elle est dans le téléphone  

Chapitre 14

Sur le parking, Mozzie s’inquiétait quant au sort de son ami, si les fédéraux ne l’aidaient pas il ne lui rester plus que l’évasion, mais il serait sous bonne garde, maintenant le FBI savait qu’il tenterait quelque chose, ils avaient perdu leur seul avantage, ça promettait d’être plus difficile que prévu.

«  Ne tentez rien, dit Peter.

- Ce sont des accusations sans preuves et

- Je vais regarder l’historique de consultation des données du traceur, la dernière personne à avoir regardé les a surement effacé.

- Vous allez le faire ? Interrogea le faussaire.

- Oui.

- Après ce qu’il vient d’avouer ? Cria Diana.

- On a pas de preuve, je préfère qu’on gère tout ça différemment.

- Pas de preuve ? Mais il ment, vous l’avez dit vous-même.

- Et si je me trompe ? Si ce n’est vraiment pas ce qu’on croit ? Avec Neal ce n’ai jamais ce que l’on croit.

- Je suis d’accord avec l’agent Burke. Traitons cela en deux temps.

- Vous vous n’êtes pas concerné ! Vous vous moquez pas mal qu’il enfreigne la loi ou pas, vous voulez juste qu’il sorte ! S’énerva la jeune femme.

- Diana, je sais bien qu’il ment, c’est Neal, il mentira toujours, mais il ne me ment jamais d’habitude, ça doit vraiment être beaucoup plus grave que ce qu’il ne veut bien le dire et si nous voulons tout découvrir il faut d’abord qu’on le sorte de prison, surtout que le vrai voleur court toujours de son côté.

- Je veux aussi sa liberté, mais vous n’avez pas peur qu’il tente de s’enfuir ?

- Il y toujours un risque, mais il faut le prendre. »

Mozzie avait attentivement écouté les deux agents, et ces paroles l’avait un peu rassuré. Ils allaient aider Neal, c’était déjà ça, après il devait faire parler son ami avant eux, lui aussi devait savoir ce qu’il faisait avec Alex devant la galerie.

«  Diana on retourne au bureau, on va voir où en est l’enquête sur notre voleur de musées et après nous irons consulter cette historique. Nous devons trouver l’agent corrompu… si il existe »

Les deux agents fédéraux repartirent en voiture alors que le faussaire repartit de son côté à la recherche d’indice sur la rencontre entre Neal et Alex.

*****
L’ascenseur venait tout juste d’arriver à destination, Diana et Peter sortirent, tout le monde travaillait, certains étaient à la machine à café et Reese faisait de la paperasse dans son bureau, tout était normal.

Mais Jones n’était pas normal, il jouait sans relâche avec un vieux stylo, tapotait son bureau des doigts, regardait tantôt à droite tantôt à gauche, il semblait chercher, ou plutôt attendre, mais ça paraissait vraiment important.
Il semblait voir l’arrivé de ses collègues comme un miracle, il s’était redressé d’un coup sec et ne les avait même pas dire un mot.

«  J’ai quelque chose à vous montrer, ça peut pas attendre. »

Ils le suivirent sans poser de questions, Jones était à deux doigts de la panique. Il marmonnait des mots sans aucun rapport, tout ce qu’il disait était incohérent, des fragments de phrases, de syllabes qui se mélangeaient sans relâche.  

Jones les avait emmenés dans la salle de réunion et avait pris son ordinateur portable avec lui.

«  Bon, grâce à vous j’ai eu beaucoup de temps libre, j’en ai profité pour regarder à nouveau les vidéos des musées cambriolés. Et après plusieurs visionnages j’ai trouvé un détail qui semble avoir échappé à tout le monde.

- Mais c’est parfait Jones ! On va peut-être enfin avoir une piste ! s’exclama l’agent Burke.

- Vous allez très vite déchanté. Dit-il en lançant la vidéo, je ne l’ai montré à personne d’autre, je voulais d’abord vous attendre. »

La bande passa une fois, ne voyant aucune réaction chez ses partenaires Jones la repassa au ralenti et fît une pause.

«  La regardait, dans le reflet de la vitre de protection.

- Je ne vois rien, pointa la jeune femme.

- Attendez, surveillez bien, ça va aller très vite, dit-il avant de remettre en route la bande. »

Il laissa quelques secondes puis remit la pause.

«  Alors, vous avez vu ?

- Il y a eu un reflet vert, c’est ça ? Question Diana.

- C’est ce que je voulais vous montrer, maintenant je vais essayer de vous caler la pause dessus….attendez, voilà ! Regardez bien maintenant autour du reflet vert, ça ne vous rappelle rien ?

- Ça ressemble au… Commença Peter.

- Ce n’est quand même pas ce qu’on pense… Continua Diana.

- Si mal heureusement, j’ai beaucoup travaillé sur l’image, et j’ai essayé de l’amélioré et voici le rendu, annonça-t-il en affichant une image.

- Le reflet vers et dû à la lumière verte qu’affiche le traceur de Neal lorsqu’il est en marche. On était tellement occupé à vérifier les dates manquantes dans son historique avec le vol de Washington qu’on a même pas vu qu’un des musées a été volé pendant cette période ! Mais c’est pas vrai ! Neal !!! Cria l’agent Burke.

- Ça ne prouve vraiment rien, ces images ont été prises vers 13h20, mais on sait que le vol a eu lieu dans la nuit, ça ne prouve rien.

- Jones a raison, Caffrey était peut être juste de passage.

- Si il y a bien chose de sûr, c’est que les coïncidences n’existent pas avec lui. Peu importe lequel, il a un lien avec ces vols. Ces vols ont peut-être même un lien avec Alex ! Diana, il ne nous dit pas tout.

- Alors que fait-on ?

- On le sort puis on cherche des réponses. Même si on doit le faire avouer de force ! »

Les deux agents étaient tellement occupé à se soucié des images qu’ils en avaient oublié la présence de leur collègue.

«  Neal as vu Alex ? Et c’est quoi cette histoire avec Washington ? ça a un rapport avec la réunion de ce matin ? »

Jones venait de faire comprendre qu’il avait entendu et que maintenant il savait des choses qu’on avait voulu lui cacher. Peter le mit donc dans la confidence en lui racontant les évènements de ces derniers jours et le véritable but de la réunion. Clinton faisait maintenant partit du plan visant à aider Caffrey.

Ils se mirent tous les 3 d’accords pour ne rien révéler sur la vidéo pour le moment, ils attendraient des explications précises de la part de l’escroc, pour le moment ils devaient consulter le registre informatique des marshals pour connaitre l’identité de la personne ayant supprimé les données.

*****

«  Bureau des marshals, service de surveillance.

- [ … ]

- Je suis désolé agent Burke, je ne peux pas vous délivrer ses informations.

- [ … ]

- Apportez-moi un mandat vous y autorisant alors, si vous trouvez un juge qui pense que l’existence d’un corrompu est possible je vous permettrai d’y accéder. »

On lui avait raccroché au nez, Peter n’y croyait pas, se faire jeter ainsi par des collègues. Un mandat allait être un peu plus risqué quant aux conséquences. On attendrait de lui qu’il trouve quelque chose et si jamais il ne trouvait rien qui laisserait suggérer une taupe ou un corrompu il pouvait dire adieu à toute crédibilité.

«  Jones, Diana, trouvez-moi un juge qui nous fournirai un mandat pour le registre.

- Et si on ne l’obtient pas ? »

Peter préféra ne pas répondre, son autre plan était beaucoup moins tentant d’un point de vue légal, et il ne reposait pas sur eux, ni même sur lui, mais sur Mozzie, lui pourrait accéder à l’historique ou en dernière option monter une évasion risqué. C’était ça le plan B, laisser Mozzie agir librement.

*****

Les minutes passaient lentement et Peter ne cessait de regarder encore et encore le reflet du traceur de Neal dans la vitre de protection. Entre temps il avait même appelé le responsable qui lui avait confirmé qu’un homme portant un chapeau était effectivement passé vers 13h, mais il était juste entré puis ressorti, sans visiter toute l’exposition. Si Neal n’avait pas commis le vol l’agent était sûr qu’il avait fait du repérage près du musée. La question était : pourquoi ?

« On l’a. »

C’était Jones, il venait de lui ces quelques mots glisser à l’oreille, lui faisant ainsi perdre le fil de ses pensées.

«  Bien, on récupère Diana et on y va. Je me demande bien pourquoi il a accepté de nous en donner un…

- D’après ce que m’a dit ce juge, il y a plusieurs agents qui soupçonnaient l’existence d’un corrompu. Mais aucun n’avaient eu le cran d’aller chercher des preuves au risque de se salir les mains. Il voit notre intervention comme une bénédiction.

- Fantastique ! Cette journée qui commençait si mal va peut-être bien se finir. »

To Be Continued…

Yes yes yes, on avance !!!!

Je préfère ça, c'est plus positif, merci  

Non mais j'adore ta fic hein  

Zazou : c'est pas bien d'être rancunière   

Sinon , j'adore !!     ta fic est géniale !!

Merci beaucoup Eddie   

Désolée de vous avoir fait attendre si longtemps sans rien.

Voici une petite suite, et la suite est en train d'être taper  

Chapitre 15

L’arrivée au bureau New Yorkais des marshals avait été très mal vue par ses occupants, mais les agents du FBI tenaient à innocenter leur ami, ils étaient venus tous les trois, aucun d’eux n’avaient voulu rester à l’écart.
Ils se dirigèrent vers l’intérieur,  sous les regards tantôt méprisants tantôt intrigués de leurs collègues.
Une voix parmi toutes les autres avait particulièrement retenu l’attention de Peter, c’était l’homme du téléphone.

«  Agent Burke, vous vous souvenez de moi ? »
L’homme semblait assez embarrassé, et il le fut d’autant plus lorsque l’agent du FBI lui montra son mandat. Il fit signe aux visiteurs de le suivre,  il les amena dans une salle munie d’un ordinateur.

«  Attendez. »

Il s’approcha de l’ordinateur et tapota sur quelque touche.

«  Voici l’historique des personnes ayant accéder aux données du traceur que vous avez nommé. Chaque personne est obligée d’entrer un identifiant et un mot de passe, vous n’aurez aucune difficultés à identifier ces personnes.

- Bien, merci, dit Diana, elle attendit que l’homme sorte, puis repris. Bon alors, qui Ets notre grand gagnant ?

- L’agent Honey ? S’étonna Peter

- Ce n’est pas celle qui a arrêté Neal ?

- Si.

-  Mais pourquoi l’impliqué dans le vol, supprimé son alibi puis l’arrêter ? Demanda Jones.

- Pour lui faire porter le chapeau.

- Elle a voulu piéger Caffrey.

- Dans quel but ?

- Je ne sais pas Jones, répondit leur supérieur.

- Elle connaissait peut-être le vrai coupable et a voulu le couvrir ?

- Peut-être Diana, mais il va falloir lui demander.

- Et comment on la fait avouer ? Continua Jones.

- On va lui faire croire qu’on sait tout.

- Et comment on fait ça patron ?

- Avec l’aide d’un expert de l’arnaque Diana, avec l’aide d’un expert.

- Neal ? Dit Jones, surpris, mais il est en prison.

- Mais nous n’avons pas besoin qu’il soit libre cette fois. »

Peter affichait son sourire de victoire, celui qu’il faisait quand il savait qu’il allait attraper le méchant, mais ses coéquipiers ne comprenaient vraiment pas comment il comptait faire. Un plan visant a utilisé Neal était souvent un plan très compliqué, mais l’air joyeux de Peter semblait prouver le contraire.

*****

«  Peter ? Deux visites en si peu de temps ? Cela voudrait-il dire que je dois renoncer à mes rêves de liberté ?

- Content de voir, moi aussi, Neal.

- Content de te voir Peter.

- Pour te répondre, tu vas juste devoir aider un peu ton rêve pour qu’il se réalise. »

Neal avait écarquillé de grands yeux surpris, Peter lui demandait de lui fournir une aide pour qu’il puisse être libre ? Il allait donc le faire sortir ? Après tout ce qu’il lui avait avoué, ce qu’il lui avait dit, il allait quand même l’aider.

«  Avant que tu m’assailles de questions et que ne deviennes euphorique, saches que ça ne va pas être simple et que cette fois-ci ça ne dépend que de toi.

- Je t’écoute, répondit l’escroc avec son air le plus sérieux.

- Tu vas dire à l’agent Honey que tu sais tout, et que comme tu as été en prison à sa place tu veux pouvoir toucher une part du butin en sortant de prison. Tu devras la faire avouer, il n’y a pas de micro ici, on s’arrangera pour en cacher un sur toi.

- L’agent Honey ? Celle qui m’a arrêté mais pourquoi ?

- Plus tard, reste concentré.

- Ok, mais elle ne va pas me soupçonner d’être avec vous ?

- Pas si elle est témoin d’une grande trahison, annonça l’agent, le regard malicieux.

- Qu’entends-tu par grande trahison ?

- Laisse-moi t’expliquer en détail, tes talents de comédien vont être mis à l’épreuve.

-  Alors tu trouves que je suis bon comédien ? S’amusa Neal, tout souriant.

- Neal…

- Rester concentré, je me souviens. »

To Be Continued…

De plus en plus intéressant cette enquête !!!

ahhh j'adore vraiment !!     

Merci beaucoup Zat & Eddie   

La suite :

Chapitre 16

« Allo ? Agent Honey.

- […]

- Il demande à me voir ?

- […]

- Pour quelles raisons ?

- […]

- Vous ne savez pas, bien sûr… Merci de votre appel. »

Elle ramassa ses affaires, et prit la direction de sa voiture. Neal Caffrey demandait à la voir ? Elle ? S’il voulait être libéré c’était à Peter qu’il s’adressait normalement… Il y avait quelque chose qui n’était pas net là-dessous et elle comptait bien le découvrir.

*****

En arrivant au pénitencier, elle remarqua tout de suite un détail, il n’y avait pas que ces talons qui résonnaient dans ses couloirs. Des bruits de voix, on ne pouvait rien distinguer à cause des murs insonorisant, mais on entendait juste de quoi deviner que quelqu’un crier.

Lorsqu’elle passa à la réception des visites on lui dit qu’elle devait attendre car le détenu était déjà en visite. C’était un cas très rare qu’un pensionnaire reçoive deux visites en même temps, mais comme il l’avait demandé, elle comprit immédiatement que la visite en cours n’était pas due au souhait de l’escroc.

Elle montra sa plaque et demanda à assister à la visite depuis la salle de surveillance vidéo. Il n’y avait pas de son, mais elle pouvait facilement deviner que les deux hommes présents dans cette salle n’étaient pas heureux de se voir.

*****

«  Tu mens Neal ! Tu ne sais faire que ça ! Mentir, manipuler et voler !!!

- Je n’ai rien volé !

- Tu vois ! Tu mens encore !

- Je ne mens pas !!!

- Et dire que j’étais prêt à remettre en doute nos partenaires pour toi !

- Ce ne sont pas des partenaires ! Il y a des corrompus !

- Non Neal ! Il n’y a en a pas ! Le seul traire ici c’est toi !

- je n’ai rien volé !

- Neal, tu as volé cette galerie ! Tu as trouvé comment échapper à ton traceur et tu as commis un vol !

-  Je n’ai rien fait Peter ! Crois-moi !

- Je ne te fais pas confiance Neal ! On ne peut pas ! Tu n’es qu’un escroc comme tous les autres ! Je te pensais différent ! Mais tu es comme tous les autres détenus de cette prison, à peine sortit tu recommences. »

Peter fini sur ces mots et se dirigea vers la porte, un gardien vint lui ouvrir sans plus tarder.
L’agent Honey en profita pour se rapprocher, de là où elle était, elle pouvait voir parfaitement la salle et ces occupants. Peter était sur le pas de la porte, Neal était encore assis à l’intérieur, les yeux rouges comme des rubis qui scintilleraient de peine.

«  Peter...

- Plus la peine de jouer la comédie Neal. Dit l’agent Burke ne se retournant. Je te souhaite un bon séjour en prison.

- Je… l’escroc avait les larmes au bord des yeux, essayant de les retenir du mieux qu’il pouvait.

- Tu sais Neal, reprit-il en faisant signe au gardien de ne pas fermer la porte, elle croyait en toi, Sarah, elle croyait vraiment que tu avais changé, mais comme nous tous, elle se trompait. Elle t’aimait, et tu n’as pas hésité à te servir d’elle. »

Ces mots avaient mis l’escroc hors de lui qui sans réfléchir se jeta sur Peter qui était revenu près de la table. Il lui envoya une violente, Peter vacilla un instant puis rendit la pareille à l’escroc. Neal semblait moins touché, il avait été touché à la mâchoire, Peter en revanche saignait du haut de la tête, le faussaire avait frappé en plein sur l’arcade, il l’avait bien amoché, il faut dire qu’il avait une sacré droite pour une personne qui affichait un corps si maigre.

Le gardien était intervenu juste après et les avait séparé, il avait appelle quelqu’un à la radio pour raccompagner Neal dans sa cellule sur le champ, il fît également sortir Peter. Dehors, la jeune femme avait assisté à toute la scène, elle était stupéfaite de les avoir vus se déchirer ainsi alors qu’ils semblaient si proches.

Le jeune gardien s’adressa à elle, s’excusant en disant qu’elle devait repasser demain si elle voulait vraiment voir Neal Caffrey. Elle ne resta pas plus longtemps et tourna les talons, oui, elle reviendrait demain.

De son côté Peter avait eu le droit à un bout de tissu pour sa blessure, ce n’était pas si grave, mais il aurait peut-être besoin d’un point de sutures ou deux. Le gardien lui proposa de le raccompagner jusqu’à la sortie.

«  Ca va aller Peter ? Murmura-t-il.

- Oui, mais tu aurais pu intervenir avant qu’il ne me frappe.

- Désolé patron, ça ajoutait de la crédibilité à la scène.

- Ca ajoutait du sang sur ma chemise surtout.

- …

- Elle y a cru ?

- Oui, vous auriez dû voir sa tête quand il vous a frappé.

- Bien, on a plus qu’à attendre qu’elle passe voir Neal demain. Rejoignez moi au bureau d’ici quelque instant, vous êtes très bien en gardien mais je préfère que vous reveniez avec moi au FBI.

- Bien patron.

- Jones ?

- Oui.

- Très bon travail.

- merci, vous étiez très convaincants vous aussi. »

Peter regagna sa voiture et pris la route des bureaux du FBI, l’étape un était un succès incontestable, maintenant ils allaient passer à l’étape deux, il devait faire entrer un micro dans la prison et le mettre sur Neal, après quoi il pourrait confronter l’agent Honey qui livrerait surement des informations sur la personne qui l’a payé contre leur silence.

*****

L’arrivée au sein du FBI fût fracassante, sous le regard amusé des collègues de Peter.

«  Peter ? Que vous est-il arrivé ? Demande Diana.

- Caffrey m’a frappé.

- Caffrey vous a ? Diana s’arrêta, et rigola un instant.  C’est Caffrey qui vous a vous fait ça ? Gloussa-t-elle encore, Caffrey n’était pas connu pour sa force de frappe, ce n’était pas dans le guide de l’escroc de savoir cogner.

- Mais je l’ai frappé aussi ! Se défendit l’homme agacé par les rires de sa collègue.

- Mais Caffrey ne s’est pas ouvert l’arcade, intervint Jones qui rentrait de sa mission faux gardien.

- …

- Il va falloir vous faire recoudre vous savez ? Reprit-il.

- Neal va le payer très cher je vous le garantie.

- Je suis sûr qu’Elizabeth va adorer cette histoire, ria à nouveau Diana. »

Peter roula les yeux, oui, Elizabeth allait adorer, elle allait même en rire toute la soirée, il se voyait déjà à table à subir les moqueries de sa propre femme. Peter condamnerait son consultant aux fraudes à l’assurance si jamais il arrivait à s’en sortir après que toutes les énigmes soient élucidées.

To Be Continued …

J'adore j'adore j'adore j'adore !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Merci ! Merci ! Merci ! Merci zat !   

De rien   

zat a écrit:

J'adore j'adore j'adore j'adore !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

     

Merci Beaucoup ! 

De rien   

Un petit chapitre, il n'apporte pas grand chose pour la résolution du mystère, mais il fait une bonne transition d'après moi. Bonne lecture, j'espère que vous apprécierez  

Chapitre 17

Peter faisait les cents pas dans son bureau depuis plus de vingt minutes maintenant, il ne pouvait rien faire d’autres, seulement patienté. Mais cette attente était insupportable, leur enquête sur l’agent Honey n’avançait plus, elle n’était qu’un pion, il devait trouver qui l’avait embauché cependant ils n’avaient trouvé aucun transfert suspect sur son compte bancaire, il n’y avait pas de compte secondaire non plus, celui qui était derrière tout ça l’avait surement payé en liquide.

On l’avait payé pour faire accuser Neal, combien valait la liberté d’un homme à leurs yeux ? Vingt mille ? Dix mille ? Moins ? Plus ? Tout ça dégoutait l’agent, comment pouvait-on vendre la liberté d’un innocent ? C’était impensable…
Malheureusement ce n’était pas la seule raison à la préoccupation de Peter : l’affaire des musées n’avançait pas non plus, et pour cause, Neal y était impliqué jusqu’au coup, Alex trempait également dans tout ça. Cela n’annonçait rien de bon, mais la question qui embrouillait les pensées de l’agent Burke était ‘‘ Pourquoi ? ’’. Quel était le but de tout ça ? Alex savait parfaitement ce que l’escroc avait choisis, il n’était plus dans le métier, il tenait à sa nouvelle vie… Pourquoi était-elle venue le chercher, pourquoi l’avait-elle fait replonger ?
Neal, son partenaire, son ami, il lui faisait confiance quand il lui avait dit qu’il avait raccroché, qu’il ne ferait rien qui pourrait détruire ce qu’il avait construit durant ces années, mais aujourd’hui Peter savait qu’il avait menti ce jour-là. L’agent Burke avait une autre certitude, il y avait bien plus gros derrière tout ça, quelque chose que Neal lui cachait, la clé de l’énigme.

*****

De son côté Diana patientait avec Jones autour de la machine à café, mais contrairement à leur patron, aucun d’eux ne faisait les cents pas, ils plaisantaient en imaginants des milliers de façons possibles pour faire parvenir le micro à Caffrey. Ils avaient déjà utilisé le faux-garde, recommencer ne serait pas facile, Diana était déjà exclus de toutes infiltration, tout comme Peter, ils étaient déjà entré en tant qu’agent du FBI, et ils devaient éviter qu’on ne sache comment un détenu c’était procuré un micro. Tous devaient croire que l’enregistrement était arrivé sans leur aide dans le dossier.

Il restait cependant plusieurs options, certaines étranges, vraiment étranges, au point de déclencher des fous rires chez les deux agents. Jones finit par sentir une certaine gêne vis-à-vis de Peter, ils étaient là à rire, et lui tournait en rond, se torturant l’esprit sans relâche.

«  On devrait aller le voir…

- …

- Il tourne comme ça depuis presque une demi-heure, et il déjà tard.

- Tu as raison, il devrait déjà être rentré…

- J’y vais.

- Non laisse, je vais y aller, coupa la jeune femme. »

*****

«  Peter ? »

Elle n’eut aucune réponse, alors elle réessaya en haussant un peu la voix.

«  Peter ?

- Diana…Hum.., bafouilla-t-il en cherchant ses mots, qu’est-ce que je peux faire ?

- Vous devriez rentrer chez vous.

- Non, il faut que…

- Il ne faut rien du tout, Nous ne pouvons rien faire avant demain, la fin de la journée approche. Et de toute façon Neal ne pourra pas recevoir de visites avant demain après-midi suite à votre petite altercation.

- Mais le micro, nous devons…

- Pas de mais, nous aurons tout le temps pour ça demain matin. Arrêter de creuser le sol de votre bureau et rentrer chez vous. Essayez d’expliquer à votre femme pourquoi nous avons dû vous faire des points de sutures. »

Elle avait parlé d’une voix tellement autoritaire, ce n’était pas dans ces habitudes, Peter haussa les épaules et regarda vers le haut, elle avait raison, ici, il ne servait à rien, il valait mieux qu’il rentre auprès d’Elizabeth, lui expliquer sa blessure serait surement bien plus drôle, et puis, il avait besoin de dormir.

*****

Peter regagna son doux foyer, sa femme lui avait manqué aujourd’hui, elle lui manquait toujours quand il était loin d’elle, mais cet après-midi elle lui avait tout particulièrement manqué. Quand il avait un problème avec son partenaire il aimait qu’elle soit à ses côtés, pour le soutenir, lui dire que ce n’était pas forcement ce qu’il pensait, que Neal avait surement une bonne raison, qu’il ne laisserait pas sa nouvelle vie être gâchée. Elizabeth avait ce don pour voir le bon côté de Neal, elle arrivait à le pardonner pour tous ces mensonges avec une facilité que Peter lui enviait des fois.

«  Chérie ?

- Peter ! Je ne m’attendais pas te voir rentrer si tôt !

- Je ne servais à rien au bureau, alors je me suis dit que j’allais rentrer pour être auprès de ma femme.

- C’est une très bonne idée Agent Burke…

- Je savais que tu serais d’accord, dit-il en posant ses lèvres sur les siennes.

- Mais pas ce soir, annonça la jeune femme désolée en décollant ses lèvres.

- Tu n’es pas heureuse de me voir ? Quelque chose ne va pas ?

- Si, si, tout va bien, ce n’est pas moi, je dois te dire que nous ne sommes pas seuls. »

Peter ouvrit de grands yeux, pas seul ? Comment ça ? Qui pouvait être chez eux ? Habituellement c’était son partenaire qui se permettait ce genre d’intrusion surprise, mais celui-ci était toujours en cellule.
Elizabeth le tira bien vite hors de sens pensées en lui prenant le bras pour l’accompagner près de la table, Satchmo avait bien failli les faire chavirer pendant le trajet. Ils s’arrêtèrent devant la table. La réponse était juste sous ses yeux, Sarah Ellis était assise à leur table, un mouchoir à la main.

La rouquine avait les yeux rouges, elle avait pleuré, elle afficha un triste sourire quand elle le vit.
Elizabeth s’approcha de son mari et lui murmura qu’il devait lui dire ce qui s’était passé avec Neal aujourd’hui. Il devait la rassurer, depuis son arrestation elle n’avait eu aucune nouvelle, la dernière vision qu’il lui restait de Neal était un homme menotté qui était embarqué par des agents fédéraux.

Peter fut assez surpris pendant un moment, elle avait pleuré pour Neal, il n’avait jamais su à quel point elle tenait à lui, mais maintenant il pouvait le deviné. Elle avait peur qu’il ne sorte jamais de prison, peur de ne jamais le revoir comme avant.
Il n’avait pas eu le temps de l’appeler pour lui dire ce qu’il avait appris, mais maintenant il était là, il pouvait lui dire, lui redonner espoir.

«  Bonjour Peter… Dit-elle doucement, la voix encore fragile.

- Sarah... »

C’était tout ce qu’il avait pu dire, il ne savait pas pour quoi commencer, les bonnes ou les mauvaises nouvelles ? Mais sa femme était là, elle s’était assis à côté de lui et avait posé sa main sur la sienne, ce geste était simple, mais il était surement le plus rassurant pour Peter.
Il commença donc lentement à raconter ce qu’il avait découvert au sujet de Neal aujourd’hui, il regardait à chaque fois les réactions de la rousse, qui tantôt retenait ses larmes, tantôt affichait un certain apaisement sur son visage.

Le passage des aveux de Neal sur les occupations de son dernier week-end n’était vraiment pas facile, Peter savait que la relation entre Alex et Neal était toujours assez confuse, alors dire à Sarah que c’était elle qu’il était allé voir, elle qui l’avait surement embarqué dans tout ça était loin d’être simple. Il ne voulait pas blessé la jeune femme mais il lui devait la vérité, même si la vérité était dure. Peter marqua une pause avant de continuer, la suite n’allait pas être plus rassurante, Peter lui-même se sentit mal lorsqu’il parla de l’enregistrement que lui avait montré Jones, ce fut aussi un choc pour Elizabeth, elle qui savait toujours comment défendre l’escroc n’avait rien dit, elle s’était contenter de passer sa main dans le dos de son amie dont les larmes ruisselaient lentement.

Une nouvelle vague d’inquiétudes et de questions venait de traverser l’esprit de la rouquine. D’abord Alex, puis Neal de passage dans un musée volé quelques heures après, c’était beaucoup trop, elle ne savait plus quoi penser, elle voulait lui faire confiance, elle voulait croire en lui mais c’était dur, très dur. C’était normal, ces deux informations étaient les seules qui étaient encore un véritable mystère et où Neal était coupable à coup sûr.
Pendant qu’Elizabeth tentait tant bien que mal de réconforter la jeune femme Peter eu un moment d’absence, la solution à son problème lui était apparue.

Aucun agent ne pouvait faire passer le micro à Neal sans que l’on sache que cela venait du bureau, Mozzie s’était déjà fait passer pour un avocat, et Peter ne lui faisait pas confiance, qui sait ce qu’il pourrait tenter de faire passer à son ami en même temps, mais Sarah, elle, était tout indiquée, qui d’autre que la compagne du détenu pour entrer et le voir sans éveiller de soupçon ?
Sans parler que depuis qu’il avait agressé Peter l’escroc avait vu son droit aux visites être restreints, mais personne n’empêcherait une femme de voir l’homme qu’elle aime. Elle serait parfaite et accepterai de bon cœur sans aucun doute.

To Be Continued…

Bonne suite Zazou, bravo

j'aime beaucoup cette suite !!