Awake

Purée ! La maman de Mac est vraiment impayable ! J'adore son caractère et Lila est toujours décrite de façon délicieuse. un amour de petite fille fraîche et spontanée.
Voici notre cadeau de 1er de l'an. Merci la miss

Rolalaa et notre stella dans tout ça ?


et merci

super suite j'aime beaucoup.
Mais Stella dans tout ça ? !

hâte de lire la suite

Géniale ta suite
Alala la mère de Mac
Pfff non mais jte jure vouloir les marier
et ne plus un autre enfant
Noon non Mac lui il aime Stella
Vivement la suite !!!!

Mais quand grand maman va voir Stella elle voudra la marier avec Mac et hop adieux Penny XD*

J'ai adorée cette suite, même si la proximité entre Mac et Penny se fait plus ressentir...

LA SUITE!!!

Wow, ta fic est vraiment géniale. J'aime beaucoup ton style d'écriture: c'est agréable de te lire.

Par contre, j'espère que la maman de Mac va très vite s'enlever l'idée de la tête qu'il doit se marier avec Penny. Mac doit finir avec Stella. Enfin, elle s'en rendra bien vite compte lorqu'elle la rencontrera.

j'adoooooooooooooooooooooooooore cette suite
je trouve Adèle trop marrante

par contre, elle n'y va pas de main morte
tout de suite parler de mariage; elle pourrait attendre qu'on
lui présente Stella et ensuite on verra
enfin, moi je dis ça, je ne dis rien

merci à toi

Cette madame Taylor c'est quelque chose!

Bon heuuu par contre vouloir marier Mac avec .... Penneloppe.. Non! Mais c'est parequ'elle ne connait pas encore Stella!

Puis en plus elle l'a dit; son fils lui en parle souvent!

La Dilettante a écrit:

Et je compte bien prendre mes responsabilités envers ma fille mais nous n’allons pas nous marier. Ni…emménager ensemble.

Ouiii c'est trés bien ça Mac! Continue comme ça!

La Dilettante a écrit:

- Nous nous connaissons à peine, et pour le moment la seule chose que nous avons en commun c’est une fille. » Adèle ne dit rien, elle avait reconnu ce ton. Le même que celui de son époux – il ne changerait pas d’avis.

Oui,oui,oui il changerat pas d'avis... Il ne veut que Stella... (non je n'aime toujours pas Penneloppe )

Hola ! J'espère que vos rentrées respectives se sont bien passées... Merci de tout vos commentaires, ils me font toujours énormément plaisir - d'autant plus que je sais que vous avez tous autre chose à faire mais que vous preniez le temps de laisser un mot me touche beaucoup ! Merci. Je suis aussi heureuse que la maman de Mac vous plaise parce qu'elle est vraiment jubilatoire à écrire.
Voici donc un nouveau chapitre... Là je sens qu'il va falloir que je m'achète un gilet pare-balle mais bon... j'aime vivre dangereusement !
Allez, allez...lisez et n'oubliez pas : si vous me tuez, il n'y aura pas de suite !



On risque de pleurer un peu si l'on s'est laissé apprivoiser.
St Exupéry.


Et c’est ainsi que les jours passèrent jusqu’à septembre. Mac aida sa mère à organiser son déménagement, continua de voir sa fille deux fois par semaine et de l’appeler tous les soirs pour lui dire bonne nuit. Il passait de moins en moins de temps au labo, faisant sourire ses coéquipiers qui étaient à l’affut du plus petit ragot. Il l’interrogeait plus ou moins subtilement sur ses week-ends, ses soirées et ses appels téléphoniques mystérieux. Sans rien obtenir. Pour le moment, Mac ne se sentait pas prêt à partager ce secret – il ne savait pas exactement pourquoi mais il voulait encore garder sa fille pour lui seul, encore un petit peu. Enfin, pour lui seul était un grand mot…

Sa mère passait du temps avec la petite fille, elle avait réussi à convaincre Pénélope de ne pas payer de baby-sitter et de la laisser remplir ce rôle. Ce serait tout de même mieux. La jeune femme avait paru un peu réticente mais elle avait du convenir que Lila et sa grand-mère s’entendaient à merveille. Adèle était certes en totale admiration devant la brunette, sans oublier qu’elle devait poser des limites. Les deux femmes avaient confrontés leurs principes éducatifs et lorsqu’il était apparu qu’ils n’étaient pas trop éloignés – Pénélope avait capitulé. Adèle pourrait garder Lila à condition qu’elle le fasse sous leur toit.

De toute façon, septembre arriva bien vite et Lila entama sa première année de maternelle. Sa mère avait aménagé son emploi du temps pour pouvoir aller emmener et chercher la petite. Les choses se mirent donc tout doucement en place.
Mais pour le moment, Stella était la seule dans la confidence. Et il devait avouer qu’il était, une fois de plus, être heureux de l’avoir à ses côtés.
Heureux qu’elle soit là lorsqu’il devait s’éclipser pour prendre sa fille en plein milieu d’une enquête.
Heureux qu’elle soit là pour couvrir les étranges coups de fil qu’il passait tous les soirs vers 20h00.
Heureux qu’elle soit là pour lui dire que tout irait bien lorsque les doutes l’assaillaient violement.
Heureux qu’elle soit là pour avoir quelqu’un à qui parler de Lila.
Il espérait sincèrement que leurs petites discussions lui faisait autant de bien qu’à lui. Il avait du mal à savoir comment elle s’en sortait de son côté. Chaque fois qu’il abordait l’épineux sujet de Riverdale, Stella détournait habilement la conversation vers Lila et Pénélope. Elle ne voulait pas en parler, le message était clair. Et il ne savait pas s’il devait respecter son choix ou la pousser un peu dans ses retranchements… Mac aurait aimé pouvoir lui dire que Lila ne changeait rien – qu’elle serait toujours sa coéquipière, sa meilleure amie. Mais cela aurait été faux. Lila changeait tout, justement. Lila et Pénélope. Bien sûr, Stella resterait toujours plus qu’une simple amie et une coéquipière. Seulement, il y avait d’autres femmes dans sa vie désormais et il devait convenir qu’il n’était pas très habile au jeu des compartiments. Il ne savait pas très bien comment faire pour ne pas léser qui que ce soit.

Stella sourit en apercevant Mac arriver en courant, légèrement essoufflé et jeta un œil sur sa montre. « 9h30, détective Taylor ! Il ne faudrait pas que cela devienne une habitude ! Sourit-elle alors qu’il se dépouillait de son imperméable. « Dés…olé. Rentrée des classes.
- Oh. Comment cela s’est passé ? » Elle ne posait pas la question par simple politesse ; mais parce que cela l’intéressait vraiment. Elle avait été conquise par Lila et elle aurait aimé la revoir… Mais Mac ne paraissait pas le désirer pour le moment. De même pour cette rencontre avec Pénélope dont il avait parlé deux mois plus tôt. Pourtant, Stella aurait voulu voir cette femme. Lui parler. Tacher de comprendre comment elle avait pu faire de Mac ce nouvel homme, toujours un peu retard et pourtant heureux. Ce n’était pas de la curiosité déplacée, c’était juste une façon de se rapprocher de lui. D’eux. Tout ce qu’elle voulait, c’était être un peu moins seule. Depuis le 11 septembre, Mac et elle s’étaient rapprochés – pas seulement parce qu’elle lui avait tenu la main pendant les funérailles de Claire. Pas seulement parce qu’elle avait regardé ses larmes couler lorsqu’elle l’avait raccompagné chez lui. Mais parce que tous les deux avaient désormais quelque chose de plus en commun. Ou plutôt quelque chose en moins : un trou béant à la place du cœur. Un deuil qui n’en finissait pas. Lui pleurait l’amour de sa vie, elle pleurait sa famille. Mais le résultat était le même. Le vide. Ils se comprenaient à demi-mot, à force de fréquentations et de discussion. Mais ce…sentiment qui les unissait, ce lien que les autres ne comprenaient pas et qui faisait qu’on les croyait souvent en couple, c’était juste deux individus perdus dans les mêmes tourments.

Mac lui avait dit qu’elle faisait partie de sa famille…elle voulait juste qu’il le lui prouve. Elle voulait une famille. Rien de plus. Rien de moins.
« Stella ? Vous écoutez ?
- Oui, oui, bien sûr. Je suis contente que la rentrée de Lila se soit bien passée. C’est une petite fille facile à vivre, elle va sans doute se faire beaucoup d’amis. C’est important les amis…
- Oui. C’est vrai. » Répondit-il distraitement en enfilant sa blouse. « On en était où dans les ADN ? » Parfois, elle se demandait si lui, l’écoutait. La comprenait.

Le soir même...A la porte des Artridge.

« Mac ? » Pénélope le dévisagea avec surprise. « Mais qu’est-ce que tu fais là ? On n’est pas mercredi soir.
- Non. Je voulais savoir comment s’était déroulée la journée…
- Oh, très bien, merci. J’ai eu un accrochage avec les russes qui pensent que je saborde exprès leurs documents mais sinon tout est allé comme sur des roulettes. Mes japonais reprennent l’avion demain. » Avisant le haussement de sourcils du marine, elle rit. « Mais tu ne venais pas pour moi, n’est-ce pas ?
- Non. Est-ce que Lila est ici ?
- Elle est sortie avec des amis, ils allaient d’abord faire un tour en moto puis en boite de nuit. » Elle rit de nouveau devant son air perdu. « Bien sûr qu’elle est ici, gros malin. Où veux-tu qu’elle aille à 19h00 ? Entre. »

« Papa ! » Toute de bleu vêtue, Lila se jeta dans ses bras lorsqu’elle l’aperçut. « T’as vu ? J’ai un nouveau pajama ! » S’exclama-t-elle fièrement en lui faisant admirer l’ensemble bleu et rose orné d’un Winnie l’ourson en bonnet de nuit. « Pyjama. Tu es très jolie.
- C’est parce que je suis une grande fille ! Je suis trop grande pour mon pyjama rose ! J’ai presque trois ans, tu sais !
- Je sais. » Il s’agenouilla pour être à sa hauteur et caressa les cheveux bruns encore tout humides. « Alors ? Cette journée d’école, c’était bien ?
- C’était ok. » Avec un grand sourire. « Je t’ai fait un dessin ! Bouge pas ! »
Moins d’une seconde plus tard, elle revenait en brandissant une feuille un peu chiffonnée et savamment bariolée. « Regarde. » Dessus, trois bonshommes en bâton, avec des visages ronds se tenaient par la main. Il y avait une femme aux cheveux blonds – ou plutôt jaunes criards- un homme brun aux yeux bleus et, entre eux, une petite fille brune. « Ça c’est toi. La c’est maman. Et au milieu, c’est moi.
- C’est…très joli. » Murmura-t-il, la gorge serrée. « Merci.
- Dans mon dessin, on habite tous dans la grande maison. Avec mon chien.
- Ton chien ?
- J’ai un chien, là, regarde. » En effet, on apercevait une petite tâche brune dans le coin de la feuille. « Pourquoi tu peux pas habiter ici, dis ?
- Je…
- Tu pourrais dormir avec maman. Elle a un grand grand lit. Des fois, je peux dormir avec elle quand j’ai peur mais je suis une grande fille, alors j’ai plus besoin mais des fois, les papa et les mamans ils dorment dans le même lit. C’est Grand-mère qui me l’a dit.
- Grand-mère ? Osa Mac, tentant de la dévier du sujet. En vain. Sa mère allait lui devoir quelques explications… « Elle dit que les papas et les mamans ils vivent ensembles, avec tous les enfants parce qu'ils s'aiment très très fort ! Pourquoi toi tu dors pas avec maman ?
- Parce que… » Mac cherchait du secours auprès de Pénélope mais celle-ci avait déjà quitté la pièce. « T’aime pas maman ?
- Si, bien sûr que si. J’aime énormément ta maman, chérie.
- Alors pourquoi ? Tu pourrais venir ici et je te verrais tous les jours. Tu pourrais me raconter l’histoire tous les soirs ! » Les grands yeux bleus de la fillette le regardaient avec un mélange de supplication et d’incompréhension auquel il ne savait pas quoi dire. « Je veux que tu sois mon papa tous les jours !
- Je suis ton papa tous les jours, protesta-t-il de plus en plus ému. Mais les larmes roulaient déjà sur les joues de Lila et il se sentit complètement impuissant. « Non, c’est pas vrai ! T'es méchant! »
Heureusement, Pénélope choisit cet instant pour réapparaître. Elle prit sa fille dans ses bras et la berça un moment. « Eh, chaton. Calme-toi… Je crois que c’est l’heure d’aller au lit.
- Je veux…papa.
- Très bien. C’est papa qui va te mettre au lit. » Mac souleva l’enfant qui pleurait toujours, et ferma les yeux. « Viens, Lila. Je vais m’occuper de toi. »

Lorsqu’il revint, Penny était installée dans la cuisine – avec deux tasses de café brûlant. Elle ne lui dit rien, se contentant de lui tendre un des mugs. « Je suis désolé, Pen’, je ne pensais pas que…
- Elle est juste très fatiguée, Mac. C’était sa première journée d’école.
- Oui, je sais. » Il la dévisagea en silence un long moment. Observa le visage doux, les longues boucles blondes, ces yeux bruns qui le regardaient toujours avec indulgence et tendresse. Il repensa à tous les moments qu’ils avaient partagés depuis mai. Pénélope était une femme drôle, pleine de bon sens et affectueuse. Elle était toujours patiente avec lui, compréhensive. Et Lila ! Sa mère avait raison, leur petite fille méritait mieux que ce simulacre de famille. Elle avait besoin d'eux ! « Elle a raison, tu sais.
- A quel propos ?
- De nous. On pourrait vivre ensemble.
- Qu…Pardon ?
- On devrait se marier, Penny. »

(Relis encore une fois les trois dernières phrases et....)



Bon mis à part ça, ce chapitre est vraiment très bien écrit et super agréable à lire, comme les précedents.

Je ne tuerais pas l'auteur mais je retourne mourir dans mon coin

Mac a vraiment le sens de l'honneur ... Mais je ne sais pas si Pénélope va accepter

MAC Mac Mac MAC !!!!!!!!!!!!! Mais reprends toi bon Dieu ! Et Stella t'en fais quoi ?

En tout cas j'admire comme Lino son sens de l'honneur, c'est vraiment un grand homme ! (je veux le même à la maison XD)

J'avais encore quelques espoirs por le Smac mais 'est mort là je crois.... Sauf si Pénélope...... Bah je suis sure qu'ils formeraient quand même un très joli couple

:scratch: euh... Mac tu nous fais quoi là ?
Bon ton sens de l'honneur c'est bien mais bon ... faudrait pas oublier Stella dans tout ça quand même.

trop hâte de lire la suite et de voir ce que va répondre pénélope à tout ça

Mac mac mac, tu n'oublies pas quelqu'un par hasard
je ne sais pas moi Stella peut-être

sinon cette suite est très bien écrite

je te dis LA SUITE LA SUITE LA SUITE

C'est toujours aussi génial et bien écrit maiiiis ...
Mac t'abuse là !! xD
Enfin je veux bien que ce soit un grand sens de l'honneur et un super papa ! Mais Et Stella alors !!
Dire qu'elle en vient à se demander s'il l'écoute !!
La suiiiiite !

C'est quoi cette embrouille.

Ho non mais zut de flûte Mac... Le pire c'est que je peux même pas le traiter de nul... Il fait ça pour sa fille, il a un sens de l'honneur... Mais ya Stella bon sang de bonsoir de nom de dieu!!

Pauvre Stella... Plus on avance plus je désespère pour le Smac.. (d'un autre côté ta fic' nous a déjà offert de sacré effet de surprise donc... Tout n'est pas encore perdu XD )

Bon si Penelope rencontre Stella puis dit a Mac qu'il sera mieux avec Stella qu'avec elle, je lui érige une statue. Sinon je continuerais à la détester joyeusement! :noel01:

J’attend la suite pour avoir la réponse !

(Nous pouvons au passage noter le romantisme de Mac pour sa demande. Pas de "Veux tu m'épouser?" mais plutôt "On devrait se marier, tiens tu me passe le sucre?" )

aaaaaaaaaaaaaaah NON là je suis pas d'accord

Mac veut se marier mais pas avec Stella ?? qu'il essaie pour voir

enfin, bravo pour le suspens en tout cas !!

Mais que vois-je, que lis-je? Je crois rêver!! Pincez-moi, j'hallucine. Comme quoi, il ne faut pas toujours écouter ses parents, ils peuvent dire de ces bêtises monstrueuses et indicibles.
Stella est constamment là pour lui comme il le dit si bien et il veut se marier avec cette Penny. Décidément, elle m'énerve ces femmes à P: avant c'était Peyton et maintenant, c'est Pénélope.

"et il devait convenir qu’il n’était pas très habile au jeu des compartiments".
Ca c'est le moins que l'on puisse dire.


Sinon, ne t'inquiète pas, j'adore cette suite quand même. Bravo.

Emilie a écrit:

Ho non mais zut de flûte Mac... Le pire c'est que je peux même pas le traiter de nul... Il fait ça pour sa fille, il a un sens de l'honneur... Mais ya Stella bon sang de bonsoir de nom de dieu!!

Pauvre Stella... Plus on avance plus je désespère pour le Smac.. (d'un autre côté ta fic' nous a déjà offert de sacré effet de surprise donc... Tout n'est pas encore perdu XD )

Bon si Penelope rencontre Stella puis dit a Mac qu'il sera mieux avec Stella qu'avec elle, je lui érige une statue. Sinon je continuerais à la détester joyeusement! :noel01:

J’attend la suite pour avoir la réponse !

(Nous pouvons au passage noter le romantisme de Mac pour sa demande. Pas de "Veux tu m'épouser?" mais plutôt "On devrait se marier, tiens tu me passe le sucre?" )

merci à Emilie d'avoir su si bien écrire mes propres pensées. Emilie merci !!! ne serais-tu pas un peu médium

vivement la suite

Non mais il est bourré ou quoi ???

Ca va pas de dire des choses pareil!!!

rraaa le smac tourne en rond j'ai l'impression d'être dans la série !!!

J'aime bcp comment tu écris comme toujours c'est super!! En plus il y a constamment des ... surprises...

LA SUITE!!

QUOI ?! J'ai cru m'étouffer en lisant ça !! Tu peux pas nous faire ça maintenant ! Stella va s'effondrer sérieux !

Il s'est shooté Mac ou quoi ?

WHAT ??????????????????????
Non mais il a fumer quoi notre Mac
Non mais il est malade
Ca va pas il a pris un coup sur la tête
J'ai failli faire une crise cardiaque quand j'ai lui ca
Ouai ba en tout cas c'est certain Stella en fera une
Non mais franchment Mac c'est quoi ca, franchment il va pas bien du tout c'est sur !!!!

Ah... Je me doutais bien qu'il y aurait des cris et des larmes. Du bruit et de la fureur. Certes, certes... Mais s'il n'avait pas fait cette demande, ce ne serait plus notre Mac Taylor, isn't it ? Ce ne serait plus ce marine à l'inébranlable loyauté et sens du devoir. Quant au romantisme, et bien c'est vrai qu'il n'y a ni tapis de roses ni bougies parfumées mais Maintenant, reste à voir comment les choses vont se faire...
Ce sera l'objet de plusieurs chapitres : retenez votre souffle !

Chapitre 20 : Après-coup…

Un jour l'amour demande à l'amitié: «pourquoi existes-tu?» -
et l'amitié lui répond: «pour sécher les larmes que tu fais couler».


Le silence qui suivit cette déclaration dura soit une centaine d’année, soit un millième de seconde, il n’en était pas très sûr. Mais Pénélope le fixait, les yeux écarquillés et la bouche légèrement entrouverte. Ce qui aurait pu donner un certain effet comique à la situation, s’il n’avait pas été si nerveux. « Ecoute, je sais que ce n’était pas prévu mais on devrait vraiment penser à Lila en premier. Elle a besoin de nous, c’est évident. Je ne pensais pas au départ que ce serait si difficile de ne pas pouvoir la voir tous les jours, sauf que…
- …
- Je me rends compte que je vais manquer un tas de choses si je ne suis pas là, et ce n’est pas ce que je veux. Alors, je pense qu’on devrait se marier. Je t’aime beaucoup, Penny. Et j’aime Lila.
- Mac, je…
- Tu n’as pas à répondre maintenant. C’est précipité. Prend le temps de la réflexion. » Le marine se releva brusquement. « Je vais y aller. Je passerai prendre Lila ce samedi, comme prévu.
- Ok. »

Adèle Taylor était sur le point d’aller se coucher lorsque la sonnette tinta. Intriguée, elle alla ouvrir et tomba nez à nez sur son fils – l’air passablement perturbé. « Mac ?
- Je te dérange ?
- Non, pas du tout. Entre. » Une impression de déjà vu, songea-t-elle en refermant la porte derrière lui. Impression qui se confirma lorsque Mac s’installa au salon, silencieux et les yeux dans le vide. « Qu’est-ce qu’il y a, mon grand ?
- …
- Tu vas bien ? Lila va bien ?
- Oui. Elle va très bien. C’était sa rentrée aujourd’hui. » Sa mère sourit. « Je sais. Je l’ai eue au téléphone tout à l’heure.
- Qu’est-ce que tu lui as raconté ? » Adèle fut surprise par l’intonation accusatrice qu’elle percevait derrière ces mots. « Quoi ?
- Qu’as-tu dit à ma fille ?
- A quel sujet ?
- De sa mère et moi. » Elle commençait à comprendre où il voulait en venir. Prudemment, elle s’assit près de lui. « Je n’ai rien dit du tout, Mac. C’est elle qui m’a posé des questions. Elle ne comprend pas pourquoi tu n’habites pas avec elles comme les parents de ses amis.
- …
- Ce n’est qu’une enfant, Mac. Elle a besoin de vous deux. Tu te souviens comme ton père te manquait lorsqu’il était en mission ? Tu te souviens comme tu étais malheureux ? » Oui, bien sûr qu’il se souvenait. Il avait encore un souvenir très vif des départs sur le quai, des larmes refoulées parce qu’un grand garçon ne pleure pas et de la main de sa mère qui le serrait très fort. Il se souvenait des nuits, seul, dans l’obscurité à prier pour que son père revienne en vie. A prier pour que maman ne pleure plus le soir.
Et, par-dessus tout, il se souvenait des regrets… Des regrets d’être devenu celui qui partait lorsque MacCanna Taylor eut prit sa retraite. Il regrettait que toute sa relation avec cet homme se soit jouée en uniforme de marine, à agiter des mains pour des au revoir qui finirent par devenir des adieux. Ils avaient perdus tant de temps… Ils avaient si peu parlé, finalement. Sa mère avait raison, Lila ne devait pas vivre ça.

Adèle sentit son cœur se serrer en voyant le visage de son fils s’assombrir. Elle savait ce à quoi il pensait, elle aussi avait souvent ce goût amer lorsqu’elle repensait aux années où elle avait écrit des lettres à ce mari, puis à ce fils… Elle aussi avait des regrets sur le temps passé. C’est pour cette raison qu’elle ne voulait plus perdre une seule seconde.
« J’ai demandé Pénélope en mariage. »
La phrase mit quelques secondes à prendre un véritable sens, et puis Adèle sentit une vague d’espoir l’envahir. « Pardon ?
- J’ai demandé Pénélope en mariage. » Merci Seigneur, elle n’avait pas mal entendu. Il avait enfin fait ce qu’il fallait pour que leur famille soit unie. « C’est merveilleux, chéri ! » Pénélope était une femme très bien. Charmante, bien élevée, une bonne mère. Elle n’était pas exactement une bonne fée du logis mais elle savait se débrouiller. Elle serait une bonne épouse. Peut-être qu’elle cesserait de travailler lorsque le prochain enfant arriverait ? Si elle tenait vraiment à un mi-temps, Adèle serait ravie de jouer les baby-sitters encore un peu. Elle avait bien fait de garder espoir, de préparer doucement le terrain… Soudain, elle s’aperçut que Mac gardait cet air sombre, elle se tut. Puis osa. « Qu’y-a-t-il ?
- …
- Elle a dit non ? » Honnêtement, elle ne voyait pas très bien pourquoi Pénélope aurait pu faire ça mais les jeunes femmes de nos jours sont devenues tellement indépendantes. Allez savoir ce qui leur passait par la tête… Mac secoua la tête. « Elle n’a pas encore répondu. Je lui ai laissé du temps pour réfléchir…
- Oh. » Adèle lui serra tendrement la main. « Ne t’en fais pas, mon chéri. Je suis sûre qu’elle dira oui.
- je n’en sais rien.
- C’est ce qui te tracasse ?
- Non. Je pensais à Claire et… je ne sais pas. » Il se releva brusquement. « Je devrais rentrer, il est tard.
- Tu peux dormir ici si tu veux.
- Non, merci. Je vais prendre un peu l’air…J’ai besoin de réfléchir. » Mac déposa un baiser sur la joue de sa mère. « Bonne nuit. »

Mac arpenta les rues de new-York une bonne partie de la nuit, s’interrogeant sur les pour et contre de ce mariage. Sans parvenir à un bilan satisfaisant. Tous les sentiments se bousculaient sans répit dans sa tête – sans qu’il ne sache quoi faire. Il aurait eu besoin que quelqu’un l’aide, qu’on lui dise qu’il ne faisait pas d’erreur et que c’était la meilleure solution. Pour tout le monde. Mais sa mère était trop ravie de ce mariage pour être objective. Il ne pouvait pas demander conseil à son père – qui avait été la personne qui le connaissait mieux. Claire n’était pas là, non plus… Son équipe ne savait même qu’il avait une fille alors une future épouse potentielle…Non, il n’y avait que lui pour résoudre cette équation. Et pourtant dieu savait qu’il n’était pas doué pour les émotions. Il manquait de pratique. Soudain, il y eu comme une lumière au bout du tunnel. Stella. Stella saurait quoi dire… Quand il était question de ce genre de choses, Stella était la personne la mieux placée. Soulagé d’avoir enfin une solution, le marine accéléra le pas et, courant presque, alla sonner chez sa collègue.

La sonnerie stridente de la porte d’entrée tira Stella de l’état de somnolence dans lequel elle était plongée. Clignant des yeux pour s’extirper du brouillard grisâtre, la scientifique s’aperçut qu’elle s’était endormie devant la télévision. L’horloge indiquait 22h30. Qui pouvait bien sonner chez elle à cette heure-ci ?
« Mac ?
- Stella. Pardonnez-moi de cette visite tardive mais je dois vous parler. » Elle le considéra un instant, inquiète. Il était essoufflé, le front plissé par des soucis trop gros pour lui et l’air perdu. « Entrez. »

« J’ai demandé Pénélope en mariage, lâcha-t-il tout à trac alors qu’elle le faisait asseoir dans le canapé. Elle n’avait même pas eu le temps d’éteindre la télévision et en fond sonore, elle entendait la musique d’un film. Soudain tout se brouilla, les sons se mêlèrent pour former un magma sans nom. « Pardon ?
- J’ai demandé Pénélope en mariage.
- Je… Félicitations, alors. » Dit-elle d’une voix qui tremblait dangereusement. Mais Mac secoua la tête. « Elle n’a pas encore dit oui.
- Oh. Et bien… Ne vous en faites pas, je suis sûre que tout se passera bien. » Il balaya les banalités qui sonnaient faux d’un revers de main. « J’ai besoin que vous me disiez si j’ai bien fait.
- Si… Mac, je ne sais pas. Je ne…comprends pas bien, j’en ai peur. Vous l’avez déjà demandée en mariage, non ? Que voulez-vous que je vous dise ?
- Il y a… Je ne sais pas. Ma mère a l’air de trouver que ce mariage est ce qui pourrait arriver de mieux.
- C’est sûrement vrai. Pour Lila.
- Oui. C’est ce que je me suis dit. Mais est-ce que ça suffira, Stella ? Lorsque j’ai demandé Claire en mariage tout semblait si limpide… Je savais que c’était le bon choix. Mais là, je suis perdu. Penny est une femme exceptionnelle, nous avons une fille…cela ne devrait pas être compliqué. Cela devrait être simple, non ?
- je suppose que oui.
- Alors pourquoi est-ce que je doute ? » Elle faillit lui demander si il se moquait d’elle. S’il faisait exprès de venir la provoquer sous son propre toit. Comment aurait-elle pu savoir ce qu’on doit ressentir lorsqu’on va se marier ? Elle n’avait jamais pu garder un homme suffisamment longtemps pour échanger une clé d’appartement alors une alliance…Il était le seul homme vraiment important dans sa vie depuis déjà longtemps. Et l’idée de le voir partir vers une autre lui serrait étrangement le cœur. Elle ne voulait pas partager son amitié. Mais il la regardait avec tellement d’appréhension… Stella força un sourire, glissa doucement son bras autour des épaules tendues et souffla ; « Vous serez heureux, Mac. Je sais que vous le serez. Vous le méritez. »
Ce ne fut pas lui qui répondit mais la télévision. Une voix douce de femme. « Comment dire adieu à quelqu'un sans qui on n'imagine pas vivre? Je n'ai pas dit adieu. Je n'ai rien dit du tout. Je me suis juste éloignée ».*


*My blueberry night.


Et voilà... A très vite !

oh lalalala cette suite est superbe
Mais Mac bon sang réveille toi si tu doute c'est par ce que il y a aussi Stella dans ton coeur.
la pauvre Stella.

la phrase de fin est sublime

hâte de lire la suite