"Un nouveau dans l'équipe" [Général]

Voila (enfin) la suite, désolé pour le retard les filles et bonne lecture


Quand James entra dans la salle de réunion en compagnie de Lindsay, un petit groupe de personnes s‘y trouvait déjà. Ils tournèrent tous la tête vers lui. Mac, qui se trouvait en bout de table, prit la parole :
« - Avant de commencer, pour ceux qui ne l’auraient pas croisé, voici James Sullivan. A partir d’aujourd’hui c’est lui qui remplace Sheldon. »
James sourit à ses collègues, il pensa qu’il n’avait jamais eu l’air si idiot. Mac reprit presque aussitôt :
« - Comme vous le savez, on est tenu par le temps. Un enfant a été enlevé, et ce depuis presque 10 heures. L’affaire commence à faire du bruit et le Chef Sinclair a insisté…. »

Alors que James écoutait Mac, un homme s’approcha de lui. Il était assez grand et ses yeux bleus tranchaient avec ses cheveux d’un brun foncé.
«- Hey, moi c’est Don Flack, murmura-t-il. Bienvenue dans l’équipe ».
James et lui se serrèrent discrètement la main, mais il n’eut pas le temps de le remercier : Mac avait visiblement terminé son discours, destiné à mettre la pression sur le groupe.
«-….à la presse dans 15 minutes, il faut que je puisse donner de quoi satisfaire l’appétit des journalistes. Don? »
- On a interrogé tout l’immeuble. La voisine d’à coté aurait entendu Dylan pleuré aux alentours de minuit, répondit Flack. Le petit est très « chouineur », selon ses propres termes, donc ça l’a pas étonné plus que ça.
Après… il reste le gardien, qui assure avoir vu par sa fenêtre une femme au bas de l‘immeuble. Le type était complètement bourré. Donc en supposant que cette femme soit réelle, il ne peut pas dire à quelle heure il l’a vu ni à quoi elle ressemble. A part ces deux là, les autres n’ont rien vu, rien entendu.
- Autant dire pas de témoins fiables, souligna Mac. Danny? »

En regardant dans la direction du prénommé Danny, James se jura que celui-ci le fixait d’un regard noir une seconde plus tôt. A présent son collègue répondait à Mac, les bras croisés :
« - J’ai fouillé un peu du côté de la famille. Les Stravinski étaient réputés sans problèmes, personne ne leur connaissait d’ennemi.
- Le meurtre des parents était certainement prémédité. Et on n’a retrouvé aucune trace du sang du gosse. C’est comme si le meurtrier était venu exprès pour lui, c’est forcément quelqu‘un qui les connaissait, dit Jo.
Danny allait renchérir mais Lindsay l’interrompit :
« - En fait il devait les connaître ou..plutôt elle. Le sang trouvé sur le manche du couteau appartient à une femme. Elle doit avoir une blessure à la main car j'en ai trouvé qu'en petite quantité. Mais devinez quoi? Elle est atteinte de la même maladie rare que Dylan. James pense que c’est peut-être sa mère biologique. 
James vit alors Jo lui sourire en signe d‘encouragement.
« - Les services de l’adoption doivent savoir son nom, lança-t-il alors.
- J‘ai déjà creusé de ce côté, dit Danny. Ils refusent de nous donner le dossier sans mandat. J’ai fait la demande au proc’ mais…
- Foutu secret médical, ça va prendre trop de temps avant qu’elle nous soit accordée, fulmina Mac.
- Allons chercher ce dossier, mandat ou pas, il s‘agit de la vie d‘un gosse! s’écria Don
- Je suis d‘accord Don mais c‘est non. J’ai des ordres en ce qui concerne ce labo. Pas de vague. »

Don se tut à contrecœur : un homme plus âgé que les autres, vêtu d’une blouse de médecin, venait de faire son entrée.
« - J’ai raté quelque chose? demanda le nouveau venu en souriant. Il se tourna brusquement vers James.
- Bonjour! c‘est toi qui remplace Sheldon? Tiens c’est marrant, tu ressemble à mon colloc’ de l’université en 68. Vous allez rigoler mais ce type avait l’habitude de ramener un tas de filles dans notre chambre, et certaines…
- Sid? le coupa Mac d’un ton impatient
- Mac! Oui bien sûr, euh…les corps. J’ai terminé l’autopsie. Celui du mari a reçu deux coups de couteau et celui de sa femme une dizaine. Dans les deux cas la lame a été enfoncé jusqu’à la garde dans la région du cœur, ce qui me fait penser que l’auteur de ces crimes est un homme, dit-il.
- Négatif. D’après les preuves c’est une femme, contredit Taylor. »
Sid parut troublé :
« - Hum..c’est dur d’enfoncer complètement un couteau dans une cage thoracique, je suppose que cette femme a beaucoup de force.
- Ou bien que son acte témoigne d’une haine sauvage, dit James. Si c’est la vraie mère de Dylan, ça pourrait expliquer pourquoi elle s’est acharné sur Mme Stravinski plus que sur son mari. 
- Il a raison, s’écria Lindsay. Il faut qu’on trouve ce dossier et qu’on sache qui elle est. »
James fut content que Lindsay l’approuve devant l’équipe et surtout devant Mac. Mais il sentit à nouveau Danny le regarder d’un air méfiant. Pour une raison qui lui était inconnue, ce type lui en voulait.
« - Hum ! hum !  » toussota une voix.
Adam venait de lever le bras comme dans une salle de classe.
« -Mac, je te rappelle…au cas où..que j’ai également fait une brillante découverte, dit-il. Sans me vanter…ça a pas été facile de sortir quelque chose du téléphone et...bref. J’ai retrouvé son propriétaire.
- Comment s’appelle-t-elle? demandèrent Don et Danny d’une même voix.
- J‘ai dit ’son’ propriétaire, Dwight Shepard. Arrêté plusieurs fois pour possession de drogue, il est maintenant surveillant à l’hôpital psychiatrique de Jersey City.
- Ok, dit Mac. Lindsay, James, vous allez rendre visite à ce Shepard à l’hôpital.
- J’les accompagne Mac. Il peut s’avérer dangereux, coupa Danny. Et puis…c’est la seule piste que nous ayons.
- Très bien, répondit le Lieutenant en regardant sa montre. La presse m’attends. Don, prépare une équipe et préviens les patrouilles. Soyez prêts à intervenir. Avec un enfant de 7 ans sur les bras, cette femme est probablement encore dans les parages.
- Reçu, dit Flack en sortant.


James suivit ses coéquipiers. Lindsay s’arrêta brusquement, manquant de faire tomber Danny qui était derrière elle.
« - Chérie, mets tes feux de détresse la prochaine fois, dit-il d’un ton ironique.
Lindsay ne releva pas la remarque et se tourna vers James :
« - Ta blouse, donne la moi, j’vais la mettre au labo.
- En fait c’est MA blouse, protesta Danny. »
- Oui, et en attendant que le labo lui en donne une, c’est aussi la sienne » répliqua Lindsay en saisissant l’objet de discorde que lui tendait James.
C’est à ce moment là que James percuta. Ils se souvint quand il avait entendu le nom de Messer ce matin. Mac avait dit 'Lindsay Messer'. Ces deux là étaient donc mariés.
« - Je fais vite, tu n’as qu’à lui montrer les casiers et démarrer la voiture » dit-elle.
Lançant un clin d’œil à son mari, elle s’éloigna rapidement, tandis qu’eux se dirigèrent vers les vestiaires.


« - Voilà ton casier, Sullivan » dit Danny.
James l’ouvrit et se saisit de l’arme de service qui y trônait. Un Glock 9 mm.
« Bonne arme »,pensa-t-il en connaisseur. Il accrocha l’étui à sa ceinture, paré de son insigne flambant neuve et de ses menottes. Danny avait fait de même et lui balança :
« - Et au cas où tu te tromperais, le mien est ici. ». Le ton sardonique qu’il employait ne plaisait pas du tout à James, mais celui-ci repensa aux conseils de Jo et choisit de ne rien dire. Pour l’instant.
Arrivés à la voiture de fonction, Danny jeta les clés à James, qui les rattrapa in extremis.
« - Tu conduis Sullivan » dit-il en s’installant côté passager.
James s’assit derrière le volant et mit le contact. Le moteur de la GMC se réveilla en vrombissant.
« - Okay, dit le jeune officier à l’adresse de Danny. C’est quoi ton problème Messer? Y’a un truc qui m’échappe.
- Mon problème? répondit-il en ricanant. Je les connais les types comme toi. A peine sortit de Quantico, ça se permet tout et ça croit tout savoir. Tu dois être content d’avoir Lindsay comme babysitteur. »
Ce fut au tour de James de rire. Ce type était jaloux, il aurait dû s’en douter. S’énerver dans cette situation aggraverait son cas, aussi radoucit-il le ton :
« - Ecoute vieux, ta femme est super gentille. Je sais pas ce que tu vas chercher mais t’as tout faux. Je suis pas là pour foutre la merde mais pour faire mon boulot. »
Danny n’eut pas le temps de répliquer car Lindsay venait brusquement d’ouvrir la portière arrière.
« - On y va les gars ? ».

Les vingt minutes nécessaires pour relier Manhattan à Jersey se firent dans le silence.
James gara la voiture devant l’établissement, un panneau affichait « Institut Psychiatrique Oscar Sandoval ».
Un passage à l’accueil leur appris que Shepard était chargé du couloir 7, Bloc E.
« - Allez plutôt voir à la salle du personnel, c’est l’heure de sa pause » dit la réceptionniste en consultant l’emploi du temps.
En entrant dans la salle de repos, Lindsay sortit la photo que lui avait donné Adam. Elle désigna d’un signe de tête un homme barbu, qui se tenait à côté de la machine à café.
« - Lui, dit-elle.
- Dwight Shepard? » interrogea James en s’avançant.
Shepard releva brusquement la tête, hésita quelques secondes puis bondit vers la porte la plus proche.

A suivre…

Excellent Pauvre Danny, c'est bon, il suffit d'une veste et il craint le pire

Vivement la suite!!!

Merci pour ta lecture Oriane ouais le Danny il est jaloux

Vraiment bien cette suite !
J'adore quand Don s'énerve pour que l'on retrouve vite le petit garçon !
Il est si mignonnn !
Et Danny est très très jaloux !
Et ben, on peut dire que James ne se fait pas beaucoup d'amis dans l'équipe pour l'instant !

Merci pour cette suite Say Free J'adore!!! Le coup de Sid et Lindsay qui s'arrête sans prévenir


Superbe suite


On dirait que Dan' est jaloux... Trop mimi !

Pour Don qui s'énèrve j'ai pensé a toi Miss Don
oui le pauvre James^^
Merciiiiiiii

Merci Louvie!!!

La suite au prochain épisode!!!

Quand st ce qu'on as la suite?

Oriane j'espère mettre la suite dans les prochains jours, lundi peut-être...j'ai beaucoup de choses à faire en ce moment!!!! mais ne t'en fais je ne vous oublie pas pour autant, même quand je ne suis pas chez moi j'ai un carnet dans mon sac où je note toutes les idées qui me viennent pour ma fic alors patience!

p.s : petit changement, je viens de me mettre à écrire la suite alors pourquoi pas demain?

VOILAAAAAA LA SUITE!!!!!!Je voulais en écrire un peu plus avant de poster mais je voulais pas vous faire attendre d'avantage

===============
James sentit une décharge d’adrénaline parcourir ses veines en voyant le suspect prendre la fuite. Pour sa première journée, il ne pouvait pas rêver mieux que d’une poursuite.
Il franchit la porte par laquelle Shepard était passé, suivi de Danny et Lindsay. Elle débouchait sur un long couloir aux murs blancs. A l’autre bout il aperçu le fuyard prendre la sortie.
Ce salaud courrait vite, et lorsqu’ils poussèrent la porte du fond, qui donnait sur l’extérieur, il avait disparu.
« - Merde! » balança Danny.
En face d’eux se trouvait un petit bâtiment, construit sur un espace dégagé. On pouvait voir le parking en contrebas.
« - Il a pas pu aller bien loin, le parking est trop exposé, dit James.
Lindsay désigna la façade devant eux :
« -Là, fit-elle. Danny viens avec moi par la droite, James par la gauche. On va le coincer. »
Ils acquiescèrent d’un signe de tête, et chacun partit de son côté.

James longea le flan gauche et sortit son arme de l’étui. Le soleil n’était pas encore haut dans le ciel mais la clarté l’éblouissait.
Un bruit sourd lui parvint de l’intérieur du bâtiment. Celui-ci, à en juger par son état général par rapport aux autres blocs de l’hôpital, devait servir de local d’entretien ou de stockage. Tout en continuant d’avancer avec prudence, James repéra une porte à quelques mètres de sa position.
« Je sais que t’es là-dedans mon gars, t’es grillé » pensa-t-il.
Il entra, non sans avoir jeté un rapide coup d’œil à droite et à gauche. Le poids du Glock entre ses mains était rassurant, il progressa à pas de loup sur le sol de pierre. L’intérieur était un grand foutoir. Piles de cartons, tas de ferrailles, tuyaux en tout genre et produits d’entretien s’entassaient jusqu’au plafond. James pensa qu’il serait plus prudent d’attendre Danny et Lindsay. La porte par laquelle il venait d’entrer constituait visiblement la seule ouverture.
« Pourquoi les attendre? Ce type va finir par faire une erreur. » se persuada le jeune officier.
Pourtant c’est lui qui fit cette erreur, en oubliant de surveiller ses arrières. Il entendit le bruit d’un objet fendant l’air et…
BAM!!!
James reçut un coup violent sur le côté, et eut l’impression que son crâne s’était fendu en deux. Il tomba à genoux, son arme lui échappa des mains sous l’effet du choc et glissa sur plusieurs mètres. Il plaqua sa main sur son oreille en feu et sa vue se brouilla. Shepard passa à côté de lui mais le jeune flic lui saisit la jambe malgré sa confusion. Il réussit à le faire trébucher un peu et en profita pour se relever tant bien que mal. Le type arriva à la hauteur du flingue qu’il ramassa maladroitement. Mais James l’avait rattrapé à temps.
« - Fils de pute!! » cria-t-il en attrapant son bras qu’il tordit d‘un mouvement du poignet. Son rival hurla sous la douleur et lâcha le Glock.
James lui assainit alors un coup de genou dans l’abdomen puis une violente droite en pleine face. Il le plaqua au sol en sortant ses menottes.
« - Bouge pas, tu m’entends?!! ordonna-t-il.
-Lâche moi enculé, tu m‘as pété le nez!! »
Des bruits de pas qui se rapprochaient. Danny et Lindsay.
Lindsay pointa le canon de son arme sur Shepard : « - T’as compris c’qu’il a dit? Tu restes tranquile! »
La mise en garde était inutile, la hargne du suspect fut nettement refroidi par la seule vue du pistolet.
Danny dut aider James à mettre les menottes car il luttait contre un vertige. Sa tête lui tournait et son oreille pissait le sang.
« - Sullivan?..Hey James?! » l’interpella Danny. Il avait l’impression étrange que cette voix lui parvenait de très loin. On l’aida à se relever et il put récupérer son arme. C’est là qu’il aperçut la forme vague d’une lourde barre de métal sur le sol : merde, ce chien l’avait pas raté.

Quelques instants plus tard ils étaient de nouveau à l’air libre. Ils descendirent tous en direction du parking, Lindsay se chargeant du suspect, son mari s’occupant de James.
« - C’est de la brutalité policière! Votre pote m’a éclaté le nez, non mais regardez!! beugla Shepard.
- Ferme-la et avance » répondit Lindsay.
James avait mal au crâne mais la douleur se mélangeait à la colère. Il était en colère contre Shepard mais également contre lui-même et sa faute stupide de débutant.
Danny le soutenait par l’épaule et dit d’un air penaud :
« - Ecoute euh… je m’excuse pour tout à l’heure, je me suis emporté, c’était vraiment con.
- Ouais, ouais, grommela James. Laisse tomber c’est déjà oublié. »
En vérité, la prise de tête dans la voiture lui restait encore coincée dans la gorge, mais il n’était pas d’humeur à discuter sur le sujet. Ce Dwight Shepard savait des choses, le faire parler était la priorité.

Arrivé à la voiture, James s’assit sur un des sièges, la portière ouverte. Le suspect était debout, coincé entre le flan de la GMC et les deux officiers.
« -Pourquoi t’as pris la fuite? interrogea Danny.
- Je..j’ai..j’ai flippé!..C’est une réaction naturelle quand je vois des flics.
-Te fous pas de ma gueule Dwight!! Tu viens d’agresser un policier!
-Moi je sais pourquoi il a eu peur » dit Lindsay en sortant une photo de la boîte à gants. Elle représentait les Stravinski sur la scène de crime, baignant dans le sang.
Shepard y jeta un rapide coup d’œil. Il fut saisi de panique en découvrant le cliché.
« -Qu’est-ce que..attendez c’est quoi c’t’embrouille?!C’est pas moi ça, j’ai rien fait!
-Anna et Michael Stravinski. Ils ont été assassiné hier soir, et ton portable a été retrouvé pas loin de la scène de crime, expliqua Lindsay. »

James écoutait l’interrogatoire de l’arrière de véhicule, mais il vit par la vitre la surprise de Shepard à l’évocation du nom des victimes. Visiblement Danny l’avait remarqué aussi.
« - Tu les connais, n’est-ce pas?
-Non je les connais pas je vous jure! C’est Kellerman!
-Kellerman? Qui c’est? Parle bon dieu, la vie d‘un gamin est en jeu, je te jure que si..
-Becky Kellerman, elle fait partie de l’hôpital.. »
James s’était levé pour rejoindre le petit groupe. Il avait du mal à garder l’équilibre et une douleur sourde lui vrillait le cerveau, mais il ne supportait pas d’être à l’écart.
« - Elle travaille ici? demanda Danny.
- Non c’est…, Shepard dut déglutir avec difficulté avant de lâcher le morceau. C’est une patiente.
- Quoi?! s’écria Lindsay.
- Elle était internée au bloc E, j’étais en charge de la surveiller..elle s’est enfuie! »
James fut stupéfait par la révélation. Voila qui expliquait la violence du crime, son auteur sortait tout droit d’un établissement psychiatrique.
« -Une tarée est dans la nature et tu ne l’as pas signalé?! balança James.
-Je vole des médocs à l’hôpital, le trafic de psychotropes rapporte un max et c’est moins dangereux que le trafic de cock.
-Quel rapport?
-Eh bien, Becky l’a découvert, je sais pas comment. Cette salope a menacé de me balancer et m’a proposé un marché.
- Un marché?
- Ouais, dingue non? Je me suis aperçu qu’elle était plus intelligente qu’elle le faisait croire. C’est là qu’elle m’a appris que 6 ans plutôt on lui avait enlevé la garde de son fils. Il s’est passé un truc grave et les services sociaux l’ont jugé inapte à l’élever et dangereuse. Depuis elle est ici.
- Accouche Dwight, qu’est-ce qu’elle voulait en échange? s’impatienta Danny.
- Le..le nom et l’adresse des parents qui ont adopté son gosse. Je connais la fille qui travaille à l’adoption, c’est une de mes clientes. Je l’ai menacé à mon tour de dire à son employeur qu’elle se camait.
- Putain de merde!! Elle t’a donné accès au dossier de Dylan et t’as refourgué les infos à Becky?! s’indigna James.
- Je..je savais pas ce qu’elle voulait en faire moi! Hier elle m’a eu par surprise pendant ma ronde du soir, elle a réussi à sortir de sa cellule et à m’assommer par derrière. Je suppose qu’elle a pris mon portable pour appeler un taxi.
- Ok, dit Danny. T’as une idée d’où elle pourrait aller?
- Non..à moins que..je sais qu’elle est obsédée par l’océan. Elle griffonnait des vagues, des bateaux sur les murs..ce genre de conneries. Et parfois dans son sommeil, elle parlait de ’’plonger dans les abysses’’. Mais ça veut rien dire, cette femme est complètement malade.
- Je préviens Mac, dit Lindsay en lançant à Dwight un regard plein de dégout.

Dehors un enfant était seul, à la merci d'une malade mentale imprévisible, le temps était compté.

A suivre.....

J'adore les insultes

Superbe suite j'adore!!! Chouette bagarre

J'espère qu'ils vont arriver à temps

Bravo encore !!!

les insultes ça fait plus réel je trouve

Merciiiiiiii ma Louvie

je ne sais pas si il vont arriver à temps... peut-être que oui peut-être que non..

La suite au prochain épisode

SayfreeNY a écrit:

les insultes ça fait plus réel je trouve

Merciiiiiiii ma Louvie

je ne sais pas si il vont arriver à temps... peut-être que oui peut-être que non..

La suite au prochain épisode

Mais...Mais ...le petit bout....Il compte sur l'équipe...

ahahahaha j'adore faire planer le doute

Spoiler:

Wouaw ! Il y a de l'action !
Et ben, personne ne soigne son oreille qui "pisse le sang" ?
T'es bien sûre qu'il fait partie des Experts de Manhattan ? Il serait pas plutôt tombé dans un autre pays ?
C'est qu'il est rancunier ce James ! Danny s'est excusé et le soutient, c'est déjà bien non ? !


Bravo !! Et .... Vivement le retour de Mon Don !

.......

Encore Bravo !

pas le temps de le soigner Miss Don, y'a plus urgent, comme sauver un enfant. Mais t'inquiète je vais pas le laisser comme ça le pauvre James

aha oui Danny a fait un effort lui
Merci Miss
ouiiii on va le voir ton Don t'inquiète pas

Ok, vais essayer de ne pas m'inquiéter pour mon Don chéri !
.....Mais c'est pas gagné !
....................................................................... Doooon !!!
Je craque !
Ce soir : Episode des Experts Manhattan !
Obligé ! Je suis en manque !
Sinon ......

S'il te plaît, fais le revenir ! S'il te plaît !

AH oui je vois que t'es drogué au Don Flack
bon allez tiens j'te file une dose, mais tu dis pas que c'est moi

Je le préfère avec les cheveux courts, ma mère a raison il a de beaux yeux....

La SUIIIITE les filles!!!!!!!! Bonne lecture

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Après un bref appel au labo, Lindsay raccrocha son téléphone et envoya à Mac la photo de Becky qu’elle avait récupéré à l’accueil.
« - J’ai dit à Mac de surveiller les docks, on sait jamais. Il a donné la signalisation de Kellerman et Dylan à toutes les unités et à la presse. On va l’avoir. » dit-elle.
- Ok, allons-y, répondit James.
- Non, toi tu restes là. Regarde un peu dans quel état tu es. Tu ferais mieux d’attendre les secours ici.
- Tu déconnes j‘espère?! » protesta-t-il en regrettant d‘avoir parlé trop fort, ce qui ravivait la douleur.
Puis il désigna Shepard de la main.
« - Je me suis pas payé cet abruti pour rester sagement là pendant que vous y allez! »
Danny s’était installé au volant et démarra le moteur.
« - Pas le temps de discuter chérie. James tu montes, mais fait moi le plaisir d’arrêter ce sang.
- Très bien, j’ai compris…» souffla Lindsay en s’asseyant à côté d’un Dwight fixant ses chaussures, sans doute en train de calculer le nombre d’années de taule qu’il allait prendre.
James trouva la trousse de secours sous le siège avant, et entreprit de compresser sa plaie avec de la gaze.
La voiture était déjà sortie du parking et prenait la direction de Manhattan.

Dix minutes plus tard, ils entraient dans le Holland Tunnel. La blessure de James s’était arrêté de saigner et la douleur avait un peu perdu de son intensité. Soudain le téléphone de Lindsay sonna. Après une rapide conversation avec Don, elle raccrocha.
« - On avait raison, Kellerman a été repéré aux docks au sud de Waterside Park. Dylan est avec elle.
- BOUM!! s’exclama Danny.
- Mets la gomme! » dit James.
Danny ne se le fit pas répéter deux fois. Il enclencha le gyrophare. Une fois sorti du tunnel, il écrasa la pédale d’accélérateur pour se frayer un passage entre les véhicules. Il prit la 11ème Avenue dans un virage serré, en direction de Hell’s Kitchen.
Le brusque changement de vitesse réveilla Dwight, qui était rentré dans une sorte de léthargie depuis qu’ils avaient quittés Jersey.
« -Wouow!!Vous foutez quoi là? s’écria-t-il.
- A ton avis? On s’entraîne pour une course de rallye.. » ironisa Lindsay.
Elle accrocha alors les menottes de Shepard au montant de la portière.
« - T’as pas intérêt à essayer de t’échapper, tu restes assis et tout ira bien.
- Non mais z’êtes sérieux?! J’ai pas envie de mourir, faites-moi descendre!
- Ouais ouais, bien sûr, et après tu vas prendre un taxi et nous attendre gentiment au commissariat.
- Arrête de geindre Dwight, coupa Danny en accélérant un peu plus. C’est à cause de tes conneries qu’on en est là. »

La circulation était dense mais les New yorkais disciplinés s’écartaient de bonne grâce en entendant la sirène de police. Ils prirent la bretelle d’accès aux quais. Un attroupement de voitures de police se trouvaient en cercle à l’entrée du dernier pont d’embarquement. Danny arrêta la GMC dans un crissement de pneu, et tous les trois descendirent. Don Flack vint à leur rencontre :
« - On a un problème, annonça-t-il. La femme a un couteau, et elle est prête à s’en servir.…Euh James tu t’es pris une porte?
- Non, j’ai goûté l’hospitalité de notre ’’ami’’ Shepard , répondit James. Quelle est la situation?
- Mac va essayer de l‘approcher. On a des tireurs sur les containers des ponts voisins. Cette Kellerman est vraiment folle. Et le gosse n‘a aucune réaction, si ça se trouve elle l’a drogué. »
Tout en parlant ils s’étaient approchés suffisamment près pour voir la scène qui se déroulait sur le pont. Becky Kellerman serrait Dylan devant elle et tenait un couteau dans la main.
« - Ok j’y vais, prévint Mac d’une voix forte.
- Baissez vos armes les gars » s’écria Don à l’attention des policiers, qui tenaient Becky dans leur ligne de mire.

Mac s’engageait à présent sur le pont d’embarquement, son arme rangée dans son étui. Il se trouvait à une dizaine de mètres de Kellerman.
« - Becky? Je suis le lieutenant Mac Taylor.
- N’approchez pas démon!!hurla-t-elle.
- Ecoutez, vous pourriez lâcher Dylan, c’est votre fils. Je suis sûr que vous ne voulait pas lui faire de mal. On pourra discuter et..
- J’ai dit, restez où vous êtes!!! cria-t-elle
- Ok ok! Vous voyez je m’arrête là. Maintenant laissez Dylan partir.
- Dylan est le prénom que cette femme lui a donné, ils me l’ont volé et maintenant il est perverti!! Il va rester avec moi!! »
Elle se rapprocha dangereusement du bord du pont, en serrant un peu plus le gamin près d’elle.
- Je suis d’accord avec vous Becky. Mais on peut le soigner, vous verrez tout rentrera dans l’ordre, il faut juste que vous posiez ce couteau. »
- Menteur!! La seule personne qui puisse le guérir c’est moi, et je vais le libérer! hurla-t-elle en mettant son couteau sous la gorge de Dylan.

James pouvait sentir la nervosité de chaque flic autour de lui, prêts à tirer.
« - Eh merde! jura Danny. Un tir de face est trop risqué, ils risquent de toucher Dylan! »
Néanmoins Mac avait sorti son arme et tentait toujours de résonner Kellerman.
« - Unités au sol, interdiction de tirer » ordonna Don.
Il appuya le bouton de son talkie-walkie et parla à l‘attention des deux snipers postés en hauteur, sur les containers voisins.
« - Les gars, vous pouvez l‘avoir? demanda-t-il
- Ici Shot Zéro, négatif, répondit une voix. Si je tire, les deux plongent.
- Ici Shot One, répondit un autre. Angle de tir parfait. J’attends vos ordres.
- Ok quand je vous le dirais Shot One.  »
Mac, qui avait une oreillette, entendit la conversation. Il baissa légèrement son arme.
« - Becky, pour la dernière fois, lâchez Dylan, dit-il. Ce n’est pas la bonne solution, si vous le laissez partir il vous en sera toujours reconnaissant.
- JAMAIS!! » hurla-t-elle.
Sur ce dernier mot, elle serra le couteau sous le menton de son fils, prête à en finir.
« - Ok Shot One tirez!! » cria Flack dans l’appareil.
Becky Kellerman n’eut pas le temps de faire le moindre geste. La balle l’atteignit en pleine tête. Elle bascula en avant et s’écroula sur le pont. Mac se précipita pour pousser le corps sur le côté et examiner Dylan. Après quelques secondes, il se tourna en levant son pouce en l’air.
Tous les officiers poussèrent un cri de soulagement. Le petit était sauf, au moins physiquement.
« - Bon boulot One! » dit Don, le doigt resté sur le bouton du Talkie-walkie.
Mac revint en tenant Dylan dans ses bras.
« - Le couteau a pénétré dans la peau, mais l’entaille n’est pas profonde. Et il est en état de choc » dit-il.
Effectivement un filet de sang s’échappait de sa gorge, là où sa mère avait commencé à lui enfoncer la pointe du couteau.
« - J’ai prévenu les secours, ils arrivent » répondit Lindsay d’une voix éteinte en regardant l’enfant, que Mac fit asseoir sur le capot d’une voiture.
« - Je vais chercher la trousse » dit James.

Il alla ouvrir la portière de la GMC et récupéra la trousse de soins.

Rien que le fait de marcher jusque là et de se pencher en avant lui donnait la nausée.
La douleur le rappela à l’ordre et balaya d’un coup l’appréhension puis le soulagement qu’il avait ressenti durant le dernier quart d’heure.
«  Mon premier jour de taf et je suis dans le cirage, bravo » pensa-t-il amèrement.

Il tendit une compresse à Lindsay, qui avait pris le relais et essayait de communiquer avec Dylan, sans succès.
« - C’est juste pour nettoyer la plaie, Dylan. Tu vas rien sentir promis, lui dit-elle d’un voix douce.

« - James, Danny m’a dit que tu t’es pris un sale coup, dit Mac. Ça va?
- Je vais très bien, c’est rien Mac…où est Jo? » répondit James.
En vérité il n’allait pas bien du tout, et la seule personne susceptible de le rassurer était absente.
Sa vue se brouilla, et il fut pris d’un vertige.
« - Elle a été obligé de partir sur une autre affaire, et tu ferais mieux de t’asseoir, dit Taylor.
- Ah ah, même plus besoin de bizutage! T’as vraiment pas de chance pour ton premier jour! » lâcha Danny en croyant détendre l‘atmosphère. Lindsay lui lança un regard de reproche.

James n’écoutait pas, il était à présent complètement gelé.
« - Fait..froid » murmura-t-il avant que ses jambes de le trahissent.
Il tomba à terre. Il entendit des voix, puis une sirène d’ambulance qui lui semblaient à des kilomètres de là.
Un brouillard l’enveloppait, un peu comme dans ses rêves…

« - Lily? »

Puis soudain plus rien, le noir complet.


A suivre……….

trop mimi, j'adore!!! BOUM!!!!! Et le coup de Danny àla fin,

Mac trop J'vais avec James!


Merci pour Cette Suite SayFree, elle est trop géniale!

Merciiiiii Louvie!!!!! je suis contente que ça te plaise!!!!

Et oui, il fallait bien que Danny sorte son Boum au moins une fois!!

Pauvre James, je le ménage pas la suite au prochain épisode!

J'adooooore !
Don qui commande .... Danny et son humour... ravageur ! ..... Mac qui rassure ....
Et James qui s'évanouit .... Trop bien !!!
Merci Sayfree !!! J'adooore cette suite !!


(ils te sont déstinés !)

Et quelques uns pour Danny, Mac, et surtout Don !

Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Miss Don! (pour toi^^)

J'avais peur que tu ne lise pas ma suite mais c'est bon maintenant tu l'a lu

Oui ton Don c'est le meilleur pour commander

Je sais ! C'est le meilleur dans bien des domaines !
(lui sont destinés à lui)

Mais si j'allais la lire ta suite ! (ceux là sont pour toi)

Moi aussi j'ai bien cru que jamais tu ne lirais ma suite !

On a flippé toutes les deux alors!

Merci Miss Don