merci merci !!!
Donc, ben voilà, une temps pourri, pas envie de bosser donc j'écris ! Une deuxième suite pour vous aujourd'hui !
Donc, Poupi, tu auras bien ta récompense après ton ménage...
Bonne lecture ! Revenge.
Chapitre 15.Mac arriva devant l'appartement de Stella et le cœur serré, il frappa en criant son prénom :
- Stella ! Stella c'est Mac ! Vous êtes là ?
Il attendit quelques minutes mais elle ne répondit toujours pas.
Il tambourina plus fort et hurla sans prénom.
Toujours rien.
Un verrou se débloqua derrière lui et une porte s'ouvrit : une petite mamie râla du bruit et le menaça d'appeler la police.
Mac lui montra son insigne et la chassa d'un geste de la main.
La grand-mère ne se fit pas prier et elle rentra chez elle.
Aussitôt un bruit de verrou raisonna dans 'air.
Mac se tourna de nouveau vers la porte de Stella.
Il y colla son oreille : Aucun signe de présence humaine.
Soudain, il entendit un bruit de papier froissé. Puis un autre.
Il frappa de nouveau. Aucun signe de Stella.
Il sortit son arme de son holster et la pointa devant lui. Il recula un peu pour prendre son élan puis donna un bon coup de pied dans la porte qui céda dans un craquement.
Il se rua dans l'appartement et stoppa net sa course, ahuri, à l'entrée du salon.
Sagement assise en tailleur, Stella, de profil, triait tranquillement ses papiers, un gros casque sur les oreilles.
En un soupir de soulagement, il baissa son arme contre lui.
ce geste fut perçue par Stella qui, en deux temps trois mouvements se relevait et visait Mac avec l'arme de Flack.
Lorsqu'elle vit son visiteur, elle souffla et s'écria :
- Mac, tu m'as fait une de ces peurs !
Elle le vit remuer les lèvres mais n'entendit pas le son en sortir. Elle se souvint d'un coup de son casque et l'ôta de ses oreilles tandis que Mac s'approcha d'elle et la serrait fort dans ses bras.
- Mac ! Tu m'étouffes !
Elle riait en disant cela mais le visage tendu de Mac effaça son rire.
- Mac, qu'est-ce que tu as ?
- Bon sang, Stella, ça fait un quart d'heure que je hurle ton prénom à la porte en frappant comme un dingue ! J'ai cru que Moran t'avait enlevée !
- Moran ? L'officier Moran ?
- Oui, assieds-toi, je vais t'expliquer mais avant je dois appeler un serrurier...
- Un serr...
Stella se précipita dans le couloir et poussa un cri dépité :
- Oh non Mac ! Tu as défoncé ma porte ! C'est pas vrai !
Son air penaud la fit se radoucir. Il était fou d'inquiétude et tout compte fait, c'était plutôt flatteur pour elle. Cela prouvait qu'il tenait vraiment beaucoup à elle...
Elle l'écouta parlementer et argumenter pour que l'ouvrier vienne de suite.
Puis il raccrocha et la regarda embarrassé :
- Il sera là dans vingt minutes. Je suis désolé pour ta porte.
Il avait l'air si gêné que Stella eut pitié de lui. Elle s'approcha mutine.
Elle entoura sa nuque de ses mains et murmura son merci en un chuchotement. Elle sentit les deux mains masculines se coller dans son dos, la rapprochant de lui un peu plus.
Leurs lèvres s'effleurèrent puis s'entrouvrirent pour un baiser empli de passion.
Ils se détachèrent lentement, se cherchant du regard puis Stella revint à la réalité.
- L'officier Gavin Moran ? L'ancien instructeur de Flack ?
- Oui, viens...
Il l'emmena vers le seul fauteuil rescapé, s'assit et la mit sur ses genoux... Cette position leur rappela la mésaventure avec Flack le matin même.
Mac sourit :
- Aucun risque d'être surpris cette fois-ci !
- Par le serrurier ?
- Lui, on s'en fiche !
Stella éclata de rire et embrassa l'homme si cher à son cœur. Elle nicha ensuite sa tête dans son cou et tandis qu'il lui massait le dos, elle chuchota :
- Raconte moi pour Moran.
Mac tenta d'oublier tant bien que mal la main de la jeune femme qui lui caressait affectueusement la joue pour se concentrer sur son histoire. Il lui parla de la découverte d'Adam, puis la phrase à double sens de Moran.
Il la regarda fixement :
- Stella, tu es autant menacée que moi.
- Alors, on va faire en sorte de rester tous les deux pour que rien ne nous arrive.
Elle pigmenta son cou de petits baisers et Mac sentit tout de suite le désir monter en lui... Il se força à reprendre ses esprits :
- Stella, Moran est un malin. Ton appartement doit être truffé de micros ou de caméras.
Elle releva la tête hargneuse :
- On va le fouiller. Cet enfoiré ne nous surprendra pas une seconde fois !
Elle se détacha à regret de Mac et se releva. Voyant sa déception, Mac entoura sa taille de ses bras et enfouit sa tête dans ses boucles.
- On va se dépêcher de les trouver...
Elle profita encore quelques minutes de ce câlin si bon, si chaud puis ils se séparèrent l'appartement.
Heureusement pour eux, ce n'était qu'un studio.
Celui de Mac serait beaucoup plus long à analyser.
Ils commencèrent par scruter le moindre recoin très attentivement, soulevant les objets, ôtant les cadres.
Stella laissa Mac s'occuper du serrurier et alla fouiner dans sa chambre.
Vingt minutes plus tard, elle s'asseyait sur le rebord de son lit dépité. Elle n'avait rien trouvé.
Mac entra dans la pièce et l'interrogea du regard.
Elle secoua la tête.
- Et toi ? Le serrurier ?
- J'ai trouvé deux micro dans le salon et la cuisine. Quant au serrurier, il m'a délesté de soixante dollars.
- Bien, la prochaine fois, tu y réfléchiras à deux fois avant de défoncer ma porte !
- Et toi, tu mettras ta musique moins forte !
Elle leva les yeux au ciel et se raidit.
L'armoire ! Elle avait oublié le dessus de l'armoire !
- Mac ! Tu me fais la courte échelle ?
Il la souleva assez haut et elle le vit tout de suite : un micro dernière génération, grand frère de celui qu'elle avait trouvé dans son portable.
- Je l'ai !
Elle se laissa glisser contre Mac qui la retint plus longtemps que nécessaire.
Elle se plongea dans ses yeux et y lut un tel désir qu'aussitôt tous ses sens s'embrasèrent, totalement...
TBC...