Merci tout le monde pour vos coms
Je suis pas une méchante sadique parce que je vous donne la suite dès maitenant.
Je suis super
de vous voir à fond dans le suspence.
Le prochain chapitre n'est pas encore écrit donc il faudra être patientes
mais je veux juste vous prevenir à la fin de ce long chapitre vous risquez de vraiment me trouver sadique
Bonne lecture.
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Danny entendit le bip du spectromètre et imprima les résultats pour les rajouter au dossier. Il ne faisait rien d’exceptionnel, quelques travaux en retard, des feuilles à imprimer et quelques résultats à analyser. Il tournait en rond dans leur appartement, autant utiliser son énergie à travailler. Il allait examiner une lame au microscope lorsque la voix de Mac le sortit de son activité.
« Il me semblait pourtant vous avoir vu partir tout à l’heure »
Danny haussa les épaules.
« Je n’avais pas vraiment grand chose d’autre à faire étant donné que Lindsay passe la soirée sans moi. »
Le ton encore maussade de son protégé décrocha un fin sourire sur les lèvres de Mac.
« Allons donc. Et qui vous a-t-elle préféré ? »
« Stella ! Comment font les femmes pour avoir toujours autant de choses à se dire. Je n… »
Le visage de Mac s’était complètement fermé dès le moment au le prénom de sa coéquipière venait d’être prononcé. Elle avait rendez-vous avec leur suspect numéro 1 ce soir, il le savait assez bien pour ne pas cesser de penser à eux depuis qu’elle était partie.
Une alarme intérieure sembla s’être déclenchée en lui et il partit en courant vers le bureau de Lindsay suivit de près par un Danny étonné.
« Qu’est-ce que vous cherchez de particulier ? » demanda t-il en voyant Mac fouiller dans le méandre des papiers qui recouvrait le bureau de leur collègue.
« Le nom du restaurant où Stella dîne avec le Dr Silverman »
La bouche de Danny s’ouvrit sans qu’aucun mot ne sorte. Ignorant l’air abasourdit de son ami, Mac cria enfin victoire en lisant sur un morceau de papier jeté dans la poubelle.
Stella, the Gardener, 20h30.Mac se mit devant l’ordinateur et tapota nerveusement sur le clavier à la recherche de l’adresse exacte.
Barbara respira un grand coup, elle avait déjà à nouveau envie de faire pipi.
C’est psychologique, tu n’as même pas de quoi remplir à dé à coudre à tous les coups.La jeune femme eut soudain la sensation désagréable d’être épiée. Elle se retourna pour voir la silhouette d’un promeneur solitaire. Barbara n’était pas une trouillarde, cependant elle accéléra légèrement le pas. Elle se retourna une seconde fois et ne vit plus personne. Soulagée elle prit le temps de souffler avant de reprendre sa marche.
Elle allait passer devant une intersection lorsqu’elle sentit une main gantée se poser sur sa bouche.
Elle tacha de se débattre tandis que l’obscurité se faisait dans se qu’elle aperçut être une impasse. Barbara sentait son cœur battre à une vitesse folle et elle compris à ce moment pourquoi certaines personnes pouvaient mourir de peur. Celui qui la tenait contre lui était assez fort pour l’empêcher de se libérer de son étreinte puissante. Elle tenta d’ouvrir la bouche pour crier mais le gant en cuir étouffa son hurlement. Elle vit horrifié un deuxième homme descendre de la camionnette qui obstruait l’impasse et se diriger vers elle avec un couteau dans la main gauche.
Stella remarqua immédiatement le regard froid d’Harry quand il commanda l’addition. Ses doutes quand à la conversation téléphonique qu’il venait d’avoir se faisait de plus en plus précis dans son esprit.
Il savait qui elle était.
Immédiatement elle se prit à penser à Barbara et la peur qu’il lui arrive quelque chose et qu’elle ne puisse rien faire lui tordit le ventre. Mac avait raison, elle n’en faisait qu’à sa tête et cela aller coûter la vie à une innocente jeune femme.
Harry ne la regardait presque plus et tandis qu’il payait la note au serveur, Stella en profita pour faire la seule chose qu’elle pensait utile. Elle venait de le ranger quand une voix la fit sursauter
« Donnez-moi votre portable s’il vous plait » demanda Harry en la fixant, glacial.
Stella soupira et tendit son sac à main. Quelques secondes plus tard son téléphone était éteint et dans la poche de celui qui lui faisait la cour quelques minutes plus tôt. Le gynécologue lui rendit son sac et se leva en la prenant par le bras.
« N’essayez même pas de résister, l’homme dans la voiture dehors n’est pas du genre à apprécier les preuves d’héroïsme »
Stella tourna lentement la tête et aperçut la longue voiture noire.
« Où, allons-nous ? »
« Au cabinet bien sûr, ce n’est pas ce que vous vouliez dès le début, inspecteur ? »
Sa voix était dénuée de toutes émotions, l’homme semblait s’être transformé en un mur de glace. Stella monta devant lui à l’arrière de la voiture quand un frisson d’angoisse vint couler le long de sa colonne vertébrale : Lindsay !
Danny, les sourcils froncés luttait contre l’envie de prendre le volant des mains de Mac et d’emmener le véhicule directement au cabinet du Dr Silverman. Son patron lui avait expliqué son intuition a propos des deux femmes et savoir que Lindsay était surement en train de jouer les cambrioleuses chez un tueur en série ne l’amusait pas vraiment.
Il avait convenu que Stella étant en compagnie du médecin, sa petite amie ne risquait pas grand chose mais cela ne le rassurait qu’à moitié. Toute cette histoire était bien trop étrange pour prendre le risque de tout parier sur la culpabilité d’un seul homme. Et puis Sid était sûr qu’ils étaient deux.
Cette fois Danny donna un coup de poing sur la boite à gant, Mac ne réagissant pas, trop concentré à ne pas laisser son angoisse prendre le dessus.
Le bip caractéristique d’un téléphone portable les fit sursauter sous la tension qui les habitait.
Danny attrapa le portable de Mac sur le tableau de bord et celui-ci donna son accord silencieux en hochant la tête.
« C’est un message de Stella :
Barbara, Madison av. »
« C’est tout ? Demanda son supérieur presque déçu. Essayez de la rappeler !
Danny s’exécuta en vitesse avant de reposer rageusement le mobile à sa place initiale.
« Direct sur la messagerie ! Son portable est éteint. »
Il y eu comme un instant de flottement avant que Mac ne vire de direction, le pied au plancher tandis que Danny posait le gyrophare sur le toit de la voiture.
L’adrénaline était comme une force bouillonnante dans ses veines mais qui mourrait sans espoir devant la poigne de fer de celui qui lui maintenait les bras au sol. Des larmes se mirent à couler sans retenue le long de ses joues tandis qu’elle comprenait les intentions de ses tortionnaires. Par instinct elle tenta de se dégager de ses menottes humaines pour poser ses mains sur son ventre rond, sans succès. La volonté de crier s’envola tandis qu’elle suppliait en gémissant. Elle s’évanouie de souffrance lorsque une incision de 40 centimètres vint éventrer la chair tendre au dessus de son pubis.
Stella regardait Harry discrètement, son visage fermé en totale contradiction avec le sourire avenant qu’elle lui connaissait. Le médecin lisait avec attention un dossier posé à son attention sur la banquette.
Elle ignorait de quoi il s’agissait mais Harry n’en perdait pas une miette. Il ferma finalement la pochette et se tourna pour la première fois vers elle depuis le début du trajet.
« C’est très instructif, inspecteur Bonasera. »
Le dossier fut jeté sur les genoux de la jeune femme et elle pu voir sa photo ainsi que son statut au sein de la police, son adresse, etc.…un vrai CV fait main. L’hypothèse que le mafieux Luis Moreno soit impliqué lui semblait de plus en plus probable. Obtenir autant d’information sur un flic en quelques heures, cela relevait du miracle.
Stella releva les yeux vers l’homme à ses côtés, il ne la regardait déjà plus, poings fermés, visage froid et impassible si bien qu’elle sursauta presque lorsqu’il lui parla à nouveau.
« Vous n’auriez pas dû me mentir Stella. Vous rendez les choses beaucoup plus compliquées. »
La scientifique ne répondit pas, il n’y avait d’ailleurs aucune question de posée. Elle aurait pu ouvrir la portière, s’enfuir par le métro et prévenir Flack ou n’importe qui d’autre, récupérer son arme et espérer que Lindsay était déjà sortie. Pourtant elle ne fit rien. Sa curiosité de flic l’emportait sur sa prudence. Elle voulait savoir…
Les quelques marches qui la séparaient du sous-sol furent descendu dans un noir absolu. Ne visualisant pas de fenêtre à la lumière de sa lampe torche, Lindsay osa allumer l’interrupteur. Les néons s’allumèrent les uns après les autres, crachant leur lueur bleutée sur une pièce presque vide. La propreté semblait de mise dans cet espace qui devait pourtant servir de garage dans une ancienne vie. Un éclat métallique attira l’œil de la scientifique et Lindsay remarqua une porte dans le fond de la pièce.
L’aspect extérieur lui faisait penser à une porte de chambre froide et son épaisseur lui confirma cette idée. Elle tenta de tirer sur la poignée et ne fut pas surprise de sentir une résistance, la porte était réellement très lourde. Elle poussa la porte à deux mains et se tourna vers la pièce qu’elle devinait aussi vide que la précédente. Sa main glissa sur le mur le plus proche et elle tâta les rugosités jusqu'à attendre un petit boitier reconnaissable. La lumière s’alluma, aveuglante, et Lindsay eu du mal à garder les yeux ouverts sous la puissance de l’éclairage. Lorsque le rond lumineux sous ses paupières diminua, elle découvrit enfin l’intérieur de la pièce. Elle fit un pas à l’intérieur, cherchant à comprendre où elle venait d’entrer lorsqu’il lui sembla entendre le bruit d’une porte qui se ferme. Lindsay se retourna, attentive au moindre bruit pouvant la pousser à quitter la pièce au plus vite. Le silence la rassura et elle retourna à son inspection.
Trente secondes plus tard, Lindsay ressentit une violente douleur à l’arrière du crâne avant de s’effondrer sur le sol.
Arrivé dans Madison avenue, le gyrophare continuait lentement à tournoyer mais la sirène était éteinte.
Chaque rue perpendiculaire pouvait être l’endroit où il retrouverait le corps de Barbara, la nouvelle victime. Mac en était certain, maintenant, il espérait simplement qu’il ne serait pas trop tard.
Danny raccrocha son téléphone et repris son inspection des rues.
« Flack m’as dis qu’il ne pouvait pas envoyer une équipe officielle sur place tant que l’on n’a pas retrouvé notre victime. » expliqua le jeune homme.
« Pas de victime, pas de lien »
Mac s’arrêta subitement et se gara sur la bas côté. Il tomba plus qu’il ne descendit de la voiture et hurla ses ordres à Danny pendant que celui-ci le suivait.
« Appelle une ambulance et ensuite prévient Flack qu’il peut envoyer son équipe au cabinet de Silverman. »
Au fond de l’allée obscure, Mac visualisait maintenant nettement la silhouette abandonnée de la jeune femme.