Awake

c'est une très belle suite
du smac dans la prochaine c'est super
Les moment Mac et lila sont à croquer!
merci beaucoup!

Mac est superbement touchant ! <3
C'est beau, la gamine semble absolument adorable
Tu écris comme un As,
et voilà ! Juste que c'est superbe,
et que vivement la suite pour se soigner du monde de brutes xD

La petite me fait bien marrer lol

Elle me rappelle ma nièce!

LA SUITE!!!

.. encore une belle suite !!
jamais déçue........

Vite

Merci fidèles lectrices ! Je suis désolée de ne pas avoir posté plus tôt mais je viens officiellement d'entrer en mode partiel, avec ma première épreuve ce matin. Désormais ce sera une épreuve, ou deux, par jour jusqu'aux vacances. Donc, je n'ai pas beaucoup de temps à moi... Je voulais quand même vous poster ce chapitre au cas où je n'aurai pas le temps d'en faire plus avant noël. J'esp_re que ce petit moment smack vous plaiera et vous aidera à tenir le coup...
A très vite !

CHAPITRE 13 : Il en faut peu…

On sait qu'on a trouvé quelqu'un de spécial quand on peut la boucler et partager un silence agréable.
[Quentin Tarantino]

« Alors ? Osa Stella devant le silence prolongé de son ami. Comment les choses se passent maintenant ?
- Bien. On lui a expliqué la situation il y a quelques semaines… Elle a commencé à m’appeler ‘papa’ » Il sourit, radieux. Jamais elle ne l’avait vu si heureux. « Pénélope a été très bien. Elle me laisse voir Lila presque tous les week-ends. Et chaque fois que je le peux…Mais ce soir, c’est la première fois qu’elle nous laisse tous seuls, tous les deux.
- Où est-elle ?
- En week-end thalasso avec des amies. Elle rentre dimanche après-midi. » Mac prit un air déçu, regrettant manifestement que le temps passe si vite. « Vous avez encore plein de temps devant vous…le réconforta sa collègue, amusée. Vous avez un programme ?
- Pas encore. Je n’ai pas eu une minute pour réfléchir. C’est beaucoup plus fatiguant que de gérer le labo, finalement… » Stella ne dit rien. Il y avait d’autres questions qui lui brûlaient la langue, mais elle ne se sentait pas en droit de les poser. Comme où en était-il avec Pénélope ? Est-ce qu’il allait chez elle au milieu de la nuit simplement pour lui parler de Lila ou bien … Mac était un de ces derniers ‘hommes d’honneur’, pour qui un bébé rimait forcément avec mariage. Elle était certaine que la question l’avait effleuré. Est-ce qu’il envisageait de… régulariser la situation ? Elle aurait aussi voulu en savoir plus sur cette femme que son collègue avait l’air de tenir en haute estime…
Mais elle n’osa pas articuler ces pensées à haute voix et c’est la voix de Baloo qui emplit le salon – sur un rythme entrainant qu’il connaissait déjà par cœur.


Il en faut peu pour être heureux
Vraiment très peu pour être heureux
Il faut se satisfaire du nécessaire

Stella ne pouvait plus le quitter des yeux à présent. Il était tellement différent du Mac Taylor qu’elle avait toujours connu – comme si quelqu’un avait enfin ouvert le coffre-fort où il dissimulait toutes ses émotions. Tout son visage était transformé, plus jeune, plus détendu…Et ses yeux bleus, posés sur sa fille, étaient si pleins d’amour à donner qu’elle en avait le cœur serré. Lila avait de la chance. Une chance qu’elle ne mesurait pas, qu’elle ne mesurerait sans doute jamais et c’était tant mieux. Elle n’avait pas à savoir que l’amour n’est pas automatique, qu’on peut vivre sans. Personne ne devrait avoir à le savoir.


Un peu d'eau fraîche et de verdure
Que nous prodigue la nature
Quelques rayons de miel et de soleil.

Mac regarda sa collègue, surprit par son air si triste soudain. Lui en voulait-elle de ne pas lui avoir parlé plus tôt ? Elle en avait le droit. Elle avait le droit d’être furieuse contre lui qui l’avait abandonné dans des moments si difficiles – lui qui pourtant s’était fait la promesse de ne jamais l’abandonner. Pour qu’elle ne vive pas cela une seconde fois – ce vide soudain et inexplicable dans sa vie. Et il avait manqué à sa promesse.


Il en faut peu pour être heureux
Vraiment très peu pour être heureux
Chassez de votre esprit tous vos soucis
Prenez la vie du bon côté
Riez, sautez, dansez, chantez
Et vous serez un ours très bien léché !

« Stella. Je suis désolé.
- Arrêtez d’être désolé, s’agaça-t-elle. Il n’y a vraiment aucune raison de l’être.
- Je n’aurai pas du vous éviter ces derniers temps.
- Vous étiez occupé…
- ce n’est pas seulement… » Il la regarda bien en face. « Je suis désolé de ne pas avoir été là, dans le gymnase. Je suis désolé d’être arrivé en retard, je suis désolé que vous ayez du …faire ça. Je me réveille parfois en sursaut en imaginant ce qui aurait pu se passer si vous n’aviez pas pu vous défendre.
- …
- Si quoique ce soit vous était arrivé, je ne me le serai jamais pardonné. » La ferveur dans sa voix la fit frissonner soudain, malgré la tiédeur de la maison. Elle le fixa, troublée. Leurs mains se joignirent au dessus de la table, comme pour sceller une promesse muette. « Je vais bien.
- Non. Je sais que c’est faux, et je m’en veux.
- Ça va s’arranger…C’est juste un passage à vide mais je vais m’en remettre – comme toujours. Ne vous inquiétez pas pour moi. » Elle lui désigna la petite qui somnolait devant la télévision. « Vous avez des choses plus importantes à penser.
- Vous êtes importante pour moi, Stella.
- Je… »

« Papa ! » Claironna soudain une petite voix. « C’est fini le flim. » Les deux adultes échangèrent un sourire, leurs mains se dénouèrent soudain et le mince fil qui s’était tissé entre eux se rompit. « Je peux revoir ? » Tenta Lila, pleine d’espoir. « Non. Ça va être l’heure d’aller au lit.
- Ok. Tu me raconte une histoire.
- Oui…J’arrive dans une minute. »

« Stella.
- je vais y aller, vous avez encore pas mal de choses à faire. Un programme à préparer… » Elle ramassa son sac, le dossier dûment complété et se pencha par-dessus le comptoir. « Au revoir, Lila.
- Bye-bye ! » Salua la fillette. La scientifique se tourna vers son collègue, mi-surprise-mi-amusée. « Bye-bye ?
- Pénélope. Elle est interprète-traductrice, elle lui lit des livres en anglais. Lila connaît déjà plus de mots anglais que moi… J’ai lu que l’apprentissage précoce d’une langue facilitait l’apprentissage des suivantes. Et que cela stimulait l’enfant.
- Vous avez fait des recherches… » Il rougit. « Je voulais juste…
- ce qu’il y a de mieux pour votre fille. C’est normal. » Avec un sourire malin, elle ajouta. « Et Pénélope a raison : être bilingue est un avantage non négligeable. Cette fois, je file ;
- Vous n’allez pas retourner au bureau ? Il est tard et c’est le week-end.
- C’est vous qui me dites ça ?
- J’ai beaucoup appris. Croyez-moi, il y a des choses plus importantes que le labo.
- Woaw. Stop. J’ai eu suffisamment de révélations pour aujourd’hui. Je vais aller déposer ce dossier à qui de droit et je rentrerai me coucher.
- Demain ?
- Demain…est un autre jour. » Elle se hissa sur la pointe des pieds pour l’embrasser sur la joue. « Bonne nuit, Mac. »

« Stella ?
- Oui ?
- Vous pourriez…
- Je ne parlerai de cette soirée à personne, soyez tranquille. » Il la regarda s’éloigner et enfonça les mains dans les poches. « Bonne nuit, Stella, murmura-t-il lorsque la voiture démarra.

C'est une bien longue et belle suite mais bizaremment, je trouve cela tropcourt ... Ca doit être les premiers signes de l'addiction !

Bon courage pour tes partiels et à très bientôt

c'est vraiment très gentil de nous avoir posté cette suite mais c'est trop court, et puis le smac il est mais Mac il faut quand même qu'il se réveille, Stella elle va vraiment pas bien !!!!

bon courage pour tes partiels et à bientôt

J'adore!!! C'est mignon!!

rrroo sa fille les a coupés alors qu'ils étaient bien lancés!!

Oui moi aussi je trouve ça trop court.... Mais ce n'est pas le début de l'addiction... Puisqu'elle avait déjà commencée il y a longtemps !

Partiels... Tiens ça me rappelle quelque chose.... Ah ! Je sais ! Les exams qui commencent lundi prochain pour moi... snif -_-'

Je te souhaite bon courage ! J'ai hâte que tu aies le temps de nous poster une suite comme celle là !

Une suite plus longue mais bien trop courte!! C'est l'addiction qui fait ça!

RHooo enfin du Smac!! Trés jolie scène!! J'espere que ça s'arranger entre eux deux!! Mais purée la petite qui les déranges alors qu'ils étaient bien partis!!

Remarque Mac a réalisé qu'il agit comm un nul!!

Bon faut ps qu'il s'arrête comme ça, c'est pas en discutant deux minutes que Stella va allez mieux... Agit Mac!!

Je trouve cette suite sublime ! <3
Ils sont parfaits tous les deux !! <33
xD
C'est vraiment sublime !


Bonne chance pour tes partiels =D

Superbe cette suite et géniale comme toujours
Mac et Stella trop chou
J'ai adoré
Bon courage pour tes partiels !!!!

Oups. Je suis tellement prise par les partiels que j'avais oublié un détail : si le chapitre précédent semblait un peu court, c'est parce qu'il devait être couplé avec un second chapitre (carrément ultra-court) ... Je préfère faire des séparations sur le fond, que l'histoire soit cohérente, plutôt que sur le nombre de lignes. Du coup, je vais vous mettre le 14 ce matin - il est très très court. Et, ce soir, si j'oublie pas (a vous de m'y faire penser ) , vous aurez le 15.
Merci ppour vos remarques et vos encouragements... Maintenant je vous laisse lire et je vais me replonger dans les variations de stock et les taux d'amortissements (je comprends beaucoup mieux les explications scientifiques de Mac que mon cours de gestion. Pourtant je ne suis pas du tout scientifique. Allez comprendre. )

CHAPITRE 14 : Poussière sur le cœur…

Dieu sait que nous n'avons jamais à rougir de nos larmes, car elles sont comme une pluie sur la poussière aveuglante de la terre qui recouvre nos coeurs endurcis.»
Charles Dickens-

« Bonne nuit, Lila.
- Bonne nuit, papa. » La fillette bailla à s’en décrocher la mâchoire – luttant pour garder les yeux ouverts. « Je t’aime. » Mac se figea, ému. Il voulait répondre, mais rien ne sortit. Les mots étaient coincés au fond de sa gorge comme des oiseaux en cage – il pouvait les sentir battre des ailes pour s’envoler mais ne parvenait pas à les délivrer. Et les yeux de sa fille qui ne le lâchaient plus, attendant qu’il accomplisse son rituel. «Bonne nuit, chérie. » Par chance, Lila était trop fatiguée pour discuter et baissa lentement les paupières. Quelques secondes plus tard, elle dormait à poing fermés ; tandis qu’il laissait couler des larmes amères.
Comment en était-il arrivé là ? A n’être même plus capable de dire ‘je t’aime’ ? Que s’était-il passé ?


Bon à ce soir si tout se passe bien et si je ne me suis pas fait hara-kiri avec ma calculette !

Même si elle est courte cette suite est sublime !

Mais qu'est ce qui lui arrive à Mac pour pas qu'il arrive à dire ces trois mots...

C'est court mais jolie!

Et bien mon Macounet, qu'est-ce qui t'arrive?
C'est pourtant pas dur à dire, quoi que pour lui, si

c'est trés beau

La Dilettante a écrit:

(je comprends beaucoup mieux les explications scientifiques de Mac que mon cours de gestion. Pourtant je ne suis pas du tout scientifique. Allez comprendre. ) [/i]

qui sait peut être que si Mac t'expliquai ton cours de gestion, tu comprendrais mieux.
enfin moi je dis ça je ne dis rien
c MAGNIFIQUE j'adore, impatiente de lire la suite
et bonne chance avec tes révisons
on est de tt coeur avec toi ma belle

même si c'est ultra court, c'est ultra beau

vivement le chapitre 15 !!!!!!

bon courage pour tes révisions !!!!!!!!

Chose promise, chose dûe... Voici un 'vrai' chapitre. Long et plein de smacK. Maintenant pour la suite, il vous faudra attendre noël - si le père noël pense que vous êtes sages !
Merci pour vos commentaires - ca me remonte le moral




Rouler les yeux fermés plus besoin de parler
Comme tu es mon amie
Sur la terre endormie […]
C'est un jour parfait
Ni bon ni mauvais
Juste un jour parfait
Rien pour nous arrêter

Calogéro

« On va au zoo ! » S’exclama Lila d’une petite voix suraigüe pour ce qui devait être la deux centième fois depuis ce matin. « Voir les zours. Et les kingouins.
- Oui, oui, on va y aller… Mais arrête de bouger si tu veux que je réussisse à attacher tes cheveux.
- On n’a pas qu’à les attacher.
- Ça va faire des nœuds, argua Mac alors que les mèches soyeuses se tortillaient entre ses doigts maladroits comme des serpents affolés. Stop. Ne bouge plus.
- Ok. » Il eut un bref instant de répit pendant lequel, il faillit mener son projet à bien. Toutes les boucles brunes étaient enfin réunies en une queue de cheval, l’élastique coincé entre son pouce et son index…et Lila tourna brusquement la tête pour le regarder. « Tu crois qu’on verra le tigre ? » Le scientifique faillit s’énerver – puis il croisa les yeux bleus plein d’espoir de sa fille. Son sourire. Et il lâcha la brosse à cheveux. « J’abandonne. Va mettre tes chaussures, Lila.
- Ok ! »

Cette fois-ci, il était fin prêt. Le petit sac Dora était plein, comme Pénélope le lui avait appris : un goûter, une briquette de jus de fruit, des lingettes, des mouchoirs, un pull au cas où le temps se rafraîchirait, des sous-vêtements de rechange en cas d’inondation, une trousse d’urgence, et une balle de base-ball, en cas de…ça, il n’était pas trop sûr de savoir mais il semblait que cette balle était indispensable. Dans la voiture, il avait chargé la poussette, des cassettes pour le voyage et le siège auto était parfaitement fixé sur la banquette arrière de l’Avalanche. Lila, habillée de pied en cap, tenait Bubble contre son cœur. Le combat avait été âpre le matin pour l’empêcher de sortir déguisée en princesse mais ils étaient parvenus à un accord : une petite robe rose clair, sans les jupons, et des sandalettes multicolores.
«On y va ?
- On y va. »

Ils roulaient tranquillement en direction du zoo de Central Park, accompagnés par la Maman des Poissons, lorsque Mac eut une idée. « Lila. Qu’est-ce que tu dirais si on invitait Stella à venir voir les ours avec nous ?
- Ok. » Il croisa le regard de sa fille dans le rétroviseur et sourit. « Ok. »

Stella était sur le point de sortir, pour aller travailler bien sûr : Que pourrait-elle faire d’autre un samedi tantôt ?, Lorsque la sonnette retentit. Puis deux voix de l’autre côté de la porte. « J’appuie encore !
- Non. Une fois ça suffit.
- Mais j’ai envie.
- Non. »
La scientifique fronça les sourcils. « Mac ? Lila ? » La fillette lui offrit un sourire radieux. « On va voir le zours. Tu te dépêche ? »

Stella s’assura que Lila était trop occupée à dessiner le zoo pour écouter leur conversation et se tourna vers son collègue. Il avait l’air réjoui à l’idée de cette balade et elle se sentait coupable de devoir mettre un bémol.
« Mac…c’est gentil mais je ne suis pas certaine que ce soit une bonne idée. » Son ami la regarda, sincèrement surpris. « Pourquoi ?
- Parce que…vous en avez parlé à Pénélope avant ?
- Non, mais je ne vois pas en quoi cela la dérangerai. » Stella secoua la tête. « Peut-être parce qu’elle ne veut pas que sa fille passe son après-midi avec des inconnus ?
- Vous n’êtes pas une inconnue. Pénélope me fait confiance. Elle sait que je n’exposerai pas Lila à un danger. En plus, je serai là.
- Je ne suis pas certaine qu’elle verra les choses de cet œil, Mac. » Le scientifique la regarda avec intensité. « Il faudra bien qu’elle s’y fasse. Vous faites partie de ma famille autant qu’elles. Les contacts seront inévitables. » La jeune femme resta bouche-bée un instant, émue. « Je…
- Venez avec nous, Stella. Vous avez besoin de vous changer les idées. » C’était vrai. Si, ne serait-ce qu’une après-midi, elle pouvait ne penser à rien. Ne plus entendre les coups de feu, le bruit du corps de Darren tombant au sol… Ce serait merveilleux. Mais elle n’avait pas le droit. Même si elle en rêvait, cette petite n’était pas la sienne – ce n’était pas sa famille. « Non, vraiment Mac. Si Pénélope venait à vous retirer Lila pour…
- Ça n’arrivera pas, dit-il fermement. Ce n’est pas du tout son genre. D’ailleurs, je suis sûre que vous lui plairez. Et qu’elle vous plaira aussi.
- Mac.
- Venez. » Il sourit. « C’est un ordre…Je vais avoir besoin de vous. Je n’ai même pas été fichu de lui attacher les cheveux ce matin. » Stella jeta un œil à l’approximative coiffure de la fillette et se mordit l’intérieur des joues pour ne pas rire. « A ce point-là ?
- C’est rien. Je vais arranger ça, dit-elle.
- Merci, Stella. »

Le zoo était le bon choix, songea Mac en observant Lila. La fillette était tellement occupée à regarder les animaux qu’elle leur avait confié Bubble. A présent, elle avait le nez collé à la vitre derrière laquelle se promenaient les ours. Une immense plaque de plexiglas en sous-sol permettait de les voir nager et Lila était fascinée par le spectacle. Son souffle tiède laissait un rond de buée sur la vitre. Il regarda son amie qui s’était agenouillée près de l’enfant pour lui raconter quelque chose à propos des animaux et son sourire s’élargit : le courant était bien passé entre elles. Il avait craint un moment que Lila ne réclamât sa mère mais elle semblait trop obnubilée pour s’en soucier. Et Stella avait l’air d’avoir rajeuni, enfin détendue.

Ensuite, il y eut les tigres, les otaries firent leur show, les hippopotames, les singes et leurs pas les conduisirent jusqu’aux serpents. Si Stella craint un instant que le boa de deux mètres de long n’effraya la fillette, elle se trompait. Ignorant les petits cris de dégoûts des autres visiteurs, les pleurs de gamins effrayés, celle-ci alla se planter devant le vivarium et fixa les serpents. La scientifique, quant à elle, préférait rester quelques pas en arrière. Avec Mac en guise de bouclier. Le face à face dura de longues minutes, puis Lila se tourna, non pas vers son père, mais vers la jeune femme. « Stella, articula-t-elle d’une voix claire et assurée. Pourquoi tu n’aimes pas les serpents ? » Saisie de surprise, celle-ci ne sut d’abord pas quoi répondre. « Pourquoi ? répéta la brunette, bien décidée à avoir une réponse. « Je…parce qu’ils me font peur. Pas à toi ? » Lila secoua la tête. « Pourquoi ils te font peur ?
- Parce qu’ils sont dangereux. Ils peuvent te mordre.
- Les ours aussi. » Très juste, songea la scientifique. « Et bien…je crois que je ne les trouve pas très beaux. Ils ont une tête méchante.
- Mais c’est pas de leur faute. Ils font pas exprès d’être méchants. » Deux-zéro, Bonasera. « Tu as raison… Ce n’est pas très logique d’avoir peur des serpents. » La fillette se tut, apparemment peu convaincue. « Tu crois qu’ils sont tristes ?
- Tu veux dire, dans leur vivarium ?
- Non. Parce que personne les aime. Tu crois que ça leur fait de la peine ? » Trois-zéro. Lila vainqueur par K-O. « Je…Je ne sais pas, Lila. Il y a des gens qui les aiment quand même, tu sais.
- Qui ?
- Toi, par exemple. Et…un jour, j’ai vu un homme qui en avait plein sa maison. » Juste avant de se faire étouffer par une de ses maudites bestioles. « Il les aimait vraiment.
- Mais pas toi.
- Non, pas vraiment. Mais c’est peut-être que c’est parce que je ne les connais pas. On a toujours un peu peur de ce qu’on ne connaît pas… » Cette fois, la fillette considéra la réponse un instant, paraissant s’en contenter. Et Stella sauta sur l’occasion. « Chérie, si on allait caresser les chèvres ? »

Le reste de l’après-midi fila comme une flèche, le temps d’un beignet et d’un adieu aux ours blancs, aux serpents et il fallut reprendre le chemin de la maison. Le tout sous une avalanche de questions enfantines, naïves et bouleversantes. Lila était véritablement une petite fille curieuse, vive et pleine de bon sens. Elle voulait toujours en savoir plus et sa fraîcheur provoqua bien des sourires parmi les visiteurs. Lorsqu’elle marchait entre eux deux, on se retournait sur leur passage, l’air attendri. Stella reçut des compliments d’avoir une petite fille si mignonne, si bien élevée. Qu’elle accepta l’estomac noué. Mac quant à lui irradiait littéralement de bonheur – et il avait du mal à refuser quoique ce soit à sa fille, nota-t-elle. Lila le menait vraiment par le bout du nez.

« Merci pour l’après-midi, Mac. C’était…parfait. Juste ce dont j’avais besoin, je crois.
- Tant mieux. » Il la regarda avec un peu de, oui, on aurait dit de la timidité. « Je n’aimais pas vous voir aussi…malheureuse. » Incapable de trouver quelque chose d’intelligent à répondre à ça, Stella lui déposa un baiser sur la joue. « Au revoir, Mac. » Puis embrassa Lila qui tombait de fatigue dans son siège-auto. « Au revoir, la puce.
- Ok. » Bailla-t-elle. « Bye. »

Stella se retourna une dernière fois pour leur faire un signe de la main alors que la voiture démarrait… Et le froid glacial de la solitude l’envahit de nouveau.

Superbe suite ! J'

Stella d'abord réticente et ça se comprend et finalement Mac la convainc. Just so cute !

Lila aurait-elle héritée de l'intelligence de son père ?

Hoooo cette suite est parfaite!!

La petite Lila a un sacré répondant!

Bravo Mac qui pour la premiere fois en 15 chapitre arrête d'être un nul !! ^^

Stella qui hesite puis qui finalement se laisse convaincre.. Elle en oublie tout ses soucies! Même si la fin est douce/amer...



Rhoooo mais bien sur qu'on est sage!! Je suis sur que la papa-noël l'a noté!

très belle suite !!!!

d'accord avec Emilie, la première fois depuis le début que Mac se comporte autrement que comme un gros nullos !!!!!

j'ai mal au coeur pour Stella à la fin

oui oui oui nous on est très très sages m'dame !!!!!

ça va être long jusque Noël !!!!!!!!!!!!!!!

Trés bon moment Smac.

MAis la fin . Pauvre Stella

C'est vraiment une suite très mignonne et très tendre. Merci d'avoir trouvé le temps de nous l'offrir avant Noël.

Stella, un conseil : si tu te sens seule t'as toujours le n° de Dereck Morgan ...

(aïe pas taper ! )