Arf quand je vois les dates je prends peur Toutes mes excuses de ne pas vous l'avoir apportée plus tôt.
Voici donc la fin de cette traduction. J'espère qu'elle vous plaira. Un rayon de soleil aussi mince qu’un doit perça à travers la fenêtre, sa chaleur caressa agréablement la joue de Mac. Râlant contre cette intrusion il ouvrit à contre cœur un œil analysant ce qui se passait autour de lui. La pluie de la nuit précédente avait disparu et un chaud soleil d’été était apparu parmi les nuages restant. Il restait toujours quelques gouttes d’eau sur la fenêtre, c’était la seule chose qui rappelait l’averse rafraichissante de la nuit précédente. Ses yeux se promenèrent dans toute la pièce s’imprégnant lentement de l’étrange décor. Au lieu des murs beiges de sa chambre, ces murs était vert clair décorés de photo d’îles exotiques à l‘allure familière. Une odeur douce de noix de coco parvenait jusqu’à ses narines. L’odeur de Stella.
Un sourire apparut alors sur son visage. Sa main gagna automatiquement l’autre bout du lit mais elle ne rencontra que des draps froids. Aussitôt il ouvrit le second œil et il fut alors sûr qu’elle n’était nulle part dans la pièce. Il s’assit rapidement et écouta à la recherche du moindre son : de l’eau qui coulait, des bruits de pas dans l’entrée, n’importe quoi qui pourrait lui dire qu’elle était là.
Mais il n’entendit rien. A la place un léger bourdonnement arrivait du salon jusqu’à la chambre accompagné d’étranges de petits grésillements. Pas moins d’une seconde plus tard l’odeur du bacon cuisiné se fit sentir et il sourit. Elle lui faisait le petit-déjeuner.
Mac se redressa et attrapa son boxer et son maillot de corps qui trainaient sur le sol. Le lit refait il enfila ses vêtements et se leva. Il ouvrit la porte et doucement gagna le salon.
Et tout d’un coup s’arrêta.
Stella se tenait debout dans la cuisine en face de la cuisinière chantonnant doucement alors qu’elle retournait les morceaux de bacon. Elle portait sa robe de la nuit précédente et elle lui arrivait aux mi-cuisses comme une jupe courte laissant ses jambes à découvert offrant une vue très appréciable. Ses boucles, emmêlées par la nuit tombaient doucement sur ses épaules.
C’était un tableau si rare de vie de famille et c’était sans aucun doute la chose la plus sexy qu’il ait jamais vu. La famille qui avait été sa meilleure amie et maintenant son amante l’avait complètement mis à ses pieds. Et la chose la plus étrange avec ce phénomène c’est que ça ne lui posait pas le moindre problème.
Doucement il entra silencieusement dans la cuisine alors qu’elle continuait de cuisiner semblant ignorer complètement sa présence. Ce n’est seulement lorsqu’il fut assez proche pour la doucher qu’elle lui dit un « Bonjour. »
Il rit et enroula ses bras autour d’elle par derrière.
-Comment savais-tu que j’étais là ?
-Hum… Je suis une femme. J’ai des yeux derrière la tête.
-Je m’en souviendrai répondit-il en embrassant sa nuque. Elle bougea la tête sur le côté pour lui y donner un meilleur accès et ses lèvres suivirent la ligne formée par sa mâchoire jusqu’à son menton.
Elle eut un léger rire et il s’arrêta.
-Quoi ?
-Tu as besoin de te raser.
Stella se retourna et embrassa tendrement ses lèvres.
-Tu n’as pas beaucoup dormi la nuit dernière n’est-ce pas ?
Encore une fois c’était plus une affirmation qu’une question.
-J’ai assez dormi.
-Mac
Il soupira et la relacha. Reculant de deux pas il s’appuya contre la table et passa la main dans ses cheveux.
-Je réfléchissais c’est tout. Au sujet de la nuit passée, de nous, du labo.
Une ombre passa sur son visage et elle se retourna pour éteindre le gaz, il anticipa pour la rassurer.
-Stella la nuit dernière était parfaite. Meilleure que tout ce que j’aurais pu imaginer. Je ne regrette absolument rien et je veux que tu le saches.
L’inquiétude présente dans ses yeux disparut et fut remplacé par de la compréhension.
-Tu t’inquiétes de la réaction des autres.
Mac acquiesça plein de gratitude pour sa compréhension. Maintenant qu’ils s’étaient trouvés il ne voulait plus la perdre.
-Je ne pense pas que l’équipe y voit un problème.
Stella rit doucement.
-Ca va les rendre dingue.
Mac sourit malgré lui.
-Tu crois ?
-Absolument. Tu aurais du voir la tête de Flack lorsque l’on est arrivé ensemble et entré ensemble au labo l’autre matin.
-Tu plaisantes.
Elle secoua la tête.
-Pas du tout.
Il sourit mais son sourire disparut rapidement.
-Par contre Sinclair ça va être une autre histoire.
Stella grogna.
-Tu lui as sauvé la peau des fesses un nombre de fois suffisant pour que ce ne soit pas un problème.
-Tu as raison mais tout pose problème avec lui surtout quand ça vient de moi. Il se sent plus impliqué pour bien paraître auprès du maire que faire respecter la loi.
Il la regarda quelques instants, de la détermination brillait dans ses yeux.
-Je ne te laisse pas Stella, pas maintenant que…
Sa voix le trahit et il baissa les yeux un instant avant de replonger son regard dans le sien. Quand il prit de nouveau la parole on y décelait l’émotion et la sincérité.
-Je pensais ce que j’ai dit plus tôt. Je t’aime.
Stella lui sourit tendrement et murmura :
-Je t’aime aussi.
Mac soupira encore.
-Je sais juste pas quoi faire.
Un silence pesant s’installa entre eux et il s’observèrent plongés dans leurs pensées. Soudainement ses yeux verts se relevèrent.
-On n’a pas besoin de le dire à quiconque pour le moment.
Un instant il ne fut pas sûr d’avoir entendu correctement. Il la dévisagea surpris. Ca semblait trop simple comme solution.
-Ah non ?
Elle secoua la tête souriante.
-Non.
-Je ne veux pas que nous ce soit secret.
-Moi non plus. Mais nous n’avons pas à nous en soucier pour l’instant. Si quelque chose se produit on pourra s’occuper des conséquences. On a du temps pour chercher quoi dire à ce sujet. Ce que Sinclair ne sait pas ne peut pas lui faire de mal.
Mac réfléchit. Ses sourcils restèrent froncés un moment. Il n’y avait pas pensé. C’était si simple, si logique, et il n’était pas sûr d’avoir pu y pensé. Il était si concentré sur ce que Sinclair allait penser mais était-ce réellement nécessaire ?
Soudainement il sourit. Elle avait complètement raison. Sinclair n’avait à savoir que jusqu’à un certain point ce qui se passait. De plus des centaines de choses avaient la possibilité de changer. Il y avait toujours la possibilité qu’il le découvre. Mais il n’allait pas risquer de la perdre. Elle était sa dernière chance. Et après la nuit passée il était complètement prêt à assumer les conséquences de leur couple. Souriant toujours il avança pour placer ses mains sur sa fine taille la rapprochant de lui et embrassant tendrement son font.
Elle lui rendit son sourire et passa ses bras autour de lui.
-J’aie confiance en toi Mac, aie confiance en nous.
-Tu as toujours eu confiance en moi.
-Et tu ne m’as jamais laissé tombée.
Elle se redressa pour l’embrasser.
-Quoi qu’il arrive on est embarqué là dedans ensemble. Sur tout le chemin.
Il sourit et baissa la tête pour l’embrasser de nouveau cette fois en approfondissant le baiser. Il se recula légèrement et d’un doigt caressa son visage.
-Je vais avoir du mal à garder mes mains pour moi au labo.
Stella rit.
-0n aura juste à inventer quelque chose non ?
-Je pense que ça va me plaire.
Il appuya ses lèvres contre les siennes avant qu’elle puisse répondre. Sa bouche s’ouvrit à lui et il y glissa aisément sa langue à la rencontre de la sienne. Le petit déjeuner fut rapidement et facilement oublié comme ils se perdaient l’un dans l’ordre. Pour la centième fois il se demanda comment cela avait pu l’effrayer. Quelques secondes après ils se séparèrent pour reprendre de l’air. Les yeux brillant elle lui sourit.
-Si on continue comme ça tu ne vas jamais rentrer, te changer et là tu seras en retard.
-Très bien.
Ses doigts atteignirent les boutons de sa chemise qu’elle portait.
-Mais si je ne récupère pas ma chemise cela va sembler très étrange.
Elle sourit de manière à le séduire et l’embrassa.
-Il faudra que tu me l’enlèves toi-même.
Mac la prit soudainement dans ses bras et sourit à son air surpris
-Ca marche, murmura-t-il en l’emmenant dans la chambre.
Il ferma doucement la porte du pied derrière eux. Maintenant il n’y avait plus qu’elle et lui et c’était bien plus qu’assez.
The end