La théorie du chaos [smack]

Deux suites adorable et triste

Bien contente que Stella et fait l'effort de sourire et de se réconcillier avec Lindsay.
Le moment avec stel' et la petite rémy qui se parle c'était émouvant pour moi personellement.
Sinon le deuxième chapitre la petite dispute de mac/stella ben j'espère que ça va s'arranger je me demande bien ce que mac va écrire dans sa lettre et le titre du prochain chapitre donne envie de s'avoir. J'espère tout comme carods que stel' obtiendra cet autorisation.
Mercii énormément à toi de nous faire partager bonne continuation

Cette suite est belle et émouvante!

J'aime bien le lien qui unit Mac et Stella, toujours à se soucier l'un de l'autre...Mac a seulement peur pour elle, qu'elle ne fasse ça que par culpabilité et qu'après elle ne puisse plus faire marche arrière...Mais Stella la têtue est de retour, elle fera tout pour rendre cette fillette heureuse...Je suis sûr qu'elle y arrivera et qu'elle réussira à panser ses blessures....Leur relation à Stell' et Rémy évolue de jour en jour, la fillette commence à lui faire confiance, c'est un bon début...Manque plus qu'à convaincre les services sociaux, chose très difficile...Mais avec un peu de chance, la lettre de Mac l'aidera...Qu'est-ce qu'il ne ferait pas pour aider son amie...

Toujours aussi sublime cette fic Merci La Dilettante

PS:J'espère que tu as bien profité de ce petit moment de répit...Bonne chance pour ton rapportde stage

Hehi, heho, je rentre du boulot ! Enfin, presque. Je viens de rédiger 40 pages de rapport - plus qu'une conclusion, une relecture, des annexes et une soutenance. Et je serai libre Max. Ah, non. En fait ce sera la rentrée.
Bref, pour ne pas y penser quoi de mieux qu'une bonne fic avec de la guimauve... Merci de vos com', mes irréductibles lectrices et j'ai hâte de lire ce que vous penser de ce chapitre qui devrait vous plaire !
Bonne lecture !

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Chapitre 16 : Dead Leaves And The Dirty Ground

Thirty notes in the mailbox
will tell you that I'm coming home
and I think I'm gonna stick around
for a while so you're not alone
for a while so you're not alone
The White Stripes


Le lendemain après leur dispute, c’est avec un peu d’appréhension que Stella refranchit les portes du labo. Mais Mac était au tribunal pour la journée et le travail reprit. A nouveau plongée dans les affres d’une enquête, la scientifique ne vit pas le temps passer. Ce ne fut que lorsqu’elle releva la tête pour trouver un labo quasi désert qu’elle comprit qu’il devait être tard. Courbaturée de fatigue, elle s’extirpa de sa blouse et allait rejoindre les vestiaires lorsqu’elle remarqua la silhouette familière de Mac. Il était seul dans son bureau et, surprise, au travail. Stella inspira profondément et poussa la porte.
« Salut. » Le marine releva la tête, se frotta les yeux un court instant et lui sourit. « Bonsoir, Stella. Comment s’est passée la journée ?
- Oh, vous savez…la routine.
- Bien. Vous étiez sur le point de partir ?
- Oui. Vous restez ici ?
- J’en ai au moins pour deux heures encore. » Elle acquiesça et le silence de plomb retomba sur le bureau. Ils s’observèrent, ne sachant ni l’un ni l’autre quoi dire.
« Stella, je…
- Mac, Je… » Comme souvent, ils avaient parlé en même temps. « Allez-y, offrit-il galamment à l’instant précis où elle disait « Vous d’abord. » Ils rirent puis Mac lui fit signe de poursuivre. « Je…En fait, je voulais vous dire que…Vous aviez raison. J’aurai du réfléchir avant de me monter la tête. C’était idiot, je n’ai pas une chance. Je n’ai pas…je ne corresponds pas aux critères. Pas de mari, pas de famille... » Il fronça les sourcils sur le dernier point, mais décida de ne pas relever. « J’ai été stupide. Je suis un peu sur les nerfs ces derniers temps. C’est toute cette…agitation, avec le professeur, Jess et Luca. Et, vous savez, l’accident… Je…Je voulais vous présenter mes excuses et…si on pouvait oublier ce qui s’est passé. » Elle le regardait avec nervosité, frottant le dos de sa main droite avec la paume de sa main gauche comme il l’avait si souvent vu faire. « Mac ? Vous pourriez dire quelque chose ? Vous me rendez nerveuse. » Le Marine porta une main à sa poche et en extirpa un papier ivoire. « Je suppose que vous n’avez plus besoin de ceci alors…
- Qu’est-ce que…La lettre de recommandation ? » Il acquiesça. « Mais, je pensais que vous…
- Que je quoi ? » Stella secoua la tête. « Peu importe, je ne suis pas là pour ça. Je tenais surtout à m’excuser.» Il déposa le courrier sur le bureau dans un sourire. « Vous êtes toute pardonnée.
- Donc tout va bien entre nous ? Plus de malaise ?
- Pas de malaise, Stella. » Elle lâcha un soupir de soulagement. « Merci. Je me sentais vraiment mal de…
- Tout va bien. » La jeune femme sourit. « Vous…Vous êtes certain de ne pas vouloir venir manger un morceau avec moi ?
- J’ai beaucoup de travail, une autre fois.
- Ok. Alors, à demain.
- A demain. » Il la regarda sans aller puis la retint un instant. « Eh. Vous oubliez votre lettre !
- Mais, je…je n’en aurai pas l’utilité.
- Moi non plus. Vous n’avez qu’à la jeter… » Stella attrapa donc l’enveloppe et la glissa dans sa poche. « Merci, Mac…Même si…enfin, merci de l’avoir fait.
- Filez maintenant. » Dit-il avec affection. « Bonne soirée. »

Stella se laissa aller dans le canapé, et fronça les sourcils en entendant un bruit de papier qu’on froisse. La lettre. Elle ferait aussi bien de la jeter parce que…et bien, parce qu’elle n’était pas très sûre de savoir ce que Mac pensait d’elle en tant que mère. Ni d’elle tout court. Avec son comportement des dernières semaines, ce ne serait sans doute pas flatteur. D’un autre côté…
D’un autre côté, il avait l’air de tenir à lui donner. Peut-être qu’elle devrait la lire ? Il s’était donné du mal pour l’écrire, elle devait la lire. Le souffle court, elle décacheta le papier et se plongea dans la lecture du courrier…

« Madame, Monsieur,

Je m’appelle Mac Taylor, et je travaille actuellement au laboratoire scientifique de New-York. J’ai le privilège de connaître Stella Bonasera depuis plus de dix ans – et je crois pouvoir me qualifier non seulement de collègue, mais d’ami. Je suppose que si elle m’a confié la rédaction de ce document si important, c’est qu’elle en fait de même. Tout au moins, je l’espère.
Je pourrais vous énumérer la liste de ses qualités, vous dire qu’elle est une de nos meilleures détectives. Qu’elle est sérieuse, responsable et toujours prête à rendre service. Mais cela resterait bien en dessous de la vérité. Pour bien comprendre Stella, il vous faudrait vous lever chaque matin pour aller travailler en sa compagnie. Il vous faudrait des années de cafés, de discussions et même de disputes. Et même comme cela, un siècle ne vous suffirait pas pour la comprendre. Au cours de ces onze années, je l’ai vu agir avec toutes sortes de victimes, et, quelque soit leur âge, ou leur histoire, je sais qu’ils lui ont tous fait confiance. Sans retenue. Comme je le fais, comme ses collègues le font, jour après jour. Personne n’a jamais été trahi.

Lorsque j’ai perdu ma femme il y a quelques années, je me suis senti complètement abandonné et seul au monde. Pendant des jours, j’ai été incapable de bouger, penser, fonctionner normalement. Mais Stella était là, elle a anticipé le moindre de mes besoins sans hésiter. Elle a donné sans compter, comme elle le fait toujours. Je ne dis pas que cela a été plus facile mais il est certain que sans elle, traverser cette période aurait été impossible. Aujourd’hui, bien que mon épouse me manque encore chaque jour qui passe, je ne me considère plus comme seul au monde. Le mot famille peut englober bien des choses, des pères, des mères, des oncles, des tantes…. Ou bien, comme ici, des collègues. Mais surtout des amis. Contrairement à ce que dit le dicton, on peut choisir sa famille et c’est en partie grâce à Stella que je l’ai compris. Vous pouvez choisir une famille aimante pour cette petite fille…Je sais de par mon métier que les célibataires qui cherchent à adopter sont moins considérés, que Stella Bonasera ne correspond pas exactement aux critères de vos services. Elle a un métier exigeant, je suis bien placé pour le savoir. Mais elle a toujours fait passer ses amis, cette étrange famille, avant tout le reste et elle continuera.

Madame, Monsieur, j’ai toujours mis ma propre vie entre ses mains, sans l’ombre d’une hésitation. Et c’est sans hésitation que vous devriez lui confier cette enfant. Il ne fait aucun doute que Stella saura l’aimer, la protéger et lui offrir tout ce qui sera nécessaire à son développement. J’ajouterai que ses amis seront là tout du long de cette aventure pour les guider, les aider et les soutenir, elle et l’enfant.

Priver cette enfant de tout ce que Stella a à offrir serait une erreur. Et elle a tellement à donner… Lorsque Stella Bonasera entre dans votre vie, elle y reste pour toujours.

Salutations distinguées,
Mac Taylor. »

« Oh, Mac… » Elle se redressa, la précieuse missive serrée contre son cœur. Comment avait-elle pu douter de lui ? Ces mots… c’était lui. Un point, c’est tout.

A suivre : une confrontation de bons sentiments ! et Adam,

Sublime cette suite, j'adore
J'ai bien aimé leur réconciliation...Mac ne lui en veut pas du tout et elle qui se sent mal...Mais heureusement tout est bien qui finit bien entre eux....Et la lettre....OMG! La lettre....Woaw, c'est vraiment sublime...C'est vraiment très émouvant ce qu'il écrit....Stella qui avait douté de lui au début, maintenant il n'y a aucun doute possible...Mac Taylor est l'ami parfait...Elle a beaucoup de chance de l'avoir....

Merci la miss pour cette superbe suite C'est toujours un pur moment de plaisir que de te lire J'ai hâte de lire la suite!

Et bon courage pour le boulot
PS: juste une question, quand tu dis que dans le prochain chapitre: "....Et Adam!" Tu veux dire que le chapitre Stell'/Adam va ressortir????

melindashepard a écrit:

Sublime cette suite, j'adore
J'ai bien aimé leur réconciliation...Mac ne lui en veut pas du tout et elle qui se sent mal...Mais heureusement tout est bien qui finit bien entre eux....Et la lettre....OMG! La lettre....Woaw, c'est vraiment sublime...C'est vraiment très émouvant ce qu'il écrit....Stella qui avait douté de lui au début, maintenant il n'y a aucun doute possible...Mac Taylor est l'ami parfait...Elle a beaucoup de chance de l'avoir....

Merci la miss pour cette superbe suite C'est toujours un pur moment de plaisir que de te lire J'ai hâte de lire la suite!

Et bon courage pour le boulot
PS: juste une question, quand tu dis que dans le prochain chapitre: "....Et Adam!" Tu veux dire que le chapitre Stell'/Adam va ressortir????

Je reprends le comm de Ma Méli car je pense tout pareil

Super suite, bravo.

melindashepard a écrit:

Sublime cette suite, j'adore
J'ai bien aimé leur réconciliation...Mac ne lui en veut pas du tout et elle qui se sent mal...Mais heureusement tout est bien qui finit bien entre eux....Et la lettre....OMG! La lettre....Woaw, c'est vraiment sublime...C'est vraiment très émouvant ce qu'il écrit....Stella qui avait douté de lui au début, maintenant il n'y a aucun doute possible...Mac Taylor est l'ami parfait...Elle a beaucoup de chance de l'avoir....

Merci la miss pour cette superbe suite C'est toujours un pur moment de plaisir que de te lire J'ai hâte de lire la suite!

Et bon courage pour le boulot
PS: juste une question, quand tu dis que dans le prochain chapitre: "....Et Adam!" Tu veux dire que le chapitre Stell'/Adam va ressortir????

Bon, je reprend moi aussi le com de melinda car elle a tout dit et je pense pareil ^^

Cette suite est vraiment superbe
la réconciliation, la lettre ... magnifique

Merci pour cette super suite la Dilettante

hâte de lire la prochaine

Merci pour vos petits messages, vos encouragements et tout le reste... Cela me fait presque culpabiliser de ne pas avoir pu poster plus souvent comme prévu pendant les vacances. En fait, j'ai enchainé oraux, soutenance, pré-rentrée et rentrée. Je n'ai eu que deux jours de tranquillité... Mais la bonne nouvelle c'est qu'il ne me reste plus que deux chapitres à écrire avant la fin de la fic. Vous aurez donc la fin quoique cela me coûte... En attendant, nous allons retrouver Stella, Mac pour un moment Nutella. Même Adam, mais no panic...Adam est juste...Adam. Je l'adore.



Cherry blossom girl
I’ll always be there for you
That means no time to waste
Whenever there’s a chance
Cherry blossom girl
Tell me why can’t it be true
Air

Stella parcourut le chemin entre chez elle et le labo en un temps record, croisant les doigts pour qu’il ne soit pas déjà rentré chez lui… Heureusement, dieu avait entendu ses prières : son collègue était encore là. Derrière cette vitre qu’il avait tellement détestée au début, parce que, disait-il, elle lui donnait l’impression d’être un poisson dans son bocal. Le front plissé par la concentration, Mac remplissait des dossiers épais comme des annuaires téléphoniques. La scientifique eut soudain une grande bouffée d’air pour cet homme qui n’hésitait pas à passer une partie de la journée à rédiger une lettre de recommandation pour une amie au risque de devoir veiller toute la nuit pour terminer son travail.
Un homme qui soutenait une amie alors même qu’il ne croyait pas en ce projet… Un homme qui était capable d’écrire de si belles lettres…

« Mac.
- Stella ? » Le marine se releva, très surpris et légèrement inquiet. Sa collègue avait les yeux rouges, les joues pâles. Elle avait pleuré. « Qu’est-ce qui se passe ?
- Je…j’ai lu votre lettre.
- Oh. Ce n’était pas censé vous faire pleurer. » Elle se mordit la lèvre si fort qu’il eut peur qu’elle se blesse. « Vous le pensez vraiment ?
- …
- Ce que vous avez écrit ? Vous pensez vraiment que je pourrais faire une mère acceptable ?
- Pas une mère ‘acceptable’, Stella. Une mère formidable. Oui, je le crois vraiment.
- Même si je ne sais pas du tout comment m’y prendre ? Même si je n’ai jamais eu de mère pour prendre exemple ?
- Vous êtes…Stella, c’est dans vos gènes. Vous êtes une personne qui sait aimer et qu’on ne peut pas s’empêcher d’aimer.
- …
- Vous recommencez à pleurer, nota-t-il gentiment. Approchez. Venez… » Tendrement, il l’attira contre sa poitrine et la laissa tremper sa chemise de larmes salées, alors qu’elle se félicitait que le labo soit désert. « Je deviens folle, Mac.
- Vous n’êtes pas folle.
- Je n’en serai pas si sûr si j’étais vous.
- Vous avez changé, Stella. C’était inévitable. Vous avez subi une importante perte et je suis bien placé pour vous dire que ces choses là vous marquent…
- Je veux revenir en arrière. Je voudrais…que les gens arrêtent de disparaître lorsque je commence à y être attachée. Je déteste ce qui m’arrive.
- Oui…ça, je peux le comprendre. » Murmura-t-il pour lui-même. Il n’aimait pas spécialement le Mac Taylor taciturne et secret que Claire avait laissé derrière elle. Il n’aimait pas non plus l’homme méfiant que Peyton avait modelé. « Mais ce n’est peut-être pas irréversible, continua-t-il. Il ne s’adressait pas réellement à Stella mais celle-ci releva la tête, les yeux pleins d’espoirs. « Vous croyez ?
-Je…Je l’espère.
- Vous pensez que je pourrais redevenir comme avant ?
- Non. » Un éclair de tristesse traversa le visage de son amie et il reprit bien vite. « Non, mais ce n’est pas forcément une mauvaise chose. Parfois, les choses ont besoin de changer. Pour s’améliorer, pour en faire quelque chose qui soit plus à notre goût.
- J’espère que vous avez raison. » Il la serra un peu plus étroitement, embrassa sa tempe tiède. « Je l’espère aussi. »

Stella savoura ce contact tendre et sans arrière-pensée. Un baiser sur la tempe, c’était un geste intime. Un geste qui n’attend rien en retour. Lorsqu’on embrasse quelqu’un sur les lèvres, on s’attend à une réponse, un échange. Comme lorsqu’on lui prend la main, on l’on attend que les doigts vous serrent en retour. Pas ce baiser-là. Celui-ci était gratuit. Il disait ‘je serai là pour vous et vous ne me devez rien.’ Il la prenait rarement dans ses bras ; Il se laissait faire lorsqu’elle le saluait gentiment d’une bise mais il n’avait jamais l’initiative du premier contact. Stella s’était souvent demandé pourquoi.

Mac inspira le parfum de pomme verte qui émanait des boucles brunes. Il ne l’avait plus touchée depuis la mort du professeur - même à l’enterrement, il n’avait pas été fichu de lui prendre la main. D’’ailleurs, il ne touchait personne. Il y avait des ‘contacts’, des poignées de mains et des corps contre le sien dans le métro aux heures de pointe…Mais, depuis Peyton, Stella était la seule à le toucher avec affection. Envahir son espace vital et l’embrasser gentiment. Sauf que ce soir, c’est lui qui en prenait l’initiative. Effrayant. Il se demanda pourquoi il avait été faire…ça. Il n’avait pas réfléchi une seule seconde avant de déposer ce baiser. Il essayait simplement de lui dire, à sa manière pathétique et maladroite, qu’elle ne devait plus pleurer. Qu’elle n’était pas seule. Ce baiser était venu de nulle part…Comme celui d’une mère sur le front fiévreux de son enfant. Pour prendre la température de son âme. Il crut qu’elle le prendrait mal mais, au contraire, elle se serra un peu plus contre lui. Alors, il ne bougea plus.

Il y a quelques années, des scientifiques ont prouvé que les enfants ont besoin de contacts humains autant qu’ils ont besoin de nourriture. Sans cela, ils dépérissent. Peut-être est-ce parce que personne ne l’a jamais serrée dans ses bras, petite, que Stella a autant besoin de toucher son entourage ? Ou bien, se dit-elle, c’est tout simplement parce que si on touche quelqu’un, il devient réel. Ce n’est plus seulement ce frère ou cette sœur qu’on s’invente le soir pour se sentir moins seule…Mac est bien réel, elle peut en témoigner. Tiède, musculeux, sentant bon le vétiver et le café.

Maintenant qu’elle est là, toute chaude et parfumée entre ses bras, il sait pourquoi il ne fait pas ça plus souvent. La toucher. Il fait attention de ne pas repousser les gens, de ne pas se renfermer complètement mais il ne les laisse jamais venir trop près. Parce qu’une fois qu’on les tient, qu’on les serre de toutes ses forces, qu’on est habitué à ces corps contre le sien, on ne veut plus les laisser partir. Une fois qu’on ressent l’autre par tous les pores de sa peau, il devient aussi nécessaire que l’oxygène et c’est douloureux lorsqu’il vous lâche pour d’autres bras. Ou bien lorsqu’on vous l’arrache sans sommation. On a l’impression d’étouffer, si mal qu’on ne peut même plus pleurer. Voilà pourquoi il lui est si difficile de toucher cette femme… Peur de s’avouer à quel besoin il a besoin d’elle.

Finalement, ce fut Stella qui se détacha de lui la première. Elle releva la tête vers son collègue. « On rentre ? » Il sait ce que ce on induit. Non, plutôt, il le devine. Et il n’est pas vraiment certain d’être prêt pour ça alors il secoua la tête. « Je dois finir… » Stella hocha la tête. « Bien sûr… je vais vous aider. »

Le lendemain matin…

I-Pod dans les oreilles, main dans les poches, Adam Ross rejoint le labo en sifflotant l’air d’une Cherry Blossom Girl. Il attrapa machinalement sa blouse, l’enfila sans cesser de fredonner, exécuta une pirouette digne d’une Tonya Harding et…stoppa net. « Uh.Oh. »
Là, juste sous ses yeux, sur son bureau, là où il travaillait tous les jours depuis…longtemps. A cet endroit précis, il y avait son chef. Et Stella. Jusque là, rien de très étonnant. Sauf qu’ils dormaient tous les deux. Sa première réaction fut un sourire : ils étaient si mignons tous les deux, paisiblement endormis. Mac était renversé dans son siège, son menton reposant sur sa poitrine, les bras noués comme pour un câlin à lui-même. Et Stella, tout près de lui, tête enfouie entre ses bras croisés. Ses cheveux cascadaient sur le plan de travail blanc. S’il prenait une photo de cet instant, il aurait de quoi alimenter les rumeurs qui courraient déjà sur ces deux-là dans le labo… Ceci dit, cela pourrait aussi lui coûter son job. Cette idée lui fit perdre son sourire. Le jeune homme se frotta vigoureusement le crâne, ébouriffant un peu plus ses cheveux. Ils n’allaient pas vraiment apprécier d’avoir été surpris en flagrant délit de sommeil. Peut-être qu’il devrait faire machine arrière et refaire une entrée plus bruyante… Ou bien devait-il renverser quelque chose ? Chanter ? Finalement, c’est un téléphone qui le tira de sa panade en émettant un bip strident… Les deux scientifiques se réveillèrent en sursaut, clignèrent des yeux pour s’habituer à la lumière et le regardèrent, avec un mélange de surprise et de gêne.
« Oh, euh…salut. Je…j’ai rien vu, ok ? Je viens juste d’arriver alors je ne me demandais pas du tout ce que vous faisiez endormis dans le labo… Non, non. Je ne…
- On s’est simplement endormis au milieu d’une vérification d’Adn.
- Bien sûr. P…pas de problème, chef. Je vais…travailler.
- Excellente idée. » Mac et Stella le regardèrent s’éloigner et éclatèrent de rire.

A suivre : un grand bond dans l'avenir...

Ah la la miss, qu'est ce qu'elle est belle ta fic , même plus que ça, je la toruve si douce, si tendre, voilà on a envie de serrer Mac et Stella dans nos bras pour participer à la séance de réconfort.

à chaque fois que je lis une de tes fics je suis immédiatement transposée dans la série, je visualise les images de l'épisode, ta fic est si réaliste, si vivante, franchement ne change rien et je trépigne d'impatience de découvrir le prochain chapitre qui sera tout aussi exceptionnel que tous ceux qui l'ont précédé.

à très bientôt pour une nouvelle séance plaisir et régal merci

cette suite est magnifique comme d'habitude !

Mac et Stella sont trop mignon ! et ils se sont endormis au labo en plus mdr !
j'adore Adam qui les voit, c'est marrent surtout quand ils se réveille, ils se sent tout gêner mdr !! sacré Adam !

Merci pour cette super be suite la Dilettante

hâte de lire la prochaine

Cette suite est tout à fait parfaite

J'ai adoré la discussion entre Mac et Stella
Le fait qu'il la prenne dans ses bras et qu'il lui dise ces mots réconfortants pour l'apaiser
On ressent bien que Mac se fait du souci pour elle et qu'il essaye par tous les moyens de l'aider

Adam est vraiment drôle
j'aime bien le "j'ai rien vu ok?", on ne se dit pas du tout qu'il n'a rien vu
Et quand il commence à se perdre dans ses explications

Merci La Dilettante pour cette sublime suite

ça me fait toujours autant plaisir de te lire
Impatiente de lire la suite

Vous le croyez ça : un dimanche, un chapitre;..comme promis. Ca faisait longtemps que je n'avais pas été aussi assidue. Espérons que ca continue, n'est-ce pas ?
Merci pour vos com', votre enthousiasme qui réveille un peu le mien lorsqu'il se cache... A très vite !

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Chapitre 18 : Closer

I'm thinking of, the words to say.
We open up, unfinished parts,
Broken up, its so mellow. Just need to get Closer, Closer,
Lean on me now,
TRavis

« Vous croyez vraiment que je devrais le faire alors ? » Mac retint un soupir. Sa loyauté commençait à devenir un peu pesante. Ils avaient cette conversation un bon millier de fois, au moins et il ressentait les premiers signes de fatigue. Fatigué de lui dire qu’il n’y avait pas de bon choix.
Fatigué de lui répéter qu’il fallait tenir compte du bonheur de Rémy comme du sien.
Fatigué de lui dire que tout irait bien.
Fatigué de lui dire qu’il serait là pour la soutenir aussi longtemps qu’elle aurait besoin de lui.
Oui, pour la première fois depuis longtemps, Mac Taylor faillit perdre son flegme légendaire face à sa collègue. Puis il regarda Stella qui était assise en tailleur sur le tapis de son salon, au milieu d’une marée de papiers et caressant distraitement la tête d’Iris qui ronronnait de contentement sur les genoux de sa maîtresse… Il croisa son regard inquiet et lâcha la vaisselle qu’il était en faire pour venir la rejoindre. Dégagea un espace entre les certificats médicaux et les évaluations psychologiques.
« Stella.
- Oui ; Je sais, je suis pénible, traduisit la jeune femme avec une mimique désolée. Je ne suis pas comme ça d’habitude. » Il confirma d’un hochement de tête. En un mois, le Lieutenant Bonasera était redevenu elle-même. Pragmatique, efficace, vive et sûre d’elle-même… Son travail était irréprochable. Il n’y avait plus lieu de s’inquiéter, avait confirmé Mac à Sinclair pas plus tard que la veille. Stella la scientifique était bel et bien de retour… Au top de sa forme pour la plus grande joie de tout le laboratoire qui avait même envisagé d’allumer un cierge à Saint-Andrews pour fêter ça. Une idée de Flack, bien sûr après que Stella lui envoyé une de ses piques dont elle avait le secret. Le grand détective aussi reprenait du poil de la bête après la période difficile de la mort de Jess. Il était venu, tout penaud, lui avouer qu’il envisageait d’inviter une certaine Blake à dîner. Qu’avec elle c’était ‘sérieux’. Mac l’avait rassuré d’un sourire : il n’avait pas à se sentir coupable. Il avait le droit à un peu de bonheur…le droit de revivre. Enfin. Et puis, un dîner…c’est un dîner. Pas une demande en mariage. Flack avait sourit et avait même accepté de lui parler de sa nouvelle amie…
Blake était professeur de littérature à Columbia. Elle était tout ce que Jess n’était pas, avait poursuivi Flack un peu perdu, blonde comme les blés, presqu’aussi grande que lui. Réservée. Douce. Allergique au conflit, et aux confrontations… Vivant dans un monde fait de mots et de papier. D’auteurs aux noms imprononçables. Une intellectuelle, quoi…‘C’est bizarre, Mac, en fait la seule chose qu’elle a de commun avec Jess c’est que quand elle est là…Je me sens bien.’
Le Marine avait sourit. Sentant que Don s’en remettrait beaucoup plus vite que lui ne s’était remis de la mort de Claire… Il avait lu quelque part que pour cicatriser à la mort d’un conjoint, il fallait la moitié du temps passé ensemble… Qui avait bien pu écrire une pareille bêtise ? Sûrement quelqu’un qui n’avait jamais perdu personne.

Mais ce n’était pas le sujet de sa réflexion aujourd’hui. Il avait appris à vivre avec son fantôme de femme, il avait appris à lui parler en silence pour ne pas passer pour un fou. Et à continuer de faire, parfois, comme si elle lui répondait pour ne pas perdre totalement la tête. Il avait réussi à trouver un équilibre dans tout ça.
La question était plutôt de savoir si Stella, pas la scientifique rationnelle et dévouée, non, Stella la femme blessée allait retrouver le sien d’équilibre.
Des soirées chez elle, ou bien chez lui, il y en avait eu pas mal depuis le réveil de Rémy. Des longues discussions, des moments de complicités partagés devant un DVD ou un dîner. Leur amitié semblait avoir pris le pas sur leur simple collaboration amicale. Et, bien qu’elle le cacha à merveille, Mac sentait encore sa collègue à fleur de peau. Il la connaissait trop bien pour ne pas se laisser berner par ses sourires, ses plaisanteries et son masque d’Auguste. Stella avait encore du chemin à parcourir, elle aussi…
Il voyait une femme qui luttait. Une femme qui se battait pour un enfant. Une femme qui doutait.

Mais peut-être qu’en réalité, il n’avait jamais vue cette facette-là de son amie. Peut-être qu’il n’avait vu que ce qu’il avait bien voulu : la coéquipière forte comme un roc. En filigrane derrières quelques enquêtes, il avait aperçu l’ultra-sensibilité de Stella… Ses failles d’enfant abandonnée. Il avait essuyé ses larmes à la mort du professeur. Peut-être qu’elle avait toujours eu cette faiblesse, sans aucun jugement péjoratif, en elle… Et qu’il ne l’avait jamais vu. S’il s’était contenté du vernis ? Sans chercher à voir ce qu’il y avait sous la surface ?

« Mac. Vous recommencez. » Stella le regardait avec un air faussement contrarié. « Pardon ?
- Vous recommencez à me fixer bizarrement. A quoi pensez-vous ?
- Je… Rien.
- Vous savez, je vais beaucoup mieux. Les deux mois de période de probation que Sinclair avait fixés sont quasiment terminés. Si vous en avez assez de moi, vous pouvez toujours le dire. Je ne vous en voudrais pas. Je sais que j’abuse déjà de votre gentillesse…
- Il n’y a pas de problème.
- Vous dites ça simplement parce que vous êtes trop bien élevé pour m’envoyer promener. » Mac rit doucement. « Je ne suis pas si bien élevé que ça…
- C’est juste que…j’ai besoin de savoir si je fais le bon choix, vous comprenez ? S’il n’y avait que moi, ce ne serait pas un problème mais il y a Rémy. Je ne veux pas lui faire plus de mal que je n’en ai déjà fait. » C’était un peu ce qu’il craignait, en l’aidant à compléter ce fichu dossier. Non pas qu’elle fasse du mal à l’enfant, ça il savait qu’elle en était incapable. En tout cas, pas consciemment… ce qui l’inquiétait en réalité, c’était toute cette… inquiétude. Ces angoisses qu’elle risquait de communiquer à la petite. Elle était déjà surprotectrice, appelant le médecin deux fois par jour et s’inquiétant chaque fois que la fillette paraissait un peu plus fatiguée, ou déprimée que d’ordinaire. Il craignait que Stella tente d’enfermer Rémy dans une bulle pour la protéger du reste du monde et qu’il n’en résulte qu’une ado révoltée et prête à tout. Ou une petite fille qui vivrait dans la peur des autres toute sa vie… Il avait beau savoir que ce serait pour le bien de Rémy, Mac avait des doutes sur cette adoption. Mais il devait reconnaître que la petite était attachée à Stella, ces deux-là paraissaient communiquer par télépathie et qu’il n’y avait sans doute pas de meilleur choix…« Stella. Ça va bien se passer. Vous faites tout ce qu’il faut pour…
- Oui mais…
- Plus de mais. On va finir ça, et je vous emmène prendre un peu l’air. Histoire de se changer les idées. »

La skyline de New-York, à la nuit tombée, était sans doute la plus belle chose qu’il puisse exister. Depuis le pont, on en avait une vue imprenable. Tout Manhattan semblait brusquement à portée de main. Sous leurs pieds, l’Hudson serpentait paresseusement –les flots scintillaient, capturant les milliers de lumières multicolores qui éclairaient les hauts buildings. Les toits dévoraient littéralement le ciel aux teintes bleue marine poudrées de l’or des étoiles…Le jeu des clairs-obscurs faisait danser les ombres de la ville sur les berges. Le ciel était dégagé – le vent était froid, mais Stella le sentait à peine. La lune laiteuse formait un disque parfait au dessus de leurs têtes. Tout était à couper le souffle…Une de ses images qu’on ne pouvait pas oublier. Une de celle qu’on se remémorait le soir, avant de s’endormir, un peu comme on sucerait un bonbon… Pour le plaisir. Le réconfort.
Mac se risqua alors à glisser un bras autour des épaules de la jeune femme. Et se sentit incroyablement réchauffé lorsqu’elle vint se lover contre sa poitrine. Aussi simplement qu’un bonjour.


« Mac ?
- Mmmm.
- Vous pensez que nous pourrions nous tutoyer ? Après 10 ans. » Le marine ne lâchait pas des yeux le ballet des lumières devant eux. Il avait toujours vouvoyé Stella, par respect envers une collègue. Et elle le vouvoyait par respect envers son supérieur. Mais ce soir, cela semblait bien étrange. Très 19ème. « On pourrait essayer.
- C’est ce que je pensais aussi, sourit-elle.

« Mac ?
- Mmm.
- Tu es un ami exceptionnel. » Il sourit, embrassant sa tempe. « C’est ce que je pensais aussi…de toi. »

« Mac ?
- Stella.
- Tu crois que je devrais repeindre la chambre d’ami ? Pour Rémy. » Il secoua la tête. Elle était incorrigible…Et c'était tant mieux.



A suivre : un peu de fun, girls !

cette suite est superbe !!
Mac et Stella sont trop adorable tout les deux
j'adore la fin :)
j'espère qu'ils vont bientôt passer au stade "plus que simple amis" ^^

merci pour cette sublime suite

hâte de lire la prochaine !!!

Cette fic est toujours aussi sublime, ça fait du bien de te lire Miss
Cette suite est vraiment géniale

Je comprends ce que peut ressentir Stella, elle aimerait seulement faire de son mieux
Elle sent bien qu'elle est un peu épuisante avec ses questions mais elle ne peut s'en empêcher
Mais bon, Mac reste son meilleur ami et la soutient du mieux qu'il peut
Et la fin est vraiment sublime
Leur fin se soirée et charmante et la demande de Stella....

Mille merci La Dilettante
J'ai hâte de lire la suite

Merci mes fidèles lectrices... Je suis contente de voir que cette histoire continue tout de même d'intéresser quelques personnes. Et, je l'espère, de plaire.
Si vous vouliez du smack, vous n'allez pas être déçu... Ca compensera le départ précipité de Stella en ce début de saison 7. Je pense que ce chapitre va vous plaire...et aussi que vous allez avoir envie de me tuer. Mais rapellez-vous que si vous le faites, vous n'aurez jamais la fin de l'histoire !

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Chapitre 19 : Girls just wanna have fun

Some boys take a beautiful girl,
And hide her away from the rest of the world.
I wanna be the one to walk in the sun.
Oh,girls,
They wanna have fu-un.
Oh,girls,
Just wanna have
That's all they really want.....
Some fun....
Cyndie Lauper


Stella avala une longue gorgée de bière, regarda autour d’elle et poussa un soupir de satisfaction. La chambre d’enfant était magnifique. Les murs avaient été peints en rose si léger qu’il semblait blanc – ‘baiser de l’ange’ à ce que disait le seau- à l’exception du mur de la fenêtre. Celui-ci était d’un bleu turquoise lumineux assorti à la parure de lit. Un joli petit lit de bois sombre que Mac tentait d’assembler depuis près d’une heure en grommelant des insanités qui la faisaient beaucoup rire.
Il avait déjà commencé à perdre patience pendant son duel avec l’armoire aux portes vitrées qui pesaient une tonne. En collant les stickers multicolores en forme de papillons, Stella l’avait entendu accuser les concepteurs de meubles d’imprimer les plans à l’envers et en chinois par pur sadisme. Pendant qu’elle installait les rideaux vert acidulé, la scientifique l’avait vu s’énerver contre la petite bibliothèque et puis contre le bureau version miniature. ‘Qui aurait cru qu’il serait plus compliqué de monter un meuble pour enfant que d’extraire de l’ADN d’un cheveu ?’ Maintenant, la jeune femme fredonnait en accrochant les quelques cadres qui viendraient ajouter une touche enfantine à la petite pièce. Dans quelques jours, la juge validerait son dossier comme famille d’accueil et Rémy pourrait enfin s’installer ici. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes… songea-t-elle en sifflotant les premières notes des girls qui voulaient ‘just have fun’… Elle allait reprendre le refrain à voix haute lorsqu’elle croisa le regard plus qu’amusé de Mac. « Quoi ?
- Tu chantes.
- Et alors ? » Demanda-t-elle, mutine. « Ça ne te plaît pas ? Tu n’aimes pas Cindy Lauper ? Tu aurais préféré The Halls of Montezuma ? (N/a : c’est le chant des marines…)
- Ce serait sans doute très agréable à entendre, mais non, merci.
- Comme tu veux. Parce que je le connais aussi… » Il haussa un sourcil surpris. « Vraiment ?
- Mmm.
- Comment se fait-il que tu… » Stella lui adressa un clin d’œil. « Je suis une femme pleine de surprises.
- Ça c’est vrai. » Avec un ‘ha’ triomphant, le marine fixa la dernière vis et regarda son œuvre d’un œil de connaisseur. « Fini.
- Pas mal.
- Pas mal ? C’est du beau travail, tu veux dire. » Elle secoua la tête, amusée. « C’est pas mal du tout. Pour un marine. » Ledit Marine se releva – un peu ankylosé par la journée passée à quatre pattes – et prit un ait offusqué. « Sache, ma chère, que les Marines savent tout faire. » Stella rit de plus belle, probablement plus à cause de la bière qu’ils avaient tous les deux bu en quantités que de la réplique en elle-même. Elle était surprise de voir à quel point elle se sentait légère, libérée… Il faisait une chaleur pas possible dans cette chambre, non ?
Et, à en juger par les oreilles un peu rouges de son ami, il devait être un peu dans le même état. La quatrième bière n’était définitivement pas une bonne idée. Surtout combinée aux vapeurs de peinture…

Mac écouta le rire de Stella, étonné de voir à quel point cela lui avait manqué. Il se sentait un peu bizarre. Extraordinairement bien et c’est ce qui était étrange, parce que cela faisait bien longtemps que c’était arrivé. Cotonneux. Le tournis à cause des émanations de diluants. Des papillons dans l’estomac, mais ça…c’était la bière, non ?

Désinhibée par l’alcool, Stella l’approcha de près – très près. Trop près. « Tu as fait du beau travail, convint-elle, qu’est-ce que je peux faire pour te remercier ?» Elle se suspendit quasiment à son cou pour murmurer dans le creux de son oreille. « Qu’est-ce qui te ferait plaisir ? » Elle avait susurré. Oh mon dieu mais qu’est-ce qu’il lui prenait ? Elle venait de susurrer à l’oreille de Mac !
Foutue, foutue bière…

« Un baiser. » Les mots avaient franchi ses lèvres avant même qu’il n’en ait pris conscience. Mac se mordit la lèvre, abasourdi par sa propre audace. Dessaoulant immédiatement, il la détacha gentiment de son cou et rougit. Malgré une forte envie de courir se cacher dans le premier terrier disponible, le marine se força à la regarder dans les yeux. « Pardon, Stella. Je ne voulais pas…

Maintenant, il la regardait d’un air contrit – rougissant jusqu’aux oreilles. Pourtant, peut-être était-ce la faute de la bière, mais elle n’était pas choquée. Pas du tout. Au contraire, cela lui semblait être tout naturel… Lentement, la jeune femme s’approcha de lui et commença par déposer une bise sur la joue de son ami.

Les lèvres de Stella étaient douces et tièdes sur sa joue. Elle sentait bon la vanille et la peinture. Ce mélange aurait du être écœurant mais Mac se sentait juste légèrement étourdi. Ce baiser… il glissait jusqu’au coin de sa bouche. Les yeux émeraude le guettaient. Attendant une réaction quelconque…

Audacieuse ce soir, Bonasera, songea-t-elle sans être certaine que c’était bien elle qui agissait. C’était comme si une autre femme avait pris possession de son corps. Des ses gestes. C’était une autre femme qui se collait contre la poitrine musclée, cherchait l’approbation de Mac pour aller plus loin.

Il… était…incapable de… de penser. Correctement. Penser…dire…quelque chose…

« Comme ça ? » Il acquiesça, la gorge nouée. « Mer…ci.
- Pas de quoi. » A présent, ils étaient l'un contre l'autre, les yeux dans les yeux, à deux doigts de...

DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNGGGGGGG

La sonnerie stridente les fit sursauter. Il y a des instants, dans la vie qui par définition sont éphémères. Ce sont de courts moments de grâce qui ne semblent exister que pour être un souvenir les jours tristes. Mais parfois, parfois, il arrive que certains de ces moments se reproduisent...
POur le moment, Mac et Stella en étaient loin. Il y avait désormais une gêne palpable entre eux. Ils s'écartèrent l'un de l'autre, rougissant comme deux ados. "MMm... Peut-être que tu...devrais aller ouvrir...
- Oui. Oui, bien sûr."

Stella profita de cet instant pour remettre ses idées en place. Elle avait encore du mal à imaginer que c'était elle, moins d'une seconde plus tôt, collée contre Mac. C'était tellement... invraisemblable ?
Mal ?
Oui, oui sans doute. Elle aurait du se sentir coupable. Ils étaient collègues, c'était son supérieur. Ils n'avaient pas le droit de... Pourtant. Pourtant, non. Son seul regret était de ne plus être dans les bras de Mac. Elle s'y était senti bien. En sécurité.

Mac regarda sa collègue sortir pour aller ouvrir la porte et se frotta vigoureusement le visage. Mais qu'est-ce qui leur prenait ? Il frémit en pensant à ce qui aurait pu se passer si jamais la sonnette n'avait pas retenti. Il était à deux doigts de...d'embrasser Stella. Il n'aurait pas du. Elle était encore fragile, et il ne voulait pas profiter de la situation... C'était juste...arrivé. Si naturellement que cela en était désarmant.

De l'autre côté de la porte, il y avait une jeune femme en jupe de daim chocolat, et pull pistache. Elle portait des ballerines et collants noirs. Elle était jeune, cela ne faisait aucun doute malgré ses efforts vestimentaires. Oui, malgré son chignon roux soigneusement fixé, ses lunettes rectangulaires à monture noire, elle ne faisait pas plus que 25 ans. D'ailleurs, elle était trahie par sa besace kaki couverte d'autocollants.
"Mme Bonasera ?
- Oui.
- Je..." Elle était incroyablement nerveuse, dansant d'un pied sur l'autre. "Je suis Madeline Milton." Stella sentit son cœur faire un bond dans sa poitrine. Son estomac se noua, alors qu'elle avait la sensation que son sang se glaçait dans ses veines. "Milton ?
- Oui. Je suis la cousine de Rémy Milton."
Oh, non. Pas...ça. Ce n'était pas possible. Il y avait une seconde, elle avait la sensation d'être dans une sorte de rêve un peu fantasmagorique et maintenant...ça. Non.

Mac était inquiet. Stella avait disparu depuis un petit moment maintenant, et il n'entendait aucun son. Pas la moindre trace d'un éventuel visiteur. Il la rejoignit dans l'entrée et fonça les sourcils en apercevant la rouquine dans la porte. Son visage lui était vaguement familier - elle paraissait inquiète. Mais moins que Stella qui s'était figée, livide.
"Qu'est-ce qui se passe ici ?"

A suivre : L'affrontement...

AAAAHHHH!!! j'adore !!!
cette suite est superbe

mais alors effectivement j'ai envie de te tuer mdr
Mac et Stella, mdr ils sont trop fort, faut arrêter les bières lol et puis t'es ruel au moment fatidique il faut que quelqu'un les coupe dans leur élan rrrr
On était si près du but lol

et puis maintenant l'autre qui débarque ... effectivement ça sent la mauvaise nouvelle, elle va quand même pas vouloir prendre Rémy, si ?!

si c'est ça Stella va encore être anéanti

enfin bref, cette suite est génial! Merci la Dilettante

hâte de lire la prochaine suite

PS: et c'ets vrai que avec la saison 7 qui a commencé, ça fait du bien de lire du smac ! :)

totorsg a écrit:

AAAAHHHH!!! j'adore !!!
cette suite est superbe

mais alors effectivement j'ai envie de te tuer mdr
Mac et Stella, mdr ils sont trop fort, faut arrêter les bières lol et puis t'es ruel au moment fatidique il faut que quelqu'un les coupe dans leur élan rrrr
On était si près du but lol

et puis maintenant l'autre qui débarque ... effectivement ça sent la mauvaise nouvelle, elle va quand même pas vouloir prendre Rémy, si ?!

si c'est ça Stella va encore être anéanti

enfin bref, cette suite est génial! Merci la Dilettante

hâte de lire la prochaine suite

PS: et c'ets vrai que avec la saison 7 qui a commencé, ça fait du bien de lire du smac ! :)

ma pauvre dilettante comme je manque de temps je reprend le com de totorsg qui exprime mes propres pensées.

tu écris toujours aussi magnifiquement bien et je suis toujours aussi folle de ta fic, lire du smac ça fait vraiment un bien fou.

merci infiniment et à la semaine prochaine

Je ne sais pas si je te l'ai déjà dit mais, j'adore ta fic
Et cette suite est plus que superbe

J'ai adoré Mac et Stella ici, ils sont tellement...Woaw
Et ce qu'il allait se passer
Contrairement à ce qu'on peut croire, je n'ai pas envie de tuer l'auteur mais la cousine
Elle aurait pas pu venir quelques minutes plus tard ou tout simplement pas venir...
Pauvre Stella, un sacré coup pour elle...Ils n'auraient pas pu la laisser tranquille avec Rémy et c'est tout!!!!
Merci La Dilettante pour cette sublime suite

Merci; merci... Je savais qu'un peu de smack allait vous faire plaisir. Et même si les choses se compliquent encore un peu (je suis désolée, mais je n'ai jamais vraiment cru aux contes de fées- d'après moi, c'est un mythe. Un peu comme trouver de l'essence.), je vous rassure, Mac et Stella resteront toujours Mac et Stella. Parce qu'il n'y a pas de couple aussi solide dans la fiction (à part peut-être Booth et Brennan, mais c'est une autre histoire) et que j'en veux encore un peu à l'actrice d'avoir abandonné la série...
Bref, je m'excuse encore pour le retard. N'allez pas croire que je suis le genre de fille qui aime torturer ses lecteurs en les faisant poireauter, ou qui aime promettre des châteaux en espagne. Je suis juste le genre de fille qui cumule les cata, et qui, en voulant plaire à tous, prend des engagements qu'elle n'arrive pas à tenir... Comme je m'en veux, je vous posterai un nouveau chapitre dans la semaine.
Bonne lecture;

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Chapitre 20 : Please, please, let me get what I want.

Haven't had a dream in a long time.
See, the life I've had could make a good man turn bad.
So for once in my life
Let me get what I want.
Lord knows it would be the first time.
She&Him

Ce qui se passait, il lui fallu un peu de temps pour le découvrir. Tout simplement parce que des deux femmes, il n'arrivait pas à savoir la quelle des deux était la plus inquiète. Stella avait fini par se reprendre et laisser la jeune femme entrer. A présent, ils étaient tous les trois réunis dans le salon : Madeline, raide comme la justice, installée dans le canapé tandis que Stella l'observait avec un mélange d'appréhension et d'hostilité depuis l'angle de la fenêtre. La pièce était plongée dans un silence glacial.
Un bruit de pattes se fit entendre, soudain et l'on vit Iris trottiner tranquillement jusqu'au canapé. Méfiante, elle renifla les chaussures de leur visiteuse et puis, apparemment satisfaite, elle sauta sur ses genoux. Madeline eut un grand sourire. "Ey...salut, toi." Levant les yeux vers Stella. "Comment elle s'appelle ?" "Iris, rétorqua la scientifique en récupérant prestement l'animal pour le serrer contre sa poitrine. Qu'est-ce que vous faites ici?
- Je... Le juge des enfants m'a donné votre adresse.
- Pourquoi?
- Et bien, je... je vais faire une demande de tutelle pour Rémy. Et on m'a dit que vous aviez envisagé de la prendre en charge. Alors, j'ai pensé qu'on devrait en discuter."
Stella secoua la tête. "Non. Je refuse.
- Mais...
- Dehors. Vous n'avez pas le droit de venir comme ça...La décision a déjà été prise, tout est prêt pour accueillir Rémy. C'est trop tard maintenant.
- Mais...
- Dehors." Mac s'interposa calmement. "Mademoiselle Milton, je pense que vous devriez sortir à présent.
- Je voulais simplement...
- Je sais. Mais ce n'est pas le moment." Madeline croisa le regard bleu et hocha la tête. "Je comprends. Je vais vous laisser mes coordonnées au cas où..." Jetant un dernier regard par dessus son épaule avant de sortir, elle ajouta. "Au revoir, Mme Bonasera."

Gentleman, Mac la conduisit jusqu'à la porte et regagna le salon où Stella se tenait devant la fenêtre. Elle regardait la vieille jeep noire de Madeline démarrer et s'éloigner. La rage et la tristesse se mélangeait dans sa tête, sans qu'elle ne sache très bien ce qu'elle devait ressentir. Cette fille... elle ne pouvait pas venir comme ça et lui reprendre tout ce qu'elle avait mis si longtemps à reconstruire. Elle n'en avait pas le droit !
Une main se posa dans le bas de son dos, juste au creux de ses reins diffusant une douce chaleur. "Stell ?
- Elle n'a pas le droit de faire ça, n'est-ce pas ?" Il y avait quelque chose de presque suppliant dans sa voix et Mac secoua la tête. "Honnêtement, Stella je n'en sais rien.
- La juge a accepté mon dossier !
- Oui, bien sûr mais c'était avant que de la famille ne se manifeste.
- C'est une gamine, Mac ! Elle ne peut pas prendre soin d'une petite fille...
- C'est pourtant ce qu'elle semble vouloir faire. Elle a l'air plutôt décidée pour être venue jusqu'ici - ses plaques sont immatriculées en Pensylvanie. C'est un long chemin." La scientifique le foudroya du regard. "Alors pourquoi n'est-elle pas venue plus tôt si elle voulait tellement voir sa cousine ? Où était-elle quand Rémy était dans le coma ?
- Je ne sais pas, Stella. Tu ne lui as pas laissé le temps de s'expliquer...
- Oh, alors maintenant ça va être de ma faute ? Tu es de son côté ?" Mac l'attrapa par les épaules, un peu brusquement et la força à se calmer. "Eh. Je suis avec toi, tu le sais. Je suis toujours avec toi.
- ...
- Tout ce que je dis, c'est qu'on devrait attendre de voir avant de se monter la tête d'accord?" Stella baissa les yeux, gênée et accablée de tristesse soudain. C'était tellement injuste. "Tu crois que je devrais la rappeler ?
- Demain. La journée a été longue et on a tous besoin de repos." Il la prit doucement par le menton pour la forcer à le regarder. "Rémy est encore à l'hôpital pour quelques jours... Il reste un peu de temps pour régler tout ça, d'accord ?
- Tu viendras ?
- ...
- Demain. Si j'accepte de la rencontrer, tu viendras ?" Mac sourit, déposa un baiser sur le front pâle. "Bien sûr. Je ne te lâche pas."

"Mac ?
- Oui ?" Stella agrippa sa main au moment où il allait partir. "Reste. S'il te plaît.
- Je ne suis pas sûr que...
- Reste avec moi. Ne m'abandonne pas, toi aussi." Le marine acquiesça. "Ok. Je dormirais sur le canapé."

Malgré la première rencontre un peu houleuse, Madeline accepta de les rencontrer dès le lendemain tantôt. C’est pour cette raison qu’ils étaient là, tous les trois, dans un café quasi-désert à cette heure-ci.
La rouquine avait troqué sa jupe contre un pantalon de tailleur noir et un chemisier blanc. « Merci d’avoir accepté de nous rencontrer…
- C’est normal. » Madeline jouait de nouveau avec son pendentif d’ambre. Un tic, pensa Stella. « Je ne…Je suis désolée d’avoir débarqué comme ça, hier soir. Je voulais juste…
- Je n’aurai pas du réagir aussi violement, tempéra Stella. Une fois l’effet de surprise passé, une bonne nuit de sommeil plus tard et elle s’en voulait de l’accueil réservé à la jeune fille. Vous avez fait un long chemin pour venir ici…
- Oh, ce n’est pas si loin.
- Vous venez de Philadelphie ?
- Oui. Je suis encore étudiante, mais là j’ai des vacances alors…
- Etudiante en quoi ? S’enquit poliment Mac. La jeune femme lui sourit, comme elle avait sourit la veille en apercevant le chat. « Vétérinaire. J’aurai normalement terminé à la fin de l’année.
- Félicitations. Ce n'est pas facile d'être acceptée dans leur programme, la félicita le Marine. L'université de Philly est très exigeante.
- Et bien... Cela n'a pas été de tout repos, c'est vrai mais je touche au but." Il bavardèrent à bâtons rompus pendant encore une bonne demi-heure, Stella et mac jaugeant discrètement la pauvre Madeline comme s'il s'était agit d'une suspecte. Mais il n'y avait rien à lui reprocher, songea la scientifique avec amertume. Elle était polie, intelligente, elle avait même un travail pour financer ses études. Un poste d'assistante auprès d'un vétérinaire - un homme qui lui avait proposé un poste dès l'obtention de son diplôme. Son avenir était assuré.
"Vous avez un petit ami ?" Lâcha-t-elle, abrupte. Maddie -puisqu'elle avait insisté pour qu'on l'appelle ainsi - Maddie avait rougi comme une pivoine, les yeux rivés sur sa tasse de café. "Pas...Pas en ce moment.
- Pourquoi ?" Un froncement de sourcils de la part de Mac lui fit comprendre qu'elle était allée trop loin; Mais elle ne pouvait pas s'empêcher... Parce qu'elle avait besoin de savoir qui était cette jeune femme. Elle devait connaître l'ennemi parce que si elle devait mener un combat pour Rémy, elle n'avait pas le droit à l'erreur. "Parce qu'il est allé étudier en Australie.
- Vous ne croyez pas aux relations longue distance.
- Stella !" Cette fois-ci, Mac n'avait pas pu se retenir. Il voulait bien être compréhensif, tâcher d'imaginer ce qui se passait dans la tête dans Stella. Imaginer ce maelstrom de sentiments qui devaient la remuer. Ces choses qui l'avaient fait se lever au moins dix fois cette nuit, et qui l'avaient conduite à dormir dans la petite chambre prévue pour Rémy. Mais elle allait trop loin... Son attitude finirait par la desservir. "Si tu allais me chercher un autre café ?" Elle baissa les yeux, un peu honteuse et acquiesça. "Bien sûr. Maddie ? Vous voulez quelque chose ?
- Non, merci."
Ils regardèrent Stella s'éloigner vers le comptoir et Mac sourit, rassurant. "Je suis désolé. Elle n'est pas du tout comme ça d'habitude.
- C'est rien.
- Si c'est important... Parce que vous n'avez pas à être traitée de la sorte. Vous n'êtes coupable de rien." La rouquine haussa les épaules."Je me demande, parfois.
- Pourquoi ?
- Parce que j'aurai du venir plus tôt. Quand elle a eu besoin de sa famille. Parce que sa famille ne s'est même pas souciée d'elle..."

Stella revenait avec les cafés, et se glissa sur la banquette. Elle avait enfin réussi à se calmer et commençait à se sentir gênée par son attitude. C'était horrible, de se regarder dans un miroir et de voir une autre femme. Une femme qu'elle haïssait au plus au point. Une femme qui se comportait comme une peste mal élevée qu'elle n'avait jamais été. Une femme qui embarrassait des jeunes filles. Une femme qui embrassait son collègue et qui...qui renversait des petites filles. Elle ne voulait plus être cette femme-là. Elle se radoucit, alors et tenta une nouvelle question.
« Pourquoi vous n’êtes pas venue plus tôt ? » Le visage de la jeune femme se rembrunit. « Je ne savais pas…
- Vous ne saviez pas ? On a du contacter votre famille une dizaine de fois !
- Ma famille…et moi, on ne se parle plus depuis 5 ans.
- Alors comment avez-vous appris …
- Je les ai appelés pour…c’était stupide. Je devais compter combien d’invitations j’avais besoin pour la remise de diplôme, j’avais espéré qu’ils viendraient mais… »Elle secoua la tête. « Enfin, c’est là qu’ils m’ont appris ce qui était arrivé. J’étais furieuse. Je suis venue dès que j'ai pu.
- Vous connaissiez bien les Milton ?" Maddie sourit. "Jeff était mon oncle préféré quand j'étais petite. Lui, il...enfin, ce n'était pas mon père. J'aimais bien Rachel aussi mais mon père... il la détestait; Je ne sais même pas pourquoi. Alors, quand Jeff s'est marié, ils ne sont plus jamais venus. J'ai continué à les voir de temps en temps, mais avec la fac, le boulot c'était difficile. Ils m'envoyaient des photos de Rémy - j'étais là à son baptême. Et ils m'ont aidée, quand les fins de mois étaient trop difficiles. On n'était pas aussi proches qu'on ne l'aurait souhaité mais je les aimais sincèrement. Et j'adore Rémy. Je suis malade de savoir qu'elle a été toute seule, apeurée...
- Elle n'était pas seule, la coupa sèchement Stella. Je ne l'ai jamais abandonnée." Sous entendu, 'moi'.

Madeline rougit à nouveau. "Oui. Oui, c'est vrai...Ils me l'ont dit à l'hôpital.
- Vous êtes allée la voir ?" La scientifique sentit son sang se glacer dans ses veines. "Que lui avez-vous dit ?
- Rien. Elle dormait. J'avais juste besoin de la voir..." Maddie eut son sourire qui éclairait la pièce toute entière. "Elle a tellement grandi. Elle avait l'air en forme.
- Elle va beaucoup mieux. Ecoutez, je vais encore paraître impolie, lâcha abruptement Stella, mais que voulez-vous au juste ?"


A suivre : Rémy, Maddie et compagnie...

UNE SUITE
Enfin!! Tu es revenue!!!!^^

Cette suite est génial comme toutes les autres!
Mac et Stella son trop

Bon Maddie elle vient tout nous casser celle là! Déjà qu'elle interrompt Mac et Stella alors que ça devenait intéressant et puis elle va mettre la m**** avec Rémy et l'adoption!!!
Nan mais ça pas plus du tout là!!

Que dire a part qu'il me faut la suite??

Merci Beaucoup pour avoir posté cette super suite!!!! J'adore!! je suis accro en plus....je veut savoir!!!!

cette suite est superbe !!!
j'adore !!
Mac et Stella sont trop cute tout les deux !!
c'est adorable !!

sinon la madie... ben elle à l'air sympa mais bon ... c'est pas trop génial si elle viens mettre des battons dans les roues au niveau de l'adoption pour Stella :s
La pauvre, elle a déjà tout préparé pour l'arriver de Remy et tout
j'espère que tout ça va bien s'arrenger ...

Merci la dilettante pour cette superbe suite
hâte de lire la prochaine !!

te voilà revenue, le principal c'est que les choses s'arrangent, en tout cas je pense qu'aucune d'entre nous (bon je parle pour moi et certaines que je connais assez bien) ne t'en veut de cette absence prolongée, les aléas de la vie font que ....

en tout cas, tu nous régales encore et toujours avec cette nouvelle suite et c'est vrai que c'est un vrai plaisir que de te lire à nouveau

Mac et Stella ils sont si touchants, si adorables, je les adore même si tout semblait s'arranger et qu'une fois de plus la vie leur met des bâtons dans les roues

Citation :

je vous rassure, Mac et Stella resteront toujours Mac et Stella. Parce qu'il n'y a pas de couple aussi solide dans la fiction (à part peut-être Booth et Brennan, mais c'est une autre histoire) et que j'en veux encore un peu à l'actrice d'avoir abandonné la série...

je pense exactement comme toi, j'avais jamais autant accroché à un couple avant eux et franchement je les trouve vraiment fait l'un pour l'autre et si comme toi j'en veux un peu à Mélina d'avoir planté les fans comme ça, je reste persuadé que peut-être Mac finira par la rejoindre .....enfin bon l'espoir fait vivre.

merci infiniment de nous faire profiter de ton talent et de cette si belle fic

à très bientôt