et si,c'est la fin...Voici l'épilogue!
Merci pour vos coms!!
_________________________________________
Epilogue
Deux mois passèrent. La vie avait repris plus ou moins son cours au commissariat central de Manhattan mais on pouvait réellement voir qu’il manquait le petit grain de folie Jessie. Stark avait été finalement renvoyé pour harcèlement et était actuellement en jugement, se retrouvant sur la sellette. Don et Stella avaient emménagé ensemble, suivant ainsi l’exemple de Danny et Lindsay, qui s’étaient trouvés un bel appartement quelques mois plus tôt et avec l’aide de Jessie. L’agent immobilier devait s’en souvenir encore aujourd’hui…
Après la perte de sa jumelle, Natalie eut quelques soucis d’adaptation. Bien entendu, Mac avait déjà bien travaillé sur cette dépendance extrême et ne devait donc pas relâcher ses efforts. Résultat : ils étaient tous deux plus soudés que jamais ! Mais Jessie était toujours restée dans les esprits…Et un jour…
Flack revenait d’un interrogatoire et croisa son chef, qui semblait d’ailleurs le chercher. Le capitaine Clancy le stoppa alors dans sa marche et lui sourit aimablement, ce qui inquiéta immédiatement Don. Que lui voulait-il ?
Clancy : Flack ! Nous avons trouvé un remplaçant pour Stark.
Don (haussant un sourcil, intrigué et souriant légèrement) : Heu…Chouette. Tant mieux pour vous…
Clancy (le traînant par le bras) : Venez, je vais vous le présenter.
A cette dernière phrase, Flack s’interrogea de plus en plus devant l’étrange comportement de son supérieur. Pourquoi voulait-il tant le présenter à sa dernière recrue ? A moins qu’il ne veuille le lui refiler comme partenaire. Mais le jeune détective n’en voulait pas. Il n’en aurait toujours eu qu’un seul : Jessie, point. Alors…
Le jeune homme aperçut alors quelqu’un perché sur son bureau. Et il ne connaissait qu’une seule personne qui faisait ça. La petite cachottière…
Don : Jessie !
Jessie (se tournant vers lui lorsqu’elle l’entendit) : Donnie Boy !
Bon. Le surnom était resté…Mais il avait fini par s’y habituer et ça lui avait même manqué. Mais il préférait éviter de le dire à Jessie. Elle en abuserait…
La jeune femme sauta du bureau de Flack et, à sa grande surprise, le grand détective se rua vers elle pour la prendre dans ses bras, la soulevant ainsi du sol, laissant ses pieds, toujours chaussés de baskets, ballotter dans le vide. Jessie noua étroitement ses bras autour de son cou et sentit l’émotion la submerger. Et ce fut au tour de Flack d’être surpris…
Jessie (se mettant à pleurer à chaudes larmes) : Donnie Boyyyyyyyyy !
Don (surpris) : Jessie ? Mais qu’est-ce que… ?
Jessie (pleurant toujours) : Tu m’as manquéééééééééééé !
Don (souriant) : Toi aussi…
Mais les pleurs se mirent à redoubler, stupéfiant Flack. Mais… ?
Don (inquiet) : Jessie ? Qu’est-ce que tu as ?
Le jeune homme n’eut aucune réponse. Les sanglots de son amie étaient si forts qu’elle n’arrivait pas à articuler un seul mot et Flack la serra un peu plus pour la réconforter et tenter de calmer cette crise de larmes.
Mais, quelque peu déstabilisé, Flack finit par amener son amie dans le bureau vide le plus proche avec l’accord du capitaine, lui aussi très surpris et inquiet. Don devait lui parler, savoir ce qui lui arrivait…Qu’est-ce qui s’était donc passé à Los Angeles ?
*
Cela faisait maintenant presque vingt-cinq minutes que Flack étreignait une Jessie en pleine crise de larmes. Et les sanglots ne semblaient pas encore vouloir s’arrêter pour le moment… Le jeune détective était sous le choc : voir ainsi sa partenaire dans un tel état…Mais que lui était-il arrivé à Los Angeles ? Qui avait donc blessé une jeune femme aussi forte ? Si Don le tenait…
Jessie ne s’attendait pas du tout à une telle démonstration d’affection de la part de Don. Et cela avait entraîné malgré elle une réaction contraire à ses habitudes. Pourquoi ses barrières, pourtant bien solides, ont-elles craqué juste maintenant ? Pourquoi les vannes qui retenaient toutes ses larmes refoulées depuis des années s’étaient ouvertes quand Don l’avait serrée contre lui ? Elle ne voulait pas lui montrer qu’elle pouvait être faible…Et tout ça à cause d’un homme ! Mais lui était là, la consolant silencieusement par sa seule présence…
Flack continuait à bercer Jessie contre lui, caressant doucement ses cheveux rebelles et son dos pour la réconforter. Qui lui avait fait autant de mal ? Qui avait osé ?
Entendant qu’une accalmie arrivait, Flack tenta de la questionner, utilisant le plus de douceur possible dans le ton de sa voix.
Don (doucement, posant son visage sur la tête de Jessie) : Jessie…Raconte-moi ce qui t’est arrivée…Y a-t’il un rapport avec ton départ de New York ?
Jessie (hoquetant un peu, murmurant dans un souffle) : Oui…
Don : Ok…Parle-moi. Dis-moi. S’il te plaît…
La jeune détective ravala quelque peu ses sanglots et s’écarta un peu de Don pour pouvoir le regarder, restant malgré tout dans l’étreinte rassurante de ses bras.
Jessie (reniflant) : Tu te rappelles, je…j’t’ai parlé de mon mentor, celui qui m’a aidée à me sortir de ma dépression après la bombe…
Don (très calme) : Oui.
Jessie : J’é…J’étais amoureuse de lui…Depuis le premier jour où il est devenu mon instructeur. C’était un flic très réputé et j’étais ravie de l’avoir comme mentor. Le grand Erik Meyer, le plus jeune capitaine de LA… Et, tu sais, j’lui avais jamais dit que…enfin, comme toi avec Stella… jusqu’à mon retour à LA…
Ouch ! Etant donné que Jessie était revenue à New York et qu’elle venait de passer plus d’une demi-heure à pleurer dans ses bras, ça avait dû mal se terminer…
Don : Et… ?
Jessie : J’pensais qu'il serait comme Mac avec ma sœur. Que malgré qu’il soit mon supérieur, on pourrait…Mais non ! J’passe après sa belle carrière…Et il m’voit que comme son ancienne élève et son amie, c’est tout…On peut vraiment dire que j’me suis ramassée en toute beauté !
Don (peiné) : Jessie…
Jessie (posant son grand regard vert ambré plein de larmes sur Don, les pleurs recommençant) : Ça fait tellement mal, Don, si mal…
Don (la serrant une nouvelle fois contre lui) : Je sais…
Bien sûr qu’il savait. Il avait passé des mois à penser ça au sujet de Stella, que cette dernière ne le voyait que comme un jeune détective fougueux et un ami très cher…Et sans l’intervention de Jessie, il serait toujours entrain de se morfondre comme un malheureux… Et puis, Stella aimait beaucoup sa fougue et son imprévisibilité…
Secouant la tête pour sortir de ses pensées, Flack revint totalement sur Jessie. Elle avait besoin de lui, maintenant…
Don : Et tu sais, Jessie, tu n’es pas seule…
Jessie (souriant un peu) : Oui, c’est vrai…Je vous ai…
Et la jeune femme resserra son étreinte sur Flack, enfouissant son visage contre son torse. Oui, elle n’était plus seule. Elle était revenue à bon port, là où se trouvait sa nouvelle famille. Sa véritable famille…
Don (l’écartant de lui pour sécher ses larmes) : Et que dirais-tu qu’on aille voir les autres ? Ils seront si contents de te revoir…
Jessie (reprenant peu à peu sa bonne humeur) : Excellente idée !
Essuyant ses dernières larmes, Jessie finit par se détacher de l’étreinte de Flack et reprit son sourire éclatant, celui que le jeune homme connaissait tant. Il le savait. Jessie avait besoin de lâcher un peu de leste et elle reprenait la forme rapidement. Vraiment, elle était unique…
Au fur et à mesure que les deux détectives s’approchaient de la brigade scientifique, Jessie reprenait du poil de la bête. Et elle finit par attaquer…
Jessie : Alors, ça roule toujours avec Stella ?
Don : Oui. On s’est installé ensemble.
Jessie (claquant des doigts, grimaçant) : Flûte ! Elle est toujours accrochée !
Don (protestant) : Hé ! Ne me dis pas que tu es passée du statut d’entremetteuse à celui de briseuse de ménage !
Jessie (innocemment) : Moi ? Noooooooon…Mais un mignon p’tit mec comme toi pourrait soulager ma peine de cœur.
Don (grognant) : Jessie…
Et dès que la jeune femme vit la mine renfrognée et boudeuse de Don, elle partit dans un grand éclat de rire, amenant un large sourire sur le visage de son ami. Il avait retrouvé son insolente, sa culottée, sa si joyeuse partenaire. Dans tous les sens du terme. Et avec elle de nouveau dans l’équipe, le crime n’aurait plus qu’à bien se tenir à New York.
Son sourire s’élargit encore plus en la voyant sauter dans les bras de sa jumelle, surprise de la voir ici, puis dans ceux des autres experts et amis. Oui, leur équipe était de nouveau au complet…
FIN
_____________________________________________________________
Je tiens tout de même à vous rassurer!!Une séquelle est prévue et est en cours d'écriture(sur le brouillon pas encore sur Word)Donc,s'il vous plaît,un peu de patience.Mon inspi est en dents de scie...
Je vous posterais l'illustration de cette future fic demain