La théorie du chaos [smack]

super suite !
j'adore !!

je me demande ce qu'il se passe pour que le médecin rappel ...?

hâte de lire la suite

Cette suite est plus que sublime
Merci La Dilettante

L'équipe se fait beaucoup de souci pour Stella, elle a de la chance d'avoir des amis comme eux et je pense qu'elle en aura vraiment besoin
Je me demande ce qu'il se passe avec Stell' ou la petite pour que le docteur demande à Mac de venir le plus vite

Je ne peux que redemander la suite

Cette suite est super.

Tout le monde s'attèle à la tâche pour comprendre ce qui s'est passé.

Pourquoi le médecin rappelle? Rien de grave j'espère.

Très hâte de lire la suite.

Le lundi, c'est ravioli et le dimanche c'est fanfic ! Voilà un nouveau chapitre qui devrait répondre à certaines de vos questions et en poser de nouvelles...Grave ? Pas grave ? Vous n'allez pas tarder à le savoir !
Merci pour vos commentaires...
J'ai envie d'innover alors je vais essayer quelque chose. L'insertion de musique d'ambiance - mais si cela ne vous intéresse pas, que ca vous gonfle...on arrêtera. C'est juste une expérience (j'essaie de mettre mes cours d'informatique à contribution !)

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Chapitre 4 : God bless the child

Yeah, the strong gets more
While the weak ones fade […]
But God bless the child
That's got his own
Billie Holliday.
Musique

Pour la seconde fois en moins de 24h00, Mac Taylor se retrouva à courir dans les couloirs de Mercy, l’inquiétude lui nouant l’estomac. Le Dr Turner n’avait pas été explicite au téléphone : il y avait un problème avec Stella, c’est tout ce qu’il avait compris. Ses yeux scannèrent les couloirs grouillant de blessés, accidents dû la neige sans aucun doute, à la recherche de la chevelure rousse familière. Enfin, il l’aperçut, toujours dans cet ensemble bleu de chirurgien, échevelée, épuisée, avalant cafés sur cafés. Elle sourit en l’apercevant. « C’est vraiment une nuit horrible…Personne n’était prêt pour cette fichue tempête de neige. Résultat : on est débordés. » Non pas qu’il ne compatisse pas sincèrement, mais il avait vraiment d’autres problèmes à régler. « Que s’est-il passé ?
- Votre amie s’est réveillée, il y a un petit quart d’heure. Elle insistait tellement pour voir la fillette…Je n’ai pas réussi à la dissuader d’y aller. Je sais que ce n’est théoriquement pas permis, j’ai juste cru que cela lui ferait du bien. Je me suis dit que si la gamine devait y rester dans la nuit, votre amie aurait moins de mal à surmonter ça si elle avait eut le temps de lui demander pardon. Et comme on n'a toujours pas retrouvé la famille…la petite ne devrait pas être seule, elle non plus. » Mac la considéra un instant, plus attentivement. Elle était très jeune, remarqua-t-il. Suffisamment pour croire que les bonnes intentions valaient plus que n’importe quel règlement. Qu’on ne la sanctionnerait pas pour avoir fait ce qui était juste, même si cela était au détriment des lois. Quelque part, ils avaient eu de la chance de tomber sur elle. « Au départ tout allait très bien. On venait de descendre la petite du bloc. Stella s’est assise à côté d’elle et elle lui a parlé…

Flash

Stella franchit la sacro-sainte porte des soins intensifs, escortée du Dr Turner, et commença à regretter d’avoir refusé le fauteuil roulant. La tête lui tournait soudain, et ses jambes n’étaient pas très sûres. Une odeur puissante de détergents et de médicaments l’assaillit et la scientifique sentit son estomac se tordre si violemment qu’elle faillit vomir. Prenant de petites inspirations, elle se força à regarder droit devant elle alors qu’on la préparait pour entrer. La blouse, les savons anti-bactériens, la charlotte…enfin, elle pouvait y aller.
La porte vitrée de la chambre s’ouvrit dans un chuintement et on la poussa gentiment à l’intérieur. D’abord, elle ne vit pas grand-chose – juste un enchevêtrement de fils, des machines bruyantes. Puis son regard se posa sur la forme couchée dans le lit. Le vertige qui la saisit l’aurait fait tomber si le médecin ne l’avait pas tenue. Paige la fit asseoir auprès du lit. « Mon dieu…elle est minuscule.
- D’après l’âge osseux, on estime qu’elle a un peu plus de quatre ans.
- Toujours pas de nouvelles de sa famille ?
- Non. » Stella étudia attentivement le petit visage blanc de l’enfant. Elle n’avait plus de cheveux, un grand bandage blanc enserrait sa tête mais elle devait être rousse à en juger par ses longs cils et ses sourcils roux. Ses traits étaient fins comme les croquis d’un Raphaël. « Comment est-ce qu’elle va ?
- Je regrette, je ne peux pas…
- S’il vous plaît. Docteur…Paige. S’il vous plaît. » La blondinette ferma les yeux. « Son tibia est fracturé en deux endroits mais les os des enfants de cet âge se réparent si vite que dans un mois, on en parlera plus. La côte fêlée ne sera, elle aussi, qu’un mauvais souvenir. C’est un peu plus compliqué pour son foie – il a été touché assez gravement. Heureusement, le foie est un des organes qui se régénère seul.
- Sa tête ?
- Je ne devrais vraiment pas…
- Il faut que je sache.
-Je pourrais me faire virer pour ça. » Stella la supplia du regard, et le médecin soupira. « Elle avait une hémorragie crânienne. On a pu la stopper. L’hématome devrait s’estomper de lui-même. On ne sait pas encore si il y aura des séquelles…Ni même si elle va sortir de ce coma.
- Mais…elle n’est plus en danger, n’est-ce pas ? » Paige secoua la tête. « C’est trop tôt pour le dire. Il semblerait que son cœur ait été fragilisé par le choc… Le cardiologue se penchera sur son cas si on estime que son cerveau a une chance de récupérer. » Elle avait dit ‘si’ et pas ‘lorsque’. Sa mine sombre ne laissait rien présager de bon, et la scientifique sentit les larmes lui brûler les yeux. Machinalement, elle attrapa la petite main de l’enfant, serra les doigts fins. « Je peux rester seule avec elle ? » Le Dr Turner se contenta de soupirer avant de tourner les talons. « Deux minutes, pas une seconde de plus, lança-t-elle par-dessus son épaule.

Fin du flash

« Je les ai laissées un peu seules. Mais l’enfant a fait un arrêt respiratoire. On a du la remonter d’urgence en salle d’op’. C’était un peu la course sur le moment, on n’a pas prêté attention à votre amie. C’est Louise qui l’a trouvé…elle était en pleine crise de panique.
- Où est-elle maintenant ?
- Dans sa chambre. On lui a donné un calmant. Elle vous réclamait alors je me suis permis de…
- Vous avez bien fait. » Et il le pensait sincèrement. Juste avant de partir, il se retourna. « Et la petite ?
- Honnêtement… J’ai peur qu’elle ne tienne pas la nuit. Ses poumons sont touchés eux-aussi. Je ne comprends pas pourquoi mais…
- N’en dites rien à Stella pour le moment, d’accord ? » Paige hocha la tête. « Ok. »

La chambre était plongée dans une semi-obscurité angoissante. Il mit quelques secondes à repérer son amie, recroquevillée dans le fauteuil près de la fenêtre. Sans bruit, il attrapa un tabouret et vint se placer face à elle. Les larmes laissaient de gros sillons salés sur les joues de son amie, et elle tremblait si fort qu’il entendait ses dents claquer. Littéralement. « Stella ?
- Elle va mourir, Mac. Je le sais.
- …
- Elle est tellement jolie. Ils lui ont rasé les cheveux mais elle a des sourcils tout roux. Et un petit visage d’ange. » Elle lui parlait d’une voix atone, sans aucune émotion, les yeux rivés sur la fenêtre d’où on apercevait quelques gratte-ciels et un morceau du ciel étoilé. « Qu’est-ce que je vais faire, maintenant ?
- On s’occupe de tout. Vous, vous devez vous reposer.
- Je ne peux pas. Pas tant qu’elle… Oh mon dieu, Mac. Qu’est-ce que j’ai fait ? » Le marine lui prit la main. « C’était un accident, Stel’. Adam a étudié les photos. Vous n’auriez pas pu l’éviter, ni vous, ni personne.
- Est-ce que je vais aller en prison ?
- Non, bien sûr que non. Vous n’avez rien à vous reprocher. Vous ne rouliez pas vite, vous n’aviez pas bu, vos analyses sont clean…Personne ne va aller en prison.
- Pourtant je…je sais que c’est de ma faute. Je n’aurai pas du conduire.
- Les accidents arrivent. Parfois, un pont s’effondre, une moto rate un virage, quelqu’un tombe dans les escaliers et se tue… » Parfois, songea-t-il, un avion peut percuter une tour et briser toute votre vie. « Il y a des tragédies qui n’ont aucun sens, et c’est sans doute ce qui les rend si difficile à accepter.
- Je voudrais…je voudrais n’être jamais montée dans cette voiture ! » Dit-elle avant d’éclater en sanglots. « Moi aussi, Stella, souffla-t-il. Moi aussi, je voudrais pouvoir revenir en arrière…si vous saviez. » Ils restèrent ainsi un long moment, fixant la neige qui tourbillonnait toujours dehors, main dans la main. Mac l’écoutait pleurer, songeant que c’était la seconde fois en quelques mois qu’il la voyait dans cet état. Songeant que c’était sans doute le son le plus horrible qu’il n’ait jamais entendu… Comme il n’y avait rien d’autre à faire, il pria.

Stella coula un regard vers son ami, Mac avait les yeux fermés. Un instant, elle crut qu’il dormait. Puis, elle s’aperçut que ses lèvres remuaient silencieusement. Il priait. Elle n’avait jamais été très portée sur la religion, mais grandir dans un foyer de sœurs vous laissait tout de même quelques notions. Des traces. Dieu n’avait pas été spécialement clément avec elle depuis sa naissance, se souvint-elle. C’était le moment de se ratrapper.

Superbe suite comme toujours

Pauvre Stella quand même ... heureusement Mac est là

hâte de lire la suite

C'est superbe... Poignant... Magnifique...



Félicitations et vivement dimanche prochain pour la suite !

Fabuleux comme d'hab', j'adore!

cette suite est superbe ! Elle prend le coeur, elle coupe la respiration, on a mal avec Stella...

Absolument magnifique !

Selenia a écrit:

C'est superbe... Poignant... Magnifique...



Félicitations et vivement dimanche prochain pour la suite !

comme selenia j'ai trouvé cette suite vraiment poignante et émouvante ...vraiment très beau

Très belle suite mais très triste!



Pauvre Stella, cette histoire va finir par avoir raison d'elle!!

Merci La Dilettante

C'est super comme toujours j'ai vraiment bien aimer Hâte de lire la suite c'était très émouvant.

Here we are. Nous sommes dimanche soir (déjà) et la semaine se profile, alors avant que tout se bouscule et que je n'ai même plus le temps de penser, je poste un nouveau chapitre. J'en profite également pour vous remercier de vos commentaires enthousiastes... je sais que c'est un peu déprimant pour le moment, mais cela va s'arranger. Un jour où l'autre



Chapitre 5 : Carry you home



And they are all going crazy in New York City at night
And someone's little girl was taken from the world to light
Under the stars and stripes
James Blunt

Une sonnerie de portable rompit le silence quasi-religieux de la chambre, les faisant tous les deux sursauter. « Taylor ;
- Mac ? C’est Danny. On a un truc.
- Un truc ?
- C’est assez énorme, il faut que vous veniez !
- Ok, ok. J’arrive. »
Un peu gêné, il se tourna vers Stella. « C’était Danny, je dois…
- Oui. Bien sûr. Allez-y. » Il ne pouvait pas passer la nuit à lui tenir la main, se raisonna-t-elle alors que la panique l’envahissait déjà à l’idée de se retrouver seule ici, ce n’était pas son rôle. C’était celui d’un mari. D’un père, peut-être. Malheureusement, elle n’avait ni l’un ni l’autre à se mettre sous la main. « Ça va aller ?
- Ne vous en faites pas.
- Je vais revenir, d’accord ?
- C’est inutile. Vous avez mieux à faire et puis…vous avez besoin de sommeil. Ça ira. » Il la fixa, plongeant ses yeux bleus dans les siens. « Je vais revenir. » Ce n’était pas une question. Et elle se sentit mieux. « Très bien, dans ce cas…Est-ce que je peux vous demander quelque chose ?
- Bien sûr.
- Vous pourriez me ramener quelques affaires de chez moi ? » Mac sourit. « Pas de problème. Ce sera fait. » Pris d’une impulsion soudaine, il se pencha pour déposer un baiser sur son front et piqua un fard. « J’y vais. » Lâcha-t-il, la laissant estomaquée. La voix le retint alors qu’il poussait la porte. « Mac.
- Oui ?
- Il ne neige plus. »

A son retour, le laboratoire était en pleine effervescence malgré l’heure tardive. Non, pardon. Malgré l’heure plus que matinale. Jamais il n’y avait eu autant d’agitation sur les coups de trois heures et demie du matin. Lui-même, bien que toujours le premier arrivé, n’avait pas souvent eu l’occasion de voir cette heure affichée sur le cadran de l’horloge de son bureau.
Lindsay était encore là, remarqua-t-il, manifestement à bout de forces. Elle se massait douloureusement le bas du dos tandis que son futur mari lui parlait avec agitation. Il devait essayer de la convaincre de rentrer, songea Mac. Il surprit un des regards inquiet de Danny et secoua la tête. Cette femme était une tête de mule. « Lindsay. C’est fini.
- Quoi ?
- Vous rentrez.
- Mais, je… » Apercevant le regard bleu acier, elle se renfrogna. « Bien. J’y vais.
- J’aurai besoin que vous me rendiez un petit service, avant. » Les yeux noisettes s’éclairèrent de gratitude. Il savait qu’elle s’en voudrait de rester inactive, de ne rien faire... « Passez chez Stella, réunissez quelques affaires dont elle pourrait avoir besoin. Un agent va vous accompagner.
- Tout de suite. » Danny et Mac la regardèrent s’éloigner et le jeune homme lâcha un soupir de soulagement. « Merci, Mac.
- Alors…cette chose que vous vouliez me dire ? »

« On a étudié les affaires de la gamine, expliqua Adam. La fatigue avait sur lui un effet très étrange – au lieu de le ralentir, elle paraissait le mettre en survoltage. Il bafouillait plus que jamais, au point d’être presqu’incompréhensible. « C’était pas grand-chose… Mais elle était en pyjama. » Il désigna un petit pyjama d’éponge rayé rose foncé et mauve. Le vêtement taille quatre ans était tâché de sang et de marques noires. « On n’a retrouvé ni chaussons, ni chaussures…D’où qu’elle soit partie, elle a du filer comme une flèche. Pédaler pieds nus devait lui faire mal aux pieds, pourtant.
- Elle avait peur de quelque chose.
- Oui. » Mac aperçut une poupée au corps de chiffon et au visage en plastique. Elle avait des tresses rousses et de grands yeux verts, ainsi qu’un pyjama quasi-identique à celui de la petite fille. La poupée aussi avait connu des jours meilleurs. « C’était à elle ?
- On le suppose. » Danny montra un sachet plein d’éclats de plastique rose. « Ça, c’était un peu partout dans la neige. Et sur le vélo, attaché au porte-bagage…
- Comme…un genre de siège d’auto ?
- Un siège pour poupées, oui. J’ai vérifié auprès du fabricant ; c’est fourni avec ce modèle de vélo. Les garçons ont le droit à une sirène de policier…
- Donc, elle part pieds nus au milieu de la nuit avec son vélo et sa poupée. Je ne suis pas sûr de vous suivre… » Adam lui colla la poupée sous le nez. « Sentez.
- Adam ?
- Allez-y, sentez. » Il s’exécuta et plissa le nez. « On dirait…
- De la fumée, oui. » Le marine sursauta, alors que les pièces du puzzle s’emboitaient progressivement dans son cerveau. Il se précipita vers l’ordinateur et pianota fébrilement. « La maison des Milton se trouve juste…ici. Et l’accident à eu lieu…juste à cet endroit. » Les deux points rouges étaient reliés par une seule et même route. Celle que la fillette avait du remonter, affolée par les flammes. « Boom. » Conclut Danny. « Tous les vêtements sont imprégnés de fumée. Et d’après les clichés de l’accident… » Il lui montra les photos qu’ils avaient pris de la fillette à son arrivée aux urgences. « Vous voyez, là, sur ses mains.
- Des coupures.
- J’ai vérifié. Elle n’a pas pu se faire ça pendant l’accident. Le pare-brise n’a pas éclaté et il n’y avait pas de verre sur les lieux. » Mac revit alors la maison carbonisée, l’étrange fenêtre brisée. « Elle a réussi à sortir par la fenêtre ?
- Je ne pense pas que ce soit elle qui l’ait brisée, mais oui, elle est passée par là pour s’échapper. Les morceaux de verre trouvés dans les blessures concordent. » Adam fronça les sourcils, perplexe. « Le pyromane serait entré par là.
- Impossible, la disposition des éclats de verre indique qu’on a cassé la fenêtre de l’intérieur, expliqua Danny. Mac sentit alors ce moment. Cet instant parfait où la toute dernière pièce du puzzle s’imbriquait et où il découvrait le motif parfait, la trame des évènements. « Je dois voir Sid. »

« Sid ? Vous avez eu le temps de jeter un œil sur nos victimes d’incendie ?
- J’y arrivais, s’excusa le légiste. Pourquoi ? Ce ne serait pas un accident finalement ?
- Je ne sais pas encore. » Sid farfouilla un instant dans ses papiers et extirpa un rapport. « La toxicologie dit que la jeune femme avait pris un somnifère.
- Une dose létale ?
- Non. Mais suffisamment pour ne pas sentir la fumée avant qu’il ne soit trop tard. » La mine sombre le marine contourna les deux corps noircis, et commença à examiner attentivement les mains des victimes. « Passez-moi une pince, s’il vous plaît.
- Qu’est-ce…On dirait du verre.
- Oui. Le verre de la fenêtre. » Comme son collègue arquait un sourcil interrogateur, il ajouta ; « Jeff Milton s’est réveillé avant qu’il ne soit trop tard. Rachel devait déjà être morte. Il a du réussir à faire sortir sa fille. Mais il était probablement trop faible pour la suivre.
- Pourquoi la petite s’en est-elle sortie ? Logiquement, cela aurait du être l’inverse. Avec sa constitution, elle aurait du être la première à perdre connaissance.
- C’était peut-être le cas. Peut-être qu’elle avait en effet perdu connaissance, mais qu’il a pu la ranimer. Une fois dehors, avec l’adrénaline et l’air pur, elle a réussi à tenir.
- Les médecins ne se sont pas aperçus qu’elle était hypoxique, aux urgences ?
- Ils avaient d’autres choses plus graves à régler avant. Et ils n’avaient pas de raison de suspecter quoi que ce soit. Mais le médecin m’a dit que les poumons de la petite étaient touché et qu’elle ne comprenait pas comment…
- C’est la fumée, expliqua Sid. Donc, c’était bel et bien un accident.
- Oui. Ça y ressemble fortement. » Un jeune couple va se coucher, leur petite fille dort dans la pièce à côté. Anxieuse, angoissée par ce déménagement et cette nouvelle vie, la jeune femme prend un somnifère pour mieux dormir. Soudain, une étincelle et tout prend feu. En quelques minutes, leur vie est réduite en cendres.
« Elle a réussit à échapper au feu mais pas à la voiture. » Certains soirs, songea-t-il, il est vraiment difficile de croire en un dieu miséricordieux.

A suivre : l'enquête fait un bond en avant. Le smack aussi ! Stay tuned !

cette suite est génial, j'adore !

j'aime le baiser de Mac sur le front de Stella
la pauvre à vraiment besoin de lui.

Merci pour cette suite

j'ai hâte de lire la prochaine

J'ai le coeur qui bat très très vite là !!!

Le baiser de Mac sur le front, l'effervescence au labo, l'avancée de l'enquête...

Dimanche prochain, c'est dans trop longtemps...

Magnifique suite, surtout le passage smac

J'adore. J'ai vraiment hâte de lire la prochaine suite.

une suite vraiment superbe, ce moment smac

Stella a vraiment besoin du soutien de Mac pour se remettre.

c'est toujours aussi beau, aussi chouette.

dimanche c'est encore loin

Superbe suite et le passage smac

Pauvre petite, elle n'a vraiment pas de chance j'espère qu'elle s'en remettra!

J'adore cette suite, merci La Dilettante

Non, merci à vous...de continuer à lire cette histoire. Avec tout ce qu'elle a de bon et de mauvais. Je suis heureuse de voir que la magie opère, même si je me demande chaque fois comment c'est possible. Là, j'ai par exemple 63 pages (et c'est pas fini) et je ne sais pas comment j'ai fait pour en arriver là. L'inspiration vient parfois de loin...
En tout cas, j'aime vos ressentis (Carods, j'apprécie tes références. ) - ça permet de réorientier quelques petites choses parfois.
Tous les remerciements vont donc à vous, encore.

Chapitre 6 : Breathe me

Ouch, I have lost myself again
Lost myself and I am nowhere to be found
Yeah, I think that I might break
Lost myself again and I feel unsafe Be my friend
Hold me, wrap me up
Unfold me, I am small and needy
Warm me up and breathe me
Sia


Lorsqu’il remonta, Mac aperçut la longue silhouette de Donald Flack avachie sur le canapé de son bureau. Le détective pianotait nerveusement sur le clavier de son portable et s’entretenait vivement avec quelqu’un au téléphone. Lorsque le scientifique entra, il se redressa à demi, une moue désolée sur les lèvres mais Mac lui fit signe de ne pas s’en faire. Tout le monde avait du mal à tenir debout et il leur était infiniment reconnaissant d’être spontanément restés pour l’aider. Le détective finit par conclure d’un bref ‘au revoir’ et soupira profondément. « Vous en êtes où ?
- C’est en cours, Mac. Comme je m’y attendais, la Californie nous met des bâtons dans les roues – comme si je leur demandais le code nucléaire. » Les yeux bleus brillaient, coléreux. « Je réveillerai Scharzy lui-même s’il le faut mais je vais retrouver l’identité de la petite. »

Et il tint parole… Alors que Mac venait de recevoir les dernières conclusions du chef des pompiers, Patinson, confirmant qu’ils avaient eu à faire à un accident. ‘Un court-circuit, Taylor. Tragique et banal.’ ; Flack glissa sa tête dans l’ouverture de la porte.

« Mac. Ça y est, je la tiens. » Le détective réprima un bâillement. « Elle s’appelle Rémy Milton. Elle est née le 5 aout 2005, elle a 4 ans et demi. Ses parents ont fait 5 FIV avant de pouvoir l’avoir : c’était leur petit miracle. Mais, d’après leurs voisins, ils se sont renfermés sur eux-mêmes après la naissance.
- Ils voulaient la protéger du monde.
- C’est ce qu’il semble.
- Est-ce qu’elle a de la famille ?
- J’ai bien peur que non. J’ai réussi à retrouver une grand-mère à Sacramento, mais d’après son médecin, elle a la maladie d’Alzheimer. Elle ne sait même plus qui est Rémy.
- Personne qui pourrait être là ?
- Un vague oncle à Miami. Un homme charmant qui a été très clair au téléphone : il s’en fout. Il, et je cite, ‘n’en a rien à battre de cette famille de dégénérés’. » Flack secoua la tête. « J’ai prévenu les services sociaux mais, vu la situation, ils ne vont pas se presser pour s’occuper de ça.
- Je vois. » Mac soupira, en pensant à cette petite fille qui luttait pour s’en sortir. Complètement seule. Si elle se réveillait, comment lui annoncerait-on qu’elle n’avait plus personne pour veiller sur elle ? Le marine se massa vigoureusement les paupières et força un sourire. « Bien. Merci pour tout. Vous pouvez rentrer, tous. » Danny ne se le fit pas dire deux fois, jetant cavalièrement sa blouse sur un porte-manteau, il fila vers la sortie – vers sa future femme- dans un au revoir. Il fallut secouer un peu Adam dont la tension était manifestement retombée et qui dormait comme un loir, la tête entre les bras. Sheldon offrit de ranger les derniers indices et Flack ne cacha pas sa joie à l’idée de retrouver son lit. « Je vous dépose quelque part, Mac ?
- Je vais retourner auprès de Stella. Il faut que quelqu’un lui annonce…pour Rémy. » Le détective acquiesça, désolé. « Vous voulez que je vienne avec vous ?
- Non, merci. Rentrez vous coucher…Vous en avez besoin.
- Dites bien à Stella que je pense à elle. Et que si elle a besoin de quelque chose, elle n’a qu’à m’appeler… » Mac sourit. Il se sentait désolé pour Flack, qui retrouverait un appartement vide et à qui le lit froid rappellerait l’absence de Jess. Il était passé par là, lui aussi. Et il savait d’expérience, que rien ne soulagerait la douleur du garçon avant très longtemps. « Je lui dirai, Flack. »

Stella n’était pas dans son lit lorsqu’il retrouva la chambre 67 – un peu inquiet, il allait biper une infirmière lorsqu’un bruit d’eau et de quelqu’un vomissant lui parvint de la salle de bain. Grimaçant, Mac alla frapper timidement à la porte. « Stella ?
- …
- Est-ce que tout va bien ?
- Super.
- Oh. Bien. Je…vais attendre. » Il y eut un bruit de chasse d’eau et puis la porte s’ouvrit sur une Stella défaite et verdâtre. « Je peux vous aider ?
- Je voudrais m’allonger. » Il l’installa avec empressement et lui offrit un verre d’eau qu’elle accepta avec gratitude. « Merci. Et pour les affaires, aussi.
- C’est naturel. Si jamais, il vous manquait quelque chose…
- Il ne manque rien et de toute façon, je sors demain.
- Vous êtes certaine que c’est raisonnable ? Vous ne semblez pas très bien.
- Ça va. Rester ici n’arrangera rien. » Il faillit lui faire remarquer qu’un hôpital était sans doute le meilleur endroit pour se faire soigner, mais il devina que ce serait mal interprété. « Ok.
- Qu’est-ce que vous faites ici, au fait ?
- Je vous avais promis de repasser, non ? » La jeune femme hocha la tête. Puis grimaça de douleur. « Stell’ ?
- C’est rien…Où en est l’enquête ?
- On a identifié la petite, Stella. » Le regard vert fut traversé d’une lueur étrange, mélange de peur et de soulagement. « Ses parents sont là ? Je dois…m’excuser.
- Ses parents sont morts. » Brièvement, il lui raconta le déroulement de la soirée et la regarda se décomposer au fur et à mesure. « Elle est toute seule ?
- Oui. Pour le moment. » Il se détestait de lui dire ça. « On va lui trouver une famille… » Stella lui lança un étrange regard. « Quoi ?
- Les médecins n’ont pas l’air de penser qu’elle va…s’en tirer.
- Vous avez eu des nouvelles ?
- J’ai réussi à parler au Dr Turner. Elle est dans le coma, Mac. »Le marine ferma les yeux, douloureusement. « Je voudrais dormir maintenant, articula la jeune femme d’une voix tremblante. « Oui, bien sûr. »

« Mais qu’est-ce que vous faites ? » Mac se dépouilla de sa veste pour la rouler en boule et s’en faire un oreiller, puis il s’installa le plus confortablement possible dans le fauteuil. « J’ai besoin de dormir aussi…
- Mais… » Il lui sourit, juste avant d’éteindre la lampe. « Bonne nuit, Stella. »

Le silence tomba alors sur la pièce, comme une chape de plomb. Stella écoutait les bruits du couloir, les pas rapides des médecins, les cris et les pleurs des patients – elle entendait les sirènes des ambulances, au dehors. Et leurs lueurs bleues qui transperçaient les minces stores et venaient zébrer de bleu le plafond de la chambre. Des machines bipaient à côté. Tous ces bruits l’angoissaient au plus point, ils la ramenaient dans cette chambre des soins intensifs. Ils la ramenaient auprès de la petite fille. Rémy. C’était un prénom étrange, qui sonnait comme une mélodie. Le Ré roulait au creux de la gorge rappelant les trilles d’un pinson tandis que le my coulait facilement comme un petit ruisseau. Un prénom unique pour ce que ses parents savaient être leur unique enfant. Ils devaient l’aimer plus que tout au monde et elle devait les adorer. Elle ne les reverrait jamais, pourtant. Stella sentit les larmes lui brûler les yeux douloureusement et se retourna prudemment dans le lit, tâchant de ne pas heurter son poignet sensible. Dans la clarté de la lune, elle pouvait distinguer la silhouette rassurante de son collègue, endormi dans le fauteuil. Tendant l’oreille, elle se concentra sur lui – il ronflait. C’était un petit bruit doux, comme le ronronnement d’un chat et elle sourit. Juste avant de s’endormir, enfin.

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POur celles et ceux qui se demanderaient où j'ai pêché un prénom pareil, sachez que c'est arrivé un peu par hasard. Je devais venir de regarder House, et c'est le premier prénom qui m'est passé par la tête... Je tenais enfin le bout d'une idée, alors j'ai pas cherché plus loin. Et quand j'ai voulu changer 'Rémy' en autre chose, je me suis aperçue que je m'étais attachée à celui-ci. Tout aussi bizarre qu'il puisse paraître. Donc, voilà...

A suivre : It's a mad world. Et le début d'une longue et éprouvante attente...

cette suite m'a complètement chamboulée, pourquoi je ne sais pas mais je sais que c'est tellement bien écrit que je m'y croirais et que je vois même les images de l'épisode que ça pourrait donner.

en tout cas merci infiniment pour cette suite très belle, non je devrais dire carrément superbe et tu peux continuer à nous faire rêver tant que tu veux, tu es déjà sûre de pouvoir compter sur moi comme lectrice, je suis accro.

tes fics sont toutes plus belles les unes que les autres, en tout cas dimanche prochain me paraît si loin, je reconnais que le dimanche j'attends avec une grande impatience que tu postes un de tes chapitres.

si un jour l'envie te prends de venir nous voir en semaine sache que nous serons aussi au rdv

gros bisous et merci

passe une bonne semaine et à bientôt

Superbe suite. J'ai adoré te lire.

Vivement la prochaine

WOW! c'est toujours aussi bouleversant, beau et très bien écrit!
c'est toujours un plaisir de te lire.

Merci pour cette superbe suite

hâte de lire la prochaine.

poupi27 a écrit:

cette suite m'a complètement chamboulée, pourquoi je ne sais pas mais je sais que c'est tellement bien écrit que je m'y croirais et que je vois même les images de l'épisode que ça pourrait donner.

en tout cas merci infiniment pour cette suite très belle, non je devrais dire carrément superbe et tu peux continuer à nous faire rêver tant que tu veux, tu es déjà sûre de pouvoir compter sur moi comme lectrice, je suis accro.

tes fics sont toutes plus belles les unes que les autres, en tout cas dimanche prochain me paraît si loin, je reconnais que le dimanche j'attends avec une grande impatience que tu postes un de tes chapitres.

si un jour l'envie te prends de venir nous voir en semaine sache que nous serons aussi au rdv

gros bisous et merci

passe une bonne semaine et à bientôt

Ma chère Poupi a trouvé les mots justes (merci Poupi )... Cette suite est bouleversante... C'est vraiment très prenant et on s'y croirait ! On ne te remerciera jamais assez de nous la poster !
Par contre, Stella m'inquiète... C'est quoi ce malaise ? Pourquoi est-ce qu'elle ne se sent pas bien... J'espère que ça ne cache rien de grave... Ca me rassure de savoir que Mac reste près d'elle pour la nuit...

Je suis très impatiente de pouvoir lire la suite ! A dimanche prochain donc ^^

Vraiment très belles ces deux suites. C'est tellement bien écrit quand dirais qu'on est dans un épisode ^^ j'adore surtout le dernier chapitre pauvre Stella . Je n'ai rien de plus à dire les autres membres on tous dit ce que je penser Bonne continuation et vivement dimanche car je suis accro.