Awake

Dhâââ !!
Mac est parfait, Stella est parfaite et la suite est parfaite, de même que son auteur !! xD
Voilà comment tout peut se traduire !
J'peux venir avec vous ? J'apporte des tablettes de chocolat avec des noisettes dedans ! xD
J'adore !
Autant le campement que l'histoire xD

youpi et une partenaire de plus au campement !!!!!

ouais sympa l'idée du chocolat aux noisettes !!!!!!

on t'attend

Je suis là alors !
Youhou !
J'peux même chanter des chansons !
Enfin pas ce soir, demain s'il pleut j'suis notée en danse lol
Mais demain j'vais vous enchanter de ma douce voix de crécelle *SBAFF*

Toujours aussi géniale
Mais c'est très cruelle d'avoir coupé la
Il allait tout lui dire
Alors pour que nous sachions l'histoire
Il nous faut une suite stppp
J'adore la petite elle est marrante

Alors ? Comment c'était ce camping ? Pas trop humide ? Je suis désolée de ne pas avoir posté hier mais j'ai eu une visite surprise et j'ai donc été occupée. Voilà donc le nouveau chapitre tout chaud tout beau rien que pour vous ! Merci pour vos messages d'encouragement - je dois dire que j'en ai bien besoin en ce moment. Savoir que ça vous plaît, que vous m'attendez au tournant me motive à continuer cette histoire.
J'espère que les chapitres suivants vont vous plaire aussi même s'ils sont un peu différents ... Vous verrez bien. Enjoy !



Le passé est ce qui nous définit. On a beau essayer, avec raison, de lui échapper ou d'en oublier les mauvais moments, mais le seul moyen d'y échapper est de l'améliorer
Wendell Berry

« Elle s’appelle Pénélope. Pénélope Artridge et je l’ai rencontré à cette conférence où on m’avait envoyé juste après…
- Oui. Je me souviens.
- Je ne sais pas trop ce qui m’a pris, en fait. Ce n’est pas mon genre – les histoires d’un soir. Mais ce jour-là…J’étais…Enfin, c’est simplement arrivé. » Il ferma les yeux un instant. « Elle ressemblait tellement à Claire. Et elle avait la même robe. Rouge. Je me souvenais de cette robe – Claire l’avait portée tout l’été. Elle l’adorait. Alors, ce soir-là…Je n’ai pas réfléchit.
- Je ne vous juge pas, Mac. » Sourit-elle, rassurante. « Personne ne vous juge. » Comme il ne disait rien, mal à l’aise par ses confessions privées dont il n’avait pas l’habitude, elle poursuivit. « Vous n’êtes pas obligé de me raconter…
- Si. Si, je vais le faire.
- OK. Alors ? Cette conférence ? C’était intéressant, à part ça ? » Dit-elle, mutine. Sa remarque arracha un sourire à son interlocuteur. « Eh bien…Je ne sais pas. Je n’y suis pas vraiment…allé.
- Je vois. Vous avez travaillé les langues, plutôt.
- Stella. » Gronda-t-il, gentiment. « Pénélope et moi avons profité des quelques jours – et puis, nous nous sommes dit au revoir. Je ne pensais pas la revoir…En fait…je l’avais plus ou moins oubliée. Je n’en suis pas très fier mais…
- Trois ans, c’est long. » Il grimaça, peu convaincu. « Mais elle est revenue.
- Oui. Il y a deux mois et demi, elle était devant mon bureau. Elle voulait qu’on parle. »


Flash

Mac s’écarta pour faire entrer sa visiteuse dans le bureau. Ils s’installèrent face à face, se dévisageant en silence pendant un bon moment. Puis, il se décida à prendre enfin la parole. « Alors... Qu’est-ce qui t’amène par ici ?
- Je…Je voulais prendre de tes nouvelles. Je viens d’aménager à New-York, je me suis dit que c’était l’occasion. » Elle lui sourit. « Tu as l’air en forme. Beaucoup plus qu’il y a trois ans, en tout cas.
- …
- Tu ne t’en souviens pas très bien, non ?
- Les détails sont un peu flous… Mais je me souviens de toi, Pénélope. » La jeune femme haussa les sourcils, visiblement surprise. « Vraiment ?
- Oui, bien sûr.
- Parce que tout à l’heure dans le couloir, j’aurai juré le contraire.
- Met toi à ma place. C’était il y a trois ans. Il s’en est passé des choses…» Pénélope acquiesce. « Je sais. Beaucoup plus que tu ne l’imagine.
- Quoi ?
- Je… Après ce congrès, je suis allée m’installer à Sydney. Et quelques semaines plus tard…j’ai découvert que j’étais enceinte. » Le scientifique déglutit avec difficulté, tâchant de comprendre ce qui se cachait derrière ces mots. « Enceinte…Tu…J’étais le père ?
- Oui.
- Tu en es sûre ?
- Absolument catégorique. Avec ce déménagement, ce nouveau job, je n’ai pas eu une minute de répit alors…Oui, je suis sûre.
- Et le bébé…il… » Pénélope eut un sourire qui illumina tout le bureau. « Elle. Elle va avoir trois ans en février. » Ensuite, il perdit un peu la notion du temps. Les mots tourbillonnaient sous son crâne fatigué. Une fille. Une petite fille de deux ans et quatre mois. Quelque part à new-york. Une fille qu’il n’avait jamais vue. « Pourquoi ne m’as-tu rien dit ?
- Qu’est-ce que cela aurait changé ?
- Mais…c’est mon enfant ! » Cette fois, la surprise laissait place à la colère. « J’avais le droit de savoir ! » Pénélope se rembrunit – les yeux baissés sur ses chaussures. « Je sais. Là-dessus, j’ai un peu merdé.
- Je ne te le fais pas dire. » Le ton accusateur la fit sursauter, elle se redressa d’un bond, les mains sur les hanches. Mac sut qu’il était allé trop loin – et regretta de ne pas pouvoir ravaler ses mots. Mais c’était trop tard – Pénélope le fusillait littéralement du regard. « C’est un peu facile, Mac. De me rejeter la faute. Est-ce que tu crois que c’était simple, pour moi ? De devoir assumer ça toute seule ? Tu crois que je n’ai pas eu de doutes ?
- Tu aurais pu m’en parler. Je t’aurai aidé.
- Bien sûr. Tu aurais fait quoi ? Quitté New-york pour t’installer à Sydney ?
- …
- C’est bien ce que je pensais. Et pour information, je n’aurai pas renoncé à ce poste non plus. » Elle se radoucit légèrement. « On ne se connaissait que depuis cinq jours. Tu étais marié. » Mac eut un hoquet de surprise. « J’avais vu ton alliance. Et… » La jeune femme se mordit la lèvre inférieure, les yeux luisants. « Et tu sais que tu as passé cinq jours à m’appeler Claire ?
- Non, non…Ce n’est pas…
- Si. Même lorsqu’on était au lit, c’est elle que tu appelais. Je ne sais pas ce qui t’avais poussé dans mes bras, mais il était clair qu’il n’y avait de place que pour elle dans ta vie. Alors qu’est-ce que j’étais censée faire ?
- Je…Je ne sais pas.
- Voilà. Moi non plus, je ne savais pas. Peut-être que j’ai pris de mauvaises décisions, peut-être que c’était injuste mais tu n’as pas le droit de m’en vouloir.
- Je suis navré. Laisse-moi une seconde chance.» Les mots se précipitèrent dans sa bouche, alors que Pénélope attrapait son sac – les joues rougies de colère. Il la retint par le bras. « Ne pars pas.
- Ce n’était pas mon intention. Je savais que ce serait difficile – c’est juste que… Je pensai que le plus dur serait de te convaincre de la voir. Pas que j’aurai à me justifier.
- Je veux la voir.
- Oui. Je le sais maintenant. » Elle farfouilla dans son sac quelques secondes et extirpa une photo un peu cornée. « Tiens. C’est elle : Lila Helen Artridge. »

Il y avait une petite fille qui souriait à l’objectif, en serrant un ours gris au nez bleu pastel sous son bras. Elle portait une petite robe chocolat avec un grand cœur rose sur la poche de devant, des collants aux rayures multicolores et une paire de Clark noires. Ses yeux bleus pétillaient de malice dans un visage rond et rose. Les boucles sombres avaient étaient réunies en deux petites couettes. Typiquement le genre d’enfant qui vous faisait tendre les bras et dire ‘je la veux’. Mac sentit un frisson lui parcourir l’échine. « Lila. » Murmura-t-il. « Ma fille. »

Fin du flash.

Mac se frotta vigoureusement le coin des yeux, comme le font les hommes lorsqu’ils veulent cacher leurs larmes. Les émotions étaient encore à vif. C’était difficile de prendre conscience que la petite de la photo était assise à quelques mètres de là, qu’elle était aussi réelle que la main de Stella sur sa joue. « On peut arrêter là, si vous voulez.
- Non. Ça va.
- Ok. Alors…que s’est-il passé ensuite ? »

Merci pour cette suite !
L'écriture est très fluide et très agréable.

Pauvre Pénélope, se faire appeler par le nom d'une autre pendant 5 jours, ça craint ...


En tout cas Stella a raison : que s'est il passé ensuite ?

non non non non !!! tu peux pas une nouvelle fois nous abandonner comme ça !!!!!!!!!

Une suite super comme d'habitude
Enfin Stella et nous avons un bout de l'histoire
Et nous faut le reste aussi
Donc il faut la suite stppppppppppppp

d'accord avec tout le petit monde, fic géniale !
mais PITIE arrête de nous laisser comme ça !



ou sinon je suis bonne pour l'infarctus à la prochaine suite lol

Bah j'ai toujours pas Peneloppe moi...

Pauvre Mac, il a pas l'air d'être trés à l'aise quant il raconte... J'aime bien Stella qui le taquine un peu... Elle le met a l'aise et ne le juge pas.. Stella you rocks!!

J'ai hate de voir toute l'histoire de son côté.. Et surtout une raison du pourquoi il agit comme le dernier des idots!


Faut vraiment que tu arrête ce genre de coupure sadique... Ca rend dingue!

Pauvre Pénélope comme même

Mais bon, j'en veux comme même encore à Mac de n'avoir rien dit à Stella!

La suite, j'adore!

C'est bôôô !
On voit enfin la fin du mystère, et cette fille que j'aimais pas dès le départ, bah je suis en train de la plaindre XD
Mac par contre ... non en fait je lui en veux plus non plus xD
Il est beau quand il parle de ça lol
Et puis Stella elle est ...renversante ! A la fois drôle (j'adore quand elle parle de la conférence lol) et touchante <3
J'aiiime !

Suite ? *yeux de chien battu xD*

Je ne sais pas si je dois commencer par vous remercier (même si c'est un peu répétitif à la longue, tout ces merci !) ou bien m'excuser du retard. J'ai eu des contretemps et j'ai du attraper un virus du genre grippe A parce que je suis totalement à plat... Bref, je suis navrée et je vais tâcher de poster un second chapitre dans le we. Dimanche soir, sans doute. Par contre, je dois vous signaler que dès le 7 décembre j'entre en zone rouge - à savoir, zone partiels pour 15 interminables jours. Je suis au bord du suicide. Donc, il est probable que je me fasse de plus en plus rare - mais les vacances de noël me sauveront et j'espère que je pourrais finir cette fic à cet instant. Parce que j'ai une nouvelle idée qui me parasite le cerveau ! Du smck, of course.
Allez, trêve de blabla. Un petit chapitre pour un bon w-e !




“On ne doit pas comprendre le monde, on doit seulement y trouver sa place.”
Albert Einstein

« Ensuite…nous sommes sortis du labo, on est allé prendre l’air le long du fleuve. Nous avons beaucoup parlé. Enfin, Pénélope a parlé. Elle m’a parlé de Lila – de ces trois ans que j’avais manqué. »

Flash

Pénélope mordit joyeusement dans son sandwich, les yeux rieurs. Lorsqu’elle parlait de sa fille, elle s’illuminait toute entière – Lila lui ressemblait. Ce sourire à fossettes. Ces yeux en amande. Mais le bleu de l’iris, c’est à lui qu’elle le devait se souvint-il brusquement et une douce chaleur l’envahit. « Lila a deux ans et demi. Plutôt petite pour son âge mais elle est pressée de grandir, elle ne veut plus qu’on la traite comme un bébé. Il y a 4 mois, elle a décidé qu’elle ne voulait plus de couches parce que c’est pour les bébés. Et deux mois après, elle était propre la journée. Elle ne va pas encore à l’école parce qu’on a beaucoup voyagé – mais j’ai trouvé une maternelle pour la rentrée.
- Laquelle ?
- UNIS.
- L’école des Nations Unies.
- Oui. » Comme il paraissait abasourdi – autant par le prestige de cette école, que les frais d’inscriptions prohibitifs – elle se mit à rire. « Pas de panique, je n’ai pas braqué de banque pour ça. C’est mon nouveau job…je viens d’être embauchée au siège de l’ONU, ici à New-York. Et les frais d’inscriptions sont gratuits. Ce serait dommage de ne pas en profiter.
- Qu’est-ce que tu y fais ?
- Je suis interprète officielle des assemblées générales.
- Impressionnant.
- Il parait. L’avantage majeur, c’est surtout que c’est un poste fixe. Je ne peux plus trimballer Lila de droite à gauche, comme avant.
- Elle se plaît à New-York ?
- Elle se plaît partout – tant qu’on a Bubble avec nous et le DVD du Livre de la Jungle. C’est l’enfant la plus facile à vivre qu’on puisse imaginer. » Mac fronça les sourcils. « Qui est Bubble ?
- Son ours en peluche. Elle ne s’en sépare jamais. » Il sourit. « Continue, s’il te plaît. A me parler de vous. »

Fin du flash

« Elle a continué toute la nuit et elle m’a raccompagné au labo.
- Dans une décapotable noire…
- Pardon ?
- Non, rien. Allez-y continuez. » Mac sourit. « Vous ne vous ennuyez pas ?
- Non.
- Il n’y a plus grand-chose à en dire, vous savez. Je l’ai revue deux ou trois fois avant qu’elle ne me présente Lila.
- Comment cela s’est passé ?
- Bien. Mieux que je ne l’espérais. »

Flash.

Nerveusement, Mac noua sa cravate autour de son cou. Soupira. Puis la retira. Une cravate pour une ballade dans Central Park avec une enfant de deux ans ? Très malin, Taylor. Il n’avait jamais eu autant le trac avant un rendez-vous – pas même le soir où il avait demandé Claire en mariage. Repenser à elle, ce midi, lui serra le cœur. Claire aurait voulu des enfants, elle disait toujours qu’ils rempliraient la maison de cris et de rires. Elle parlait aussi du jour où elle retrouverait son fils pour lui présenter sa deuxième famille… Mais rien de tout cela ne s’était fait et soudain, voici qu’il avait une fille. Claire, il l’espérait de toutes ses forces, ne lui en aurait pas voulu. Elle aurait compris qu’il avait besoin de connaître cet enfant – elle qui souffrait tant de l’abandon de son fils. Le marine caressa doucement le cadre dans lequel sa femme lui souriait, sur la table de chevet. « Pardon, chérie. J’aurai aimé que les choses soient différentes… » Il pourrait jurer l’avoir entendu dire. « Moi aussi. »

Le cœur battant, Mac rejoignit l’adresse que Pénélope lui avait donnée. Il roula une bonne vingtaine de minutes, l’esprit bouillonnant de questions, de ‘et si’, et puis – au détour d’un croisement- la maison se dressa devant lui. Il resta un petit instant à en admirer l’architecture, le quartier – se jurant de s’assurer qu’il était sûr pour une petite fille. Il y avait un jardin, derrière. Il pourrait y mettre une balançoire…ou construire une cabane dans ce grand marronnier aux branches fourchues. Sans s’en apercevoir, il venait de presser la sonnette et, presqu’aussitôt, la porte s’ouvrit sur une Pénélope échevelée, en jean et tee-shirt couvert de peinture pistache et pieds nus. « Je te dérange ?
- Non. Non, je suis très en retard. J’étais en train de repeindre la chambre d’amis, j’ai oublié l’heure, mais…vas-y, entre, fais comme chez toi. » Un peu étourdi par l’odeur de térébenthine et d’un il ne savait trop quoi aux fruits rouges, le marine la suivit à travers le corridor – jusqu’au salon. « Désolée pour le désordre – je suis loin d’être une maniaque du ménage. Tu veux boire quelque chose ?
- Non, merci.
- Je vais aller me changer, ok ? » Avec un sourire. « Tu veux aller voir Lila ?
- Euh…oui.
- Viens. »

La chambre était au bout du couloir. Une porte de bois ornée de quatre lettres multicolores ; LILA. Pénélope poussa la porte, entra mais il resta, là. Incapable de faire un pas. Il les entendait discuter sans pouvoir les voir. Au lieu de ça, il étudiait la pièce. La moitié inférieure des murs était peinte en un marron chaud et l’autre moitié, de rayures roses pastel et blanche. Une frise de bulles de savons colorées séparait les deux. Quelques posters avaient été soigneusement encadrés et accrochés – des photos de bébés animaux. Il sourit en apercevant un joueur de hockey entre deux oursons et un louveteau. Mac regarda le lit de bois blanc, la couette ornée d’un Snoopy et l’armada de peluches qui en occupait le pied. Il y avait une maison de poupée dans un angle, une série de poupées et de barbies soigneusement alignées sur une étagère. Un coffre à jouets. Mac regarda le piano de plastique et se demanda si c’était quelque chose que sa fille tenait de lui…la musique. Et cette bibliothèque aux rayonnages colorés. Est-ce que c’est quelque chose qu’ils auraient en commun ? Il avait lu quelque part que rien n’était inné, contrairement aux idées reçues on n’hérite pas des talents de ses parents. Tout cela n’est qu’un long processus de socialisation. Le fils d’un virtuose ne devient pas musicien parce qu’une partition s’était inscrite dans se gènes, mais parce qu’il avait vu son père jouer, entendu des mélodies depuis sa conception. Est-ce qu’il était trop tard pour transmettre quelque chose à Lila ? Mac sentit une vague de panique l’envahir – alors que Pénélope discutait avec sa – leur !- fille.
« Ma puce, tu es prête ?
- Oui.
- Bien… Mac est arrivé. Tu te souviens, je t’en ai parlé ? Il va venir avec nous au parc.
- OK. » La tête de Pénélope repassa dans l’entrebâillement de la porte. « Mac ? Tu viens ? » Maintenant, il était trop tard pour reculer.




Tadam ! Encore un cliffangher agaçant ! C'est ma spécialité...

Pause dans mes révisions et qu'est ce que je vois ? Ta suite ! Quel plaisir ! Et en effet je n'ai pas été déçue ! C'est magnifique comme d'ahabitude ! Le passage sur Claire est superbe et 'ai senti mon petit coeur se serrer ! Bravo à toi !

J'en demande encore des comme ça !

C'est toujours un bonheur de te lire.
J'adore ton style.

Bonne chance pour les révisions et repose toi bien !

J'ai bien aimé ta suite!!

Superbe suite !
On ressent toute l'émotion de Mac aux moments donnés et c'est superbe <33
Bonne chance pour tes révisions, "amuse-toi" bien xD


(bonne chance à toi aussi Gwentaylor =D)

superbe suite mais tu es crumelle et sadique de nous abandonner à ce moment là !!!!

mais surtout rétablit toi bien, et bon courage pour tes partiels, reviens nous voir très vite avec la suite

Super suite comme d'habitude
j'ai adoré
Il faut la suite maintenant please !!!!!!!!!!!

Oui, je sais, j'avais dit dimanche et on est mardui (c'est le premier décembre, d'ailleurs...on a jamais été si près de noel, )Je suis désolée, je vous avais un peu oublié. Merci pour vos commentaires.
Voici un nouveau chapitre. Je tenais à vous prévenir qu'il y aurait encore quelques chpitres par ci par là, où on ne verra que Mac. Cette fic est centrée sur lui, en fait. J'espère que cela ne vous gêne pas.
Allez, on a assez perdu de temps... Lisons !



Lorsque le premier bébé éclata de rire pour la première fois, son rire se brisa en mille morceaux qui se transformèrent en fées.
Peter Pan - J.M. Barrie


Timidement, le marine entra dans la chambre – sur la pointe des pieds. Il se sentait comme l’Alice du Pays des Merveille, trop grand pour ce royaume minuscule. Et pourtant si petit face à sa reine. La dite-reine était assise à une petite table pour enfant, occupée à crayonner un livre de coloriage à l’aide de Crayola. A l’instant même où il posa les yeux sur elle, Mac sut qu’il se moquait complètement de savoir si elle et lui auraient des points communs en fin de compte. Il se moquait de savoir s’ils partageaient autre chose que leurs yeux bleus. C’était sa fille – et cela lui suffisait. Le souffle coupé, il s’agenouilla à côté de la brunette. « Bonjour, Lila.
- Bonjour. » Dans sa petite salopette courte de jean, avec ce tee-shirt à rayures vertes et roses, elle était encore plus belle que sur la photo – lumineuse et sentant bon le shampooing pour bébé. Il remarqua des détails que même son étude attentive, et intensive, de la photo ne lui avait pas révélé : un petit nez était parsemé de tâches de son, une bouche en forme de cœur et d’impossibles cils noirs, longs et épais. Il n’avait jamais été tactile mais il avait une envie brûlante, presqu’irrésistible, de la prendre dans ses bras. De caresser les boucles brunes. Il se souvint de justesse que Pénélope lui avait fait promettre de ne pas révéler la vérité sur son identité à Lila pour le moment, et regretta sa parole. Il voulait que cette enfant l’appelle papa. « Tu pieure ? S’inquiéta soudain la petite fille et Mac s’aperçut qu’une larme s’était échappée, roulant sur sa joue avant d’aller s’écraser au coin de ses lèvres. Confus, il se frotta rapidement les yeux. « Non, c’est juste une poussière. » Avec un sourire rassurant, l poursuivit. « Qu’est-ce que tu dessines ?
- C’est le zarichtochat. Tu connais ?
- Non, pas vraiment. Désolé. » Lila le gratifia d’un sourire indulgent. « C’est pas grave. Je vais te montrer l’histoire… » Et elle se précipita vers la bibliothèque qu’elle balaya d’un revers du bras impatient. Pénélope se pencha alors vers lui. « Ça va ?
- Oui. Tout va bien. Tu peux aller te changer, je reste avec elle. » Elle le scruta intensément, puis acquiesça. « OK. »

« Ok. » Mac ne le savait pas encore mais il en entendrait d’autres les jours suivant. C’était la marque de fabrique des filles Artridge. Et Pénélope avait raison : Lila était une petite fille facile à vivre. Tout était ‘ok’ – ou presque.
Parce qu’en cet instant, la faire grimper dans la poussette n’était pas ‘ok’ du tout. Les poussettes c’est pour les bébés, arguait la fillette d’un air décidé qui faisait sourire les promeneurs de Central Park. Mais sa mère ne souriait pas. « Je ne veux pas te porter comme la dernière fois, Lila.
- Mais je peux marcher !
- Je sais. Tu peux marcher pour le moment, mais quand tu seras fatiguée tu iras dans la poussette.
- Non, non, non.
- Si.
- Je veux pas ;
- Je sais. Mais c’est pourtant comme ça… » Mac écoutait la dispute, mal à l’aise. Pas parce qu’on se retournait sur leur passage – mais parce qu’il ne savait pas quelle était sa place. Devait-il intervenir ? En avait-il seulement le droit ? Et devait-il soutenir Pénélope ? Ou bien passer ce caprice à la fillette – après tout, il pouvait la porter : elle n’était pas si lourde que ça. Mais avant qu’il n’ait pu se décider, la poussette était dépliée – encore une chose qu’il devrait apprendre – et le petit menton de Lila tremblait dangereusement. « Non. » Mac s’agenouilla alors pour regarder la fillette dans les yeux. « Peut-être que tu pourrais prêter ta poussette à Bubble si tu n’en as pas besoin ?
- Il en veut pas.
- Tu crois ? Ses jambes ne sont pas aussi grandes que les tiennes… il va être fatigué. Et puis, comme ça, tu pourras jouer tranquillement sans avoir à le surveiller. » L’argument parut porter – Lila plissa le front, réfléchissant. Puis acquiesça. « Ok. Bubble peut prendre la poussette. » En se relevant, Mac croisa le regard de Penny – la jeune femme lui adressa un sourire et articula ‘bien joué’ en silence. Jamais il n’avait été aussi fier de lui.

Lila grimpait consciencieusement le ‘gobogan’ et le redescendait- Bubble bien serré contre la poitrine. ‘Pour pas qu’il a peur’. Pen’ avait raison : Lila était plus petite que les autres enfants de son âge mais elle était largement aussi dégourdie, songea-t-il avec fierté. Elle savait placer ses appuis correctement sur l’échelle pour ne pas tomber – et elle n’avait pas hésité une seconde avant de se lancer sur la surface glissante et brillante. Il savait de quoi ils avaient l’air, à cet instant précis, assis tous les deux sur un banc devant l’aire de jeux – la poussette à leur droite et un sac Dora l’Exploratrice, juste à côté : à des parents regardant leur enfant jouer. « Qu’est-ce qui va arriver ensuite ? » La question, surgie de nulle part, les surprit tous les deux. Ils s’observèrent en silence pendant un long moment et Mac s’aperçut soudain qu’elle venait de lui. « Pardon ?
- Je veux dire…pour moi ? Comment les choses vont se passer ? Est-ce que je pourrais la revoir ?
- bien entendu ! Je ne serai pas venue te chercher, si je ne voulais pas que tu fasses partie de sa vie.
- Alors ?
- Alors…Je ne sais pas, Mac. On ne va rien précipiter, on va laisser les choses se faire…
- Combien de temps ?
- Mais je n’en sais rien ! Tu crois que j’ai la moindre idée de ce qu’on est en train de faire, là ? Je suis aussi perdue que toi. La seule chose dont je suis sûre c’est que je ne veux pas brusquer ma fille.
- Notre fille.
- Ok. Notre fille. Elle a la priorité sur tout, c’est comme ça depuis toujours et cela ne changera pas. Je te promets qu’on fera au mieux pour que chacun y trouve son compte…Juste…allons-y doucement. » Il sourit. « Ok. »

« Pénélope ?
- Mmm…
- Pourquoi es-tu venue me voir ? Qu’est-ce qui t’as fait changer d’avis, après trois ans ?
- je te l’ai dit : j’ai eu un poste à new-york. » Il haussa un sourcil, sceptique. « C’était la fête des pères. A la garderie, ils avaient fabriqué de très originaux cendriers en boite de camembert, et…elle t’a réclamé, poursuivit la jeune femme très bas. Elle voulait savoir qui était son papa. Elle voulait lui donner son cadeau.
- Qu’est-ce que tu lui as dit ?
- Que tu ne pouvais pas être avec nous parce que tu étais très occupé. Et parce qu’on déménageait souvent, que ce n’était pas pratique.
- Ça aurait marché.
- Bien sûr. Mais…Ça aurait été un mensonge. Et je ne veux pas lui mentir – jamais. En plus… » Elle rougit. « Ça n’aurait pas été très juste pour toi. Je sais qu’on se connaissait à peine, mais à part le fait que tu ais été marié…tu m’avais donné l’impression d’être un type bien. Un peu paumé, mais bien. Tu ne méritais pas ça. Tu avais le droit à une seconde chance et Lila avait le droit à un père. » Il lui prit la main, tendrement. « Tu es une femme bien, toi aussi. »

« Penny.
- Oui ?
- Je dois t’avouer quelque chose… » La jeune femme fronça les sourcils, sur le qui-vive. « Quoi ?
- Claire…ma femme. Elle est morte le 11 septembre. Ce congrès, c’était la première fois que je sortais de mon labo depuis 8 mois. Et, tu avais la même robe. La rouge avec les motifs blancs aux manches. Bon sang…tu lui ressemblais tellement ! Tu lui ressemble…tellement. » Pénélope écarquilla les yeux de stupeur. « Merde. » Il rit. « Je suis désolée…si j’avais su, je n’aurai pas profité de la situation. Je t’aurai laissé m’appeler Claire autant que tu le voulais.
- Je n’aurai pas du accepter tes avances, mais il est assez difficile de te dire non. Et je crois que tu m’as fait du bien. Lorsque je t’ai regardé monter dans l’avion, j’ai su que tu ne reviendrais jamais. Alors je t’ai dit adieu. Et c’était…une sorte de façon de dire adieu convenablement à Claire. Je n’ai jamais pu le faire parce que son corps n’a pas été retrouvé. Mais là, c’était…oui, c’était un pas en avant. » Elle eut un pauvre sourire. « On forme une belle paire, hein ? »

Mac regarda Lila qui courrait derrière sa balle de base-ball de toute la force de ses petites jambes et sourit. Elle n’arrêtait pas. Après le toboggan, ça avait été la balançoire, nourrir les canards et maintenant le base-ball. A croire qu’elle était branchée sur secteur.
« Elle va s’écrouler de fatigue, souffla une voix à son oreille. Comme une ampoule qu’on éteint.
- Quand ça ? » Pénélope jeta un œil sur sa montre. « Dans le prochain quart d’heure. » Prédit-elle.
Et sa prédiction s’avéra exacte : Lila se laissa tomber dans l’herbe verte, Bubble sous le bras et son pouce dans la bouche. « Et bien ? Tu en as assez du base-ball ?
- Mes jambes sont trop fatiguées, bailla la fillette. Mac rit doucement. « On va voir maman alors ?
- Oui. » Il resta un instant interdit lorsqu’elle tendit les bras vers lui. « Tu me porte, précisa-t-elle. Et voyant qu’il ne réagissait pas, elle ajouta. « S’il te plaît. » avec une moue inconsciemment charmeuse. Maladroitement, Mac la souleva de terre, et la cala sur sa hanche. Presqu’aussitôt, la petite tête vint trouver le creux de son épaule pour s’y nicher et les bras potelées s’enroulèrent autour de son cou. Il sentit une bouffée de tendresse l’envahir et resserra son étreinte sur sa fille. Se faisant la promesse de ne jamais la décevoir. Puis, il se félicita d’avoir laissé Pénélope insister pour la poussette : elle avait beau être minuscule, cette enfant, elle faisait son poids. Elle prenait une sacrée place.


Voilou. La prochaine fois, un petit peu de smack dans ce monde de brutes ! Promis !

C'est toujours un plaisir de te lire ! c'est tellement pro.
Bravo Dilettante ! et encore ! (et du smac, je pourrais presque devenir fan)

Il y a longtemps que je suis pas venue poster mon petit commentaire sur ta fic. Pourtant je suis une grande fan . Cette suite est géniale comme toute ta fic.
Bravo !!

vraiment très belle suite, comme Lino j'ai toujours plaisir à te retrouver, nous espérons que tu nous posteras rapidement un autre petit chapitre ...




PS : Lys j'adore ta ban !!!!

Géniale ta suite
Presser de lire la prochaine
Le plus vite possible j'espère

Haa j'aime bien voir l'histoire du point de vue de Mac ^^ (donc nan ça gene pas que ce soit sur lui.. xD)

Jolie suite, j'aime bien voir les hésitations de Mac quant a son nouveau rôle de père!

J'aime aussi la scène ou il explique à Pénéloppe qui était Claire.. Pov' pitit Macounet..

Heuuu par contre Pénéloppe je l'aime toujours pas! xD (puis a mon avis c'est bien partie pour durer ! )

Quoi? Comment? Du Smac au prochin chapitre? Rhaaa mais j'attend ça avec impatience!!