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 Deux Soeurs [ship--Stellack/DL/MacOC]

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lagentillefan
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MessageSujet: Re: Deux Soeurs [ship--Stellack/DL/MacOC]   Deux Soeurs  [ship--Stellack/DL/MacOC] - Page 8 EmptyMer 21 Nov - 18:04

Merci Flo!!Comme je dois me coucher tôt,je ne passerai pas sur le fofo ce soir/cette nuit.
Donc,voilà la suite!!!
________________________________________

53- Simulacre et avertissement


Flack avait été appelé sur son portable pour un homicide dans un immeuble sur la 5th Avenue. Accompagné de Jessie, après avoir prévenu la brigade scientifique, ils se dirigèrent vers l’immeuble en question, prêts à monter dans l’appartement 9C, là où le meurtre avait été signalé par son interlocuteur anonyme. Ils virent alors Stella arriver et les rejoindre rapidement après avoir pris son matériel.
Dès que Don vit Stella se diriger vers eux, Jessie put voir le regard de son partenaire s’éclairer et son sourire de salutation devenir plus qu’éblouissant. Mais rien d’autre, pas la moindre minuscule avancée…Jessie était tellement agacée et exaspérée qu’elle finit par écraser violemment le pied du détective, juste pour qu’il réagisse, après avoir attendu que la scientifique s’éloigne.

Don (criant de douleur) : Aouh ! Mais putain, ça va pas ? Qu’est-ce qui te prends ?
Jessie : C’était plus fort que moi…Tu m’énerves !

Flack la regarda, interloqué. Mais qu’est-ce qu’il avait encore fait ? Mais rien, justement ! Quelle idée bizarre avait encore traversé son cerveau tordu ?

Don (haussant un sourcil) : Quoi ?
Jessie (le prenant par le col pour le secouer comme un prunier) : Fais quelque chose ! Bouge-toi ! Agis !
Don (levant les yeux, soupirant en voyant où elle voulait en venir) : Jessie…Je t’ai déjà expliqué que ça ne se fera jamais…Sauf dans mes rêves…

Pendant quelques instants, le détective entendit la jeune femme grogner quelques borborygmes incompréhensibles et il ne vit pas arriver la violente claque qu’elle lui balança sur le crâne, le sonnant à moitié, avant de le planter là pour rejoindre Stella, abasourdie par ce très étrange échange.

Jessie (fulminant et grommelant) : Abruti ! Borné ! Buté ! Pas possible d’être aussi aveugle et con ! Mais tu vas voir, mon pote, tu vas la sentir passer, la Phase Sept !

Remarquant que la jeune détective était particulièrement en colère, Stella ne chercha pas à connaître la raison de sa mauvaise humeur. Quand Jessie était furieuse, il valait mieux éviter de s’en occuper, dixit Natalie. Et manifestement, Flack venait tout juste d’en faire les frais…Et puis, ils avaient une enquête à commencer pour le moment…

*


Un homme, installé depuis quelques temps dans sa voiture, observait les trois policiers entrer dans l’immeuble et sourit. Un sourire à faire froid dans le dos…
Bien, son piège se refermait sur eux…

*


Les trois enquêteurs arrivèrent à l’appartement 9C et s’étonnèrent de l’absence totale d’agents de police. Ce n’était absolument pas normal…
Flairant un piège, ils sortirent leurs armes et entrèrent en trombe dans le loft, ne voyant strictement personne. Alors que Flack et Stella observaient les alentours, Jessie remarqua un objet recouvert d’une nappe ou d’un drap. Intriguée mais prudente, elle avança vers l’objet et le découvrit, reculant quand elle vit qu’il s’agissait…

Jessie (hurlant) : C’est une bombe ! Et elle va exploser dans…dix secondes ! Tirez-vous de là !

Alors que Jessie essayait de voir si elle n’avait pas un moyen miraculeux et rapide de désamorcer l’engin, Don traîna Stella hors de l’appartement avec rapidité, comptant les dix secondes mentalement, et la mit au sol avant de se jeter sur elle pour la protéger de son corps. Il ne voulait pas qu’elle meure, qu’elle soit blessée. Lui avait déjà survécu à une explosion mais il ne supporterait pas de la perdre alors qu’elle était avec lui, sous sa garde…Flack la serra tout contre lui, la couvrant un maximum…C’était tout ce à quoi il pensait : protéger Stella avant tout…
Stella pleurait presque en voyant ce que Flack faisait pour elle, et l’idée de le perdre dans les mêmes circonstances qui avaient failli le tuer lui était insupportable. Il devait savoir…

Stella : Flack, je…Je vous…

La scientifique fut interrompue par un ‘PAF !’ retentissant puis un silence total…qui ne dura guère. En effet, les policiers finirent par entendre la voix furieuse de Jessie…

Jessie (râlant violemment) : Putain d’enfoiré de saloperie de connard de…Il se fout carrément de nous ! Je vais l’choper !

Sa phrase fut suivie par d’autres noms d’oiseaux très inventifs et des malédictions en tout genre lorsqu’elle finit par sortir de l’appartement, les cheveux ébouriffés et le visage noir. Toujours couchés l’un sur l’autre, Stella serrée étroitement dans les bras de Flack, ils ne purent s’empêcher de pouffer devant l’allure « savant fou » de la jeune femme, furieuse.

Don (essayant de redevenir sérieux) : Jessie ? Mais qu’est-ce qui t’est encore arrivé ?
Jessie (pestant) : Ce salopard nous a fait une blague ! Et il nous a laissé un message en passant. Il dit… (voyant la posture dans laquelle se trouvaient ses deux collègues, sa colère s’envola et elle sourit) J’dérange peut-être ?

Les deux enquêteurs se rendirent compte qu’ils étaient encore étroitement enlacés et finirent par s’écarter vivement, rougissant. Mais dès qu’ils se séparèrent, ils sentirent immédiatement une sensation de vide. Ah l’amour…

Don : Je suis désolé, Stella…
Stella : Vous n’avez pas à vous excuser, Flack…Je devrais vous remercier plutôt. Vous m’avez protégée alors que vous…
Don : Tout va bien, Stella…J’ai fait mon boulot…

En entendant les paroles de son ami, Jessie en aurait mangé son blouson. Mais c’était pas possible ! Il aurait pu lui dire. Cet évènement imprévu avait provoqué une ouverture d’un kilomètre de large ! Phase Sept confirmée…
Stella savait que ça avait dû être dur pour lui de se jeter ainsi sur elle pour la protéger, prêt à se sacrifier pour elle malgré ce qui lui était arrivé…La scientifique reporta son attention sur Jessie, qui semblait de nouveau contrariée…Elle était lunatique aujourd’hui ou quoi ?

Stella : Qu’a-t’il laissé comme message ?
Jessie (lisant le feuillet qu’elle tenait de ses doigts gantés) : « Préparez-vous. Les règles changent… »
Don (fronçant les sourcils, intrigué) : Quelles règles ?
Jessie : Qu’est-ce que j’en sais ? J’fais que lire c’qu’il y a écrit…
Don : Si tu pouvais calmer ton humeur…
Jessie (grimaçant) : Gna gna gna…
Stella (ayant l’impression de se retrouver dans une cours de récré) : Ho ! Pour savoir de quoi il parle, il faut qu’on se replonge dans tous les dossiers concernant cette affaire…
Don : Et voir tous les points communs. Ce sont sans doute ça qui fixe ses règles.
Stella : C’est ça.
Jessie (soufflant) : Et moi qui adore l’action…Super…
Don (avec un sourire madré) : Tu sais, on n’est pas là que pour poursuivre et dégommer les méchants. Il faut aussi les attraper avec des preuves et notre tête…

Jessie lui fit une moue contrariée et dubitative, n’appréciant pas de se faire sermonner, tandis que Stella se dirigea vers l’appartement.

Stella (avant d’entrer) : Ecoutez. Dès que j’en ai fini ici, on va au labo pour étudier chaque dossier pendant que Hawkes analysera ces derniers éléments. On arrivera sans doute à comprendre comment il fonctionne…Ok ?

Les deux détectives opinèrent de la tête puis Jessie proposa son aide que Stella accepta avec joie. Les deux femmes s’équipèrent et commencèrent à examiner l’appartement tandis que Flack se sentit parfaitement inutile. La scientifique remarqua son air ennuyé et l’incita à s’approcher.

Stella : Ça vous dirait d’en savoir plus sur les méthodes de la police scientifique, Flack ? (Don hocha la tête) Bien. Prenez des gants, observez et écoutez…

Jessie vit cette gentille scène du coin de l’œil et sourit. Mais elle ne comptait pas lâcher son idée actuelle de la Phase Sept. Et comme ils allaient avoir une très longue soirée, peut-être en profiterait-elle pour la mettre en marche…
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lagentillefan
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MessageSujet: Re: Deux Soeurs [ship--Stellack/DL/MacOC]   Deux Soeurs  [ship--Stellack/DL/MacOC] - Page 8 EmptyVen 23 Nov - 2:35

Zoup,suite!!
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54- Bénédiction du Paradis


Natalie se trouvait dans le plus ancien cimetière de New York, celui attenant à la Trinity Church, un bouquet de magnifiques lys blancs dans les bras, et s’avançait sans hésitation vers une tombe. Pour les circonstances, l’experte était tout de noir vêtue, un tailleur élégant et un long manteau par-dessus, et avait noué ses jolis cheveux en une queue de cheval. Une fois arrivée devant la stèle funéraire, la jeune femme s’agenouilla lentement, comme si elle craignait de faire tomber quelque chose, et posa son bouquet avec délicatesse, arrangeant au passage une gerbe de fleurs déposée ici précédemment. Natalie resta quelques instants silencieuse, lisant chaque mot sur la pierre tombale mentalement, puis finit par parler, la voix pleine de respect.

Natalie : Bonsoir, Claire.

*


Comme chaque semaine, Mac se dirigea vers la tombe symbolique de sa femme adorée, Claire, un bouquet à la main, quand il aperçut que quelqu’un s’y trouvait déjà, y déposant de très beaux lys blancs et nettoyant avec une grande douceur la stèle de la neige qui s’y était accumulée. Stupéfait, l’expert reconnut immédiatement cette silhouette.

Mac (murmurant) : Natalie ?

Puis l’expert entendit la douce voix de sa jeune subalterne, surpris.

Natalie : Bonsoir, Claire.

Mac resta alors immobile, écoutant avec attention les prochains mots que s’apprêtait à dire Natalie. Mais pourquoi se trouvait-elle ici ?

*


Natalie : Je m’appelle Natalie Marteens. Je travaille avec votre mari, à la brigade scientifique, et je…heu…préférais vous tenir au courant de notre relation…

Mac l’écoutait, abasourdi et ému. Mais il cherchait à comprendre les raisons de Natalie de venir parler à sa femme. Pourquoi était-elle là ? Comment savait-elle ? Il en parlait très peu avec elle, de peur de la mettre mal à l’aise…Alors, pourquoi ?

Natalie (avec un petit sourire) : Je ne suis pas sure que vous communiez ainsi tous les deux d’habitude. Connaissant Mac, ça doit être plus…intériorisé. Mais je fais comme ça avec mes parents alors…Pardonnez-moi si je vous offense…

Natalie posa alors doucement sa main gantée sur la pierre tombale comme si elle cherchait un battement de cœur ou un tout autre signe.

Natalie (continuant, la voix toujours posée et calme, respectueuse) : En fait, je suis surtout là pour vous promettre une chose : je ne chercherai jamais à vous remplacer. Même si Mac ne me le dit pas, je sais que vous comptez encore énormément pour lui. Vous avez été son épouse aimée pendant de longues années et votre perte a été si tragique pour lui, lui brisant le cœur…Mais, vous savez, il vous aime, encore aujourd’hui…Et je ne veux pas l’en dissuader…

Mac sentit alors sa gorge se nouer et ses yeux s’embuer, les larmes menaçant de couler. Natalie. Natalie était si…

Natalie : Je ne connaîtrais sans doute jamais le Mac que vous avez aimé mais je peux vous dire que j’aime ce Mac-ci. Vous pouvez vraiment être fière de lui. C’est quelqu’un de vraiment bien. Il m’a permis de revivre…Alors, s’il vous plaît, laissez-moi l’aimer. Je suis prête à…
Mac (ne tenant plus, avançant vers elle) : Natalie…

La jeune femme se figea au son de la voix de son supérieur et tourna son visage inondé de larmes vers lui, le voyant dans le même état qu’elle.

Natalie (se levant, prête à s’excuser) : Mac, je…
Mac (plongeant son regard vert dans le sien, puis le dirigeant vers la stèle) : Alors, Claire, ne t’avais-je pas dit qu’elle était merveilleuse ? Mais peut-être le savais-tu déjà ?

Natalie fronça les sourcils à cette dernière question, intriguée. Que voulait-il dire ?

Mac (prenant la main de Natalie pour la porter à ses lèvres) : Ne serait-ce pas toi qui aurais mis Natalie sur mon chemin pour que moi aussi, je me remette à vivre ?

Les larmes d’émotion de Natalie reprirent de plus belle et la jeune femme ne put s’empêcher de se blottir contre lui, sa main libre agrippant son long manteau.

Mac (les larmes coulant doucement le long de ses joues, posant sa tête sur celle de Natalie) : Pour que je me remette à aimer ?

Et soudain, la neige se mit à tomber avec douceur, comme si c’était la réponse à leurs questions, les entourant de ses jolis flocons. Les deux experts restèrent quelques instants ainsi, enlacés, puis Mac finit par lever tendrement le visage de Natalie vers le sien.

Mac : Je t’aime, Natalie. Je t’aime…
Natalie (les larmes perlant sur ses joues) : Moi…Moi aussi, je t’aime, Mac. Je t’aime tellement !

La jeune femme se mit alors sur la pointe des pieds pour embrasser Mac avec tendresse et amour, le sentant l’entourer de ses bras, et remercia Claire dans ses pensées. Une bourrasque de vent souffla à leur côté et fit s’envoler des pétales du premier bouquet de fleurs, les faisant tournoyer autour d’eux, rendant cet instant magique et précieux. Claire Taylor leur avait envoyé sa réponse…
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GwenLuna
Ne pas déranger !!! En pleine séance photo !!!!!!
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MessageSujet: Re: Deux Soeurs [ship--Stellack/DL/MacOC]   Deux Soeurs  [ship--Stellack/DL/MacOC] - Page 8 EmptyVen 23 Nov - 3:44

Lire ce passage là, après être revenu de dehors où il neige et en écoutant de la musique de noel, nous met totalement dans l'ambiance que tu as voulu donné je trouve (en plus, j'habite en face d'un cimetiére, recouvert de neige, aujourd'hui Very Happy). Enfin, passons mon petit égarement...

Je trouve ce passage superbe et que le fait qu'elle alle parler à Claire correspond bien au caractére de Natalie. Le passage d'avant est excellent aussi, j'imagine trop la tête de Jessie, les cheveux en pétard et le visage noir tout comme son humeur à ce moment là... mais hop, elle redevient vite la Jessie cupidon, en les voyants. En tout cas, c'est vrai qu'à la place de Stella, je pense que j'aurais un peu de mal à suivre Jessie, enfin surtout ses changements d'humeur.


Bref, toujours aussi bien... continue La suite !!!!
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laurence0311
Gary, un point c'est tout !!!!!
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MessageSujet: Re: Deux Soeurs [ship--Stellack/DL/MacOC]   Deux Soeurs  [ship--Stellack/DL/MacOC] - Page 8 EmptyVen 23 Nov - 7:31

Le dernier passage est superbe, plein de tendresse amourfm3 amourfm3
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Flo
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MessageSujet: Re: Deux Soeurs [ship--Stellack/DL/MacOC]   Deux Soeurs  [ship--Stellack/DL/MacOC] - Page 8 EmptyVen 23 Nov - 17:24

Arrow Superbe passage entre Mac et Nathalie !!!! amourfm3 amourfm3 amourfm3 ils sont trop mignons !!
et puis, je trouve ça très courageux et sympa de la part de Nathalie d'aller sur la tombe de Claire pour lui dire qu'elle aime son mari !

Arrow j'adore Jessie !!!!!! je saisz qu'elle est en train de péter un cable surFlack et c'est trop marrant !!!! ptdr ptdr ptdr ptdr ptdr ptdr ptdr

La suite !!!!

flower
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MessageSujet: Re: Deux Soeurs [ship--Stellack/DL/MacOC]   Deux Soeurs  [ship--Stellack/DL/MacOC] - Page 8 EmptySam 24 Nov - 3:43

Merci les filles!!Contente que ces deux chapitres vous aient plu!!
Et voilà la suite!!
__________________________________________

55- Au boulot !


Alors que Danny et Lindsay travaillaient sur un homicide qui s’était produit sur la 18th Street avec Kaile, Stella, Flack et Jessie étudiaient minutieusement chaque rapport, chaque indice, chaque point qui leur permettraient de comprendre la logique du poseur de bombes pendant que Hawkes travaillait sur le dernier engin, qui s’était avéré être un leurre. Ils n’avaient guère avancé : tout ce qu’ils avaient pour le moment, c’était le type d’immeubles qu’il choisissait pour cible et le type de bombes qu’il utilisait. Et le fait de ne pas comprendre ce qu’il voulait dire par « règles du jeu » frustrait énormément les enquêteurs. Mais pour Jessie, l’enquête n’était pas la seule source de son énervement…
Discrètement, elle jetait de rapides coups d’œil vers ses deux amoureux transis de collègues, qui restaient mortellement sérieux, et elle ne cessait de grogner et de soupirer, ce qui agaça Flack.

Don : Bon. T’as pas bientôt fini ? Je sais que c’est chiant mais il faut qu’on trouve quelque chose ! Alors, arrête de pester !
Jessie (murmurant très bas) : Si tu crois qu’c’est ça qui m’emmerde…

Puis la jeune femme se replongea dans son dossier, levant toujours brièvement les yeux pour les observer. Vraiment, elle ne comprenait pas…Pourquoi restaient-ils sur leur position ?
Du coin de l’œil, Jessie aperçut un mouvement et leva la tête pour voir Flack tendre la main pour attraper un autre dossier et Stella fit le même geste pour atteindre le même dossier. Les deux policiers se frôlèrent alors les mains et les retirèrent immédiatement, confus et embarrassés.

Don : Excusez-moi, Stella. Je n’avais pas vu que vous alliez prendre ce…
Stella : Non, c’est moi…J’en ai qui sont plus proches de moi. J’aurais dû…

Ils s’interrompirent en entendant des bruits sourds et se tournèrent vers Jessie. Cette dernière, après avoir juré et hurlé mentalement, se cognait la tête contre la table de bois devant leur façon de nier l’évidence. Ras-le-bol ! Ras-le-bol ! Ras-le-bol !

Jessie (hurlant de contrariété) : Marre !

L’observant toujours, complètement interloqués, ils sursautèrent devant son cri de frustration et la fixèrent, surpris.

Stella (intriguée et inquiète) : Jessie ? Un problème ?
Jessie (se levant, essayant de se calmer) : C’est cette enquête…J’trouve rien et ça m’énerve. J’vais bouffer et prendre l’air. Vous vous débrouillerez sans moi ?
Don (sarcastique) : Nous sommes des grandes personnes…

Jessie le fusilla du regard, un regard si noir que Don en recula de stupeur. Elle avait vraiment l’air en colère…
S’excusant, la jeune détective les quitta et prit la direction du laboratoire. Elle avait besoin de matériel pour sa Phase Sept. Heureusement qu’elle avait été CSI, sinon ce plan-ci était à l’eau. Heureusement que son excuse était bonne, la préparation de sa dernière idée allait être un peu longue…Enfin, au boulot !
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MessageSujet: Re: Deux Soeurs [ship--Stellack/DL/MacOC]   Deux Soeurs  [ship--Stellack/DL/MacOC] - Page 8 EmptySam 24 Nov - 18:47

ptdr ptdr ptdr ptdr ptdr ptdr ptdr

pauvre Jessie, comme je la comprends !!!!!! ils sont impossibles !!!! Razz Razz Razz Razz Razz

La suite !!!!

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MessageSujet: Re: Deux Soeurs [ship--Stellack/DL/MacOC]   Deux Soeurs  [ship--Stellack/DL/MacOC] - Page 8 EmptyDim 25 Nov - 4:06

merci pour ton com Flo!!
Et voilà la suite!!
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56- Phase Sept : en apesanteur


Flack et Stella continuaient leur lecture minutieuse et attentive des différents dossiers que contenait l’affaire du poseur de bombes quand soudain, la scientifique murmura quelque chose très bas, intriguant le détective.

Don (la rejoignant, se mettant à ses côtés) : Vous avez quelque chose ?
Stella (faisant une petite moue incertaine) : Une idée…très hypothétique…Qu’est-ce qu’on sait sur notre homme et ses méthodes ?
Don (énumérant sur ses doigts) : Qu’il fabrique toujours le même genre de bombes, qu’il choisit le même type d’immeubles pour cible, qu’il laisse ses empreintes derrière lui mais elles ne sont hélas pas fichées, dans n’importe quel fichier que ce soit, et que la police trouve une de ses créations après un appel sur un homicide toujours imaginaire.
Stella (l’encourageant à continuer) : Et ?
Don (fronçant les sourcils, réfléchissant à ce qu’il aurait pu oublier) : Et…Quoi ?

Stella l’invita à s’approcher un peu plus et lui montra une certaine ligne de chaque rapport.

Stella : Regardez. Il ne piège qu’un immeuble à chaque fois…
Don (haussant un sourcil) : Ça veut juste dire qu’il est seul…
Stella : C’est vrai. Mais il ne faut pas oublier que ses bombes ont toutes des minuteurs…
Don (se redressant, mettant ses poings sur ses hanches) : En effet…Il aurait pu en piéger plusieurs…
Stella : Ou mettre plusieurs bombes dans un seul bâtiment. Mais là…
Don (se passant la main dans les cheveux) : Il nous a testés…Il joue avec nous…Donc, il va…
Stella : Durcir le jeu…
Don (posant ses mains sur la table) : En posant plusieurs bombes un peu partout dans la ville…
Stella (grimaçant) : C’est ce que je pense…
Don : Là, on va vraiment avoir du mal…
Stella : Et ce n’est pas le pire…Il peut cesser de nous avertir…
Don : Le problème, c’est que ça reste une théorie…Je n’arriverai pas à convaincre un juge ou le maire à placer la ville sous alerte…
Stella (soupirant) : Je sais…Il faut continuer à chercher…Espérons que Sheldon ait trouvé quelque chose sur le leurre…
Don : Ouais…En attendant, ça vous dirait un petit encas ? Ça nous aérerait un peu…
Stella (se levant) : Excellente idée. Mes cellules grises ont besoin de repos…

Flack se mit à rire et la soutint un peu quand il vit les jambes de l’experte trembler un peu, ankylosées après être restées si longtemps sur cette chaise. Les deux policiers entrèrent enfin dans l’ascenseur qui ferma lentement ses portes sur eux. Et une silhouette apparut…

Jessie (un sourire machiavélique aux lèvres) : J’vous tiens…

*


Durant la lente descente, Don s’était rapproché de Stella sans y prendre garde. Instinctivement, son subconscient l’avait mené à elle pour qu’il ait une présence rassurante juste à ses côtés pour l’aider à surmonter sa peur de cet espace clos et étroit. Décidément, sa claustrophobie ne s’arrangeait pas…
Soudain, l’ascenseur s’arrêta brutalement, faisant ainsi chuter les deux enquêteurs l’un sur l’autre vu leur proximité, puis remonta doucement jusqu’au dernier étage.

Don (s’écartant rapidement de Stella pour se lever, contrarié et inquiet) : Allons bon ! Qu’est-ce qui se passe ?
Stella (regardant autour d’elle) : Il ne semble plus vouloir bouger en tout cas…
Don : Vive les escaliers !

Alors que la scientifique se mit à rire, Flack se dirigea vers le panneau des boutons et appuya sur celui de l’ouverture. Rien… Respirant profondément pour ne pas être submergé par une nouvelle crise de panique, Don se mit face aux portes et tenta de les écarter à la force des bras mais elles refusaient obstinément de s’ouvrir.

Don (tapant du pied dedans) : Merde ! Bloquées !
Stella (roulant des yeux) : Encore ! Décidément…

Le portable de Flack se mit à sonner et le jeune détective, soulagé, répondit prestement. On allait les sortir d’ici !

Don : Flack. J’ai…
Jessie (voix off- l’interrompant) : Donnie Boy, j’suis désolée mais tu m’as pas laissé d’autres choix…

*


Jessie était appuyée contre un mur, son portable coincée entre son épaule et son oreille et une étrange télécommande de fabrication maison entre les mains. La Phase Sept commençait…
Dans l’ascenseur, Flack était la stupéfaction incarnée. Mais de quoi parlait Jessie encore ?

Don (haussant un sourcil, surpris) : Jessie ? Qu’est-ce que tu racontes ?
Jessie : J’pense qu’ça a assez duré, maintenant…Tu dois lui dire…
Don (ignorant ses paroles) : Ecoute, Jessie. On est bloqué dans l’ascenseur, Stella et moi.
Jessie : Je sais. J’ai le contrôle total de cet ascenseur…
Don (sous le choc) : Quoi ?!

Mais c’était quoi encore que ce délire ? Un nouveau jeu pour lui faire péter les plombs ?

Jessie (presque désolée) : C’est l’seul moyen qu’j’ai trouvé…
Don : Le moyen pour quoi ? (la panique commençant à se faire sentir) Fais-nous sortir !

Stella regarda Flack, inquiète, et vit qu’une nouvelle crise de claustrophobie pointait à l’horizon. La jeune femme s’approcha alors de lui et entoura ses épaules de son bras, lui frictionnant le biceps de sa main libre pour le calmer un peu. Mais elle était aussi très intriguée par sa conversation téléphonique. Que se passait-il avec Jessie ?
Deux sentiments étaient en conflit dans l’esprit de Flack : sa peur et sa fureur. Qu’est-ce qu’elle lui voulait encore, cette tordue ?

Jessie (avec véhémence et détermination) : Non !
Don : Comment ça, non ? Tu vas nous sortir de là et plus vite que ça, Jessie !

Stella regarda Flack, abasourdie. Jessie ? Jessie les avait bloqués dans l’ascenseur et pour une raison qu’elle ignorait, elle ne voulait pas les faire sortir ! Mais pourquoi ?

Jessie (avec autorité) : Dis-lui !

Et le jeune détective blêmit quand il comprit ce que sa partenaire voulait…

*


Pendant quelques minutes, le jeune homme resta silencieux et était très pâle, accentuant l’inquiétude de Stella. La scientifique allait porter sa main à sa joue quand le détective tourna subitement la tête vers elle, la regardant avec une surprenante intensité, avant de reporter son attention sur la porte. L’experte l’observa un moment, encore sous le choc du regard qu’il venait de lui lancer. On aurait dit qu’un océan se déchaînait dans ses magnifiques yeux bleus, un océan qui exprimait manifestement un torrent d’émotions conflictuelles. Que lui avait donc dit Jessie de si perturbant ?

Don (voulant avoir une confirmation) : Di…Dire quoi à qui ?
Jessie (exaspérée) : D’après toi, espèce d’abruti ! Déclare-toi à Stella ! Avoue-lui ton amour !
Don (sa main se crispant sur son téléphone, s’écartant légèrement de Stella) : Que…Non.
Jessie (soupirant, dans un ton qui n’annonçait rien de bon) : Comme tu voudras…

La jeune femme pressa alors un des boutons de sa télécommande en soupirant. Espérons que ce plan fonctionne…
L’ascenseur se mit brusquement à descendre avec rapidité. Stella se colla alors à l’une des parois de la cabine tandis que Flack se mit à jurer, tentant de garder son équilibre, avant de hurler dans son téléphone.

Don (furieux) : Putain, Jessie ! Arrête ça !
Jessie (pas contrariante) : Ok…

L’ascenseur cessa sa vive descente mais l’arrêt fut des plus brutal, faisant tomber encore une fois les deux policiers prisonniers.

Stella (voulant détendre l’atmosphère plus qu’étrange de la situation) : Bon, je reste assise… (s’énervant) Et maintenant, je veux des explications ! C’est Jessie qui fait ça ?
Don (hésitant) : Heu…Oui…
Stella : Pourquoi ?

Et le détective resta muet à cette question. C’était bien là le problème…

*


Stella fixa sévèrement le jeune homme de ses yeux émeraude. Jessie n’était pas quelqu’un de méchant. Tout ce qu’elle entreprenait, aussi bizarre soit-il, avait un but. Quel était donc le but de ce piège-ci ?

Stella : Flack, pourquoi ?
Jessie (entendant parfaitement Stella de son téléphone) : Allez, vas-y, Donnie Boy, dis-lui !
Don (presque avec désespoir) : Je ne peux pas !

Stella fronça les sourcils, voyant qu’il parlait à Jessie, et s’étonna de la tristesse qui se dessinait sur son beau visage. Qu’avait donc Flack ?

Jessie (voulant le secouer) : Parce que t’as peur de c’qu’elle va te répondre ? Allons, Donnie Boy, il ne s’agit que de trois petits mots…Trois petits mots que tu lui as déjà dits…dans tes rêves, c’est vrai. Où est ce Don si courageux ?
Don (d’une voix étranglée) : Jessie…Je…
Jessie : Bon. Accrochez-vous !

Et l’ascenseur monta rapidement cette fois-ci et Flack, par pur réflexe protecteur teinté d’amour, rejoignit Stella pour la serrer contre lui, l’aidant à supporter cette soudaine montée.

Don (la voix pleine de souffrance et de douleur) : Jessie ! Putain ! Pourquoi ?
Jessie (arrêtant une nouvelle fois l’ascenseur, plus en douceur cette fois) : Pour que tu te libères, que tu cesses de souffrir, Donnie Boy. J’n’ai pas arrêté de vous mettre dans des situations pas croyables pour que tu réagisses : les douches, les menottes, les chutes, le métro, le petit labo, la voiture au milieu des bois !
Don (de nouveau furieux) : C’était toi !
Jessie : On s’en fout de ça ! Le résultat a été nul ! Tu n’as pas remué le petit doigt pour avancer vers elle alors que j’t’ai donné un nombre incalculable d’occasions ! Et tu souffres de cette situation ! Et j’en ai assez ! Qu’est-ce que tu risques en lui disant ?
Don (criant, les larmes perlant doucement, serrant convulsivement Stella contre lui) : De la perdre définitivement !

Stella le fixa, surprise et atterrée de le voir pleurer. Pourquoi ? Que se disaient donc les deux détectives ?

Jessie (se mettant en colère) : Tu la perdras si tu ne lui dis rien ! Tu comptes jouer le rôle de l’ami pour toujours alors que ce n’est pas c’que tu souhaites être pour elle, que ça te brise un peu plus le cœur chaque jour qui passe ! Ça te tuera à force !
Don (avec certitude) : Je…Je tiendrais !
Jessie : Oh non, Don, tu ne tiendras pas…Personne ne l’peut…
Don : Tu ne me connais pas !
Jessie : Tu crois ça ? Tu veux que j’vous refasse une p’tite descente ? J’sais qu’tu es monstrueusement claustrophobe, Don ! Tu vas pas supporter ce traitement encore longtemps !
Don (suppliant) : Ne me force pas à…
Jessie : Bordel, Don, dis-lui ! (menaçant, utilisant sa dernière cartouche) Sinon, j’le fais…
Don (protestant) : Non !
Jessie (avec douceur) : Alors, dis-lui…S’te plaît…

Flack fut surpris par le ton triste et suppliant dans la voix de Jessie. Malgré son caractère excentrique et son comportement imprévisible, elle était devenue son amie. Et aujourd’hui, encore une fois, elle s’inquiétait pour lui…Elle avait juste une drôle de façon de lui montrer…
Stella suivait cet échange unilatéral avec intérêt et curiosité. Mais elle avait senti son cœur se serrer en voyant Flack en larmes et elle en ignorait la cause. Et pour ça, elle se détestait ! Elle voulait tellement savoir ce qui tracassait à ce point le jeune homme…

Don : Jessie…Je…
Jessie : Dis-lui. Montre-lui. Il faut qu’elle le sache, Don…Toi, comme moi d’ailleurs, plus que quiconque, tu sais que la vie est courte et semée d’embûches…
Stella (inquiète devant l’expression sombre de Don) : Flack ?
Jessie (l’encourageant) : Dis-lui, Don…Et j’vous fais sortir…

Vaincu, Flack laissa tomber sa main, tenant toujours le portable, et respira à fond. C’était le moment de vérité…

*


Don tourna son visage vers Stella, qui était franchement angoissée, non seulement par la situation mais surtout pour Flack, et la regarda intensément, sentant son courage commencer à se débiner…encore…

Stella : Flack ? Qu’y a-t’il ? Que se passe-t’il avec Jessie?
Don : Stella, je…Je vous…

Jessie écoutait très attentivement de son portable, remerciant les progrès de la technologie, et espérait avoir donné assez de courage à son partenaire et ami : « Allez, t’y es presque, Donnie Boy ! »
Flack posa tendrement sa main sur la joue si douce de la scientifique, caressant ses jolies lèvres roses avec son pouce, et plongea son beau regard bleu dans ses magnifiques yeux émeraude. Stella le fixait, intriguée par sa soudaine attitude tendre et hésitante mais s’en délectant avec joie, appréciant le contact de sa main sur son visage et sentant une agréable chaleur l’envahir peu à peu, et fut surprise par la surprenante intensité de son regard azur. Impatiente, la jeune femme attendait ses prochains mots, sentant que c’était très important. Pour lui. Pour elle. Pour eux…

Don : Stella…Je…
Jessie (commençant sérieusement à s’impatienter, hurlant dans son portable pour qu’il l’entende) : Bon, tu vas y arriver, oui ?! Ou il faut que là aussi, j’te tienne la main ?!
Don (sous le coup de la colère, criant sur son téléphone) : Laisse-moi faire ma déclaration comme j’en ai envie, Jessie !
Stella (les yeux écarquillés, semblant frappée par la foudre, fixant Don) : Quoi ? Votre décla…Flack, vous…

Alors que Jessie se frappait le front de la main face à l’impulsivité catastrophique de son partenaire, Don grimaça en se rendant compte de ce qu’il venait de dire et se tourna vers Stella avec crainte. Gaffeur…

Don (rougissant) : Heu…Oui. Stella, je…Je vous ai…

L’experte ne le laissa pas finir. Du moins, à ce que put entendre Jessie. Elle perçut juste un lourd « bloum », comme quelque chose qui venait de tomber…Stella s’était évanouie ?
Pas vraiment, en fait…La scientifique s’était littéralement jetée au cou de Flack et elle l’embrassa passionnément, les faisant se coucher tous deux sur le plancher froid de la cabine d’ascenseur, entourant son visage de ses mains fines.

Stella (s’écartant un peu pour reprendre un peu d’air) : Don, si vous…tu savais à quel point je…

Ce fut au tour de Flack de l’interrompre. Le jeune détective reprit ardemment ses lèvres tendres, pouvant enfin faire de ses rêves une réalité, et l’étreignit avec force tout contre lui, sentant chaque courbe de son corps svelte et le parcourant audacieusement de ses mains, mêlant ensuite doucement ses doigts dans les beaux cheveux bouclés pour approfondir leurs baisers avides et amoureux. Ils étaient enfin réunis…
L’ascenseur fit soudain un « DING ! » significatif, signal de l’arrivée à un étage, et les portes s’ouvrirent, dévoilant une Jessie plus que ravie.

Jessie (un large sourire aux lèvres) : Mission accomplie !
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MessageSujet: Re: Deux Soeurs [ship--Stellack/DL/MacOC]   Deux Soeurs  [ship--Stellack/DL/MacOC] - Page 8 EmptyDim 25 Nov - 10:58

amourfm3 amourfm3 J'ai ADORé!!!!!!! Quel beau passage....Jessie quel monstre quand même on a pas idée de faire endurer ça à des amis lol! Mais bon....
Elle est arrivée à ses fins...et eux aussi!!!

Très beau passage ! coeur coeur
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MessageSujet: Re: Deux Soeurs [ship--Stellack/DL/MacOC]   Deux Soeurs  [ship--Stellack/DL/MacOC] - Page 8 EmptyDim 25 Nov - 20:33

YES !!!!! yesssss yesssss yesssss yesssss yesssss yesssss yesssss yesssss yesssss yesssss yesssss

enfin !!!!!!!!!! pinguoin pinguoin pinguoin pinguoin

La suite !!!!

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MessageSujet: Re: Deux Soeurs [ship--Stellack/DL/MacOC]   Deux Soeurs  [ship--Stellack/DL/MacOC] - Page 8 EmptyLun 26 Nov - 1:57

Merci les filles!!!
Et voilà la suite!!
______________________________________

57- Une équipe soudée


Après ses analyses effectuées sur la fausse bombe, Sheldon partit rejoindre Jessie, Flack et Stella pour leur annoncer ce qu’il avait découvert, c'est-à-dire rien, malheureusement. L’ancien légiste soupira : vraiment, ce gars était malin. Il savait qu’il n’était fiché nulle part alors il laissait ostensiblement ses empreintes et son ADN sur ses créations mortelles et jouait maintenant avec les nerfs des enquêteurs. Il fallait absolument qu’ils trouvent un moyen de le coincer avant qu’il ne fasse plus de victimes…Ce qui était sans doute son nouveau but…
Hawkes croisa alors Danny et Lindsay, qui revenaient de leur scène de crime, bavardant gaiement de choses et d’autres. Sheldon ne put s’empêcher de sourire en remarquant les regards que s’échangeaient ses deux collègues. Ce n’étaient pas vraiment des regards professionnels ou amicaux…Bien sûr, tous savaient que quelque chose allait se passer entre ces deux-là mais ils furent surpris que ça se soit fait aussi rapidement. Entre Danny qui fuyait les relations trop sérieuses comme la peste et Lindsay qui craignait de s’investir, ça avait été surprenant…D’ailleurs, le légiste se demandait si quelqu’un n’avait pas fourré son nez dans leurs affaires. Mais qui ?

Sheldon (les saluant) : Alors ? Vous avez déjà fini ?
Danny (souriant, satisfait) : Oui. Le meurtrier s’est trahi tout seul quand Kaile a commencé à lui poser des questions sur notre victime. Il a tenté de s’enfuir et Miss Montana que voici lui a fait le plus beau plaquage que j’ai jamais vu.
Lindsay (embarrassée) : Danny…
Danny : Je comprends mieux l’admiration de Mac lors de ton premier jour…
Sheldon : C’est vrai…
Danny : En tout cas, des affaires comme ça, j’en veux bien tous les jours…
Lindsay (ironique) : Et ainsi, on n’a plus de boulot. Très intelligent, Danny…
Danny (boudant) : Toi, tu passes trop de temps avec Jessie…
Lindsay : Pas vraiment…Plutôt avec Natalie…
Danny : La jumelle démoniaque déteindrait-elle sur la jumelle angélique ?

Les trois experts se regardèrent avant de secouer la tête. Impossible… Natalie ne pourrait jamais devenir comme Jessie, même si elle avait sacrément progressé socialement parlant…

Danny : Bref…Tu es sur quoi, Sheldon ?
Sheldon : L’affaire du poseur de bombes. J’allais rejoindre Stella, Flack et Jessie pour les aider à éplucher tous les rapports sur chaque enquête à son sujet. Un coup de main ne serait pas de trop.
Lindsay : On est tous sur cette affaire. Inutile de demander.

La jeune experte lui fit alors un clin d’œil et les trois policiers se dirigèrent enfin vers la pièce investie par leurs trois autres collègues. Quelle ne fut leur surprise de n’y voir que Jessie.

Jessie (visiblement soulagée) : Du renfort, enfin !
Sheldon (étonné) : Mais…Pourquoi es-tu seule ? Où sont Flack et Stella ?
Jessie (avec un petit regard en coin vers Danny, un sourire triomphant aux lèvres) : J’leur ai donné…congé, disons.

Danny fronça les sourcils, se doutant de quoi elle parlait, et vit son clin d’œil complice. D’accord…

Danny (haussant un sourcil) : Tu as réussi à… ?
Jessie (avec un sourire éblouissant, faisant le « V » de la victoire) : Ouais ! Et ça a pas été simple…
Lindsay (intriguée) : Réussir quoi ?
Jessie : Tu verras ça demain après-midi…
Danny : Pourquoi demain après-midi ?
Jessie : Crois-moi, ils ont besoin de ça…Depuis l’temps qu’ça les ronge…
Danny (riant) : En effet…

Lindsay et Sheldon observèrent leurs deux collègues, très intrigués. Mais de quoi parlaient-ils ?

Danny : Mac n’est pas là ?
Jessie : Je n’crois pas…Natalie m’a appelée pour m’dire qu’elle ne rentrait pas à la maison, ce soir…
Danny (roulant des yeux) : Ah d’accord…
Lindsay : Tant mieux…Elle a besoin d’un peu de bonheur…
Sheldon : Tout comme Mac…

Danny devint soudain pensif, regardant Jessie qui se mit à plaisanter avec les deux autres experts. Comment Mac supportera-t’il la séparation avec Natalie, quand elle devra retourner à Los Angeles ? Et elle ? Réussira-t’elle à traverser ce moment ? Soupirant, il finit par s’installer aux côtés de Jessie et ouvrit le dossier le plus proche de lui.

Danny : Bon. Que cherche-t’on précisément ?
Jessie : Des points communs qui pourraient être les règles du jeu dont nous a parlé notre homme…Stella a déjà lancé quelques hypothèses, mais ça reste encore pures spéculations…
Lindsay (s’installant à son tour) : Je vois…Tu as trouvé quelque chose, Sheldon ?
Sheldon : Non, rien de nouveau. Il n’a rien laissé qui pourrait nous indiquer qui il est ou quelle serait sa prochaine cible. Ce type est un vrai mystère ambulant…
Jessie (râlant) : Chiotte ! Il faut qu’on trouve quelque chose…
Danny : Et bien, on relève nos manches et au boulot !

Les experts se plongèrent alors dans les rapports, notant chaque point qui leur paraissait important tandis que Jessie pensa aux deux couples. Au moins, il y en avait qui serait heureux, ce soir…
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MessageSujet: Re: Deux Soeurs [ship--Stellack/DL/MacOC]   Deux Soeurs  [ship--Stellack/DL/MacOC] - Page 8 EmptyLun 26 Nov - 21:19

ahhhh tousces couples, ça fait plaisir à voir !!!! amourfm3 amourfm3 amourfm3 amourfm3

bon j'espère qu'ils vont enfin mettre la main sur le poseur de bombe ...

La suite !!!!

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MessageSujet: Re: Deux Soeurs [ship--Stellack/DL/MacOC]   Deux Soeurs  [ship--Stellack/DL/MacOC] - Page 8 EmptyMar 27 Nov - 1:23

Merci Flo!!!La voilou la voilà la suite!!
ATTENTION!!AVERTISSEMENT POUR CE CHAPITRE!!!
________________________________________

58- Merci Jessie !


Après le coup fumeux de l’ascenseur, Flack était tiraillé entre deux choses : soit étrangler Jessie, soit se concentrer uniquement sur Stella, enfin dans ses bras. Et la jeune détective fit le choix à sa place. Avant qu’il ne puisse dire quoique ce soit, la jeune femme prit les deux enquêteurs par les poignets, n’écoutant pas leurs protestations et leurs questions, et les traîna jusqu’à la voiture de Flack. Et si elle avait pu, elle les aurait mis à l’intérieur à coup de pied dans les fesses. Mais bon, elle devait rester tout de même civilisée…Juste le minimum quoi !

Jessie (avec un sourire malicieux, leur faisant un signe de la main) : Passez une bonne soirée ! J’m’occupe du reste !

Et sans dire un mot de plus, Jessie les laissa là, retournant au central.
D’abord hésitant, Don ne résista plus aux appels impérieux de son cœur et attira enfin Stella contre lui pour l’embrasser avec faim, laissant ses mains vagabonder sur tout le corps svelte de la scientifique et se glisser ensuite sous sa veste hivernale avant de s’aventurer sous son élégant haut en velours mauve, caressant sa peau si douce. Le jeune homme eut alors la satisfaction de la sentir frissonner contre lui, répondant à cette caresse de plus en plus audacieuse. Le rêve devenait enfin réalité…
Stella n’était pas en reste, loin de là. Elle s’était mise sur la pointe des pieds pour profiter au maximum des baisers ardents et langoureux de Flack, enfouissant l’une de ses mains dans ses cheveux noirs de jais tandis que l’autre se baladait sur son dos puissant avant de s’accrocher à son manteau, se rapprochant ainsi un peu plus de lui. Puis elle passa cette même main sous le col du manteau d’abord puis sous celui de la veste et de la chemise, massant doucement sa nuque et descendant comme elle le pouvait le long de la colonne vertébrale. La réponse du détective ne se fit pas attendre : il la souleva du sol, les pieds ballants, et reprit ses lèvres avec encore plus d’avidité. Stella remonta alors un peu sa jambe, l’enroulant autour de celle du détective, étonnée par son comportement. Mais le sien aussi était surprenant…Depuis quand se cherchaient-ils tant tous les deux pour qu’ils se laissent ainsi consumer par leur passion ? Trop longtemps, on dirait…
A chaque minute qui s’écoulait, l’étreinte devenait plus intense, plus enflammée. Flack était maintenant plaqué contre sa voiture, juste après avoir reposé Stella au sol qui l’y avait poussé et qui commençait à glisser ses mains sur son torse encore couvert par sa chemise, après avoir ouvert son épais manteau et sa veste, tandis que le jeune détective la pressait tout contre lui, lui permettant de sentir chaque détail de son corps, une main posée sur ses fesses et l’autre tenant sa nuque délicate, et approfondissait de plus en plus leurs baisers, mêlant sa langue à la sienne dans un ballet torride, la faisant gémir contre ses lèvres. De son côté, seul un grondement sourd provenant du fond de sa gorge exprimait la chaleur assez importante de cette étreinte.
Les deux enquêteurs oubliaient tout ce qui les entourait : la rue, le parking du commissariat où ils se trouvaient, les policiers qui les regardaient, à la fois stupéfaits et amusés, la neige qui tombait doucement, la fraîcheur de cette soirée d’hiver…Ils se voulaient depuis tellement longtemps…
Bientôt, l’oxygène devint un problème et les deux amoureux écartèrent légèrement leurs visages tout en se regardant intensément, droit dans les yeux.

Stella (essoufflée) : Don…On devrait…
Don (tout aussi essoufflé) : Je…sais…On va chez moi…C’est plus près…

La scientifique opina de la tête avec empressement, se mordant les lèvres avec envie et anticipation, faisant déglutir Flack rien qu’avec son regard émeraude brûlant de désir. Les deux policiers se lâchèrent enfin pour entrer dans la voiture du détective. Ce dernier démarra alors en trombe, à l’amusement de Stella, et se dirigea vers son appartement. Ça allait être les trente minutes les plus longues de sa vie…

*


Finalement, ce fut trente très agréables minutes. Littéralement dévorée par l’amour, la passion et le désir, Stella s’était mise à embrasser voluptueusement le cou du jeune détective tandis que sa main vagabonda sur sa cuisse ferme avant de remonter lentement, très lentement, faisant déglutir nerveusement Flack tout en le faisant tressaillir de la tête aux pieds. Misère, il allait exploser…Ou s’arrêter dans la ruelle la plus proche pour lui faire l’amour immédiatement, dans la voiture…Non, il devait tenir…Il ne voulait pas que cela soit primal, animal…
Les lèvres de l’experte s’attaquèrent ensuite à la ligne forte de sa mâchoire puis à sa joue avant de revenir sur son cou pour le mordiller un peu, continuant sa sensuelle caresse sur sa cuisse, le faisant soupirer d’extase de plus en plus fort. Au feu rouge, Don tourna la tête vers elle et prit ses douces lèvres avec faim, gémissant sourdement contre sa bouche tellement le désir l’envahissait, prenant presque le contrôle de son corps. En effet, impulsivement, le jeune homme attira Stella à lui, la mettant sur ses genoux sans lâcher ses lèvres tendres pour autant, retira ses mains du volant pour déboutonner la veste d’hiver de l’experte.

Stella (amusée et taquine) : Don…Pas ici…Patience…

Puis, malicieuse, la jeune femme se mit à lui lécher lentement la pomme d’Adam, continuant sur le reste de son cou, et le sentit frémir sous elle avec satisfaction.

Don (essayant de calmer sa respiration) : Tu…Tu ne m’aides pas… vraiment…

La scientifique lui fit alors une moue innocente, le regardant de ses beaux yeux émeraude, avant de lui refaire un sourire des plus coquins pour repartir à l’assaut de son cou. Malgré ça, le détective dut se remettre en route lorsque le feu passa au vert et essaya d’oublier la femme qui embrassait sensuellement son cou et qui écartait les pans de son manteau pour caresser son torse pour se concentrer sur sa conduite. Ils allaient avoir un accident à ce rythme…ou se faire arrêter par des collègues…
Ils arrivèrent pourtant sans encombre devant l’immeuble du détective. Stella embrassa Flack avec passion une fois le moteur arrêté, ne semblant plus vouloir se détacher de ses lèvres fermes, et, manifestement, c’était réciproque…
Don finit pourtant par réussir, Dieu sait comment, par s’écarter des lèvres si tentantes de l’experte et plongea son regard bleu incroyablement intense dans ses yeux émeraude, qui brûlaient littéralement d’envie, comme les siens…

Don (la voix rauque, avec raison) : Stella…On y est presque…Encore cinq petits étages…
Stella (taquine, avec une moue provocante) : Je ne suis pas sure de tenir jusque-là…

Tout le corps du jeune homme frissonna d’anticipation. Ça allait être la soirée et la nuit la plus mémorable de sa vie…

*


Le trajet jusqu’à l’appartement de Flack fut des plus laborieux. Une fois sorti de sa voiture, Don fut saisi par sa cravate puis ensuite traîné par Stella dans le hall de son immeuble, sous le regard stupéfait de sa concierge, puis dans l’ascenseur, qu’il aurait préféré éviter vu ce qui venait de lui arriver quelques temps auparavant. Il y eut un bien à ça mais son cœur appréciait modérément ce genre de frayeur…
Dès qu’ils furent entrés dans la cabine, Stella le plaqua, encore, contre l’une des parois métalliques puis se mit à l’embrasser avec ardeur, glissant sa cuisse le long de sa jambe, l’invitant ainsi à moins de retenue. Le jeune détective se mit alors à caresser la jambe taquine avec fièvre pendant que sa main libre faisait glisser la veste de Stella puis le col de son haut de l’une de ses épaules pour y déposer des petits baisers légers comme des papillons. Il s’empara ensuite de sa nuque pour partager un baiser des plus carnassiers. A ce moment-là, les mains de la scientifique agrippèrent les fesses fermes de Flack, le faisant ainsi gémir contre ses lèvres, et le rapprochèrent d’elle avec force, sentant ainsi le désir évident du jeune homme. Et ce n’était pas une réaction purement biologique, cette fois…
Arrivés au cinquième étage, Flack finit par soulever Stella, qui noua ses jambes autour de sa taille et ses bras autour de sa nuque, l’embrassant toujours, et se dirigea vers son appartement, heurtant parfois les murs du couloir avant de la coller enfin contre sa porte.
Flack s’écarta une nouvelle fois d’elle, son regard bleu brûlant de désir et d’amour et pourtant exprimant aussi une certaine incertitude.

Don (posant son front sur celui de Stella) : Ste…Stella, tu es sure ?
Stella (avant de reprendre ses lèvres) : On a assez perdu de temps, tu ne crois pas… ?

Le détective répondit alors à son baiser avec ardeur, lui donnant ainsi la réponse à sa question. Stella avait tout à fait raison. Ils avaient mis un peu trop de temps à tergiverser. Il ne lui restait plus qu’à trouver ses clés, maintenant…

*
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MessageSujet: Re: Deux Soeurs [ship--Stellack/DL/MacOC]   Deux Soeurs  [ship--Stellack/DL/MacOC] - Page 8 EmptyMar 27 Nov - 1:23

La porte s’ouvrit presque violemment, permettant ainsi aux deux enquêteurs de s’engouffrer dans l’appartement. Après avoir redéposé Stella au sol, Don donna un coup de pied dans la porte pour la fermer et continua son trajet à travers son salon, les lèvres toujours liées à celles de Stella. Tous deux se mirent en quête de se débarrasser des vêtements de l’autre. L’experte agit la première, retirant d’abord le lourd manteau puis la veste du détective, les jetant au sol, tandis que Flack continuait à l’embrasser avec force et amour tout en l’aidant dans ses manœuvres pour le déshabiller. Puis, ce fut son tour : il s’attaqua à la veste de Stella, se détacha de ses lèvres, devenues un peu rouges après leurs baisers plus que nombreux, pour lui retirer son joli haut de velours et enlever sa cravate et l’embrassa encore mais avec une ardeur renouvelée. Qu’est-ce qu’il aimait ses lèvres ! Et ses baisers le consumaient déjà…
Stella agrippa enfin la chemise de Don et l’ouvrit violemment, faisant sauter la plupart des boutons, avant de la glisser lentement le long de ses épaules solides, atteignant peu à peu ses bras musclés jusqu’à ce qu’elle finisse par rejoindre le manteau, les deux vestes et son haut sur le plancher. Ils étaient à égalité…enfin presque…
Les deux policiers finirent par se serrer l’un contre l’autre, leurs peaux brûlantes entrant enfin en contact, provoquant un incroyable frisson qui parcourut leurs deux corps enlacés, et s’embrassèrent avec une passion dévorante, tout en se dirigeant vers la chambre, faisant tomber quelques objets au passage. Embrassant Stella encore et encore, comme s’il ne pouvait pas survivre sans ses baisers, Don finit par se préoccuper du soutien-gorge trouble-fête et le dégrafa habilement, ses mains partant ensuite dans l’exploration sensuelle du dos de la scientifique. Il s’écarta brièvement d’elle le temps de lui retirer complètement et posa une main experte sur l’un des seins menus de la scientifique tandis que l’autre emprisonna la nuque gracieuse pour reprendre ses baisers torrides, continuant son avancée vers sa chambre. Putain, il n’avait jamais eu autant envie d’une femme à ce point là…
Les deux policiers s’affalèrent finalement sur le grand lit, leurs mains caressant le corps à demi nu de l’autre avec ferveur et sensualité, excitant l’autre à l’extrême, avant de s’attaquer à leurs pantalons, leurs chaussures et leurs chaussettes_ ces dernières étant pour Don. Les ceintures ne furent plus que des souvenirs, emportant leurs plaques avec elles, et ce qui leur restait de vêtements vola à travers la chambre. Le moment tant attendu était proche. Si proche…
Flack cessa d’embrasser Stella, qui protesta d’abord mais qui se ravisa rapidement car le jeune détective était parti à la découverte de son beau corps svelte en y déposant des baisers brûlants et en traçant des sillons enflammés sur son passage avec sa langue, tout en le caressant avec sensualité et audace, trouvant les zones sensibles de l’experte, qui s’arc-boutait contre lui, poussant des petites plaintes de plaisir. Il remonta enfin vers elle, utilisant les mêmes procédés que pour l’aller, et reprit ses lèvres aimées, cherchant puis jouant avec sa langue pour de plus voluptueux baisers, ne cessant pas pour autant de la caresser avec fièvre. Il voulait la connaître par cœur, savoir quelle parcelle de son corps serait plus sensible à ses caresses, quel genre de baisers elle préférait, quel type d’amant elle voulait qu’il soit…Il la voulait depuis tellement de temps…
Plus ou moins coincée sous le détective, Stella ne put faire vagabonder ses mains d’abord que sur son dos puis sur ses fesses fermes avant de finir par s’imposer, réussissant à inverser les rôles : lui, le dominé, elle, la dominante. Avec un regard gourmand, elle passa la langue sur ses lèvres puis commença ses douces caresses sur le corps offert. D’abord le cou et les épaules solides puis le torse, par petites étapes : les pectoraux fermes en premier lieu, qu’elle caressa puis embrassa doucement, sentant les frissons qui parcouraient son amant avec satisfaction, et puis les abdominaux, les touchant juste avec le bout des doigts pour le faire réagir. Et soudain, elle sentit une irrégularité sur le côté gauche de l’abdomen de Flack, devinant ce que c’était : sa cicatrice…
Stella le fit se redresser, le mettant à genoux devant elle, et se mit dans la même position que lui avant de l’embrasser langoureusement. D’abord le mettre en confiance… La scientifique plongea son regard émeraude dans les magnifiques yeux bleus de Don, l’intriguant, et fit lentement glisser ses mains pour caresser cette cicatrice qu’il détestait tant.

Don (s’apprêtant à retirer les mains de Stella de sa blessure, frissonnant à cette caresse) : Ste…Stella, non…

L’experte lui saisit alors les poignets avec une force surprenante, sans le lâcher du regard, puis se pencha vers lui pour commencer à embrasser chaque parcelle de son torse avant de s’attaquer et même s’attarder sur cette cicatrice, atroce souvenir de l’explosion qui avait bien failli lui coûter la vie. La jeune femme le sentit frémir sous ses lèvres mais aussi remuer pour délivrer ses poignets. Il ne voulait pas qu’elle le touche là…

Stella (entre deux baisers, d’une voix douce et tendre) : Tu n’es pas faible, Don…Tu es humain…Et je t’aime, c’est tout ce qui compte…

Comme si ces mots étaient la clé de sa délivrance, Flack finit par s’étendre sur le lit, entraînant Stella avec lui mais la laissant faire ce qu’elle voulait. C’était tout ce dont il avait besoin : son amour et sa compréhension. Il finit tout de même par ramener son visage vers le sien pour l’embrasser. C’était un baiser plein de tendresse, plein d’amour, si loin des baisers ardents et carnassiers qu’ils avaient échangés. C’était un baiser qui exprimait tous ses sentiments pour elle. Mais il savait que les paroles avaient parfois plus de force, surtout en amour…

Don : Je t’aime, Stella…Si tu savais à quel point…

Le jeune homme la vit sourire de bonheur puis tous deux se reprirent les lèvres avec douceur et passion à la fois et recommencèrent à se caresser mutuellement avec sensualité, sans se précipiter, profitant de chaque toucher, chaque contact au maximum. Flack en profita pour reprendre le dessus et, tout en embrassant son cou, laissant même quelques suçons au passage tout comme elle, il fit lentement glisser ses mains le long des bras de la scientifique pour atteindre ses doigts fins et les nouer aux siens. Et, lui lançant un dernier regard amoureux et brûlant à la fois, il eut son accord des plus total…
En un mouvement le plus doux possible, Flack entra en elle, soupirant d’extase à la manœuvre alors qu’elle poussa une longue plainte tout en se contorsionnant pour lui permettre un accès au plus profond d’elle-même. Elle voulait le sentir au maximum et elle n’attendit pas longtemps : un véritable feu d’artifice éclatait à l’intérieur même de son corps. Et quand il commença à se mouvoir tendrement, cela devint un véritable brasier, un incendie violent et intense, qui s’exprima alors à travers ses gémissements de plaisir. Elle n’avait jamais ressenti ça avec un homme auparavant…
Flack sentit que Stella se calquait à son rythme, le poussant à se mordre les lèvres pour ne pas laisser échapper un cri rauque qu’il ne put finalement retenir bien longtemps. Peu à peu, leurs deux corps étaient en parfaite harmonie : leurs mains se serraient avec force à chaque mouvement de hanches, leurs jambes se mêlaient et démêlaient selon la puissance de la vague de plaisir qui les envahissait et leurs lèvres se cherchaient et se joignaient constamment mais laissaient aussi leurs deux voix se joindre dans un même cri d’extase. La sueur gouttait sur leurs deux corps liés, les rendant plus désirables et démontrant aussi la puissance de cette étreinte amoureuse. Il était là, ce bonheur qu’ils cherchaient depuis si longtemps…
Bientôt, le mouvement de leurs deux corps unis s’amplifia, leurs gémissements s’intensifièrent, faisant place à des cris, et leurs mains, qui avaient fini par se lâcher, agrippèrent avec force le corps de l’un et s’enfouirent dans les cheveux bouclés et humides de l’autre. Et enfin, les deux amants atteignirent l’orgasme. Leurs corps se tendirent et se cambrèrent l’un contre l’autre, leurs yeux, malgré tout, ne se lâchèrent pas une minute pour exprimer cet amour absolu et leurs voix se joignirent en un puissant cri de jouissance, prononçant le nom de l’autre avec force, se répercutant dans la chambre. Ils venaient de partager un moment unique et magique…
Ne voulant pas étouffer Stella de son poids, Don se soutint à l’aide de ses coudes et reprit peu à peu son souffle, tout en regardant la scientifique avec intensité avant de l’embrasser avec douceur et amour. L’experte l’entoura alors de ses bras, glissant ses doigts dans ses courts cheveux noirs, se délectant du corps nu et ferme du détective contre le sien et s’abreuvant de chacun de ses baisers. Ça avait été si intense, si merveilleux, si parfait, qu’ils voulaient prolonger ce superbe moment de pur bonheur. Pourtant, Don s’écarta d’elle juste pour tendre le bras vers son téléphone et composa ensuite un numéro sous le regard intrigué de Stella. La communication fut rapide et l’experte sourit à son amant devant cette initiative assez étrange.

Stella : Il va falloir que tu m’expliques deux ou trois trucs, là…
Don : Pas encore…Car maintenant…

Avec un regard intense et brûlant et un sourire carnassier, Don s’empara une nouvelle fois des lèvres de Stella, son énergie renouvelée.

Don : Nous avons du temps à rattraper…

Et ce fut un petit rire ravi qui lui répondit…

*


Alors que les experts et Jessie étaient toujours penchés sur le dossier du poseur de bombes, lisant et relisant chaque rapport, un jeune livreur, Tim, se présenta à la porte de la salle, semblant chercher quelqu’un.

Tim : Heu…Je cherche Miss Jessica Marteens.
Jessie (levant la tête de son rapport, intriguée) : C’est moi.
Tim (incitant quelqu’un à l’extérieur de la pièce à approcher) : Jack, par ici.

Alors que Tim tendit un paquet à la jeune détective de plus en plus étonnée, le dit Jack arriva avec les bras chargés de fleurs, pliant presque sous leur poids, obligeant son collègue à le rejoindre en vitesse pour l’aider à les porter à bon port, c'est-à-dire devant Jessie, et les deux livreurs les posèrent enfin sur la table.

Tim (tendant un reçu) : Signez là.

Alors que les trois scientifiques fixaient cet amoncellement de fleurs avec stupeur, Jessie signa, jetant un coup d’œil sur ce surprenant présent. De qui cela pouvait-il provenir ?

Lindsay (curieuse) : Un petit ami ?
Jessie (grimaçant) : Faudrait déjà qu’j’en aie un…
Sheldon (indiquant une tache blanche dans cette masse florale) : Je crois que c’est une carte…
Danny (désignant le paquet) : Et ça, c’est quoi ?

Jessie prit la carte mais ouvrit d’abord le paquet avant de la lire. Elle en sortit un superbe blouson de motard en cuir noir. Des flammes ornaient les manches et un tigre y était imprimé au dos.

Lindsay (admirative) : Ce blouson est superbe ! Qui t’a envoyé tout ça ?
Jessie (finissant par lire la carte) : « Dis-toi que nous sommes quittes. Donnie Boy. »
Sheldon : Il y a encore un mot au dos.
Jessie (retournant la carte) : « Merci Jessie. »

La jeune femme se mit alors à sourire joyeusement. C’était le premier qui le remerciait vraiment pour son aide. A Los Angeles, on la considérait comme la casse-pieds de service qui ne cherchait qu’à s’amuser, alors qu’en fait, elle voulait aider. Mais Don avait compris, lui. Il savait qui elle était réellement…

Lindsay (très intriguée) : Merci pour quoi ?
Jessie : Tu verras ça demain. Sois patiente, voyons.

Alors que Lindsay boudait un peu en retournant dans ses divers rapports, Danny se rapprocha de Jessie avec un air de conspirateur.

Danny : Pourquoi tu ne veux pas leur dire ?
Jessie (espiègle) : Ça s’ra plus amusant de voir leurs têtes quand ils le découvriront par eux-mêmes…

Danny sourit en levant les yeux. Jessie était vraiment unique en son genre. Mais d’un certain côté, elle n’avait pas tout à fait tort. La confrontation allait être assez amusante…
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mambou

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MessageSujet: Re: Deux Soeurs [ship--Stellack/DL/MacOC]   Deux Soeurs  [ship--Stellack/DL/MacOC] - Page 8 EmptyMar 27 Nov - 10:57

Génial, j'adore cette fic !!!!

Très heureuse de pouvoir la relire La suite !!!! amourfm3
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Flo
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MessageSujet: Re: Deux Soeurs [ship--Stellack/DL/MacOC]   Deux Soeurs  [ship--Stellack/DL/MacOC] - Page 8 EmptyMar 27 Nov - 18:14

oula !!!!! c'est très chaud entre Don et Stella !! Very Happy

très belle scène en tout cas, et bien écrite .... sunny

La suite !!!!

flower
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AmyTaylor
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MessageSujet: Re: Deux Soeurs [ship--Stellack/DL/MacOC]   Deux Soeurs  [ship--Stellack/DL/MacOC] - Page 8 EmptyMar 27 Nov - 18:34

amourfm3 J'adore c'est incroyable comme j'aime ta manière d'écrire... amourfm3 amourfm3

La suite !!!! La suite !!!!
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lagentillefan
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MessageSujet: Re: Deux Soeurs [ship--Stellack/DL/MacOC]   Deux Soeurs  [ship--Stellack/DL/MacOC] - Page 8 EmptyMer 28 Nov - 2:11

Merci les filles!!!
Voilou la suite!!
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59- Sunshine


Le soleil se levait dans le ciel hivernal, annonçant l’aube d’un nouveau jour à New York. Les néons s’éteignaient comme si on soufflait sur des bougies, les marchands s’agitaient comme des fourmis pour ouvrir leurs boutiques et les noctambules partirent se coucher alors que les travailleurs se levaient, prêts à partir gagner vaillamment leur salaire. Un jour comme un autre à New York. Mais pas pour tout le monde…

*


Mac fut réveillé par un rayon du soleil passant à travers ses rideaux et porta immédiatement son attention sur la jeune femme endormie qui reposait sur son torse, la tête posée sur son cœur et le bras accroché à son épaule, avant de sourire, heureux. Natalie avait vraiment touché son cœur, traversant toutes les barrières qu’il s’était forgées, et l’avait fait aimer à nouveau. Etait-ce vraiment possible ?
En effet, pour la première fois depuis longtemps, Mac ressentait une immense paix intérieure pourtant assombrie par une pensée : le prochain départ de Natalie à Los Angeles. Il ne voulait pas, même il refusait de la voir partir. Et malgré les demandes répétitives de son cœur, l’expert savait qu’il n’oserait jamais demander à la jeune femme de rester à New York juste pour lui car non seulement, ce serait très égoïste mais en plus, ça faisait un peu trop désespéré…Et ce n’était pas le genre de Mac, guidé le plus souvent par sa raison que par son cœur. Mais peut-être devrait-il faire une exception ici ?
Enfin, pour le moment, il devait cesser de se poser trop de questions. Natalie avait peut-être une idée bien précise sur la question après tout…Alors, tout ce qu’il devait faire, c’était de profiter de l’instant présent, de chaque moment qu’ils passaient ensemble. Actuellement, Natalie était là, blottie amoureusement dans ses bras, après une nouvelle nuit d’amour des plus merveilleuses et de nouvelles découvertes passionnées chez l’un comme chez l’autre, comme si cette visite et ce discours au cimetière les avaient libérés tous deux des dernières chaînes qui les maintenaient prisonniers, et cela le rendait si heureux ! Un sentiment qu’il avait presque oublié…
Avec une extrême douceur, Mac passa sa main dans la belle chevelure brune et continua sur la joue avant d’atteindre enfin la peau si douce du corps de Natalie. Cette jeune femme l’avait fait renaître…

*


Stella ouvrit doucement ses yeux émeraude et sentit immédiatement le corps chaud et masculin collé contre le sien, le torse ferme contre son dos, les bras musclés entourant fermement son buste, les jambes mêlées aux siennes et le visage de son amant logé au creux de son épaule. La scientifique se mit à sourire, à la fois amusée et attendrie : jamais elle n’aurait pensé que Flack…heu…Don était aussi câlin mais au moins, elle avait bien chaud… Comme tout le reste de la nuit d’ailleurs…
En y repensant, Stella tourna lentement son visage vers celui du jeune détective endormi et embrassa tendrement sa joue, le sentant immédiatement réagir : Flack frissonna et resserra son étreinte sur son corps, soupirant de contentement tel un chat. Avait-il donc si peur qu’elle ne s’envole pour qu’il s’accroche ainsi à elle ? Il fallait dire aussi que leur histoire avait été assez laborieuse…Et assez étrange…Tous ces évènements bizarres ne pouvaient être des coïncidences et Don semblait sous-entendre que Jessie en était responsable…Enfin, le résultat était là : ils étaient enfin réunis, très amoureux si ce n’était plus, et ne comptaient pas se lâcher. Leurs cœurs étaient maintenant totalement liés l’un à l’autre désormais…Et à jamais, Stella en était sure…
Soudain, la scientifique sentit Flack remuer. Il se réveillait…

*


Sheldon avait peu dormi mais il en avait l’habitude. En effet, lorsqu’il était médecin légiste, il ne se reposait que quatre heures et cela lui suffisait largement. Bien qu’il était devenu expert, il avait gardé cette habitude et cela aidait beaucoup, surtout sur un dossier aussi complexe sur lequel lui et ses collègues travaillaient.
En fait, Hawkes était parti prendre des cafés pour ses coéquipiers et amis quand il avait vu le soleil se lever. Ils en auraient certainement besoin. Et puis, le café n’était-il pas la drogue des policiers, quelque soit leur brigade ?
L’ancien légiste laissa ensuite dériver ses pensées sur les jumelles, dernières arrivées dans leur petit groupe. Il avait été très surpris que l’intégration des deux sœurs dans l’équipe se soit déroulée si facilement. Mais il fallait dire qu’elles avaient toutes deux des personnalités attachantes bien que très différentes : excentrique et joyeuse pour Jessie et timide et gentille pour Natalie. Comment ne pas les apprécier ? Mais une dernière pensée effleura Sheldon : quel dommage qu’elles doivent les quitter…

*


Danny contemplait avec amour la jeune femme endormie sur le sofa. La pauvre Lindsay avait fini par s’effondrer de sommeil sur ces rapports, appuyant sa tête sur l’épaule du jeune homme qui avait fini par la soulever dans ses bras, sous l’œil ravi de Jessie, et qui avait fini par l’installer sur le divan confortable de la salle de repos. Elle était épuisée…
Danny s’accroupit à ses côtés et dégagea les quelques mèches qui étaient tombées sur le visage de sa si jolie Montana avec légèreté et tendresse, ne voulant surtout pas la réveiller, l’entendant soupirer doucement. Il crut même l’entendre murmurer « Danny… » dans son sommeil. Il la hantait même dans ses rêves ? Cette idée ravissait le jeune expert qui se pencha doucement vers elle pour l’embrasser avec une extrême délicatesse, lâchant enfin les deux petits mots qu’il ne lui avait jamais dits jusqu’ici…

Danny (la regardant tendrement, frôlant sa joue) : Je t’aime, Lindsay…

Comme surpris par sa propre audace, Danny se releva rapidement et partit rejoindre ses collègues qui travaillaient encore, retournant 100 fois, voire 1000 fois ce qu’il venait tout juste de dire. Nom de Dieu, il avait fini par lui avouer mais aussi par se l’avouer ! Et il finit par avoir peur pour elle : tous les êtres chers auxquels il tenait finissaient par souffrir ou mourir et là, il était maintenant engagé trop loin avec Lindsay pour reculer. C’était à lui de prendre son destin en mains et pas l’inverse. Il ferait donc tout pour que rien n’arrive à Lindsay. Jamais…
Avec un dernier regard en direction de la salle où la femme dont il était si amoureux dormait, Danny se remit à sourire. C’était bien beau de lui avoir dit mais ça serait encore mieux de lui avouer quand elle serait bien réveillée…Mais pour le moment, une enquête devait être résolue…

*


S’éveillant lentement, Natalie sentit la main de Mac caresser délicatement son dos et se mit à soupirer d’aise, se pelotonnant un peu plus contre lui. Le rêve se prolongeait… Mais elle savait qu’ils devraient bientôt penser à se lever pour se préparer à aller au laboratoire. Pourtant, la jeune femme, d’habitude si raisonnable, voulait profiter de chaque minute, chaque seconde avec Mac. Elle le laissa donc continuer sa douce caresse tout en se mettant à embrasser doucement son torse puis remonter lentement vers son cou avant d’atteindre ses lèvres dont elle s’empara avec tendresse. La main de Mac, posée au creux de ses reins, la poussa alors contre lui tandis que l’autre vint se glisser dans ses cheveux bruns pour l’embrasser plus passionnément encore. Là, elle la sentait encore, cette intense sensation de bien être. Et cela renforça sa décision. Elle avait fait son choix. Elle devait juste se montrer convaincante…

*


Don venait de se réveiller et n’arrivait toujours pas à croire que sa situation actuelle était bien réelle : Stella était là, dans ses bras, et lui offrait son cou pour qu’il y dépose ses lèvres, tout en caressant ses bras qui entourait son corps svelte. N’attendant pas une seconde de plus, il déposa enfin une série de baisers légers le long du cou jusqu’aux épaules de l’experte, caressant gentiment son ventre plat, avant de la tourner vers lui, plongeant son regard bleu intense dans ses yeux émeraude émerveillés et amoureux.

Don (souriant, dégageant une mèche bouclée qui tombait sur la joue de Stella avec tendresse) : Bonjour, toi…
Stella (taquine, caressant la ligne de son nez avec son index avant de lui déposer un rapide baiser sur les lèvres) : Bonjour, vous…

Flack pouvait voir le regard de Stella pétiller et son beau visage exprimer tout son bonheur actuel. Et il se doutait qu’il devait avoir un sourire totalement béat…Mais, pour la première fois de sa vie, il se sentait entier…Stella était la moitié qui lui manquait…

Don (énigmatique) : Alors ?
Stella (haussant un sourcil, intriguée) : Alors quoi ?
Don (avec un sourire de pure malice) : Prête à passer une matinée entière rien qu’avec moi, sans aucune menotte pour nous attacher et autre part que dans une voiture ?
Stella (riant) : Et bien…Tout dépend de comment tu veux qu’on passe cette matinée…
Don (avec un sourire carnassier, la voix grave et sensuelle) : De la plus agréable façon qui soit…

Et sans rajouter un mot de plus, il embrassa la scientifique avec fougue, serrant son corps tout contre le sien, et la sentit répondre à cette nouvelle étreinte avec faim et envie. Elle était à lui…Comme lui était à elle…
Flack se jura de ne pas la laisser s’échapper. Ils avaient passé bien trop de temps à se chercher…Et maintenant qu’ils s’étaient enfin trouvés, Don ne comptait plus la lâcher. Jamais.

*


Lindsay n’arrivait pas à le croire ! Danny…Danny lui avait vraiment dit qu’il l’aimait ? Ou l’avait-elle rêvé ? La pauvre experte ne savait que penser…Elle avait senti les bras de Danny la transporter ici, elle avait senti sa main caresser sa joue et ses lèvres se poser sur les siennes. Mais avait-elle réellement entendu ces deux petits mots ? Ces mots qu’il n’avait jamais prononcés ?! Comment allait-elle réagir quand elle le rejoindrait tout à l’heure ? Et lui ? Allait-il refaire sa déclaration ? Mais si ça n’avait été qu’un rêve ?
Lindsay finit par arrêter de penser à ça pour réfléchir à ses propres sentiments. Elle aussi ne lui avait jamais rien dit…Alors, que ressentait-elle exactement pour lui ? La réponse arriva rapidement, étant donné que c’était l’évidence même : elle était éperdument amoureuse de Danny Messer, l’expert le plus insolent et le plus taquin de l’équipe. Mais c’était son expert, son City Boy…Alors, elle se devait d’assumer ses sentiments. Si lui ne lui disait pas, elle le ferait…L’honnêteté est la base même d’une bonne relation, non ?

*


Jessie se réveilla en sursaut en entendant une chaise racler le sol et finit par relever sa tête de la table, clignant des yeux comme une chouette, une feuille collée à sa joue. Toujours à moitié endormie, elle entendit un petit rire masculin et remarqua enfin Danny qui l’observait, hilare.

Jessie (de mauvaise humeur) : Quoi ?!
Danny (riant, moqueur) : Rien…Enfin, juste deux choses : un, tu baves et deux, tu es une horreur le matin…

Grognant, la détective lui balança tout ce qu’elle avait sous la main à la tête, s’essuyant toutefois la bouche, juste au cas où…

Danny (levant les bras pour se protéger) : Hé ! Ne jette pas les rapports !
Jessie (cessant de jeter des objets sur l’expert, grommelant) : J’suis pas conne, non plus…
Danny (amusé) : Houlà ! Faut vraiment pas te chercher le matin…
Jessie (finissant par sourire) : Tant qu’j’ai pas eu mon café, nan !

Danny roula des yeux lorsqu’il aperçut Sheldon arriver avec plusieurs gobelets de café dans les mains.

Danny (avec une joie excessive, amusant finalement Jessie) : Mon sauveur !
Sheldon (intrigué) : Quoi ?

Jessie ne put s’empêcher de rire devant la tête stupéfaite de Hawkes. Vraiment, elle adorait Danny ! Il était tellement drôle ! Dommage que Lindsay ait déjà mis une option dessus…

Danny : Donne-lui son café pour que cette tigresse se calme.
Jessie (riant à moitié) : La tigresse va t’filer une baffe…
Sheldon (amusé) : Je vois…

L’ancien légiste distribua les cafés, posant ceux qui étaient en trop pour le moment sur la table, et s’installa près de Danny. Les deux experts virent Jessie engloutir son café à une vitesse rare, les yeux exorbités. La jeune femme finit par secouer la tête, passer une main dans ses cheveux rebelles et sourit enfin à ses deux collègues.

Jessie : Bien. On va pouvoir commencer la journée dans la joie et la bonne humeur !
Danny (chuchotant à Sheldon) : Tu ne crois pas qu’on a là la version, certes féminine mais vivante du docteur Jekyll et Mister Hyde ?
Sheldon : Tu as raison. On devrait creuser un peu…

Jessie les observa, amusée. Il n’y avait pas à dire, elle adorait l’ambiance qui régnait dans cette équipe et elle était heureuse d’avoir été intégrée dans ce groupe si soudé. En fait, New York lui plaisait de plus en plus et ses nouveaux amis n’y étaient pas étrangers…Alors, finalement, Los Angeles valait-elle vraiment le coup pour qu’elle laisse tout ça derrière elle ?
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MessageSujet: Re: Deux Soeurs [ship--Stellack/DL/MacOC]   Deux Soeurs  [ship--Stellack/DL/MacOC] - Page 8 EmptyJeu 29 Nov - 20:27

ptdr ptdr ptdr ptdr ptdr ptdr ptdr ptdr ptdr ptdr ptdr ptdr ptdr ptdr ptdr

j'adore Jessie au réveil !!!!!!!! elle est excellente !!!!

La suite !!!!

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MessageSujet: Re: Deux Soeurs [ship--Stellack/DL/MacOC]   Deux Soeurs  [ship--Stellack/DL/MacOC] - Page 8 EmptyVen 30 Nov - 3:34

Merci Flo!!
Allez,zou,la suite!!
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60- Démonstration d’affection


Mac et Natalie avaient fini par réussir à se décider à quitter le lit et à se rendre au travail. Ils se trouvaient enfin dans l’ascenseur du central, qui les conduisait à l’étage de la section scientifique. Les deux experts se tenaient fermement les mains, leurs doigts enlacés, exprimant ainsi leur volonté de garder le contact, aussi léger soit-il…
Quand les deux scientifiques arrivèrent enfin, Natalie lâcha la main de son petit ami et supérieur par respect hiérarchique mais aussi pour sa réputation. Le coup de la déclaration d’amour hurlée sur Jane et devant toute l’équipe scientifique avait fait le tour de Manhattan et Mac avait eu quelques problèmes avec les hautes instances de la police, le sermonnant sur les relations au travail. C’est pourquoi Natalie se tenait tranquille maintenant…
Mac l’avait remarqué et cela le chagrinait d’un certain côté. Il avait suffisamment répété à ses subalternes de ne pas mélanger plaisir et travail. Mais, étant directement concerné cette fois-ci, il était devenu un peu plus laxiste à ce sujet. Alors quand il sentit la main de Natalie se détacher de la sienne, il se tourna vers la jeune femme et put apercevoir une brève déception dans son regard vert ambré, rapidement recouverte par l’expression sérieuse qu’elle arborait au travail. Il ne pouvait pas laisser passer ça…
Avant qu’elle ne puisse dire quoique ce soit, Mac reprit fermement la main de Natalie et avança avec détermination dans le laboratoire, ignorant les regards surpris de ses collaborateurs et les murmures échangés à leur passage. Quant à Natalie, elle était rouge comme une pivoine mais elle était aussi à la fois embarrassée et heureuse par cette initiative, ne lâchant alors plus du regard leurs deux mains jointes, symbole visible de leur lien amoureux.
C’est ainsi que les deux experts rejoignirent Jessie, Danny et Sheldon qui se mirent à sourire en les voyant. Tiens, tiens, il y a eu du changement…Voilà qu’ils devenaient démonstratifs en public…
Mac, en galant homme qu’il était, proposa une chaise à Natalie, aux côtés de Jessie, avant de s’asseoir à son tour pour avoir un résumé de la situation. Lindsay entra à ce moment et s’apprêta à s’installer à son tour mais, à la surprise de tous, Danny se leva et la saisit gentiment par le bras, la tournant vers lui.

Danny : Montana, je dois te parler.
Lindsay : Moi aussi.

Jessie les regarda partir quelques instants avant de revenir sur Natalie, un grand sourire malicieux aux lèvres.

Natalie (intriguée) : Quoi ?
Jessie (désignant Mac du regard) : Tu m’diras toujours pas comment il est, n’est-ce pas ?

Natalie leva les yeux au ciel alors que Lindsay se mit à pouffer, ayant entendu sa question alors qu’elle suivait Danny dans un coin du laboratoire. Revenant justement au moment présent, la jeune experte s’était décidée : dès qu’ils s’arrêteraient, elle lui dirait. Elle verrait sa réaction après…
Danny tourna deux ou trois fois avant d’atteindre enfin la salle de repos. Prenant une profonde inspiration, son regard bleu plein de détermination, il se tourna vers sa collègue et se lança.

Danny : Je t’aime, Lindsay ! Lindsay : Je t’aime, Danny.
Danny et Lindsay (toujours synchrones) : Quoi ?!

Les deux experts se fixèrent quelques instants avant de tomber dans les bras l’un de l’autre, s’embrassant avec ferveur. Bien, ils ressentaient exactement la même chose. Un bel avenir les attendait. Du moins, l’espéraient-ils…

*


L’après-midi commençait et Jessie avait hâte de voir son petit couple préféré, celui qu’elle avait eu tant de mal à former : Don et Stella. Elle se demandait comment s’était déroulée leur première soirée en tant qu’amoureux, bien qu’elle avait déjà une vague idée avec ce qu’elle avait eu le temps d’apercevoir hier soir…Elle pouvait affirmer que c’était très chaud, voire bouillant entre eux…
Voyant l’impatience visible de sa jumelle, Natalie, intriguée, cessa d’étudier son rapport pour la questionner discrètement.

Natalie : Qu’est-ce que tu attends comme ça ? (remarquant son blouson) Et d’où ça vient ça ?
Jessie : Alors…Question un : j’attends Stella et Donnie Boy. Et question deux : c’est un cadeau.
Natalie (fronçant les sourcils, étonnée) : Pourquoi les attends-tu ?
Jessie (souriant malicieusement) : J’aimerais voir le résultat de mon opération un peu spéciale…
Natalie : Ton op… ? (surprise) Tu as réussi ?
Jessie : Ouais. (vexée par l’air stupéfait de sa sœur) N’aies pas l’air si surprise. Je réussis toujours c’que j’fais ! Et mon blouson est le cadeau de remerciement de la part de Donnie Boy.
Natalie (observant le blouson) : Un tigre et des flammes… (gentiment moqueuse) Il t’a très bien cernée…
Jessie (grimaçant, à moitié vexée) : Merci…

Natalie se mit à rire en voyant la moue boudeuse de sa sœur puis retourna immédiatement sur son rapport avec sérieux en apercevant le regard sévère de Mac posé sur elles. Jessie l’ignora à demi, plus préoccupée par ses deux tourtereaux que par la contrariété de Mac, mais se remit aussi au travail, restant tout de même attentive au moindre mouvement à proximité de la salle où ils étaient tous réunis. Elle ne voulait vraiment pas les louper…

*


Stella et Flack arrivèrent au central avec une heure de retard. Trop occupés l’un par l’autre, ils ne s’étaient pas rendus compte de l’heure jusqu’à ce que le voisin du détective mette sa télévision en marche pour regarder son émission favorite et quotidienne à 14h30… Pourtant, ils ne s’étaient pas pressés, voulant profiter au maximum de la présence de l’autre. Ils se cherchaient depuis tellement longtemps…
Arrivés au central, ils se tinrent bien sagement dans le hall d’entrée, le temps d’atteindre l’ascenseur, mais une fois dans la cabine miraculeusement vide, les deux policiers s’embrassèrent avec passion, se serrant l’un contre l’autre avec force. C’était une sensation assez étonnante : alors qu’ils avaient passé la nuit et la matinée à s’étreindre et à s’embrasser, ils ne se sentaient absolument pas rassasiés de l’autre. L’amour les consumait de l’intérieur, les faisant se réclamer constamment…
Une fois à l’étage de la section scientifique, les deux policiers finirent par s’écarter avec une certaine réticence et s’arrangèrent un peu : cheveux, chemises, manteaux… Ils se dirigèrent enfin vers la salle de conférence où toute l’équipe était réunie pour l’affaire du poseur de bombes et dès leur entrée, ils virent le visage de Jessie s’éclairer d’un immense sourire satisfait qui se transforma bientôt en un sourire très amusé.

Don : Quoi ?
Jessie : Très intéressants suçons, Donnie Boy…

Le jeune détective se mit à rougir, se couvrant le cou de la main par réflexe, et Stella hésitait entre pouffer et se cacher dans un coin. Jessie continua sa petite inspection, ne remarquant pas que Mac observait les deux policiers à son tour, après ce qu’elle venait de dire. L’expert fronça d’ailleurs les sourcils en regardant Stella.

Mac : Vous en avez aussi, Stella…

Jessie se mit à éclater de rire en voyant les deux amoureux virer au rouge cramoisi, suivie de près par Danny, alors que Hawkes les regardait avec des yeux agrandis par la stupeur et que Lindsay semblait chercher sa phrase. Natalie observa l’ambiance qui régnait et sourit, plaignant tout de même les malheureux Flack et Stella, devenus le point de mire de toute l’équipe.

Lindsay (se remettant de sa surprise) : Alors, tu nous parlais de Flack, l’autre jour…Mais je croyais que c’était sans espoir…
Jessie (plastronnant) : Rien n’est jamais sans espoir avec Jessie Marteens !
Don : Certes. Mais tout devient bizarre et exubérant à la place ! J’arrive pas à croire tout ce que tu as pu inventer pour…
Jessie : Vous réunir…Tu vas pas t’plaindre…
Don : Et tu as commencé à y réfléchir depuis quand ?
Jessie (avec un grand sourire) : Depuis notre sortie au ciné…
Stella (intriguée) : Comment ça ?
Jessie : Et bien, il s’était endormi et m’a fait une intéressante déclaration d’amour.
Stella : Quoi ?!
Jessie (rassurante) : Mais elle ne m’était pas du tout adressée…Hélas…
Sheldon : Et qu’est-ce que tu as fait ?
Jessie : J’ai mis en place des tas de plans assez rigolos…
Danny : Et plutôt surprenants…
Don (le pointant du doigt) : Toi ! Tu savais ce qu’elle manigançait !
Danny (tirant la langue) : Je l’ai même aidée…
Mac (levant les yeux au ciel) : Un duo infernal…

Danny et Jessie se mirent alors à bouder en croisant les bras tandis que Don et Stella, soulagés par la réaction de leurs amis, s’installèrent à la table côte à côte, prêts à recommencer leur travail. Mais, bien que concentrés sur leur tâche, ils ne purent s’empêcher de se frôler les jambes et de se faire du pied, voulant garder un contact permanent avec l’autre lorsque c’était physiquement possible, et Jessie le remarqua, ravie, avant de se replonger elle aussi dans l’étude de son fichu rapport.
Kaile arriva un peu plus tard en courant.

Kaile : J’ai… (voyant Flack et Stella) Vous avez de jolis suçons tous les deux…
Don (agacé) : Oui, bon, on a compris…Pourquoi es-tu là ?
Kaile : J’ai un appel pour le détective en charge de l’affaire du poseur de bombes.
Don : Je le prends ici.

Flack prit alors le combiné du téléphone présent dans la pièce et attendit qu’on lui transmette la communication, mettant le haut-parleur pour que les experts puissent écouter.

Don : Lieutenant Flack à l’appareil.
Homme (voix off) : Les nouvelles règles viennent de commencer, détective. Plusieurs bombes sont placées dans un immeuble de la 17th Street…A vous de les trouver avant que tout ne saute.

Puis l’homme raccrocha. Don se tourna alors vers ses collègues.

Don : Combien y a-t’il d’immeubles dans cette rue ?
Danny : Trop…Beaucoup trop…

Et un silence tendu s’abattit dans la salle. Comment allaient-ils se sortir de là ?
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lagentillefan
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MessageSujet: Re: Deux Soeurs [ship--Stellack/DL/MacOC]   Deux Soeurs  [ship--Stellack/DL/MacOC] - Page 8 EmptyLun 3 Déc - 1:53

et hop,voilà la suite!!
________________________________________________

61- Explosions


Toute une escouade de policiers avait été assignée à la recherche de l’immeuble piégé pour plus d’efficacité. Malgré cela, tous savaient que les chances de trouver le bon bâtiment étaient minuscules. En effet, à part la localisation plus que floue de l’emplacement de l’immeuble, ils n’avaient aucune durée limitée : la bombe pouvait exploser dès maintenant ou dans des heures voire des jours. Une véritable épée de Damoclès était suspendue au-dessus de ce quartier…
Alors que Danny et Lindsay s’occupaient de l’évacuation des habitants avec d’autres services de police et militaire, espérant que ce ne soit pas une fausse piste lancée par leur poseur de bombes mystérieux, Hawkes et Kaile fouillaient un des nombreux immeubles avec Vicaro et d’autres policiers tandis que Natalie, Mac, Flack, Stella et Jessie en inspectaient un autre. Mais ce n’était guère évident : comment réussir à être rapide mais minutieux ?

*


Mac et Natalie se trouvaient au cinquième étage et s’étaient séparés pour fouiller chaque appartement avec plus d’efficacité. Cette menace qui planait sur la ville les motivait doublement et ils firent tout leur possible pour trouver quelque chose…Ou l’absence de quelque chose. Il devait vraiment se dépêcher…
Flack et Stella étaient au sous-sol de l’immeuble et fouillaient la buanderie, où un énorme tuyau où l’eau circulait parcourait le mur et une partie du plafond. Et heureusement qu’il y avait un système de ventilation car l’oxygène manquerait vraiment ici. Par contre, un chauffage n’aurait pas été du luxe : les deux policiers étaient frigorifiés… Stella jetait de fréquents coups d’œil vers Flack, sachant à quel point il devait prendre sur lui dans cette affaire. Et puis, cette pièce était minuscule…
Jessie, quant à elle, fouillait le deuxième étage. Elle venait de finir un appartement et s’attaquait au suivant, en principe inhabité depuis deux mois. La fouille devrait être rapide…

*


Un homme dans la foule se trouvant derrière un barrage de voitures de police se mit à sourire et sortit discrètement un petit boîtier noir, appuyant sur l’unique bouton rouge peu après.

Homme (souriant, observant l’immeuble) : Game over.

*


Jessie entendit une suite de petites sonneries dans l’un des placards d’une chambre qu’elle n’avait pas encore fouillée et craignit le pire. Elle courut en direction du son, ouvrit le placard et vit sa crainte se vérifier. Bordel, elle détestait avoir raison…
La détective chercha le minuteur et vit qu’il affichait trente secondes.

Jessie (frappant la porte du placard) : Merde !

Même si elle désamorçait cette bombe-ci, elle n’aurait jamais le temps de trouver et de régler leur compte aux autres. Elle referma le placard, se demandant si ça servait vraiment à quelque chose, et sortit comme une bombe de l’appartement, sortant son téléphone pour avertir ses collègues et sa sœur présents dans cette saloperie d’immeuble.
Trente secondes. Trente petites secondes pour se tirer de ce bâtiment ! Et elle n’avait pas la moindre idée d’où se trouvaient les autres…Mais elle devait les avertir, même s’ils étaient sortis…

Jessie (réussissant à avoir son interlocuteur) : Don ! C’est cet immeuble ! Mais faut s’tirer en vitesse ! Les bombes vont sauter dans… (réfléchissant rapidement, voir où elle en était dans son décompte) vingt secondes !
Don (voix off) : Compris ! Je vais récupérer Stella et j’avertis Mac.

Jessie raccrocha et courut à toute vitesse, arrivant enfin au premier étage, faisant toujours le compte à rebours dans sa tête. Elle n’aurait pas le temps de sortir…Elle devait se trouver une planque. Une bonne planque pour se protéger un maximum, en espérant que les autres soient déjà dehors ou fassent de même. La jeune femme arriva face à une sorte de débarras, assez éloigné du lieu où se trouvait la bombe qu’elle avait découverte, et s’y engouffra, priant pour qu’il n’y ait pas une autre bombe dans les parages.

Jessie : J’espère que ma bonne étoile est toujours sur moi…

Puis, la détective se mit à compter : 10…9…8…7…6…5…4…3…2…1…

*


Pour la deuxième fois de sa carrière, Lindsay Monroe vit un immeuble exploser sous ses yeux avec horreur. Mais elle n’en vit pas plus. Danny s’était jeté sur elle pour la protéger des débris soufflés par les multiples petites explosions parcourant l’immeuble. Mais, et les autres ?
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GwenLuna
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MessageSujet: Re: Deux Soeurs [ship--Stellack/DL/MacOC]   Deux Soeurs  [ship--Stellack/DL/MacOC] - Page 8 EmptyLun 3 Déc - 7:10

Alors avant tu jouais avec nos petits coeurs fleurs bleus et maintenant, tu joues avec nos nerfs??? En tout cas, c'est toujours aussi bon à lire^^. Vivement la suite Very Happy La suite !!!!
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laurence0311
Gary, un point c'est tout !!!!!
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MessageSujet: Re: Deux Soeurs [ship--Stellack/DL/MacOC]   Deux Soeurs  [ship--Stellack/DL/MacOC] - Page 8 EmptyLun 3 Déc - 7:22

La suite !!!! La suite !!!!
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Flo
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MessageSujet: Re: Deux Soeurs [ship--Stellack/DL/MacOC]   Deux Soeurs  [ship--Stellack/DL/MacOC] - Page 8 EmptyLun 3 Déc - 19:34

ce n'est pa bon de jouer avec nos nerfs, je suis d'accord avec GwenLuna !!!!!! Razz Razz Razz

vvvvvvviiiiiiiiittttttttteeeeeeee La suite !!!!


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MessageSujet: Re: Deux Soeurs [ship--Stellack/DL/MacOC]   Deux Soeurs  [ship--Stellack/DL/MacOC] - Page 8 EmptyMar 4 Déc - 4:26

Yek!Yek!Yek! Twisted Evil
Bref,arrêtons le délire diabolique et disons merci à tous ces coms!!
Et voilà la suite!!
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62- Réminiscence


Mac reprit conscience et sentit un léger poids sur lui. Pourtant, l’expert se releva sans difficulté, écartant l’objet qui lui était tombé dessus lors de l’explosion et qui n’était en fait qu’une porte en contreplaqué, et observa son environnement quelque peu…transformé et ravagé. Ça lui rappelait quelque chose…
Il y avait des débris de verres, de bois et de plâtres partout et les murs comme les plafonds étaient fissurés de toute part. Quant au plancher, sa solidité était plus qu’incertaine déjà avant, étant donné l’âge de ce vieil immeuble, mais semblait avoir tenu le coup malgré quelques planches qui avaient sauté ici et là. Mac s’en était bien sorti : il n’avait que quelques légères coupures et en serait quitte pour quelques bleus. Quand soudain, un autre fait lui revint à l’esprit et il sentit immédiatement une boule d’angoisse se nouer au fond de sa gorge. Natalie…

Mac (sortant de l’appartement où il se trouvait, paniqué) : Natalie ! Natalie !

Toute logique avait déserté l’esprit de l’expert, le cœur prenant l’ascendant sur la raison. Totalement fou d’inquiétude pour la jeune femme, le scientifique se dirigea rapidement et imprudemment vers l’appartement où elle se trouvait la dernière fois qu’il l’avait vue, continuant ses appels angoissés.

Mac : Natalie ! Natalie !

Sans qu’il s’en rende compte, les larmes se mirent à couler lentement sur ses joues alors qu’il continuait son avancée, écartant les débris sur son passage. « Non, pas elle ! Pas encore… » ne cessait-il de penser. Il avait déjà perdu sa femme, il n’allait pas perdre Natalie !

Mac (presque avec désespoir) : Natalie !

*


Natalie se réveilla, un peu confuse, se demandant ce qui venait de se passer pendant quelques instants. Puis tout lui revint : la fouille, l’appel de Flack, la bombe…Et Mac ! Où était Mac ? Il était dans un autre appartement de cet étage quand ça avait sauté. Morte d’inquiétude, Natalie se posa des milliards de questions : allait-il bien ? Etait-il vivant ? Ou pire ? A moins qu’il n’avait eu le temps de sortir…
La jeune femme se releva rapidement, faisant tomber les petits débris qui lui étaient tombés dessus autour d’elle, et vérifia si elle n’avait rien de grave. Blessée, elle ne serait pas très utile pour Mac…
N’ayant que quelques coupures superficielles et des ecchymoses un peu partout, Natalie finit par sortir rapidement de l’appartement qu’elle fouillait quelques instants plus tôt et plissa ses yeux vert ambré pour pouvoir distinguer quelque chose dans ce nuage de poussières de plâtre et de ciment. Elle avança prudemment, vérifiant chaque appartement sur son chemin, puis entendit enfin une voix. Sa voix…

Mac : Natalie ! Natalie !

La jeune experte sentit son cœur se serrer en entendant le ton de la voix de son supérieur. Elle sentait toute l’angoisse, toute la tristesse et tout le désespoir s’exprimant à travers ses appels incessants. Natalie accéléra le pas et cria :

Natalie : Mac ! Je suis là ! Mac !

Et n’entendant pas de réponse à ses appels, la jeune femme finit par se précipiter vers lui, très inquiète. Pourquoi ne répondait-il pas ?

*


Mac s’était arrêté net en entendant la voix de Natalie. Du moins croyait-il l’avoir entendue…C’était peut-être juste son esprit qui lui jouait des tours afin qu’il se sente rassuré. Il ne répondit donc pas à ce premier appel et tendit l’oreille pour confirmation.

Natalie : Mac ! Mac ! Je suis là !

Il n’avait pas rêvé ! Natalie était bel et bien vivante et le cherchait, l’appelant avec force, sa voix teintée d’inquiétude. L’expert reprit donc sa marche précipitée en direction de la voix douce de la jeune femme.

Mac : Natalie ! Ne bouge pas, j’arrive !

Peu à peu, la poussière se dissipa et les deux scientifiques purent enfin se voir. Tous deux se mirent à avancer l’un vers l’autre, mais avec prudence cette fois. Rassurés par le sort de l’autre, leurs esprits étaient revenus à la raison et les faisaient enfin agir avec responsabilité. L’immeuble avait vraiment souffert…
Maintenant, il n’y avait plus qu’une cinquantaine de centimètres entre eux et Natalie continua d’avancer, pas après pas, souriant à Mac. Mais elle fit un pas de trop…
Le plancher s’effondra brusquement sous elle, l’entraînant ainsi à l’étage inférieur sous les yeux horrifiés de Mac. Non…Non !

Mac (la voix pleine de panique) : Natalie !

L’expert se précipita au bord de ce trou béant et vit Natalie étendue sur le sol, au milieu de débris et de décombres, mais toujours consciente. Pourtant, elle semblait souffrir le martyre, mais sa faiblesse l’emportait sur l’intense douleur qui envahissait son corps.
Quand Mac la vit ainsi, couchée et faible, il crut voir les images de son cauchemar récurrent, celui qu’il faisait après la mort de Claire et qui avait fini par disparaître au fil du temps. Dans cet atroce rêve, Mac voyait sa femme adorée au milieu des nombreuses décombres du World Trade Center, souffrant comme jamais et l’appelant désespérément, sentant la mort l’emporter. La vision qu’il avait actuellement était la même, sauf qu’ici, c’était Natalie qui se trouvait là, couchée et souffrante.

Mac : Natalie ! Natalie !
Natalie (faiblement, portant son regard vert ambré sur lui) : M…Mac…Aide…moi…

L’expert regarda partout autour de lui, cherchant un moyen pour descendre la rejoindre, et remarqua enfin une immense armoire, penchée et appuyée sur un mur. En y allant doucement et prudemment, il devrait pouvoir y arriver…
Mac glissa lentement sur l’armoire et rejoignit enfin la jeune femme, la prenant la plus délicatement possible dans ses bras.

Mac : Je suis là, Natalie. Dis-moi où tu as mal…
Natalie (les larmes aux yeux) : Mac…Je…Je ne sens…plus mes… jambes…
Mac (la rassurant en lui caressant la joue) : Ce…Ce n’est que temporaire, j’en suis sûr. Tout va bien se passer. Je ne vais pas te laisser seule…
Natalie (agrippant son manteau) : Je…Je suis…tellement désolée, Mac…J’aurais…J’aurais dû…
Mac (la faisant taire en posant son index sur ses lèvres) : Tu n’as rien fait de mal. Alors, ne te culpabilise pas pour ça. Tiens bon, c’est tout ce que je te demande. Je t’en prie…

Les larmes se mirent doucement à perler sur les joues de Mac et son esprit ne posait qu’une question : pourquoi ? Pourquoi devait-il encore souffrir de la perte d’un être cher ? Pourquoi devait-il encore endurer ça ? Non, non. Il devait rester concentré et positif. Natalie ne mourrait pas ! Il ne le permettrait pas ! Jamais ! Il avait déjà perdu l’amour de sa vie, il ne perdrait pas le deuxième !

Natalie : Mac…Je…J’aurais voulu te dire…
Mac (la berçant tout contre lui en lui caressant les cheveux avec tendresse) : Chuuut, tu me diras ça plus tard, quand nous serons sortis. Ne t’épuise pas. Economise tes forces…
Natalie : Mac…J’ai froid…
Mac (inquiet, retirant son manteau pour la couvrir) : Natalie ! Je t’en prie, reste avec moi !
Natalie : Je suis…si… si fatiguée, Mac…
Mac (hurlant de désespoir) : Natalie, non ! Ne t’endors pas ! Je ne veux pas te perdre ! Je ne veux pas que tu partes ! Natalie, reste ! Résiste !
Natalie (lui souriant faiblement en lui caressant fébrilement la joue) : Je…Je veux juste dormir…Je serai toujours là pour…

La jeune femme se mit soudain à fermer lentement les yeux, appuyant sa tête contre l’épaule de Mac. Elle avait juste sommeil…

Natalie (murmurant, presque inaudible) : …toi.
Mac (angoissé) : Natalie !
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