La suite arrive maintenant !
Je viens de l'écrire, elle est encore fraiche !
Lisez la vite avant qu'elle ne se réchauffe !
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Deux semaines plus tard…
Et dire que ça fait déjà trois jours que Don a fait la demande officielle pour devenir mon tuteur !
On est allé au tribunal, on a parlé à un juge, il a dit à la fin :
« Dans deux semaines, nous déciderons. »
Je lui ai sauté au cou !
…. Pas au juge ! A Don. Lui aussi était très content que ça soit enfin fait, maintenant, il n’y a plus qu’à attendre, ça ne devrait pas être trop compliqué, comme me dit Don :
« Tant que nous serons ensemble, tout ira bien. » Et nous sommes ensemble !
« Ma puce, debout s’il te plaît, je sais que c’est pas très agréable, mais il faut bien y passer. »
Je me retourne dans le lit, et, ne peux retenir mes larmes.
« Oh, Mathilde…. »
Don me rejoins alors dans le lit, tout habillé, et me tourne face à lui.
« Je t’emmène le matin et viens te chercher le soir, c’est pas si terrible… »
« Si ! Toute une journée toute seule, avec les autres, ceux qui me connaissaient du temps où j’étais encore à l’orphelinat. »
Il me serre dans ses bras, tandis que je ne peux m’arrêter de pleurer.
« Ma puce… Pleure pas, j’aime pas te voir comme ça… »
Sa voix n’est pas normale, je le regarde, il a les larmes aux yeux.
Je l’embrasse.
« Excuse moi, Don. Je voulais pas te rendre triste… »
« Je vais bien, ne t’en fais pas, je ne supporte pas de te voir pleurer, c’est tout. »
« D’accord, je me lève. »
« Sage décision. »
Je me lève, m’habille, enfin, essaye d’enfiler mon tee-shirt.
Don vient alors à mon secours.
« On devrait en acheter un plus grand, il est un peu juste quand même. »dit-il.
« Je sais. »
Après m’être habillée, je sort de la chambre accompagnée de Don, et vais dans la salle de repos.
« Bonjour tout le monde… »
Là, toute l’équipe qui prend son petit-déjeuner. Depuis que je suis ici, ils ont prit cette habitude, c’est bien d’ailleurs, comme ça Don et moi déjeunons avec eux.
« Ba qu’est-ce qui t’arrive, ma belle ? »demanda Danny.
C’est Don qui répondit :
« Elle reprend les cours au lycée. Les premiers temps vont être durs… »
Je confirma, triste d’avance, je me blottis contre lui.
Mac soupira :
« Ahhhh, la déprime de la rentrée… Personne n’y échappe. Sauf que là, c’est vrai que c’est une rentrée en plein milieu d’année… »
Je répondis, encore collée contre Don :
« Mais je vais me retrouver toute seule ! Je veux rester avec vous… »
Cela faisait 3 semaines que je vivais avec eux, et je devais partir toute la journée, et faire semblant d’avoir une vie normale, alors que jamais je n’en avait eu, déjà lorsque j’étais à l’orphelinat, je n’étais pas très appréciée, j’étais « L’Orpheline ».
Et là, ce sera pire, parce que les flics, ils les aiment pas trop dans ce lycée, même pas du tout.
Alors quand ils verront qui m’emmène…
Mais je n’ai pas honte de vivre dans ce milieu ! C’est ma famille maintenant ! Je les aime et ils m’aiment. Sauf une exception…La fameuse Jo, une femme dont la première impression avait été la bonne. Je ne la supporte pas ! Heureusement qu’elle ne prend pas son petit-déjeuner avec nous ! Oui, elle est la seule à prendre son petit-déjeuner chez elle, avec ses enfants. Même Danny et Lindsay déjeunent ici, ils font manger leur fille avant, puis la confient à la nounou, et viennent au travail, en passant d’abord par la salle de repos.
« Mathilde. Mathilde… »
« …Oh oui, désolée. »
Don me ramena à la réalité.
« Toi aussi tu te met à rêver ? ! Mais c’est contagieux ! »dit Danny.
Tout le monde éclata de rire, y compris Don et moi, étant les plus concernés.
Je prends alors un bol dans le placard, et y verse du café, pour ensuite… Le poser juste devant Don, qui vient de s’asseoir.
« Merci, ma puce. T’es trop mignonne. »
Et il m’embrasse.
Je pioche alors un croissant dans le sac et m’assied à côté de lui, entre lui et Danny.
D‘ailleurs, ce dernier déclare :
« Sinon, vous êtes au courant ? Don a déposé sa demande au tribunal il y a quelques jours, et il a même put parler au juge ! Franchement, je pense… »
« Tu nous l’a déjà dit hier, et avant-hier, Danny. » fit remarquer Mac.
Alors tout le monde rigola à nouveau, même Danny !
« En tout cas, il n’y a plus qu’à attendre, c’est déjà ça. » dit Don, plus sérieusement.
« Oui, mais il va falloir faire attention Don, parce que le juge ne pardonnera pas la moindre erreur. » ajouta Mac.
J’avale ma salive avec peine et regarde Don, puis Mac, puis encore Don.
« Arrêtez Mac, vous lui faites peur inutilement. Je sais, je ne doit pas trop m’énerver contre les suspects, je doit me contrôler. Je sais ce que je dois faire. »
« Alors ça va. » lui répondit Mac, tout naturellement.
Danny essaya de détendre l’atmosphère :
« N’empêche, je me demande à quelle heure Mathilde à la chance de commencer, parce que commencer après 9h45, elle a vraiment de la chance ! ».
Don regarda sa montre :
« Merde ! Très drôle Danny ! Et merde ! On est déjà en retard ! »
Il finit d’un trait son café, prend un croissant et sort de la pièce.
« Mathilde, tu me rejoins au parking, en bas de l’ascenseur, je démarre la voiture. »
Je prends vite fait un pain au chocolat et quitte la pièce.
Puis reviens instantanément, prends un second pain au chocolat, tandis que l’équipe proteste et fait la tête, et je ressort en courant, arrivant pile avant que l’ascenseur ne se referme.
Après de longues minutes, j’arrive en bas, et sort de l’ascenseur.
Don arrive alors avec sa voiture de service.
« Don ! J’ai oublié de mettre mes chaussures ! »
Il réplique :
« Je savais bien qu’on avait oublié un petit quelque chose mais je n’arrivais pas à savoir quoi… Bon, on remonte vite et on repart. Je laisse la voiture là, je la ferme et puis c’est tout. »
On remonte avec l’ascenseur et on fonce dans la salle de repos, où sont entassées mes affaires.
« Vous vous êtes enfin rendu compte que vous aviez oublié… » répliqua Danny à notre arrivée.
« Ses chaussures, oui, on vient de le remarquer. Ah les voilà ! »
Tandis que j’enfile mes ballerines toutes simples, Danny reprend.
« J’allais dire son sac, mais les chaussures c’est bon aussi ! »
Il regarde mes pieds, et nous, nous regardons ce qu’il tient entre ses mains :
Mon sac.
Danny se met alors à rigoler.
« Quelle belle matinée ! »dit-il.
« Toi, moque toi encore et tu vas voir quand je reviens, ça va être ta fête Danny Messer ! » répliqua Don.
Lindsay commenta :
« Ahhh, de vrais gamins… »
Je rigola avec elle, jusqu’à ce que je me souvienne qu’il y avait l’école.
« Don, vite ! On doit redescendre ! »
Il répondit :
« Ah oui c’est vrai ! Bon viens, on y va. »
On franchissait la porte, on était déjà à la moitié du hall lorsque Danny interpella Don :
« Eh, Don ! Avec quoi tu vas ouvrir ta voiture si c’est moi qui ai ça ? »
Il agita les clés qu’il avait dans sa main.
« Raaah, te moque pas… » dit-il en les lui prenant des mains, avant de revenir en courant vers moi.
Il me prit la main, et m’entraîna dans l’ascenseur qui allait se fermer.
Il peste tandis que l‘ascenseur descend.
« Quelle journée ! Elle commence vraiment bien celle-là ! »
Je rigole doucement, et l’embrasse sur la joue. Ce qui le fit sourire, il m’embrassa à son tour, avant que je ne l’entraîne hors de l’ascenseur : on était arrivé au parking.
Après une course folle dans les rues de Manhattan, on arrive enfin au lycée, avec 3h de retard.
J’insiste et uniquement pour le premier jour, Don accepte d’entrer avec moi, pour expliquer brièvement la situation au proviseur.
Ce fut très long, enfin ça me parut en tout cas très long. Don m’embrassa longuement avant de s’élancer dans le couloir.
Je lui courut après pour l’embrasser une seconde fois, et il me serra dans ses bras et me promit que la journée passerai vite, et qu’à la fin de la journée, il viendra me chercher.
Je suis maintenant dans ma salle de classe, à ma place, je retiens mes larmes, de peur et de tristesse. Don n’est pas là, je suis toute seule, Don est loin, très loin, et les autres de l’équipe aussi, oooh, j’ai peur Don…
« Mademoiselle, pouvez-vous me rappeler comment l’on calcule ceci ? »
Je sort brusquement de mes lamentations rêveuses, pour revenir au cours de maths.
Je déteste les maths, et en plus, je n’y comprends rien. Absolument rien.
« Mademoiselle ! »
« Euh… Je ne sais pas Madame… »
« Quel dommage ! Et bien vous allez venir au tableau, peut être que les souvenirs vous reviendront ! Après tout, nous avons fait ce cours il y a seulement 4 semaines… »
Je me lève et vais au tableau.
En tout cas, ça, ça n’a pas changé… C’était déjà comme ça avant, quand je dis avant, je parle du temps où j’étais encore à l’orphelinat, lorsque je ne connaissait pas encore mon Don adoré….
Je suis dans la cour, j’attends seule qua la sonnerie retentisse, et que bientôt, dans quelques heures, la sonnerie retentisse à nouveau, pour m’annoncer que je vais revoir mon lieutenant préféré.
Un garçon me tire brusquement de mes pensées en se postant devant moi et commença :
« Alors, comme ça maintenant tu es avec la police, l’Orpheline ? On t‘a vu par la fenêtre.»
Je réponds fièrement :
« Oui, et alors ? »
Il se rapproche brusquement.
« On n’aime pas les flics nous ! Et puis, on veut pas d’espion ici ! »
Je lui réplique, en essayant de ne pas montrer la peur qui pointait le bout de son nez :
« Je ne suis pas un espion, et puis d’abord, mêle-toi de tes affaires. »
Et la sonnerie retentit enfin, me sauvant…
« On se retrouvera à la sortie, t’inquiètes ! »
Mais pas totalement…
Heureusement que Don vient me chercher ce soir, je viens de m’en souvenir, j’avais oublié durant deux secondes.
Je vais vers ma salle de classe, plus sereine.
Trois heures après…
Me voilà enfin débarrassée de cette journée de cours !
Pas que je déteste le lycée, non, pas les cours, seulement les élèves et la majorité des professeurs.
Je sort, et aperçois tout de suite la voiture de police que je connais si bien.
Je cours vers Don, qui me prends dans ses bras dès que j’arrive à lui.
« Tu vois, c’est fini, tu reviens avec moi. C’était pas si long finalement, hein ? »
Je lui répondis en un soupir :
« Si, une éternité ! »
Il me serre plus encore dans ses bras et nous montons dans la voiture.
En chemin, il me dit finalement :
« Tu sais, toi aussi tu m’as manquée aujourd’hui… »
Je le regarde, et lui sourit amoureusement.
Il poursuivit en me regardant de temps à autre :
« C’est vrai qu’on s’est tous habitué durant ces quelques semaines. Tous dans l’équipe, ont au moins une fois dans la journée, voulut te parler, en oubliant que tu n’étais pas là. Donc c’est vrai que tu nous a manqué à tous. Et toi, ma puce, ta journée ? »
Je lui répondis d’un air faussement naturel :
« Moi, je me suis fais sermonnée par ma professeur de mathématiques et un garçon de ma classe m’a menacée, rien d’inhabituel à ce que je subissait avant…
J’ai faillit oublier que ma vie avait changé… »
Il me regarda puis, me raconta tout en regardant la route :
« Je te promet que je vais trouver une solution. …. Tiens, tu pourrais prendre des cours par correspondance ! Mais pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt ? ! »
Mon regard s’illumina, je l’embrassa rapidement, étant donné qu’il conduit et dis :
« C’est une super idée Don ! Je t’adore ! »
Il sourit, et nous en discutons jusqu’à ce qu’on arrive au commissariat.
« On passe au labo, tu y vas, ma puce ? Je te rejoins tout de suite. »
« Ok ! »
Je prend l’ascenseur, et vais à la salle de repos, où toute l’équipe est là.
Tout le monde s’est arrêté dans son travail et est venu m’attendre ici pour savoir comment s’est passé ma première journée d’école dans ma nouvelle vie.
J’ai vraiment trouvé une famille !
Je rentre, et Don arrive en courant, et entre en même temps que moi.
Je leur raconte ma journée, puis Don leur explique son idée. Tout le monde approuve, tous trouvent que c’est une très bonne idée !
On mange ce soir au restaurant pour fêter ça. Je remercie mille fois Don ce soir, et il m’embrasse autant de fois.
Puis nous repartons tous, chacun vers sa maison, sauf nous, nous allons au labo, pour dormir tous les deux, ensemble.
Deux jours plus tard…
Je me réveille avant Don ce matin. Comme nous dormons ensemble, toutes les nuits, je n’ai qu’à ma tourner pour le voir, encore endormi. Je le réveille en l’embrassant sur la joue, longuement. Il se réveille alors doucement.
« Coucou ma puce. »
Je réponds joyeusement :
« Coucou mon Don ! Tu sais quoi ? On est le week-end ! »
Il me regarde sans comprendre.
« Oui, c’est férié, et tout le monde est en vacances aujourd’hui, et les autres nous attendent déjà dans la salle de repos ! Tu ne te souviens plus ce qu’on avait dit hier ? »
Il se redresse et me serre contre lui.
« Mais si, bien sûr que si. »
Je le regarde dans les yeux, et en souriant, lui dis :
« Alors debout, ils nous attendent. »
« Ok, ok… »
Je rigole de sa mine fatiguée et il me sourit.
Puis nous traversons le labo, et atteignons enfin la salle de repos, encore en pyjama pour moi, et Don ne s’est habillé qu’avec un jean et un tee-shirt.
C’est alors que je vois Jo.
Je m‘exclame :
« Mais qu’est-ce qu’elle fait là ? ! »
Don la regarde de manière suspicieuse.
Puis nous décidons de l’ignorer. Nous prenons le petit-déjeuner avec le reste de l’équipe, et soudain elle me dit :
« Tiens, tu as de drôles de marques sur les hanches… »
Tout le monde se tourne vers elle, et je regarde mes hanches. Oui, j’ai des bleus, et alors ?
Elle voulut insister :
« C’est étrange… »
Je lui coupa la parole :
« Je me suis cognée, ce n’est rien, ça m’arrive très souvent ! »
Don la regarde, furieux, et dit :
« Jo, j’ te vois venir, non, c’est pas ce que tu crois. J’en serai incapable, c’est honteux de croire ça ! Arrête, ça tourne pas rond dans ta tête ! »
Je prends la main de Don, et la serre, puis l’embrasse longuement sur la joue.
« Ne t’inquiète pas Don, ce n’est rien. »
Il me regarde, et me sourit gentiment.
Puis m’embrasse à son tour.
Puis nous continuons notre petit-déjeuner tous ensemble, comme si de rien n’était.
Mais je vois bien que Don a peur, et j’avoue que je commence, moi aussi, à avoir peur.
Jo ferai tout pour nous séparer, je ne sais pas pourquoi, mais elle est capable de tout.
Vraiment tout.
A suivre……