Lolow, poupi et Eva et MagicMum >> je suis désolé pour le DL, ce chapitre va sûrement pas trop vous plaire du coup, mais bon, ce sont des choses qui peuvent arriver malheureusement. Enfin j'espère que vous allez le lire quand meme :S
Greisa>> Faut bien que cette fic se termine à un moment donnée, elle est déjà drôlement longue je trouve
DL >> Merci beaucoup de m'avoir lu. Je suis ravie que ça te plaise
Myrtille>> Voilà une dose si tu es trop en manque
Allez bonne lecture et merci pour tout vos coms, j'adoooreMac tapotait nerveusement sur le volant, regardant sans cesse la porte d’entrée du bâtiment. Il regarda l’heure pour la cinquième fois en deux minutes et repris son tapotement actif.
La voix de Don dans son talkie le sortit de sa transe.
« Je le sens pas Mac. »
L’inquiétude était perceptible dans sa voix et Mac se força à répondre en cachant la sienne.
« Ils leur restent encore 8 minutes sur la demi-heure qu’on leur a accordé. »
« Ils sont peut être déjà en danger. »
« Peut-être ! Répondit Mac pensivement, mais si on entre maintenant et que ce n’est pas le cas, c’est Stella qui nous tueras. »
Il entendit Flack rire nerveusement à l’autre bout de la ligne.
« Je lui laisse encore 7 minutes. » murmura Mac pour lui-même.
A l'hôpital général, l'acquisition du scanner venait de se terminer et le médecin examiner attentivement les images devant son écran.
Penny poussa le brancard hors de la pièce, tombant inévitablement sur Danny qui attendait impatiemment.
« Alors ? »
« Le médecin va venir vous voir dans 5 minutes. En attendant je vais emmener Mlle Monroe dans sa chambre. C’est au 4eme étage, la 412. »
Le jeune scientifique était partagé entre son envie de ne pas laisser Lindsay seule et celui de connaitre au plus vite son état de santé.
Comprenant son dilemme intérieur, l’infirmière posa une main réconfortante sur le bras de jeune homme.
« Je vais m’occuper d’elle jusqu'à votre retour. »
La douceur dans les gestes de la femme, le rassurèrent et c’est avec un léger hochement de tête qu’il laissa partir le brancard.
Une fois dans l’ascenseur, Penny poussa un profond soupir en regardant Lindsay qui était toujours dans un demi-sommeil médicamenteux. Elle allait devoir la nettoyer et changer ses affaires avant le retour de son fiancé.
Les portes s’ouvrirent, lui permettant de sortir avec l’aide d’une de ses collègues qui l’attendait.
« Alors ? »
« Hématome intracrânien bénin. Mais je n’aimerais pas être à sa place. » Expliqua évasivement Penny
« Pourquoi, c’est plutôt une bonne nouvelle. Il va se résorber seul, elle va rester en observation quelques jours et… »
Elle s’arrêtant en voyant la tristesse dans les yeux de la jeune femme.
« Quoi ? »
« Lorsqu’elle se réveillera elle subira le même choc que son conjoint actuellement. Apprendre qu’elle vient de perdre son enfant. »
Tina et Penny se regardèrent en entrant dans la chambre. Plus aucune des deux ne parla jusqu'à ce que la toilette se termine.
Inconsciente du drame dans lequel se trouvaient ses amis, Stella était assise sur sa chaise, au même endroit qu’a son arrivée.
Elle observait chaque détail de la pièce avec minutie, encore ébahie de l’endroit où elle se trouvait. L’entrepôt n’avait pour seul lien commun avec son appellation que la dimension de la pièce. Tous les mètres carrés de la place étaient complètement transformés, de telle sorte qu’elle avait l’impression de se trouver au milieu d’une chambre d’enfant. Mis à part que le lit se trouvait dans une bulle stérile presque au centre de la pièce. Elle voyait Harry s’affairer depuis 15 minutes, en combinaison, auprès de ce qu’elle entrevoyait être un petit garçon. D’où elle était, sa taille lui faisait penser à un petit enfant de 5 ans maximum. Un mouvement sur sa gauche attira son attention et elle tourna la tête pour voir Luis Moreno sortir d’une pièce fermée aux stores baissés qui prenait entièrement l’un des angles de l’entrepôt.
Le gynécologue dut sentir sa présence également car il se retourna et appuya directement sur le boîtier de communication.
Sa voix résonna sous les 4 mètres de plafond.
« Tout est en place. On peut commencer la transfusion. »
Le visage du mafieux sembla s’éclairer pendant un bref instant. Si bref que Stella crû avoir rêvé.
« Allez-y Doc. Tommy et moi on attend ça depuis un moment hein. »
L’enfant ne répondit pas au clin d’œil de Luis, absorbé dans sa contemplation du médecin aux yeux bleu qui lui avait promis qu’après la piqûre, il sortirait de la bulle pour jouer dehors.
« Je veux voir mon fils d’abord. »
Un sourire jubilatoire vint se former sur le visage machiavélique de l’escroc.
« Vous savez quoi Doc, vous avez raison. Tout travail mérite récompense, et vu que vous m’avez offert un petit bonus en m’amenant la joli flicquette, je vais vous faire une surprise. »
Stella regarda sa montre, encore 5 minutes avant que la cavalerie fasse son entrée. Il fallait que le sang, illégalement prélevé chez les futures mamans soient dans les veines de ce petit garçon pour que l’affaire soit recevable.
La présence de Moreno ainsi que le témoignage du Dr Silverman, achèverait de le faire tomber. Harry devait se dépêcher.
Elle vit Moreno repartir dans le local à l’angle.
« Allez, sortez de là. »
Elle reconnu sans peine le visage de Ronan qu’elle avait vu sur la photo mais fut stupéfaite en voyant le visage et les yeux bruns de la jeune femme qui le tenait par les épaules, l’aidant à avancer.
« Sarah ! »
Stella observa la femme brune qui n’osait lever les yeux vers celui qui était son mari. Elle était vraiment très jolie, une silhouette qu’elle devinait fine malgré la blouse médicale qu’elle portait. Harry semblait être figé au centre de la bulle stérile, plus pâle que jamais.
Stella regarda sa montre une nouvelle fois, 3 minutes.
« Comment est-ce possible, j’ai vu la balle… »
« Votre femme est une sacré battante doc, je me suis rendu compte pendant le trajet qu’elle était encore en vie. J’aurais pu la tuer, mais Tommy avait besoin de soins constants. »
Le mafieux se mit à rire. S’en fut trop pour le médecin qui entra dans le sas de décontamination.
Sa colère était visible sur chacun des traits de son visage, il voulait se venger. Sortir et mettre son poing dans la figure de ce monstre. A cet homme qui se moquait de lui ouvertement alors qu’il lui avait volé sa femme pendant deux ans. Le voir respirer devenait une torture.
Un cri le sortit de ses envies de meurtre et il tourna la tête pour apercevoir Stella qui s’agitait sur la chaise où elle était ligotée.
« Harry non ! » cria t-elle une deuxième fois.
Le gynécologue observa sa montre, dans moins d’une minute les renforts entreraient dans le local. Prenant rapidement sa décision, il rejoignit le petit garçon et ouvrit le robinet pour permettre au sang de rejoindre le système veineux.
Le liquide rouge empli la tubulure, rejoignant le petit bras frêle qui était à son bout.
« Je vais pouvoir jouer après ? » demanda le petit homme.
Harry lui sourit sincèrement, hochant la tête avec douceur.
« Oui, dès que toutes les poches rouges seront passées dans ton bras. »
Le petit garçon paru satisfait de la réponse et se plongea de nouveau dans son dessin animé.
Le bruit d’un premier coup de feu se fit entendre dans la ruelle, très rapidement suivit par son jumeau.
Les renforts attaquaient la forteresse.
Stella commençait vraiment à en avoir assez de jouer les demoiselles en détresse, aussi charmant soit le prince.
Elle vit Moreno s’approcher d’elle avec un sourire, détachant ses pieds avant de la faire se redresser.
« Il est temps pour nous de partir ma chérie. »
« Prenez-moi à sa place ! » cria Harry en se plaçant devant eux.
Le truand le regarda avec dédain.
« Et vous soustraire à la justice pour vos crimes. Ce ne serait pas correct. »
« Mes…crimes ? »
« Vraiment, tuer ces pauvres patientes pour sauver illégalement un enfant que vous avez séquestré pendant des années sous la surveillance de votre femme pour réaliser vos expériences médicales. »
Stella ressentit un frisson glacé lui parcourir l’échine tandis qu’elle réalisait que Moreno les avaient tous manipulé depuis le début.
Maintenant que Tommy était soigné, il n’avait plus rien à perdre. Tout était orchestré depuis le départ. Du faux décès de Sarah au moment de vérité actuel, Harry était son bouc émissaire. Celui qui allait payer pour les actes machiavéliques qu’il avait commandité. Si il n’avait rien dit quand a sa présence ici, c’était également de manière a profiter d’un otage parfait.
Autant de monstruosité lui donnait la nausée.
Elle n’eut pas le temps de laisser ses sentiments s’exprimer plus avant que Moreno l’entrainait vers une porte de l’autre côté.
« Et pour Tommy ? »
Les pas du malfrat continuèrent de plus belle pour résonner dans un passage tellement sombre qu’elle ne distinguait guère les murs. Elle pouvait néanmoins deviner le sourire mauvais au coin de ses lèvres.
« J’espère que vous ne croyez pas pouvoir me retenir ici par des questions inintéressantes. »
« Vous voulez me faire croire que vous avez fait tout ça pour au final le laisser seul dans sa bulle. » dit la scientifique sans se démonter.
« Il ne sera pas seul bien longtemps. J’avais une dette envers sa mère, elle est payée. Maintenant tu la boucle sinon je me verrais contraint d’exploser ton joli minois contre le mur. Même si dans les projet que j’ai pour toi, ce n’est pas l’élément le plus essentiel de ta plastique, ça serait vraiment plus dur pour les affaires.»
« Je préfère mourir que de servir de couverture à une pourriture comme vous. Alors autant peindre ce mur avec mon sang maintenant parce que je ne bougerais pas d’ici. Vous allez vous faire prendre Moreno et moisir en prison. »
Lhomme se tourna vers elle et la plaqua contre le mur avec force, une main enserrant son cou, obstruant sa trachée.
« Courageuse hein ? Mais ce n’est pas très malin de faire ce genre de proposition à un homme armé dans un couloir aussi sombre. »
La scientifique sentit une main se glisser sous sa robe pour caresser sa cuisse. Ecrasée par le poids de l’homme sur elle, et affaiblie par le peu d’air qu’elle parvenait à capter, Stella réussit cependant à donner un violent coup de genou dans l’entrejambe de son agresseur quand il se rapprocha assez prêt d’elle pour tenter de l’embrasser de force. Elle sentit la pression sur son cou se relâcher et elle en profita pour prendre une grande inspiration. Un coup de poing sur sa joue gauche la fit tomber sur le béton du couloir. Elle eut juste le temps de relever la tête pour voir la gueule du canon pointer vers sa tête.
Bizarrement, la seule chose à laquelle elle pensa, fût qu’elle espérait que Lindsay s’en était sortie et qu’elle aimerait ne pas s’être disputée avec Danny avant de mourir.
La voix froide et cruelle de son bourreau lui parvint comme si elle sortait d’un haut parleur.
« Dommage pour toi sale garce, t’aurais fait une bonne putain. »
Le bruit de la détonation résonna dans tout le conduit et Stella ferma les yeux.
Dans un hôpital, à quelques kilomètres de là, Lindsay ouvrait les siens. Elle tomba sur les cheveux en bataille de Danny qui avait posé sa tête sur le bord du lit. Elle sourit doucement, levant une main pour venir caresser les mèches rebelles. Le mouvement réveilla le jeune homme en sursaut. La jeune femme remarqua immédiatement les yeux rougis de l’homme qu’elle aimait et son cœur se serra. Il avait du se faire un sang d’encre pour elle.
« Pardonne-moi Danny je n’aurais pas du faire ça sans t’en parler. J’ai pris un risque alors que je dois penser pour deux maintenant. » Dit elle dans un sourire en touchant son ventre.
Danny laissa échapper un sanglot avant de prendre la main de la jeune scientifique entre les siennes.
« Oh Linds ! »
Voir son amant s’effondrer ainsi effraya la jeune femme, faisant monter son rythme cardiaque qui était surveillé par des moniteurs.
Penny entra quelques secondes plus tard dans la chambre, et vérifia rapidement les constantes avant de croiser le regard implorant de Danny.
« Je ne vais pas y arriver seul » dit-il dans un souffle.
« A faire quoi Danny ? »
« Lindsay, le choc à la tête, ta chute sur le sol et les émotions fortes, tout ça a… »
La voix du jeune homme se bloqua dans sa gorge, les larmes qui coulaient de ses yeux ne semblaient pas vouloir s’arrêter, et Penny pris la responsabilité de finir la phrase que le jeune homme avait encore du mal à assumer.
« Lorsque vous êtes arrivée, vous aviez perdu beaucoup de sang de votre utérus. Le médecin va venir tout à l’heure pour confirmer, mais les chances que vous ayez perdu votre bébé sont malheureusement très élevées. »
Lindsay sentit son corps se mettre à trembler tandis qu’un vide immense se faisait en elle.
Elle sentait le regard de Danny sur son visage et elle ne le supportait plus. Elle avait tuée leur bébé. Elle n’était plus qu’une coquille vide. Elle avait peur de tourner la tête et de lire dans les yeux de celui qu’elle aimait, de la rancœur et des reproches qu’elle méritait grandement.
« Lindsay, regarde-moi. »
« Non ! Je l’ai tué. »
Danny vit sa compagne s’allonger sur son lit, lui tournant le dos. Il lança un regard perdu à Penny. L’infirmière le rassura en passant près de lui, affirmant que ce genre de réaction était normal.
« Attendez ici quelques minutes. Je vais appeler le Dr Mitchell pour qu’il vienne faire l’échographie maintenant qu’elle est réveillée. »
Le scientifique la regarda partir de la chambre. Il se sentait impuissant et désemparé. Il venait de perdre leur futur enfant et maintenant il avait l’impression de perdre Lindsay.
Il regarda à nouveau sa femme dont il ne voyait que le dos, mais il devina aux soubresauts de ses épaules qu’elle pleurait enfin.
A suivre...