Bon, voilà, une petite suite avant mon départ...
debout depuis 5h, j'ai eu le temps de l'écrire et de la taper.
Bonne lecture ! Revenge.
Chapitre 18.Mac prit le temps de réfléchir puis rougit brutalement :
- Heu...Je ne me souviens pas de ce qu'il m'a dit... Heu.. J'avais l'esprit... ailleurs !
Le visage empourpré de Mac fit rire Stella. Elle prit ensuite une mine innocente et lui dit :
- Ailleurs ? Ah bon ? Où ?
Elle vit son visage devenir menaçant et elle se mit à courir vers la chambre pour lui échapper. Peine perdue. Il la rattrapa devant la porte et ils chahutèrent comme des enfants un long moment.
Enfin, ils se calmèrent dans les bras l'un de l'autre.
Mac observa le visage de sa compagne : les yeux brillants, elle irradiait de bonheur.
Il ne l'avait jamais vue ainsi et son cœur se gonfla d'amour.
Il lui caressa tendrement la joue et l’embrassa en lui soufflant un nouveau "
je t'aime".
Elle répondit avec fougue puis s'éloignant doucement de lui, lui cria :
- Rappelle Flack ! On doit se méfier de Moran. Moi, je vais prendre une douche...
- Quoi ? Comment veux-tu que je sois concentré si tu me parles de douche ?
Elle éclata de rire et lui répondit sur le pas de la porte :
- Concentre-toi sur trois mots : Travail-Gavin Moran-Danger.
- ça fait quatre mots ça...
Elle lui fit une grimace avant de s'enfermer dans la salle de bain. Mac sourit en reprenant son portable sur la coiffeuse.
Il devait se concentrer avant d'appeler Flack.
Il entendit l'eau couler et jugea bon de s'éloigner de ce lieu empli de tentations diverses.
Il s'installa dans le salon et composa le numéro de son ami.
- Flack, c'est Mac. J'ai eu un souci avec mon portable tout à l'heure, je vous entendais très mal.
- ...
- Oui, oui, c'est pour ça que j'ai dû racrocher. Et si vous me répétiez vos découvertes ?
Stella ferma les robinets et sortit de la douche.
Elle entendit Mac parler dans le lointain et comprit qu'il n'était pas resté dans la chambre.
Elle sourit devant la glace et repensa à leurs tendres moments.
Il lui avoué par deux fois son amour... Enfin...
Il s'était révélé aussi doué que doux...
Enjouée, elle se hâta de s'habiller pour aller le retrouver. Elle le vit assis sur le canapé, pensif.
Elle prit place à ses côtés et aussitôt, il passa son bras sur ses épaules.
Elle se colla à lui et l'observa : il avait son air soucieux.
Inquiète, elle lui demanda :
- Que t'a dit Flack ?
- Moran a quitté son appartement. Il l'a fouillé et a découvert que des pans entiers de murs dans son bureau, étaient recouverts de photos de nous deux.
- Seulement nous deux ?
Mac hocha la tête doucement et continua :
- D'après Flack, c'était devenu une obsession. Moran tenait un cahier noirci de nos emplois du temps respectifs. Il nous surveillait de très près. Cette histoire sent vraiment la vengeance.
Mac caressa le dos de Stella avant de rajouter d'un ton inquiet :
- Il demeure introuvable. C'était un bon flic, il sait se planquer.
Reprenant conscience du danger qui planait sur eux, ils restèrent ainsi, enlacés, chacun plongé dans ses pensées, ses angoisses.
Un coup frappé à la porte les fit sursauter.
Stella se dégagea des bras de mac et s'écria :
- Le chinois ! Tu as toujours faim ?
Il prit le temps de l'observer des pieds à la tête avant d'acquiescer l'œil gourmand.
Elle le tapa sur le bras en le réprimandant gaiement.
Puis elle se dirigea vers la porte, le sourire aux lèvres.
Elle défit le verrou, ouvrit la porte et se figea, le cœur battant à se rompre.
N'esquissant plus aucun mouvement, elle fixait le canon de l'arme, juste devant ses yeux.
- Recule...
La voix était sourde mais elle reconnut l'ancien policier.
Elle obéit et recula lentement, ne quittant pas des yeux l'arme à hauteur de son visage.
Elle entendit la porte claquer et Mac l'appeler.
Soudain, Moran l'agrippa par le bras , la retourna et la colla à lui.
Elle sentit le canon froid de son arme se coller à sa tempe.
C'était son arme. Elle en était persuadée. La pensée fugace d'être tuée par sa propre arme la traversa.
Elle déglutit difficilement lorsqu'elle vit Mac se diriger lentement vers eux.
Elle croisa son regard torturé. Il était désarmé. Elle repensa à l'arme de Flack, posée sur le buffet du salon. Elle espéra que Mac s'en souvienne aussi.
Elle entendit Moran parler :
- Mac Taylor, heureux de vous revoir.
- Lâchez-la !
- Sûrement pas ! A cause de vous, j'ai perdu la femme que j'aimais, à cause de moi, vous allez perdre la femme que vous aimez.
Le canon de l'arme s'enfonça un peu plus dans sa tempe et Stella ferma les yeux.
Ses jambes, tel du coton, n'arrivaient plus à la soutenir.
Elle rouvrit ses paupières et se plongea dans les yeux de Mac pour y puiser du courage.
Mac s'adressa de nouveau à l'ancien policier :
- Ce n'est pas moi qui ai tué votre femme. Elle s'est suicidée.
- A cause de vous. Vous m'avez enlevé mon emploi.
- Non, Moran, à cause de vous. C'est vous qui l'avez trompée durant des années, lui cachant un fils illégitime. Elle ne s'est pas suicidée à cause de votre perte d'emploi, elle s'est tuée à cause de vous.
- Fermez-la Taylor ou je la tue !
Un coup frappé à la porte le fit se raidir. Sans réfléchir, Moran se tourna vers l'entrée et tira deux coups de feu à travers le bois.
Le bruit sourd annonçant la chute d'un corps se fit entendre.
Les regards de Mac et de Stella se croisèrent ainsi que leurs pensées : le chinois...
Le canon chaud se reposa sur la tempe de Stella, la brûlant. Elle cria de douleur mais Moran resserra sa prise.
Il ricana et toisant Mac, lui dit :
- A ton tour, ma belle....
TBC...Oui je sais, vous allez être furax après moi car je vous laisse sur cette fin et je suis incapable de vous donner une date de suite...
Ne m'en voulez pas....
à bientôt....